Je réfléchis à ce qui s’est passé hier soir quand j’ai voulu mettre en ligne ce que j’avais écris dans la journée. Comme je venais de lire un message d’Ashtar concernant la réalité du manque et que devant l’intelligence des propos, j’avais été impressionnée, une fois de plus, j’ai trouvé bien minable de raconter ma journée si banale de la semaine.
Je ne m’en suis d’ailleurs pas cachée.
Puis ce
matin, je me dis que l’ego est un malin, qu’il est toujours prêt à bondir, à se
mettre an avant ou à s’insinuer discrètement dans mon raisonnement.
Mon but ici, n’est pas de faire un cours magistral, il est de témoigner de l’application de ma foi, dans la vie de tous les jours, de ma compréhension des lois universelles et de la façon dont j’interprète les choses que je vis, les personnes que je croise...
A ce
propos, je n’ai toujours pas invité mes contacts de MSN à venir lire ces pages.
Toujours
pas branché le disque dur externe, toujours pas installé la carte mémoire dans
le téléphone. Toujours pas eu de coup de fil de la secrétaire de mairie pour le
bois.
En repensant au message du collectif Ashtar, je me dis qu’il serait temps
que je m’affirme un peu plus, que je sois moins molasse.
Accepter ce qui est ne
veux pas dire faire traîner les choses même si ça peut se traduire comme ça, un
certain temps.
Idem pour le boulot, je sens que je trouille encore, à oser
m’imposer, imposer mes services, mes tarifs...
Je me
suis épatée quand j’ai fendu le bois hier !
La force que j’ai !
Je
devais fendre une bûche assez grosse et je me suis mise en condition, en
poussant un cri comme pour aider le geste et j’ai pensé en même temps à quelque
chose qui m’agaçait. Le fait que le voisin m’ait dit qu’il viendrait m’aider à
poser le tuyau et que je ne l’ai pas revu depuis.
Du coup j’ai fendue la bûche
en une fois !
Rien ne m’agace plus que les gens qui disent un truc et ne
le font pas.
Il doit y avoir ça aussi en moi, pour que ça me touche tant.
Si je
veux pouvoir trouver ma place dans la vie active, une place qui me corresponde,
où je sois moi-même, où je fasse ce que j’aime, de la façon qui me convient,
j’ai intérêt à surmonter certaines peurs que j’ai mis de côté, que j’ai fuit.
Le fait
de trouiller d’aller acheter mon tabac en Espagne. Bien que je n’aime pas
quémander de l’aide, Je suis obligée de demander aux voisins s’ils y vont pour qu’ils me ramènent ce truc.
Ce qui
bloque, c’est déjà le souvenir d’être tombée en rade là-bas.
La peur de
retomber en panne. Peut-être aussi alimentée par la culpabilité de fumer. Parce
que ça n’est pas bien pour le corps physique !
C’est sûr que ça ne lui
fait pas du bien mais en même temps, si je me positionne dans la volonté
d’accepter tout ce que je suis, dans le fait que le bien et le mal sont des
notions obsolètes qui ne font que nourrir la division, l‘idée de séparation, la
culpabilité, la comparaison, l’auto-critique, bref tout le contraire de ce
qu’il faut pour être en paix et s’aimer inconditionnellement.
Depuis
cette perspective, je peux envisager les choses sous un jour nouveau.
Si tout a une raison d’être, je peux voir les côtés positifs du fait de fumer et ainsi avoir une vision équilibrée et finalement neutre.
Il y a
un genre de détente dans ce geste. Il y a aussi le fait qu’en fumant, je peux
difficilement critiquer ceux qui le font et ne pas être condescendante.
Je me
rappelle quand j’avais arrêté, comment je critiquais les fumeurs, par moments.
Peut-être quand j’étais frustré de m’être interdit de le faire !
Derrière
ça il y a aussi la volonté inconsciente de se faire respecter.
Puisque la clope
au bec, donne un air affranchit, dans l’inconscient collectif, imprimé par
Hollywood, depuis les années trente.
