vendredi 1 février 2013

Vague à l'âme





Je me sens d’une grande fragilité, ce soir. Comme si la tristesse s’installait. 
Je n’ai pourtant aucune raison d’être mal ni même de me plaindre.
J’ai regardé la dernière émission du Ondar show et les émotions exprimées par les humoristes m’ont touchées. Déçue de voir qu’ils n’ont pas rempli l’objectif des 2 millions de téléspectateurs par émission. 
J’ai regretté d’avoir viré ma télé, pour la première fois, depuis deux ans.
C'est comme si j'avais absorbé leur peine! 

J’ai du mal à comprendre pourquoi ça m’affecte tant.

Certainement que ça a réveillé la douleur du rejet.
C’est quelque chose qui doit être inconscient parce que je n’ai pas l’impression d’avoir vécu ça. Même dans l’enfance ou alors par rapport à l’incompréhension de ma mère. Mais il me semble avoir suffisamment libéré les souffrances de l’enfance.
Il se peut que ce soit dans une autre vie que j’ai pu avoir vécu ça.
Ou encore, au niveau de l’âme, au moment de la séparation d'avec la source.
 


C’est un sentiment de détresse inhabituel qui me laisse perplexe.
J’ai carrément des brûlures d’estomac alors que je n’ai pas forcé.
Un genre d’écœurement, une sorte de nausée.
J’ai pourtant passé deux heures bien agréables au jardin. 
Les chats sont là, la chienne va bien quoiqu’elle est de plus en plus grasse. 
Il n’y a aucune raison d’être mal. 
A moins que ce soit le sentiment d’avoir été regardée de travers par la voisine que j’ai croisée dans l’escalier. 
J’ai commencé à penser que j’étais chiante, dérangeante, que j’avais été mal aimable avec l’un, distante avec l’autre...
Ouais, je retombe dans l’auto-critique. J’ai dû commencer à baisser mon taux vibratoire. 

Puis le fait de voir que le blog n’avait été visité que trente fois aujourd’hui, m’a remit dans le doute. La vitesse à laquelle le moral redescend est impressionnante !

Voyons déjà ce que dit Lise Bourbeau à propos de la nausée et des brûlures d’estomac, dans son livre : « Ton corps dit : aime-toi ».
En gros, mon critique intérieur est trop présent et j’ai du mal à lâcher prise.

Je vais consoler l’enfant intérieur, la part de mon âme qui a souffert de la douleur de la naissance cosmique.
J’étais sur la page igoogle et j’ai ajouté un gadget, un jeu d’association de briques. 
Du coup je ne cogite plus, je suis dans le moment présent, attentive et je m’accorde des loisirs ! 
Je m’autorise à glander. 
Je n’ai pas joué à ce genre de truc depuis que j’ai arrêté de fumer de l’herbe ! Depuis plus d’un an !
Quand je ne suis pas à écrire, je suis au jardin, je fais du ménage, du tricot, bref, je ne suis jamais à l’arrêt au niveau du mental et des mains.
Une phrase souvent entendue de ma mère : « tu t’emmerde pas ! »
Comme si il fallait en baver, passer son temps à bosser.
Que ce soit au travail ou en dehors ! Comme si il était normal de culpabiliser à prendre du plaisir. Plaisirs simples pourtant comme se faire de la pâtisserie!
Le simple fait de regarder ses émotions en face, de se remettre en question, est quelque chose d’épuisant qui demande de l’attention.
La création du blog me remue bien les tripes aussi parce que les sujets abordés m’obligent à « travailler » dessus. Que ce soit au niveau du mental ou du cœur.

Et voilà que je me sens obligée de me justifier! 
Bon, mon corps mental, on se calme. Tu me fatigues à toujours vouloir comprendre, réfléchir, agir...
Et si tu te reposais?
Le fait de m’être mise à jouer à ce jeu, m’a rendu le sourire.
C'est une façon de lâcher prise facile et agréable.
Et si c’était un autre moyen de consoler l’enfant intérieur ?

Croire en l'humain divin, aux lois universelles, en la vie qui enseigne n'a pas à faire de sa vie une interrogation permanente. 
Lâcher prise, c'est aussi savoir être, sans faire, sans cogiter...
Basta! demain est un autre jour, une bonne nuit de repos et...

Photo trouvée sur igoogle