Un grand
merci à Anotine, Madeleine et Chet qui m’ont
donné l’occasion de faire un pas de plus vers la confiance en soi, en sa
guidance, en sa foi et m’ont donné l’occasion de réviser mes objectifs et de persévérer dans l’affirmation de soi.
Mon
objectif, comme je l’ai dit, n’est surtout pas d’enseigner des "vérités
théoriques", comme je l’ai dit hier et il n’est pas non plus de chercher à avoir
raison ni à être parfaite. Ce sont des considérations qui n’intéressent que le
mental, l'ego.
Peut-être
que j’aurais pu me cacher derrière la signature d’un maître, connu et reconnu
mais je serais passé totalement à côté de ma "mission".
Elle est tout
simplement d’oser être qui je suis, de l’affirmer en toute liberté, sans honte
ni culpabilité.
C’est cette énergie que je veux rayonner pour moi-même et
diffuser alentour.
Nous sommes ici pour apprendre à aimer et non pour avoir
raison.
De même que le but de cette vie n’est pas de se conformer à la norme
mais d’être soi-même.
C’est ça la richesse de l’humanité.
Le "challenge",
c’est d’arriver à accepter son propre choix d’incarnation qui permet d’accepter
en toute sérénité et liberté, celui des autres.
Vu le
nombre de personnes, zéro, qui ont répondu à mon appel de partager leurs
connaissances en matière de sexualité, je me dis que la critique est bien plus
facile que d’oser exprimer ce que l’on croit. Il y a derrière ça, la peur de se tromper, en affirmant
ce que l’on pense, celle d’être jugé, critiqué, dévalorisé...
Mais là encore, j’y
vois une perche tendue par mon âme, à être encore plus libre dans mes propos. Idem
pour les mots que j’utilise, je ne cherche pas la perfection dans le verbe
puisque je considère que l’énergie qui est derrière est beaucoup plus
importante. En plus, "l’à peu près", donne la liberté à chacun d’y entendre ce qu’il
veut.
Depuis
que je connais les rayons sacrés, je me dis que je suis certainement venue
remplie de "connaissances" du rayon violet de la liberté et du rayon rose de l’amour inconditionnel et
que la voix que j’avais entendue à un moment donné de ma vie et dont je suis sûre
qu’elle n’était pas celle de mon mental ni de mon âme, était celle de Saint
Germain.Je me sens très proche de son style, de son énergie.
Woxys.deviantart.com |
Je n’ai
pas choisi, ni ma personnalité humaine, ni mon âme, de canaliser un maître, des
anges...
J’ai assez de c... ou d’énergie masculine, pour oser dire ce que Je
pense.
Je ne
dis pas non plus que ceux qui canalisent manque de quoi que ce soit puisque j’ai
été la première à me fier aux messages canalisés, connaissant la faiblesse de l’humain,
de sa personnalité et la force de son ego, la voix d’êtres de lumière me
semblait plus crédible. Mais, une fois les principes de base acceptés, ils
nous donnent les moyens d’être ce que nous sommes.
Il n’est
plus question de créer des groupes, des religions, des sectes, des troupeaux
de moutons, il est question de trouver sa propre maîtrise, son autonomie.
A
quoi cela sert-il de savoir que le divin est en nous, si c’est pour continuer de
laisser les autres guider sa propre vie? Et ce à tous les niveaux.
Perso,
si je votais, jusqu’à maintenant, c’était pour rendre hommage à toutes ces
femmes courageuses qui ont ouvert la voie de la libération du féminin. Plus je
prends conscience de mon pouvoir et moins je revendique quoi que ce soit. Puisque
je crée ce que je vis pour ma progression, c’est en changeant mes pensées par l’amour
inconditionnel, l’acceptation de tout ce que je suis, que je participe à l’évolution
de la société, de la planète.
Rendre les autres responsables de son mal être, c’est perdre son
pouvoir, renier sa foi, le divin en soi.
Cette
attitude amène à se couper de sa propre lumière et nourri le corps de
souffrance, de la pauvre victime qui va continuer de se lamenter au travers de
ces critiques qui ne sont que le reflet du non amour qu’elles ont pour elles-mêmes.
Le doute
qui est venu hier, m’a amené à chercher plus de clarté en moi et un petit flash
back sur ma vie, m’a confirmé ma foi. Depuis que j’applique l’amour
inconditionnel dans ma vie, la progression est immense et constitue une preuve largement suffisante
pour me pousser à continuer sur cette voie.
