jeudi 21 février 2013

Laisser passer le conflit intérieur, normal et lâcher les "pourquoi, comment" Vidéo "L'amour est énergie"



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De retour de chez le toubib, j’ai eu l’agréable surprise de trouver un mail d’une âmie qui m’a réconforté et m’a même fait rire et dédramatiser.
J’ai trouvé le moyen d’être limite à l’heure pour le rendez vous avec le toubib. J'ai pu voir que j’étais loin d’avoir réglé le problème de la culpabilité. Il va falloir en faire des séances d’EFT avant que ce foutu saboteur intérieur continue de saper mon envie sincère de m’aimer. Je vis un conflit interne dû à ce désir d’accepter tout ce qui en moi me déplait.  et la sale manie de m’insulter qui refait surface depuis ces quelques jours où la culpabilité s’est montrée dans toute sa splendeur. 

5mn de retards ont suffit pour que je me dévalorise, me traite de conasse, et que je cherche à quel moment j’avais pu cafouiller. Que je me reproche et regrette chaque chose que j'avais faite, pendant la matinée. M’accusant d'avoir glandé, d'être incapable de gérer mon temps... 
Dans ces moments là, j’entends des phrases de ma mère, des reproches, des critiques qu’elle croit bon d’asséner afin que je grandisse, que je me secoue, que je ne m’endorme pas sur mes lauriers ! 
 Des trucs du genre : « Quand même tu exagères, tu n’as que toi à t’occuper ! », « Si tu avais des enfants tu n’aurais pas le temps de t’attendrir sur toi ». 
Love Quotes
C’est justement pour ne pas reproduire des schémas destructeurs que j’ai choisi de ne pas en avoir. Pour ne pas avoir à reprocher à quiconque, un jour d’en avoir chié à élever des enfants, d’avoir dû bosser comme un chien pour pouvoir les nourrir...D’avoir sacrifié ma jeunesse, mon temps et mes loisirs...
Le fait de vouloir aimer tout ce que je suis, amène forcément à voir tout ce que je porte en moi. Malgré que je le sache, je tombe dans le piège de me plaindre, de râler. Ce qui a pour effet de me pourrir le moral qui est couleur du ciel gris d’aujourd’hui. 
Pas un brin de soleil auquel se raccrocher.
Alors je fais appel au soleil intérieur, demande à la culpabilité de se manifester au travers de mes corps et après le boxon des travaux du dessus, c’est la machine à laver qui se met à tourner !  Je cherche une façon de réchauffer mes os et déjà le thé sucré détend mes muscles crispés par trop d’humidité.
Puisqu’il suffit de peu pour baisser la fréquence, je choisi de ne pas écouter la tristesse. De laisser le mental ressasser et d’aller m’adresser aux ombres révélées.
Tunnel of love, Ukraine, Amusing Planet
Une fois de plus, je me suis endormie avant même de finir le protocole !
J’ai fini par me dire qu’il valait mieux agir, se remuer un peu, plutôt que de vouloir tout résoudre avec la tête. 
Une fois dans la cuisine je me suis préparée ce genre de truc qui se fait en 10 minutes et qui se cuit au four. J’ai ouvert une boîte de thon, donné quelques miettes aux chats au passage, mélangé à des œufs battus avec du lait, recouvert de gruyère râpé, des petits bouts de beurre dessus et allumé le four. Pendant que je m’activais, j’ai envoyé de l’amour à chaque râlerie et tout y est passé. La colère envers moi de ne pas arriver à appliquer ma foi, d'en arriver à ne plus rien comprendre, de me laisser dominer par les idées négatives sur lesquelles j’ai aussi balancé de l’amour. 
Puis je me suis demandé mais c’est quoi au juste l’amour ? 
Combien de vies passées à se le demander?
Tout comme la liberté, c’est un idéal que l’on ne peut appréhender. 
Au travers des siècles et selon les cultures, il change d’étiquette, de forme et de nature. On sait l’amour filial mais est-ce bien de l’amour que de s’approprier un être sous prétexte qu’on lui donne le jour. 
On aime son amoureux comme on aime sa maison, le pain, ou les chevaux, le mot reste le même et semble montrer le flou dans lequel on le situe. Il semble que ce soit le mot qui lui est associé qui lui donne sa valeur, toute son intensité. 
On se dit que d’aimer c’est pouvoir pardonner, c’est aussi accepter et que c’est respecter. Alors pour être dans l’amour total, on en vient à penser qu’il faut aimer même ses ombres, mais le mental se perd, il n’a plus de repère.
Je fini par me dire que c’est parce que je ne suis pas dans mon cœur et que sans son regard, je perds la raison. 
Que de vouloir comprendre une telle énergie, c’est comme vouloir capter ce qui est infini. 
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 Puis finalement je vois que je suis encore prise dans le questionnement que je fais la par belle à mon corps mental, oubliant que l’amour ça se vit, ça se sent, dans un geste un sourire, et sans raisonnement. 
C’est juste une impression, un pur sentiment de bien être indicible. 
Une vibration subtile qui éveille les sens, effaçant tout pourquoi et même tout comment. Quelque chose qui se sent dans le moment présent, un élan, un frisson, une douce sensation, qui vient et qui s’en va sans qu’on sache pourquoi. 
Qu’on ne peut retenir, acheter, s’approprier. 
Qui s’exprime de mil et une façons sans qu’on puisse en donner une définition.

Et si c’était juste le mouvement de la vie, dans un juste équilibre à l’image du cœur qui bat. 
Ce n’est pas en cherchant que je le trouverais mais en m’abandonnant qu’il saura s’exprimer. 
En arrêtant de vouloir le saisir, il pourra s’écouler librement en moi et par débordement, s’exprimera tout autour.
 Voici une vidéo diffusé sur le site Epanews, il y a quelques jours. Je ne l'ai pas encore regardée mais je la mets ici comme une piste à explorer.

Une fois de plus, c'est en anglais. 
Quelques prases que j'ai pu traduire:

"L’amour c’est de l’énergie, c’est contagieux

Où il y a l’amour, il y a la paix
L’énergie de l’amour vibratoire est très magnétique..."

Il est vrai que vu sous cet angle, ça lui rend toute sa beauté et sa vérité.
L'énergie est libre, elle est faite pour circuler et ainsi s'amplifier.

Je vous laisse le soin de voir par vous mêmes, je vais me coucher, honorer la demande de mon corps physique qui morfle pas mal en ce moment.


Je laisse ici le code pour charger la vidéo sur YouTube.
http://youtu.be/IDc7UiTNXVE

Photos trouvées sur Google images, légendées.