vendredi 1 février 2013

Vendredi 1er février, Je Suis UN





Je réfléchis à ce qui s’est passé hier soir quand j’ai voulu mettre en ligne ce que j’avais écris dans la journée. Comme je venais de lire un message d’Ashtar concernant la réalité du manque et que devant l’intelligence des propos, j’avais été impressionnée, une fois de plus, j’ai trouvé bien minable de raconter ma journée si banale de la semaine.
Je ne m’en suis d’ailleurs pas cachée.
Puis ce matin, je me dis que l’ego est un malin, qu’il est toujours prêt à bondir, à se mettre an avant ou à s’insinuer discrètement dans mon raisonnement.

Mon but ici, n’est pas de faire un cours magistral, il est de témoigner de l’application de ma foi, dans la vie de tous les jours, de ma compréhension des lois universelles et de la façon dont j’interprète les choses que je vis, les personnes que je croise...

A ce propos, je n’ai toujours pas invité mes contacts de MSN à venir lire ces pages.
Toujours pas branché le disque dur externe, toujours pas installé la carte mémoire dans le téléphone. Toujours pas eu de coup de fil de la secrétaire de mairie pour le bois. 
En repensant au message du collectif Ashtar, je me dis qu’il serait temps que je m’affirme un peu plus, que je sois moins molasse.
Accepter ce qui est ne veux pas dire faire traîner les choses même si ça peut se traduire comme ça, un certain temps. 
Idem pour le boulot, je sens que je trouille encore, à oser m’imposer, imposer mes services, mes tarifs...
Je me suis épatée quand j’ai fendu le bois hier !
La force que j’ai ! 

Je devais fendre une bûche assez grosse et je me suis mise en condition, en poussant un cri comme pour aider le geste et j’ai pensé en même temps à quelque chose qui m’agaçait. Le fait que le voisin m’ait dit qu’il viendrait m’aider à poser le tuyau et que je ne l’ai pas revu depuis. 
Du coup j’ai fendue la bûche en une fois ! 
Rien ne m’agace plus que les gens qui disent un truc et ne le font pas. 
Il doit y avoir ça aussi en moi, pour que ça me touche tant.
Si je veux pouvoir trouver ma place dans la vie active, une place qui me corresponde, où je sois moi-même, où je fasse ce que j’aime, de la façon qui me convient, j’ai intérêt à surmonter certaines peurs que j’ai mis de côté, que j’ai fuit.

Le fait de trouiller d’aller acheter mon tabac en Espagne. Bien que je n’aime pas quémander de l’aide, Je suis obligée de demander aux voisins s’ils y vont pour qu’ils me ramènent ce truc.
Ce qui bloque, c’est déjà le souvenir d’être tombée en rade là-bas. 
La peur de retomber en panne. Peut-être aussi alimentée par la culpabilité de fumer. Parce que ça n’est pas bien pour le corps physique !
C’est sûr que ça ne lui fait pas du bien mais en même temps, si je me positionne dans la volonté d’accepter tout ce que je suis, dans le fait que le bien et le mal sont des notions obsolètes qui ne font que nourrir la division, l‘idée de séparation, la culpabilité, la comparaison, l’auto-critique, bref tout le contraire de ce qu’il faut pour être en paix et s’aimer inconditionnellement.
Depuis cette perspective, je peux envisager les choses sous un jour nouveau.




