Comme on
le dit si bien, la nuit porte conseil d’autant que je lis en ce moment les messages
du collectif Ashtar où il est proposé de faire appel à eux pour conscientiser, enfin prendre
conscience de la véracité de ce qu’ils enseignent...J'ai dû les rencontrer cette nuit parce que mon réveil a été joyeux malgré les larmes versées hier.
Finalement,
je me dis que si je veux réellement sortir définitivement du rôle de la
victime, il faut que j’adapte totalement le regard que je porte sur moi, à ma foi
en l’humain divin. Je peux considérer l’épisode d’hier, autrement. Me dire que
certes j’ai libéré des restes de culpabilité, mais l’âme de l’autre personne a
aussi appelé cette situation pour que sa personnalité puisse être éclairée et cet aspect là ne me regarde pas.
Mais le fait de le savoir, m'aide à ne pas me sentir seule concernée dans l'histoire et donc à minimiser le sentiment de culpabilité. Je fais trop souvent la connerie de prendre les agressions comme des attaques personnelles alors qu'il s'agit pour chacun d'avancer, de voir à travers l'autre ce qui reste caché, refoulé dans inconscient. Ce qui compte, c’est que j’en tire la conclusion que je doive continuer à
accepter mes émotions, à ne pas les rejeter mais au contraire à aimer encore plus tout ce que je suis.
Malgré que j’aie été submergée, je
me félicite de ne pas avoir eu le réflexe de prendre des médocs. C’est déjà un
pas immense que je peux célébrer, sur lequel je peux m‘attarder un moment, histoire de constater le progrès qui me motive à continuer!
Bon, les
mecs du collectif Ashtar, merci mais mollo ou alors, apprenez moi à calmer les
émotions ou à ne pas tant m’y identifier. On ne peut pas dire que j’ai senti leur
présence hier, mais le fait que je me mette à regarder des vidéos d’humour, me
semble avoir été inspiré !
Je peux aussi constater que parmi les humains,
s’il en est de troublant, d’autres sont capables d’une amitié, d’un soutien constant.
Depuis que j’ai rencontré une de ces âmes qui me fait croire sérieusement et concrètement,
à la notion de famille d’âme, c’est comme si j’avais retrouvé un père digne de
ce nom. Celui qui te guide, sans être lourd, avant tout par l’exemple et avec
amour.
Je pourrais me dire qu’à l’âge que j’aie, je n’ai plus besoin d’être épaulée
et que je peux compter sur la guidance de mon être tout entier.
Certes, j’écoute
avant tout mon âme et tout mes corps mais le besoin de soutien ce fait ressentir
encore, dans cette découverte du corps émotionnel. Ce corps qui relie les
humains entre eux peut aussi être un pont merveilleux. En plus, ça me permet d’ouvrir mon cœur à l’autre, de garder
la foi en l’humain capable du meilleur, capable d’ouvrir son cœur. Ce constat, cette acceptation de mes côtés fragiles et vulnérables, m'amène à être plus humble, à m'adoucir et à naturellement être plus tendre envers moi-même
Je ne
sais pas d’où me viens cette manie d’écrire en faisant des rimes ! C’est
carrément automatique et parfois même agaçant ! Je reformule souvent ma
phrase pour aller contre ce style qui peut sembler pompeux. Mais en même temps, ce côté chantant à tendance à me plaire dans la façon qu'il a d'alléger les propos.
Je me
suis fait cette réflexion plusieurs fois, ces derniers temps allant jusqu’à me
dire que j’avais dû être troubadour ou poète (pouet-pouet). Remarque la visite,
le 21 décembre dernier, de certaines de mes incarnations, m’a révélée que j’avais
été bouffon ou quelque chose comme ça, celui qui se permet de dire les choses, sans honte, sans gêne et parfois même avec une pointe d’humour. Je n’ai pas été plus étonnée que ça vu que c’est
un peu ce que je fais depuis l’âge de trois ou quatre ans. Je me souviens d’une
scène très clairement où j’avais dit à mon grand père qui ordonnait à ma grand-mère,
d’aller lui chercher à boire (de l’eau), qu’il pouvait bien aller se le
chercher lui-même ! Le ton affirmatif que j'avais employé avait surpris tout le monde.
Ce n’est que plus tard que je me suis dit que j’avais
été un peu dure puisqu’il boitait à cause d’une balle coincée, reçue pendant la guerre, non
loin de la colonne vertébrale et avait la main droite fermée pour les mêmes
raisons. Mais tout de même tout ça ne l’avait pas empêché d’ouvrir un atelier
de confection où travaillaient une vingtaine de personnes, étrangères tout comme lui.
Il assumait donc très bien son handicap.
Je me souviens aussi d’avoir vu, non
loin de son atelier qui se situait à Paris, dans le quartier saint Denis,
une prostituée black, tout de cuir noir vêtue qui m’avait parue des plus
distinguée. Elle était belle, raffinée et sa façon de se tenir suscitait le
respect.