L’idée véhiculée par toutes les images
associées à la consommation de la clope, quand celle-ci était vantée par les
références de l’époque, les politiques, les acteurs, les intellos...a imprimé
dans l’inconscient collectif l’association d’idée voulue par les firmes.
Le
cow-boy Marlboro, le mec libre, à l’aise avec la nature, la dominant même...
Même
s’ils ne faisaient que jouer le jeu des marchands de tabac en étant payé pour
faire la pub, l’association d’idée et restée.
Alors oui, d’un côté, je me fais
avoir par les marchands de tabac, par mon inconscient qui a lui-même associé
clope à culot, façon de s’imposer, de montrer son côté « mec », femme
indépendante.
Mais ça
n’est pas en focalisant sur ça que je vais réussir à gagner l’estime personnel.
Tout comme la culpabilité ne peut que diminuer l’amour inconditionnel envers
moi-même.
Je peux
là aussi réviser ma position et confier ce « problème » à ma présence
divine, en acceptant ce drame, cette faiblesse, tout comme pour les cachets.
Si je
continue à m’aimer, accepter mes failles, les solutions apparaitront, c’est
là-dessus qu’il faut que je focalise.
Depuis
les campagnes anti-tabac, on tente d’associer le fait de fumer à la maladie en
jouant sur la peur.
C’est à mon avis, encore une manipulation par l’image qui
ne fait que diviser la population. Les fumeurs devenus indésirables,
diabolisés, critiqués par leur manque de volonté par les anciens fumeurs qui
eux, ont eu la force d’arrêter. Au passage, s'ils critiquent c'est que l'envie en eus demeure et que la frustration les pousse à critiquer.
Les conflits que ça entraîne sont voulus par
les politiques qui ainsi peuvent manipuler tout le monde, à d’autres niveaux
beaucoup plus graves et importants, comme l’intervention de l’armée dans des
pays, les énormes subventions faites aux banques...
Bref, je
ne suis pas là pour dénoncer les autres mais pour voir ce qui m’empêche de
m’aimer inconditionnellement et changer ma vision des choses de façon à
retrouver mon pouvoir de guérison, mon indépendance, ma souveraineté qui passe
par la responsabilisation de ce que je vis.
Pour ne
pas me laisser manipuler par la peur de mourir à cause du tabac, je colle des
dessins sur les images des paquets de tabac.
Ainsi,
je ne nourri ni la peur, ni la culpabilité.
Je sais que ces arguments ne marchent pas pour moi et qu’ils ont plutôt tendance à réveiller mon côté rebelle.
D’ailleurs, ce côté qui pourrait sembler négatif, a
aussi son côté positif puisqu’il indique ma volonté de ne pas être manipulée
par l’extérieur.
Je sais que nous sommes responsables à 100% de ce que nous
vivons et je veux focaliser sur ce que mon inconscient recèle, sur ce qui fait
que je me manipule moi-même.
Donc,
comme derrière ce geste de la clope, il y a la fausse croyance que je
m’affirme, je peux chercher comment m’affirmer de façon plus saine.
Et bien
déjà, en surmontant ces petites peurs laissées de côté.
Je vais
donc tenter d’aller chercher mon tabac, en Espagne.
Il n’y a
pas de raison de craindre une panne.
Si je me prépare avant d’y aller en me
remplissant d’amour divin, en faisant appel à mon aspect divin pour qu’il me
soutienne.
Si j’y vais le matin, quand l’effet des cachets me donne le culot
nécessaire pour oser agir, il n’y a aucune raison que j’attire un scénario
dramatique.
Tout ce que j’ai à gagner, c’est plus d’estime de soi, plus de
confiance en ma capacité d’attirer ce que je veux par la gestion des peurs et l'amour inconditionnel pour tout ce que je suis.
Même si c’est en les confiant au divin en moi que je les gère pour le moment,
le fait d’amplifier ma foi, m’aidera de toute façon.
En commençant par ne pas critiquer cette
faiblesse ni culpabiliser, je diminue l’impact négatif du geste.