Si tout a une raison d’être, je peux voir les côtés positifs du fait de fumer et ainsi avoir une vision équilibrée et finalement neutre. 
Il y a un genre de détente dans ce geste. Il y a aussi le fait qu’en fumant, je peux difficilement critiquer ceux qui le font et ne pas être condescendante. 
Je me rappelle quand j’avais arrêté, comment je critiquais les fumeurs, par moments. Peut-être quand j’étais frustré de m’être interdit de le faire !
Derrière ça il y a aussi la volonté inconsciente de se faire respecter. 
Puisque la clope au bec, donne un air affranchit, dans l’inconscient collectif, imprimé par Hollywood, depuis les années trente. 
L’idée véhiculée par toutes les images associées à la consommation de la clope, quand celle-ci était vantée par les références de l’époque, les politiques, les acteurs, les intellos...a imprimé dans l’inconscient collectif l’association d’idée voulue par les firmes. 
Le cow-boy Marlboro, le mec libre, à l’aise avec la nature, la dominant même...
Même s’ils ne faisaient que jouer le jeu des marchands de tabac en étant payé pour faire la pub, l’association d’idée et restée. 
Alors oui, d’un côté, je me fais avoir par les marchands de tabac, par mon inconscient qui a lui-même associé clope à culot, façon de s’imposer, de montrer son côté « mec », femme indépendante.

Mais ça n’est pas en focalisant sur ça que je vais réussir à gagner l’estime personnel. Tout comme la culpabilité ne peut que diminuer l’amour inconditionnel envers moi-même.
Je peux là aussi réviser ma position et confier ce « problème » à ma présence divine, en acceptant ce drame, cette faiblesse, tout comme pour les cachets.

Si je continue à m’aimer, accepter mes failles, les solutions apparaitront, c’est là-dessus qu’il faut que je focalise.
Depuis les campagnes anti-tabac, on tente d’associer le fait de fumer à la maladie en jouant sur la peur. 
C’est à mon avis, encore une manipulation par l’image qui ne fait que diviser la population. Les fumeurs devenus indésirables, diabolisés, critiqués par leur manque de volonté par les anciens fumeurs qui eux, ont eu la force d’arrêter. Au passage, s'ils critiquent c'est que l'envie en eus demeure et que la frustration les pousse à critiquer.
Les conflits que ça entraîne sont voulus par les politiques qui ainsi peuvent manipuler tout le monde, à d’autres niveaux beaucoup plus graves et importants, comme l’intervention de l’armée dans des pays, les énormes subventions faites aux banques...

Bref, je ne suis pas là pour dénoncer les autres mais pour voir ce qui m’empêche de m’aimer inconditionnellement et changer ma vision des choses de façon à retrouver mon pouvoir de guérison, mon indépendance, ma souveraineté qui passe par la responsabilisation de ce que je vis.

Pour ne pas me laisser manipuler par la peur de mourir à cause du tabac, je colle des dessins sur les images des paquets de tabac.
Ainsi, je ne nourri ni la peur, ni la culpabilité.




Je sais que ces arguments ne marchent pas pour moi et qu’ils ont plutôt tendance à réveiller mon côté rebelle. 
D’ailleurs, ce côté qui pourrait sembler négatif, a aussi son côté positif puisqu’il indique ma volonté de ne pas être manipulée par l’extérieur. 
Je sais que nous sommes responsables à 100% de ce que nous vivons et je veux focaliser sur ce que mon inconscient recèle, sur ce qui fait que je me manipule moi-même.
Donc, comme derrière ce geste de la clope, il y a la fausse croyance que je m’affirme, je peux chercher comment m’affirmer de façon plus saine.

Et bien déjà, en surmontant ces petites peurs laissées de côté.
Je vais donc tenter d’aller chercher mon tabac, en Espagne.
Il n’y a pas de raison de craindre une panne. 