J’ai un peu
hésité à publier le message « clarification », doutant de l’intérêt
de répéter les choses, craignant de prendrez le risque d’être trop "dure",
de perdre des lecteurs...
Puis je me suis dit, qu’est-ce qui compte le plus pour
moi ?
La
liberté, Être, m’aimer, c'est-à-dire, être fidèle à qui Je Suis.
Et puis je m’en
fous du nombre de lecteurs, ça n’est pas ce qui détermine ma valeur, mon amour,
à mes propres yeux. Derrière ça, je me suis dit que se cachait encore le besoin
de reconnaissance qui a justement été un peu plus libéré en osant continuer dans mon désir
d’authenticité.
Comme le dit Abraham, si vous avez suffisamment d’amour pour
vous-mêmes, ce que les autres pensent de vous importe peu. Ce n’était pas
quelque chose de vivace en moi mais suffisamment présent pour me faire prendre
le risque de perdre ma liberté de penser, de dire et d’être.
Ce
matin, en ouvrant le blog, j’ai eu la surprise de voir que le nombre de lecteur
avait doublé ! J’ai eu la même impression que quand j’avais dit "merde"
à ma sœur, ce qui signifiait "stop" en langage moins ordurier. Sa réaction
m’avait étonnée, c’était comme si elle me respectait plus !
Les gitans
aussi avaient eu cette même réaction quand je m’étais pris la tête avec l’un d’eux,
pendant que j’errais sur les routes de France et en gueulant plus fort, avais
obtenu le respect du groupe. Le culot dont j’avais fait preuve les avait
scotchés et on est devenu amis.
Mais la
colère est un poison pour le cœur, le corps et l’âme. C'est loin d'être La solution.
Cette expérience de "route", m’a beaucoup
aidée à renforcer mon courage d’oser être et de m’affirmer. Dans la rue, il y a
des "règles" très justes où le sens de la propriété est remplacé par celui de la
priorité. C’est au premier venu "qu'appartient" le bout de rue où l'on va
s'exprimer par la musique, le jonglage...
Je n’ai eu que peu d’occasion de rappeler
cette règle fondamentale de la rue mais les fois où j’ai eu à le faire m’ont
donné du crédit face à cette population sauvage mais libre et très à cheval sur
l’éthique, contrairement à ce que l’on pourrait croire.
C’est ce que j’aime
chez tout ces gens, ils osent dire, être, penser autrement, affirmer leur goût pour
la liberté même si c’est au prix d’accoutumance et d’auto-destruction du corps
physique.
Ce n’est
pas par hasard si j’ai souvent en tête la magnifique chanson de Boris Vian;
"Le
déserteur", en ce moment.
Monsieur
le Président, je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être, Si vous avez le temps
Je viens de recevoir, mes papiers militaires
Pour partir à la guerre, avant mercredi soir
Que vous lirez peut-être, Si vous avez le temps
Je viens de recevoir, mes papiers militaires
Pour partir à la guerre, avant mercredi soir
Monsieur
le Président, je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre, pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise
Ma décision est prise, je m'en vais déserter
Depuis que je suis né, j'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères, et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert, elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes, et se moque des vers
Je ne suis pas sur terre, pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise
Ma décision est prise, je m'en vais déserter
Depuis que je suis né, j'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères, et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert, elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes, et se moque des vers
Quand
j'étais prisonnier, on m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme, et tout mon cher passé
Demain de bon matin, je fermerai ma porte
Au nez des années mortes, j'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie, sur les routes de France
De Bretagne en Provence, et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir, refusez de la faire
N'allez pas à la guerre, refusez de partir
S'il faut donner son sang, allez donner le vôtre
On m'a volé mon âme, et tout mon cher passé
Demain de bon matin, je fermerai ma porte
Au nez des années mortes, j'irai sur les chemins
Je mendierai ma vie, sur les routes de France
De Bretagne en Provence, et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir, refusez de la faire
N'allez pas à la guerre, refusez de partir
S'il faut donner son sang, allez donner le vôtre
Vous
êtes bon apôtre, monsieur le Président
Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme, et qu'ils pourront tirer.
Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme, et qu'ils pourront tirer.
