Tomasz Alen Kopera |
Depuis
hier, une révolution intérieure profonde s’effectue en moi. Je ressens que
quelque chose d’important va se passer mais je suis incapable de dire quoi
exactement. Tout est réuni pour que s’effectue un nouveau passage, une nouvelle
étape. C’est le flou total mais quelques signes m’indiquent un élargissement de
cœur et de conscience à venir.
C’est
justement se sentiment de ne plus rien comprendre, d’être arrivée au bout de
quelque chose, qui me mets la puce à l’oreille. J’ai l’impression que tout ce
que j’ai écrit, donc tout ce que j’ai cru jusqu’à maintenant, n’était qu’une
toute petite parcelle de ma vérité. La sensation de se dire "et après ?"
Comme si hier me semblait totalement désuet, sans intérêt, limite puéril.
Un genre
de désillusion répétée qui n’est pas uniquement dû au fait de diminuer les
cachets. Je connais relativement bien l’état de manque, les symptômes physiques
et même psychologiques mais ce que je ressens en ce moment n’y ressemble pas
vraiment. Mon état d’esprit n’est pas tout à fait "à quoi bon", comme quand
tu es totalement dégoûté de tout.
De plus physiquement, un sevrage a plutôt
tendance à donner de fortes diarrhées, un mal de rein insoutenable, comme si le
corps se purgeait complètement. Là, c’est plutôt l’inverse. Depuis plus de dix
jours je vais à la selle n’importe quand et suis plutôt constipée.
Tout mon
corps physique semble chamboulé mais d’une façon jusqu’alors inconnue. On ne
peut pas dire que je souffre d’une quelconque douleur mais je ne reconnais plus
les "bobos" habituels. Des moments de douleur à l’épaule par
exemple, sont venus et repartis. Bien que j’aie ressenti une vive douleur, je n’ai
pas eu le temps d’en rechercher la cause dans le livre de Lise Bourbeau parce que c’est partit d'un seul coup. Mes oreilles sifflent assez souvent et c’est assez fort.
Au niveau
du mental et de l’émotionnel, pareil des pensées viennent et s’en vont comme
elles sont venues. Des moments de larmes, de 10 secondes, des colères
passagères, bref, ça remue mais ne s’attarde pas.
Mon
soudain désintérêt à écrire sur ce blog alors qu’il y a encre trois jours, j’avais
envie de partager pleins de trucs. J’ai d’ailleurs cessé de me demander si ça
avait un sens. Par moments, je me dis que mon ego tente quelques fulgurances
qui retombent à plat en quelques instants. C’est comme si je prenais de la
distance avec ce que je vis. Je ne suis plus "passionnée". Même le fait de
ne pas pouvoir aller au jardin ne me frustre pas plus que ça.
Photo MSN La chaîne verte |
J’arrive encore à
m’émerveiller comme tout à l’heure quand j’ai entendu un oiseau chanter. J’ai
été épatée par le nombre de "phrases" de sa mélodie que j’ai trouvée très
sophistiquée. Je ne me souviens pas d’avoir entendu ce genre de chant.
La
batterie neuve de la voiture est enfin installée mais j’ai été contente juste
le temps de la démarrer. C’est un voisin sympa qui m’a déjà donné, un frigo
congélo, un canapé. Il m’a aussi aidé à remonter le tuyau du poêle. Il faut
dire que je leur ai donné, à lui et à sa compagne, une femme de 20 ans son aînée,
plein de légumes, la première année que je suis arrivée ici. J’avais prêté un
livre sur les rayons sacrés à Lucette, sa compagne, qui a beaucoup aimé. Je
vais d’ailleurs peut-être lui repasser.
Dans l’ensemble,
j’ai de bonnes relations avec les voisins. Pour peu que je ne sois pas dans la
parano. C’est assez familial comme ambiance, du moins sans prétention. A part
celui qui est toujours en compétition, le meilleur en tout; mais il est évident
que c’est son manque de confiance en soi qui le pousse à être aussi vaniteux et
plus personne ne se laisse prendre à son jeu. J’ai plutôt de la chance de
pouvoir oser être qui je suis sans que ça ne créé d’animosité.
Comme je ne
séduis pas, les femmes en couple ne me voient pas comme une rivale potentielle
et les hommes ne sont plus à faire les coqs. A propos de séduction et de
sexualité, comme j’ai entrepris de me pencher sur la question, d’un point de
vue théorique et ressenti intérieur, je mets ici une vidéo, si le programme
veut bien l’insérer, de Mickaël Brown.
Honnêtement je n’ai vu que le début de la
première partie et m’en vais regarder la suite maintenant en même temps que je
posterais ce message. Je suis en général d’accord avec ce qu’il dit et c’est
pour cette raison que j’ai copié collé les liens un peu à l’aveuglette, comme
on dit.
C’est sous titré et ça demande donc une certaine attention. Je ne peux
donc pas faire comme d’habitude pour les vidéos où des gens expriment leur
façon de voir les choses, en général, j’écoute et fais un jeu genre tétris en même
temps, histoire d’avoir les mains occupées et de ne pas être trop dedans.
Bon, il ne la trouve pas! Vous devrez la visionner sur YouTube..
Intimité et sexualité (sous-titré)
Partie 1
Très intéressant! Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il dit d'autant qu'il n'y a aucune référence tantrique ou autre. C'est un point de vue honnête et juste. Il semble que l'on soit homme ou femme, on recherche l'orgasme dont nous sommes issus. La "dépendance à la tétine"explique aussi bien des comportements humains.
J’ai un peu de mal avec l’affirmation « nous n’avons
pas le souvenir de ne pas être vivant ». Celle qui suit « seuls les
autres meurent », il me semble que je la comprenne. Dans le sens où nous
sommes témoins de la mort des autres mais jamais de la nôtre. Du moins pas dans
notre conscience humaine. Nous n’avons pas conscience de notre propre mort.
Bien que ça puisse être très éloigné de la sexualité, ça se rejoint dans l’idée
que nous ne vivons pas le voyage mais focalisons sur la destination. Nous
faisons les choses en sachant qu’à la fin, nous mourront.
Je vous laisse à votre propre compréhension. Je viens de
passer une heure sur le site : "passage et émergence" où on
trouve plusieurs textes de Mickaël Brown mais le nombre de pages (11, même 21),
m'empêche de les publier ici et maintenant. Vous pouvez voir par vous mêmes sur
le site :