Si je me prépare avant d’y aller en me remplissant d’amour divin, en faisant appel à mon aspect divin pour qu’il me soutienne. 
Si j’y vais le matin, quand l’effet des cachets me donne le culot nécessaire pour oser agir, il n’y a aucune raison que j’attire un scénario dramatique. 
Tout ce que j’ai à gagner, c’est plus d’estime de soi, plus de confiance en ma capacité d’attirer ce que je veux par la gestion des peurs et l'amour inconditionnel pour tout ce que je suis. 
Même si c’est en les confiant au divin en moi que je les gère pour le moment, le fait d’amplifier ma foi, m’aidera de toute façon.   
En commençant par ne pas critiquer cette faiblesse ni culpabiliser, je diminue l’impact négatif du geste. 
Je peux aussi faire un exercice de libération de la peur de tomber en panne.
Libérer la culpabilité, le sentiment d’être faible.
Je peux parallèlement à ça, appeler ma présence divine à me remplir d’amour à m’aider à agir à partir du cœur, dans toute situation où je doive m’imposer de façon à m’affirmer sans frimer, à être dans la voie du juste milieu. 
Ainsi les gestes qui appuient le courage d’oser être ce que je suis, n’auront plus autant d’utilité.

Le fait d’être cohérente entre ma foi et mon comportement, ne peut être que bénéfique. 
Déjà, j’évite tout conflit intérieur.

Je peux dédramatiser la peur d’aller en Espagne, en regardant les choses objectivement. Pourquoi avoir peur de tomber en panne ?
Il n’y a que 25 km aller et 25 km retour. 
Je peux prendre ça comme l’occasion de me centrer, d’appeler le soutien de mon aspect divin tout puissant.
Même si ça peut paraître débile, c’est cohérent avec ma foi. 
En même temps, là, ça peut-être l’occasion de libérer la peur du « qu’en dira-t-on ».

Je me suis encore collé un pain, hier soir d’une force ! Cette fois-ci, je l’ai senti passer ! J’ai eu le réflex de me mettre un gant d’eau froide sur le nez et heureusement sinon, j’aurais deux beaux yeux au beurre noir, ce matin !

Là encore, je peux voir combien je me fais mal à me critiquer. 
Comment je me suis dévalorisée à comparer la platitude de mes textes à côté de la lumière des messages du collectif Ashtar !

C’est oublier que mon âme a choisi de s’incarner ici, maintenant, dans un corps limité, passant le voile de l’oubli. Cette période particulière qui permet des guérisons profondes par la prise en charge de ses blessures en retrouvant la mémoire de sa nature véritable d’humain divin. Cette période qui permet d’élever sa conscience par l’ouverture du cœur et la volonté de s’y loger, d’agir à partir de ce centre.  L’immense privilège d’être incarnée au moment où l’établissement de la nouvelle terre est une réalité.




Alors réjouit toi, Lydia du choix de ton âme, d’avoir voulu être actrice, dans la chair, d’avoir choisi la possibilité d’élever cette chair dans des hautes sphères. 
De participer activement à la réalisation, en conscience, collectivement, de l'établissement de la nouvelle terre
De pouvoir faire ce que le christ a fait il y a deux mil ans, collectivement.
Je pense que c'est de ça qu'il parlait quand il disait que nous ferions plus encore que ce qu'il faisait.

Ce n’est pas dans les dimensions invisibles que se réalise l’essentiel du travail. 
Ils ont leur rôle à jouer, enseigner la nature véritable des humains divins mais ne peuvent agir. 
Ils ne sont que les spectateurs.
Et puis témoigner simplement, authentiquement du quotidien d’un humain divin conscient de ce qu’il est, c’est une façon d’enseigner, à partir du terrain, de façon concrète, vivante.
Je ne sais pas pourquoi mais je pleure. 
Peut-être la reconnaissance du choix de mon âme, sa pertinence qui du coup me ramène à l’essentiel, à moi-même et me permet de voir le privilège, la chance que j’ai de savoir qui je suis. 
Ce choix qui me protège de l’orgueil même si le risque de se la péter existe, il est minimisé par la position choisie.

Alors merci, mon âme, tout est bien !

Je t’appelle à doser les énergies polaires en moi de sorte que je sois toujours dans la voie du juste milieu et que si je m’en écarte, tu me le montre gentiment, avec humour et légèreté comme tu sais si bien le faire !

