vendredi 29 mars 2013

Mais que se passe-t-il? Lien vidéos Mickaël Brown "Intimité et sexualité"




Tomasz Alen Kopera
 Depuis hier, une révolution intérieure profonde s’effectue en moi. Je ressens que quelque chose d’important va se passer mais je suis incapable de dire quoi exactement. Tout est réuni pour que s’effectue un nouveau passage, une nouvelle étape. C’est le flou total mais quelques signes m’indiquent un élargissement de cœur et de conscience à venir.
C’est justement se sentiment de ne plus rien comprendre, d’être arrivée au bout de quelque chose, qui me mets la puce à l’oreille. J’ai l’impression que tout ce que j’ai écrit, donc tout ce que j’ai cru jusqu’à maintenant, n’était qu’une toute petite parcelle de ma vérité. La sensation de se dire "et après ?" Comme si hier me semblait totalement désuet, sans intérêt, limite puéril.
Un genre de désillusion répétée qui n’est pas uniquement dû au fait de diminuer les cachets. Je connais relativement bien l’état de manque, les symptômes physiques et même psychologiques mais ce que je ressens en ce moment n’y ressemble pas vraiment. Mon état d’esprit n’est pas tout à fait "à quoi bon", comme quand tu es totalement dégoûté de tout.
De plus physiquement, un sevrage a plutôt tendance à donner de fortes diarrhées, un mal de rein insoutenable, comme si le corps se purgeait complètement. Là, c’est plutôt l’inverse. Depuis plus de dix jours je vais à la selle n’importe quand et suis plutôt constipée.
Tout mon corps physique semble chamboulé mais d’une façon jusqu’alors inconnue. On ne peut pas dire que je souffre d’une quelconque douleur mais je ne reconnais plus les "bobos" habituels. Des moments de douleur à l’épaule par exemple, sont venus et repartis. Bien que j’aie ressenti une vive douleur, je n’ai pas eu le temps d’en rechercher la cause dans le livre de Lise Bourbeau parce que c’est partit d'un seul coup. Mes oreilles sifflent assez souvent et c’est assez fort. 
Au niveau du mental et de l’émotionnel, pareil des pensées viennent et s’en vont comme elles sont venues. Des moments de larmes, de 10 secondes, des colères passagères, bref, ça remue mais ne s’attarde pas.
Mon soudain désintérêt à écrire sur ce blog alors qu’il y a encre trois jours, j’avais envie de partager pleins de trucs. J’ai d’ailleurs cessé de me demander si ça avait un sens. Par moments, je me dis que mon ego tente quelques fulgurances qui retombent à plat en quelques instants. C’est comme si je prenais de la distance avec ce que je vis. Je ne suis plus "passionnée". Même le fait de ne pas pouvoir aller au jardin ne me frustre pas plus que ça. 
Photo MSN La chaîne verte
J’arrive encore à m’émerveiller comme tout à l’heure quand j’ai entendu un oiseau chanter. J’ai été épatée par le nombre de "phrases" de sa mélodie que j’ai trouvée très sophistiquée. Je ne me souviens pas d’avoir entendu ce genre de chant.
La batterie neuve de la voiture est enfin installée mais j’ai été contente juste le temps de la démarrer. C’est un voisin sympa qui m’a déjà donné, un frigo congélo, un canapé. Il m’a aussi aidé à remonter le tuyau du poêle. Il faut dire que je leur ai donné, à lui et à sa compagne, une femme de 20 ans son aînée, plein de légumes, la première année que je suis arrivée ici. J’avais prêté un livre sur les rayons sacrés à Lucette, sa compagne, qui a beaucoup aimé. Je vais d’ailleurs peut-être lui repasser.
Dans l’ensemble, j’ai de bonnes relations avec les voisins. Pour peu que je ne sois pas dans la parano. C’est assez familial comme ambiance, du moins sans prétention. A part celui qui est toujours en compétition, le meilleur en tout; mais il est évident que c’est son manque de confiance en soi qui le pousse à être aussi vaniteux et plus personne ne se laisse prendre à son jeu. J’ai plutôt de la chance de pouvoir oser être qui je suis sans que ça ne créé d’animosité. 
Comme je ne séduis pas, les femmes en couple ne me voient pas comme une rivale potentielle et les hommes ne sont plus à faire les coqs. A propos de séduction et de sexualité, comme j’ai entrepris de me pencher sur la question, d’un point de vue théorique et ressenti intérieur, je mets ici une vidéo, si le programme veut bien l’insérer, de Mickaël Brown.
 Honnêtement je n’ai vu que le début de la première partie et m’en vais regarder la suite maintenant en même temps que je posterais ce message. Je suis en général d’accord avec ce qu’il dit et c’est pour cette raison que j’ai copié collé les liens un peu à l’aveuglette, comme on dit. 
C’est sous titré et ça demande donc une certaine attention. Je ne peux donc pas faire comme d’habitude pour les vidéos où des gens expriment leur façon de voir les choses, en général, j’écoute et fais un jeu genre tétris en même temps, histoire d’avoir les mains occupées et de ne pas être trop dedans.
Bon, il ne la trouve pas! Vous devrez la visionner sur YouTube..

Intimité et sexualité (sous-titré)
Partie 1


  Très intéressant! Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il dit d'autant qu'il n'y a aucune référence tantrique ou autre. C'est un point de vue honnête et juste. Il semble que l'on soit homme ou femme, on recherche l'orgasme dont nous sommes issus. La "dépendance à la tétine"explique aussi bien des comportements humains.

Allez, la deuxième partie


 


J’ai un peu de mal avec l’affirmation « nous n’avons pas le souvenir de ne pas être vivant ». Celle qui suit « seuls les autres meurent », il me semble que je la comprenne. Dans le sens où nous sommes témoins de la mort des autres mais jamais de la nôtre. Du moins pas dans notre conscience humaine. Nous n’avons pas conscience de notre propre mort. Bien que ça puisse être très éloigné de la sexualité, ça se rejoint dans l’idée que nous ne vivons pas le voyage mais focalisons sur la destination. Nous faisons les choses en sachant qu’à la fin, nous mourront.
Je vous laisse à votre propre compréhension. Je viens de passer une heure sur le site : "passage et émergence" où on trouve plusieurs textes de Mickaël Brown mais le nombre de pages (11, même 21), m'empêche de les publier ici et maintenant. Vous pouvez voir par vous mêmes sur le site :