La
version chantée par Vian que je voulais mettre, comme par "hasard", n’a
pas été insérable. YouTube prend des précautions! On peut voir comment tout le monde se protège afin de ne pas
être catalogué de rebelle, de ne pas être parmi les rangs de ceux qui
contestent.
Ce n’est pas en se protégeant, en s’empêchant de s’exprimer, que l’on
peut être à l’abri. Au contraire, on ne fait que nourrir la peur, l’impuissance et l’injustice. Et c’est contre soi-même qu’on lutte en se taisant. On perd sa souveraineté,
son pouvoir. Seule l’intégrité amène la puissance. Dès lors qu’on choisit de
suivre son cœur, nul besoin de protection, l’univers nous soutien totalement. L'amour est toute puissance.
"Je
mendierais ma vie, sur les routes de France, de Bretagne en Provence et je
dirais aux gens, refusez d’obéir, refusez de la faire, n’allez pas à la
guerre..."
Très lumineux aussi, belle personnalité d’avant-garde que ce poète.
Dans ces
quelques mots, on trouve l’appel à ne plus agir selon l’ego mais à suivre son cœur.
La guerre évoquée n’est autre que celle que livre l’ego pour avoir raison, se
montrer plus fort, se prouver à lui-même qu'il existe. La notion de désobéissance illustre bien la nécessité d’être
soi. Qui veut-on servir?
Bref, beaucoup d’amour de l’humain et d’enseignements dans cette belle
chanson.
Il met
un trait sur son passé, se libère de son corps de souffrance...
FalconPhotos.com |
Je vais
réécouter la deuxième vidéo d’Abraham, « La loi d’attraction », le passage
qui explique qu’il n’est absolument pas nécessaire de souffrir pour progresser.
C’est une croyance purement égotique et tellement obsolète que je veux vraiment
la libérer pour accueillir la joie.
Pas la niaiserie de l’inconscience, ce
sentiment que l’on ressent, par exemple quand on a fumé un pétard et que l’on
croit être libéré de la douleur alors qu’on ne fait que la nourrir. Cette
fausse joie qui n'est que l’expression du corps de souffrance repus, satisfait d’être
le maitre de son hôte.
Rechercher
l’amour, le bien-être en dehors de soi, rend esclave et pousse à préférer être châtié
plutôt que de ne pas se sentir reconnu. Comme l’enfant battu qui préfère la
violence à l’indifférence. Mais nous ne sommes plus ignorants bien que nous
soyons innocents. L’innocence de l’enfant qui amène à être ouvert de cœur, à ne
pas culpabiliser de ne pas tout savoir mais qui se réjouit de comprendre, d’apprendre
afin de mieux se connaître, de mieux aimer et de s’affirmer.
L’enfant
en nous porte autant de peines, que de pureté. Il représente la totalité des
émotions, de toutes les émotions. En l’aimant, en le reconnaissant, en
acceptant la part authentique de qui nous sommes, il se libère de sa noirceur
qui devient pure lumière et joie.
Autorisez-le
à s’exprimer. Même si ça doit passer par les pleurs, ceux-ci ont le pouvoir d’ouvrir
le cœur et il ne tient qu’à vous de cesser de souffrir en acceptant ce que vous
êtes en totalité. En cessant de résister à l’appel de votre cœur qui est la
porte de l’âme.
Nous sommes beaucoup plus grand que nos peines, nos
souffrances, nos ombres.
Nous sommes avant tout et éternellement, des êtres de pur amour et de pure lumière. C’est devenu
une certitude pour moi. Non parce ce que je suis "privilégiée" des Dieux, parce que
je le mérite, que je l’ai gagné dans un retour de karma...
Non, simplement parce que
j’ai accepté de tout voir en moi et de l’accueillir sans jugement.
http://facebook.com/TransLight |
En
repensant à ceux qui m’ont éclairée, guidée vers la liberté d’être, je pense au
clochard que j’ai rencontré lorsque j’étais en seconde. J’avais treize ans et
son discours, bien que je ne me souvienne plus des mots, m’avait beaucoup
touchée.
Il portait en lui l’énergie de la liberté, du détachement de tout. Et
il ne buvait pas !
Il vivait d’aumône, vendant quelques poèmes.
C’était le
premier maître vivant, rencontré dans ma vie, un bel exemple d’intégrité.
Où que
tu sois âmi, je t’envoie mes plus tendres pensées et remerciements.
Bon, le
soleil m’appelle au jardin :)
Photos, "Shaman Tube"