Je peux aussi
faire un exercice de libération de la peur de tomber en panne.
Libérer la
culpabilité, le sentiment d’être faible.
Je peux
parallèlement à ça, appeler ma présence divine à me remplir d’amour à m’aider à
agir à partir du cœur, dans toute situation où je doive m’imposer de façon à
m’affirmer sans frimer, à être dans la voie du juste milieu.
Ainsi les gestes
qui appuient le courage d’oser être ce que je suis, n’auront plus autant
d’utilité.
Le fait
d’être cohérente entre ma foi et mon comportement, ne peut être que bénéfique.
Déjà, j’évite tout conflit intérieur.
Je peux
dédramatiser la peur d’aller en Espagne, en regardant les choses objectivement.
Pourquoi avoir peur de tomber en panne ?
Il n’y a
que 25 km
aller et 25 km
retour.
Je peux prendre ça comme l’occasion de me centrer, d’appeler le soutien
de mon aspect divin tout puissant.
Même si
ça peut paraître débile, c’est cohérent avec ma foi.
En même temps, là, ça peut-être
l’occasion de libérer la peur du « qu’en dira-t-on ».
Je me
suis encore collé un pain, hier soir d’une force ! Cette fois-ci, je l’ai
senti passer ! J’ai eu le réflex de me mettre un gant d’eau froide sur le
nez et heureusement sinon, j’aurais deux beaux yeux au beurre noir, ce matin !
Là
encore, je peux voir combien je me fais mal à me critiquer.
Comment je me suis
dévalorisée à comparer la platitude de mes textes à côté de la lumière des
messages du collectif Ashtar !
C’est
oublier que mon âme a choisi de s’incarner ici, maintenant, dans un corps
limité, passant le voile de l’oubli. Cette période particulière qui permet des
guérisons profondes par la prise en charge de ses blessures en retrouvant la
mémoire de sa nature véritable d’humain divin. Cette période qui permet
d’élever sa conscience par l’ouverture du cœur et la volonté de s’y loger,
d’agir à partir de ce centre. L’immense
privilège d’être incarnée au moment où l’établissement de la nouvelle terre est
une réalité.
Alors réjouit toi, Lydia du choix de ton âme, d’avoir voulu être actrice, dans la chair, d’avoir choisi la possibilité d’élever cette chair dans des hautes sphères.
De participer activement à la réalisation, en conscience, collectivement, de l'établissement de la nouvelle terre
De pouvoir faire ce que le christ a fait il y
a deux mil ans, collectivement.
Je pense que c'est de ça qu'il parlait quand il disait que nous ferions plus encore que ce qu'il faisait.
Ce n’est pas dans les dimensions invisibles que se réalise l’essentiel du travail.
Ils
ont leur rôle à jouer, enseigner la nature véritable des humains divins mais ne
peuvent agir.
Ils ne sont que les spectateurs.
Et puis témoigner simplement,
authentiquement du quotidien d’un humain divin conscient de ce qu’il est, c’est
une façon d’enseigner, à partir du terrain, de façon concrète, vivante.
Je ne
sais pas pourquoi mais je pleure.
Peut-être la reconnaissance du choix de mon
âme, sa pertinence qui du coup me ramène à l’essentiel, à moi-même et me permet
de voir le privilège, la chance que j’ai de savoir qui je suis.
Ce choix qui me
protège de l’orgueil même si le risque de se la péter existe, il est minimisé
par la position choisie.
Alors
merci, mon âme, tout est bien !
Je
t’appelle à doser les énergies polaires en moi de sorte que je sois toujours
dans la voie du juste milieu et que si je m’en écarte, tu me le montre
gentiment, avec humour et légèreté comme tu sais si bien le faire !
Je vais
déjà commencer par appeler la secrétaire pour le bois.
Si je
tombe sur Sylvie, je lui demanderais s’ils vont en Espagne comme chaque début de
mois.