C’est
certainement pour ça que j’ai toujours eu un regard respectueux envers ses
femmes qui participent à l’équilibre de la société en prenant en charge la
misère sexuelle des hommes. Je ne cherche pas à les incriminer puisque c’est
aussi le comportement des femmes qui les poussent à chercher ce qu’ils
pourraient trouver chez eux. Bien souvent la sexualité en couple devient un
objet de chantage, une forme de dominance que les femmes exercent sur les hommes
en les en privant. Les hommes de leur côté le vivent en égoïste pensant que ce désir leur appartient et que la femme ne leur sert qu'à assouvir leur plaisir. Ils ont longtemps nié la libido de la femme, le fait que celle-ci pouvait aussi y trouver du plaisir et maintenant qu'ils ont enfin accepté ce fait, ils en jouent.
J’avais
été assez étonnée d’entendre que des hommes refusaient à leur femme ce plaisir,
frustrant ainsi en elle une part importante de leur féminité et exerçaient
ainsi une forme de dominance.
La façon
dont la sexualité est vécue, dans notre société doit être complètement révisée.
Pour
cette raison, je pense que la relation homme femme pourra s’améliorer quand
tous deux auront un regard mutuel fraternel. Quand déjà chacun aura accepté ce qu'il est en totalité et qu'il ne cherchera plus chez l'autre sa moitié. La pression effacée à attendre que l'autre comble un manque rendra le jeu de la séduction complètement obsolète. Alors tout naturellement, l'envie de se rapprocher pour simplement échanger et partager l'amour inconditionnel que chacun aura su se donner, les relations hommes femmes deviendront belles, épanouissantes et sacrées.
Pour en
revenir au fait de dire ce que je pense, il faut maintenant, que j’apprenne à
ajouter de l’amour et de la légèreté, à mes propos. Pas question de me taire
puisque je prends l’expression de ma foi, vécue au quotidien comme une mission
de mon âme. Sans pour autant me la péter parce que ça n’est pas de tout repos
et je ne trie pas trop ce qui vient, visant plutôt l’authenticité que de mettre
en valeur mes "qualités".
Ou dit autrement, je ne cherche pas à tout prix
à exprimer seulement mon côté lumineux puisque je crois de plus en plus que l’ombre
et la lumière participent au jeu et que chacune sans l’autre est incomplète puisque c'est l'association des deux qui élève.
En tout
cas, ce matin, je me suis réveillée avec la patate, l’envie de vivre, d’être.
Et
aucun sentiment de culpabilité d’avoir relaté hier, ce qui s’était passé le
matin même. Comme je n’ai pas raconté les choses en cherchant à me faire
plaindre ou a démontrer que j’avais raison, ça ne m’a pas maintenu dans le rôle
de la victime mais au contraire ramené à ma "mission" de "journaliste"
de mon quotidien.
Je ne dis pas non plus que j’ai été totalement neutre parce
que la blessure était encore vivante mais au moins, j’ai attendu quelques
heures, le temps de la réflexion et de la libération des émotions, avant de m’exprimer. Pour une
fois, j’ai lu et relu avant de publier. Le mail de mon ami m'a donné un autre point de vue même si sur le moment, je n'ai pas bien capté ce qu'il voulait me montrer.
Mes animaux de compagnie ont contribué à calmer mes
émotions en me donnant de l’amour et de la compassion. Je les ai remerciés pour
leur soutien. D’ailleurs, aujourd’hui, j’ai prévu d’amener la chienne au jardin
et de lui donner un os pour qu’elle puisse s’éclater. Bon je fais un break pour
la sortir.
Elle a
pu voir son « amoureux un Jack Russell ! On a bien rigolé face à l’acharnement
du mâle et sa persévérance malgré la différence de taille pourtant flagrante!
La
sexualité est un thème que je veux aborder mais comme j’aime bien parler de ce
que je vis, pour le moment ça reste au niveau de l’idée. Je peux tout de même
témoigner qu’on peut vivre sans relation sexuelle et ne pas en être frustré.
Quand
il m'arrive d’avoir des périodes ou ma libido se réveille, je ne m’affole plus.
J’ai
été un peu déboussolée pendant un temps, ne sachant quoi en faire.
Je me
demandais pourquoi ça montait en moi alors que je ne pouvais le vivre faute de
compagnon. A force de m’interroger sur la question, j’ai fini par essayer de
canaliser cette énergie que jusque là, je ne refoulais pas mais dont je ne
savais que faire.
J’ai
fini par arriver à la faire monter au niveau du cœur et du coup, la
frustration s'est transformée en une douce sensation. J’ai été contente de voir que je pouvais ouvrir mon cœur un
peu plus par cet apport d’énergie vitale canalisée et dirigée.