Je vais déjà commencer par appeler la secrétaire pour le bois.
Si je tombe sur Sylvie, je lui demanderais s’ils vont en Espagne comme chaque début de mois. 
Sinon je prendrais ça comme une invitation de ma présence divine à tester ma foi en l’humain divin, en mon pouvoir de gérer mes peurs et être dans l’amour inconditionnel pour tout ce que je suis et ainsi de créer des situations quotidiennes qui en soit le reflet.

Je vais quand même continuer de poster des messages d’Ashtar sans tomber dans la dévalorisation mais au contraire, en assumant le choix de mon âme, qui est aussi ce que je suis. Qui est moi, dans une autre dimension de conscience.
Le prochain message du collectif Ashtar que je veux mettre en ligne, c’est « L’inconscient, cet inconnu »




Déjà 8h11, je prends le premier bout de cachet pour répondre à l’irritation de mon plexus solaire. Je ne juge pas ce geste mais me confie en la grâce du divin en moi, du divin que je suis puisque nous ne faisons qu’UN, pour trouver une solution qui me permette d’être libre de toute dépendance. 

Mon pouvoir en tant que personnalité humaine, c’est de M’AIMER INCONDITIONNELLEMENT.

Ce mot est si long et compliqué à mémoriser et donc à écrire sans faire de faute d’orthographe qu’il image bien la difficulté à le vivre !
 
Je continue de pleurer ! Console-toi, Lydia, tout est bien !
Je m’aime et libère tout sentiment négatif envers mon aspect humain. 
Cet aspect de moi et aussi le divin que je suis, je n’ai pas à le rejeter mais à l’aimer pour ce qu’il est en vérité, la partie courageuse de mon âme, celle qui est sur le terrain, les pieds dans la merde, les mains dans la terre. Je devrais dire, les pieds sur terre, bien ancrée dans la réalité de cette dimension dont je ne suis pas obligée de soutenir la vision duelle.

Je libère le sentiment d’injustice à me croire du côté ingrat de l’expérience.

Puisque je suis UN, que le divin est toujours là, ici, maintenant, soutenant chacun de mes pas, de mes gestes, me guidant avec un amour parfait, inconditionnel.

Soutien moi, christ intérieur je remets en tes mains cette idée d’être victime du choix de mon âme dont je ne reconnais la pertinence qu’à de rares moments de lucidité. 

Je te confie le rôle de victime endossé jusque là et appelle à recevoir mes pleins pouvoirs, ceux d’aimer à ta manière, de m’aimer, d’aimer cette vie, comme toi.

De voir à travers les yeux de cet aspect divin qui est moi. 
Descend dans cette chair, illumine la de ta lumière, rempli la de ton amour parfait, pur, englobant, unificateur.

Que nous soyons UN pour toujours, en toute circonstance, que l’assurance remplace le doute, que la foi soit vivante, coule en moi comme une source d’eau vive. 
Je t’accueille en cette humble demeure que sont mes corps dans cette densité.

Que je puisse honorer notre choix d’incarnation, absorbe et transmute cette frustration de ne pas être le canal d’être de lumière, ce manque d’amour pour ce que je suis, et en même temps, pour ce que tu es puisque je crois, inconsciemment et maintenant que ça vient à ma conscience, que ta lumière est moindre, moins glorieuse. Tout ça parce que tu es associé à ce que je suis dans la chair et que je garde encore une image négative de ce que je suis, de ce côté du voile. 




Rempli toute ma chair de ton amour inconditionnel, que je puisse aimer à ta façon.

Je t’aime, présence divine même si je suis consciente de ne pas bien savoir ce qu’est l’amour, en vérité, je veux t’aimer, je veux nous aimer à la manière de la source.

Absorbe l‘illusion de la séparation par ma reconnaissance de ta présence constante en cet aspect incarné. J’appelle tout ce que je suis à fusionner, tous mes aspects à se rejoindre en mon cœur et à s’y unir. 
Célébrons ce Je Suis, tout ce que Je Suis. 



Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr