mercredi 20 février 2013

Le printemps s'approche doucement mais sûrement!



 Comme on le dit si bien, la nuit porte conseil d’autant que je lis en ce moment les messages du collectif Ashtar où il est proposé de faire appel  à eux pour conscientiser, enfin prendre conscience de la véracité de ce qu’ils enseignent...J'ai dû les rencontrer cette nuit parce que mon réveil a été joyeux malgré les larmes versées hier.

Finalement, je me dis que si je veux réellement sortir définitivement du rôle de la victime, il faut que j’adapte totalement le regard que je porte sur moi, à ma foi en l’humain divin. Je peux considérer l’épisode d’hier, autrement. Me dire que certes j’ai libéré des restes de culpabilité, mais l’âme de l’autre personne a aussi appelé cette situation pour que sa personnalité puisse être éclairée et cet aspect là ne me regarde pas.
Mais le fait de le savoir, m'aide à ne pas me sentir seule concernée dans l'histoire et donc à minimiser le sentiment de culpabilité. Je fais trop souvent la connerie de prendre les agressions comme des attaques personnelles alors qu'il s'agit pour chacun d'avancer, de voir à travers l'autre ce qui reste caché, refoulé dans inconscient. Ce qui compte, c’est que j’en tire la conclusion que je doive continuer à accepter mes émotions, à ne pas les rejeter mais au contraire à aimer encore plus tout ce que je suis. 

Malgré que j’aie été submergée, je me félicite de ne pas avoir eu le réflexe de prendre des médocs. C’est déjà un pas immense que je peux célébrer, sur lequel je peux m‘attarder un moment, histoire de constater le progrès qui me motive à continuer!
Bon, les mecs du collectif Ashtar, merci mais mollo ou alors, apprenez moi à calmer les émotions ou à ne pas tant m’y identifier. On ne peut pas dire que j’ai senti leur présence hier, mais le fait que je me mette à regarder des vidéos d’humour, me semble avoir été inspiré ! 
Je peux aussi constater que parmi les humains, s’il en est de troublant, d’autres sont capables d’une amitié, d’un soutien constant. Depuis que j’ai rencontré une de ces âmes qui me fait croire sérieusement et concrètement, à la notion de famille d’âme, c’est comme si j’avais retrouvé un père digne de ce nom. Celui qui te guide, sans être lourd, avant tout par l’exemple et avec amour.
Je pourrais me dire qu’à l’âge que j’aie, je n’ai plus besoin d’être épaulée et que je peux compter sur la guidance de mon être tout entier. 
Certes, j’écoute avant tout mon âme et tout mes corps mais le besoin de soutien ce fait ressentir encore, dans cette découverte du corps émotionnel. Ce corps qui relie les humains entre eux peut aussi être un pont merveilleux. En plus, ça me permet d’ouvrir mon cœur à l’autre, de garder la foi en l’humain capable du meilleur, capable d’ouvrir son cœur. Ce constat, cette acceptation de mes côtés fragiles et vulnérables, m'amène à être plus humble, à m'adoucir et à naturellement être plus tendre envers moi-même
Je ne sais pas d’où me viens cette manie d’écrire en faisant des rimes ! C’est carrément automatique et parfois même agaçant ! Je reformule souvent ma phrase pour aller contre ce style qui peut sembler pompeux. Mais en même temps, ce côté chantant à tendance à me plaire dans la façon qu'il a d'alléger les propos.
Je me suis fait cette réflexion plusieurs fois, ces derniers temps allant jusqu’à me dire que j’avais dû être troubadour ou poète (pouet-pouet). Remarque la visite, le 21 décembre dernier, de certaines de mes incarnations, m’a révélée que j’avais été bouffon ou quelque chose comme ça, celui qui se permet de dire les choses, sans honte, sans gêne et parfois même avec une pointe d’humour. Je n’ai pas été plus étonnée que ça vu que c’est un peu ce que je fais depuis l’âge de trois ou quatre ans. Je me souviens d’une scène très clairement où j’avais dit à mon grand père qui ordonnait à ma grand-mère, d’aller lui chercher à boire (de l’eau), qu’il pouvait bien aller se le chercher lui-même ! Le ton affirmatif que j'avais employé avait surpris tout le monde. 
Ce n’est que plus tard que je me suis dit que j’avais été un peu dure puisqu’il boitait à cause d’une balle coincée, reçue pendant la guerre, non loin de la colonne vertébrale et avait la main droite fermée pour les mêmes raisons. Mais tout de même tout ça ne l’avait pas empêché d’ouvrir un atelier de confection où travaillaient une vingtaine de personnes, étrangères tout comme lui. Il assumait donc très bien son handicap. 
Je me souviens aussi d’avoir vu, non loin de son atelier qui se situait à Paris, dans le quartier saint Denis, une prostituée black, tout de cuir noir vêtue qui m’avait parue des plus distinguée. Elle était belle, raffinée et sa façon de se tenir suscitait le respect.
C’est certainement pour ça que j’ai toujours eu un regard respectueux envers ses femmes qui participent à l’équilibre de la société en prenant en charge la misère sexuelle des hommes. Je ne cherche pas à les incriminer puisque c’est aussi le comportement des femmes qui les poussent à chercher ce qu’ils pourraient trouver chez eux. Bien souvent la sexualité en couple devient un objet de chantage, une forme de dominance que les femmes exercent sur les hommes en les en privant. Les hommes de leur côté le vivent en égoïste pensant que ce désir leur appartient et que la femme ne leur sert qu'à assouvir leur plaisir. Ils ont longtemps nié la libido de la femme, le fait que celle-ci pouvait aussi y trouver du plaisir et maintenant qu'ils ont enfin accepté ce fait, ils en jouent.
J’avais été assez étonnée d’entendre que des hommes refusaient à leur femme ce plaisir, frustrant ainsi en elle une part importante de leur féminité et exerçaient ainsi une forme de dominance.
La façon dont la sexualité est vécue, dans notre société doit être complètement révisée.
Pour cette raison, je pense que la relation homme femme pourra s’améliorer quand tous deux auront un regard mutuel fraternel. Quand déjà chacun aura accepté ce qu'il est en totalité et qu'il ne cherchera plus chez l'autre sa moitié. La pression effacée à attendre que l'autre comble un manque rendra le jeu de la séduction complètement obsolète. Alors tout naturellement, l'envie de se rapprocher pour simplement échanger et partager l'amour inconditionnel que chacun aura su se donner, les relations hommes femmes deviendront belles, épanouissantes et sacrées. 

Pour en revenir au fait de dire ce que je pense, il faut maintenant, que j’apprenne à ajouter de l’amour et de la légèreté, à mes propos. Pas question de me taire puisque je prends l’expression de ma foi, vécue au quotidien comme une mission de mon âme. Sans pour autant me la péter parce que ça n’est pas de tout repos et je ne trie pas trop ce qui vient, visant plutôt l’authenticité que de mettre en valeur mes "qualités".
Ou dit autrement, je ne cherche pas à tout prix à exprimer seulement mon côté lumineux puisque je crois de plus en plus que l’ombre et la lumière participent au jeu et que chacune sans l’autre est incomplète puisque c'est l'association des deux qui élève.
En tout cas, ce matin, je me suis réveillée avec la patate, l’envie de vivre, d’être. 
Et aucun sentiment de culpabilité d’avoir relaté hier, ce qui s’était passé le matin même. Comme je n’ai pas raconté les choses en cherchant à me faire plaindre ou a démontrer que j’avais raison, ça ne m’a pas maintenu dans le rôle de la victime mais au contraire ramené à ma "mission" de "journaliste" de mon quotidien. 
Je ne dis pas non plus que j’ai été totalement neutre parce que la blessure était encore vivante mais au moins, j’ai attendu quelques heures, le temps de la réflexion et de la libération des émotions, avant de m’exprimer. Pour une fois, j’ai lu et relu avant de publier. Le mail de mon ami m'a donné un autre point de vue même si sur le moment, je n'ai pas bien capté ce qu'il voulait me montrer. 
Mes animaux de compagnie ont contribué à calmer mes émotions en me donnant de l’amour et de la compassion. Je les ai remerciés pour leur soutien. D’ailleurs, aujourd’hui, j’ai prévu d’amener la chienne au jardin et de lui donner un os pour qu’elle puisse s’éclater. Bon je fais un break pour la sortir.

Elle a pu voir son « amoureux un Jack Russell ! On a bien rigolé face à l’acharnement du mâle et sa persévérance malgré la différence de taille pourtant flagrante!
La sexualité est un thème que je veux aborder mais comme j’aime bien parler de ce que je vis, pour le moment ça reste au niveau de l’idée. Je peux tout de même témoigner qu’on peut vivre sans relation sexuelle et ne pas en être frustré. 
Quand il m'arrive d’avoir des périodes ou ma libido se réveille, je ne m’affole plus.
J’ai été un peu déboussolée pendant un temps, ne sachant quoi en faire. 
Je me demandais pourquoi ça montait en moi alors que je ne pouvais le vivre faute de compagnon. A force de m’interroger sur la question, j’ai fini par essayer de canaliser cette énergie que jusque là, je ne refoulais pas mais dont je ne savais que faire.
J’ai fini par arriver à la faire monter au niveau du cœur et du coup, la frustration s'est transformée en une douce sensation. J’ai été contente de voir que je pouvais ouvrir mon cœur un peu plus par cet apport d’énergie vitale canalisée et dirigée.
Je n'ai pas eu depuis, ce genre de manifestation mais la montée de sève printanière va certainement influencer tout ce que je suis.
Cette technique devrait être enseignée à l’école, au moment de la puberté, ça éviterait toutes sortes de déviances.
Plus d’une fois je me suis dit que j’étais heureuse de ne pas être un homme et d'avoir à me réveiller chaque matin avec ce membre dressé juste en face de moi comme pour me rappeler sa présence envahissante. Pas étonnant que tant d’hommes soient dépassés par cette impulsion qui les cueille dès le réveil et soit handicapés par cette troisième jambe qui les fait trébucher plus qu’elle ne les élève. Pourtant je suis convaincue que la divinité s’exprime fortement à travers cette fonction de l’humain. Ce potentiel créateur si souvent rabaissé à la seule fonction de reproduction ou encore à celle d’objet de manipulation, de pouvoir, de dominance contient en lui quelque chose de sublime.

Bon, il est l’heure de profiter des rayons du soleil, de nourrir ce corps, temple de l’esprit, véhicule de l’âme pourtant si maltraité. L’heure aussi de faire la première séance d’EFT, de se remplir d’amour divin et de lumière dorée.
Je suis heureuse de voir que je ne suis plus constipée. C’est le signe évident que j’arrive facilement à libérer l’hier pour mieux être aujourd’hui, dans le moment présent. 
Le ciel bleu sans nuages promet une belle journée où je vais pouvoir capter les rayons du soleil, me connecter à lui par mon soleil intérieur, réchauffer mon enveloppe charnelle et ainsi vivifier et régénérer toutes mes cellules.
J’ai reçu un petit résumé des lois universelles que je vais mettre sur le blog histoire de me les remémorer et de les ajouter à ma foi en l’humain divin. Je ne sais toujours pas comment faire un lien interne à partir des pages mais je vais contourner le problème en faisant des messages dont le libellé permettra d’y accéder.
C’est génial de sentir que le temps adouci de jour en jour et que la lumière et la chaleur gagne enfin du terrain ! En dehors comme en dedans l’énergie du printemps me donne des ailes !
Tiens je vais noter ici, comment je béni la nourriture que j’ingurgite :

Je béni ces aliments afin que se soit du pur plaisir, de la pure force, de la pure joie, pour toutes mes cellules, pour tous mes corps et que les calories me donnent de la chaleur. Je remercie ses aliments pour leur don d’amour et leur participation à mon élévation.

C’est simple mais efficace. Avant quand j’étais membre de  l’église, je demandais au christ de bénir les aliments. Maintenant que je sais que tout ce que je suis est divin
Je le fais en mon nom tout naturellement. Parfois, j’y ajoute que ceux qui souffrent de la faim, trouvent une main secourable mais ça n’est plus systématique. Comme j’en suis à vouloir m’aimer en totalité et à sortir du rôle du sauveur tout autant que celui de la victime, et qu’en plus je veux tout faire sincèrement, le moment de prier pour l’extérieur viendra tout naturellement quand j’aurais suffisamment d’amour pour moi, pour aller vers les autres. Et comme nous sommes UN, ce que je fais pour moi sert aussi l'ensemble. 
Pour le moment, j’essaie d’intégrer le fait d’envoyer de l’amour aux forces de l’ombre afin que leur propre lumière et l’amour qui les constituent aussi, puisse les éclairer de l’intérieur. 
Ainsi, j’amplifie l’acceptation de mes propres ombres et nourri la paix intérieure sans tomber là encore dans le piège de me croire sauveur. Puisque je fais appel à ce qui est en eux, je respecte la loi du libre arbitre tout en ne nourrissant pas l’énergie de l’ombre en voulant lutter contre ceux qui l'incarne. 
Enfin, je trouve que ce raisonnement tiens la route. Comme je vise la neutralité, il me semble important de cesser de vouloir se voiler la face en se mentant à soi-même, en voulant se faire croire que nous ne sommes que lumière. Tous comme la source est un équilibre de tout, et que l’association du plus et du moins créent la dynamique du mouvement, de la vie, accepter ça comme un fait, libère de la lutte, sort de l’endormissement.
Puisque l’acceptation de tout ce que je suis m’amène la force, la paix intérieure tout autant que le ressenti de l’énergie d’amour qui circule en moi, je persévère sur ce chemin.

Je me rends compte que le choix d’arrêter de chauffer était bien inspiré puisqu’il m’oblige à suivre le temps extérieur, le rythme de la nature tout en prenant en charge mon corps physique, en étant ancré puisque pour être dans le confort, je compte sur le mouvement, l‘action, je suis ainsi à fond dans le moment présent.
Bon il est plus que temps d'être dans le mouvement, direction jardin!

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