Je n'ai pas eu depuis, ce genre de manifestation mais la montée de sève printanière va certainement influencer tout ce que je suis.
Cette
technique devrait être enseignée à l’école, au moment de la puberté, ça
éviterait toutes sortes de déviances.
Plus d’une
fois je me suis dit que j’étais heureuse de ne pas être un homme et d'avoir à me
réveiller chaque matin avec ce membre dressé juste en face de moi comme pour me
rappeler sa présence envahissante. Pas étonnant que tant d’hommes soient dépassés par cette
impulsion qui les cueille dès le réveil et soit handicapés par cette troisième
jambe qui les fait trébucher plus qu’elle ne les élève. Pourtant je suis
convaincue que la divinité s’exprime fortement à travers cette fonction de l’humain.
Ce potentiel créateur si souvent rabaissé à la seule fonction de reproduction
ou encore à celle d’objet de manipulation, de pouvoir, de dominance contient en lui quelque chose de sublime.
Bon, il
est l’heure de profiter des rayons du soleil, de nourrir ce corps, temple de l’esprit,
véhicule de l’âme pourtant si maltraité. L’heure aussi de faire la première
séance d’EFT, de se remplir d’amour divin et de lumière dorée.
Je suis
heureuse de voir que je ne suis plus constipée. C’est le signe évident que j’arrive
facilement à libérer l’hier pour mieux être aujourd’hui, dans le moment
présent.
Le ciel bleu sans nuages promet une belle journée où je vais pouvoir
capter les rayons du soleil, me connecter à lui par mon soleil intérieur,
réchauffer mon enveloppe charnelle et ainsi vivifier et régénérer toutes mes cellules.
J’ai
reçu un petit résumé des lois universelles que je vais mettre sur le blog
histoire de me les remémorer et de les ajouter à ma foi en l’humain divin. Je
ne sais toujours pas comment faire un lien interne à partir des pages mais je
vais contourner le problème en faisant des messages dont le libellé permettra d’y
accéder.
C’est
génial de sentir que le temps adouci de jour en jour et que la lumière et la
chaleur gagne enfin du terrain ! En dehors comme en dedans l’énergie du
printemps me donne des ailes !
Tiens je
vais noter ici, comment je béni la nourriture que j’ingurgite :
Je béni ces aliments afin que se soit du pur plaisir, de la pure force, de la pure joie, pour toutes mes cellules, pour tous mes corps et que les calories me donnent de la chaleur. Je remercie ses aliments pour leur don d’amour et leur participation à mon élévation.
C’est
simple mais efficace. Avant quand j’étais membre de l’église, je demandais au christ de bénir les
aliments. Maintenant que je sais que tout ce que je suis est divin
Je le
fais en mon nom tout naturellement. Parfois, j’y ajoute que ceux qui souffrent
de la faim, trouvent une main secourable mais ça n’est plus systématique. Comme
j’en suis à vouloir m’aimer en totalité et à sortir du rôle du sauveur tout
autant que celui de la victime, et qu’en plus je veux tout faire sincèrement,
le moment de prier pour l’extérieur viendra tout naturellement quand j’aurais
suffisamment d’amour pour moi, pour aller vers les autres. Et comme nous sommes UN, ce que je fais pour moi sert aussi l'ensemble.
Pour le moment, j’essaie
d’intégrer le fait d’envoyer de l’amour aux forces de l’ombre afin que leur
propre lumière et l’amour qui les constituent aussi, puisse les éclairer de l’intérieur.
Ainsi, j’amplifie l’acceptation de mes propres ombres et nourri la paix
intérieure sans tomber là encore dans le piège de me croire sauveur. Puisque je
fais appel à ce qui est en eux, je respecte la loi du libre arbitre tout en ne
nourrissant pas l’énergie de l’ombre en voulant lutter contre ceux qui l'incarne.
Enfin, je trouve que ce
raisonnement tiens la route. Comme je vise la neutralité, il me semble important
de cesser de vouloir se voiler la face en se mentant à soi-même, en voulant se
faire croire que nous ne sommes que lumière. Tous comme la source est un
équilibre de tout, et que l’association du plus et du moins créent la dynamique
du mouvement, de la vie, accepter ça comme un fait, libère de la lutte, sort de
l’endormissement.
Puisque
l’acceptation de tout ce que je suis m’amène la force, la paix intérieure tout
autant que le ressenti de l’énergie d’amour qui circule en moi, je persévère
sur ce chemin.
Je me rends
compte que le choix d’arrêter de chauffer était bien inspiré puisqu’il m’oblige
à suivre le temps extérieur, le rythme de la nature tout en prenant en charge
mon corps physique, en étant ancré puisque pour être dans le confort, je compte
sur le mouvement, l‘action, je suis ainsi à fond dans le moment présent.
Bon il est plus que temps d'être dans le mouvement, direction jardin!
Photo trouvée sur google+