Sinon je prendrais ça comme une invitation de ma présence divine à tester
ma foi en l’humain divin, en mon pouvoir de gérer mes peurs et être dans
l’amour inconditionnel pour tout ce que je suis et ainsi de créer des
situations quotidiennes qui en soit le reflet.
Je vais
quand même continuer de poster des messages d’Ashtar sans tomber dans la
dévalorisation mais au contraire, en assumant le choix de mon âme, qui est aussi
ce que je suis. Qui est moi, dans une autre dimension de conscience.
Le
prochain message du collectif Ashtar que je veux mettre en ligne, c’est
« L’inconscient, cet inconnu »
Déjà 8h11, je prends le premier bout de cachet pour répondre à l’irritation de mon plexus solaire. Je ne juge pas ce geste mais me confie en la grâce du divin en moi, du divin que je suis puisque nous ne faisons qu’UN, pour trouver une solution qui me permette d’être libre de toute dépendance.
Mon pouvoir en tant que personnalité humaine, c’est de M’AIMER INCONDITIONNELLEMENT.
Ce mot
est si long et compliqué à mémoriser et donc à écrire sans faire de faute
d’orthographe qu’il image bien la difficulté à le vivre !
Je continue de pleurer ! Console-toi, Lydia, tout est bien !
Je m’aime
et libère tout sentiment négatif envers mon aspect humain.
Cet aspect de moi et
aussi le divin que je suis, je n’ai pas à le rejeter mais à l’aimer pour ce
qu’il est en vérité, la partie courageuse de mon âme, celle qui est sur le
terrain, les pieds dans la merde, les mains dans la terre. Je devrais dire, les
pieds sur terre, bien ancrée dans la réalité de cette dimension dont je ne suis
pas obligée de soutenir la vision duelle.
Je
libère le sentiment d’injustice à me croire du côté ingrat de l’expérience.
Puisque
je suis UN, que le divin est toujours là, ici, maintenant, soutenant chacun de
mes pas, de mes gestes, me guidant avec un amour parfait, inconditionnel.
Soutien
moi, christ intérieur je remets en tes mains cette idée d’être victime du choix
de mon âme dont je ne reconnais la pertinence qu’à de rares moments de
lucidité.
Je te
confie le rôle de victime endossé jusque là et appelle à recevoir mes pleins
pouvoirs, ceux d’aimer à ta manière, de m’aimer, d’aimer cette vie, comme toi.
De voir
à travers les yeux de cet aspect divin qui est moi.
Descend dans cette chair,
illumine la de ta lumière, rempli la de ton amour parfait, pur, englobant,
unificateur.
Que nous
soyons UN pour toujours, en toute circonstance, que l’assurance remplace le
doute, que la foi soit vivante, coule en moi comme une source d’eau vive.
Je t’accueille en cette humble demeure que sont mes corps dans cette densité.
Je t’accueille en cette humble demeure que sont mes corps dans cette densité.
Que je
puisse honorer notre choix d’incarnation, absorbe et transmute cette
frustration de ne pas être le canal d’être de lumière, ce manque d’amour pour
ce que je suis, et en même temps, pour ce que tu es puisque je crois,
inconsciemment et maintenant que ça vient à ma conscience, que ta lumière est
moindre, moins glorieuse. Tout ça parce que tu es associé à ce que je suis dans
la chair et que je garde encore une image négative de ce que je suis, de ce
côté du voile.
Rempli
toute ma chair de ton amour inconditionnel, que je puisse aimer à ta façon.
Je
t’aime, présence divine même si je suis consciente de ne pas bien savoir ce
qu’est l’amour, en vérité, je veux t’aimer, je veux nous aimer à la manière de
la source.
Absorbe l‘illusion
de la séparation par ma reconnaissance de ta présence constante en cet aspect
incarné. J’appelle tout ce que je suis à fusionner, tous mes aspects à se
rejoindre en mon cœur et à s’y unir.
Célébrons ce Je Suis, tout ce que Je Suis.
Célébrons ce Je Suis, tout ce que Je Suis.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr