lundi 18 février 2013

D'où vient ce besoin de me justifier en toutes choses?





Ce qui suit m'a été inspiré alors que je lisais des articles sur le site Epanews.
Comme je ne fais pas les choses à moitié, maintenant que j'ai décidé de me tourner vers l'extérieur, il n'est pas question que je sois uniquement spectatrice et je ne retiens pas l'élan de désir d'échange, de communication qui est enfin né en moi.
"Héritage culturel, mémoires cellulaires, tradition familiale, inconscient collectif ? Ou encore conséquence de la loi d'attraction, de résonance.
Toujours ce sentiment de devoir m'excuser d'être ce que je suis.

Alors je me rebelle et pour sortir du lot, m'exhibe en des tenues des plus extravagantes. Affiche ce que je crois à travers de vêtements où le mélange des genres, des styles et des époques, est un moyen de dire ce que porte mon cœur. Expression de mon rêve d'unité, de réconciliation entre générations, de mariage espéré entre toutes nations, entre tous les folklores et toutes les cultures. Où je me plais dans le jeu d'harmonie des couleurs, dans l'association amoureuse du noir avec le blanc. Sans les fusionner parce que le gris souris me semble trop porter de tristesse et d'ennui.


Pourtant ne suis-je pas une enfant de la source dont l'âme a décidé de venir s'incarner ici et maintenant, pour offrir ses talents. Pour se remémorer son identité véritable et pour faire rayonner à partir de son cœur, tout l'amour de la source qui vibre en dedans. 

Un personnage humain tout autant que divin dont les seuls besoins sont d'aimer ce qu'il est et d'aimer toute vie. D'honorer la matière tout autant que l'esprit. D'aimer autant ses ombres que sa lumière divine. De ne rien rejeter mais de tout accepter reconnaissant ainsi la perfection du plan que la conscience divine a su élaborer afin de nous amener vers l'unité sublime.

Alors si ce chemin de découverte de soi a nécessité un long temps d'intériorisation, il est l'heure aujourd'hui, dans cette progression, de m'unir à mes frères et sœurs humains divins, conscients ou non de ce qu'ils sont en vrai, afin de m'établir enfin au carrefour de mon cœur, point sacré de la croix. Là où tout ce que je suis, fusionne avec le tout.  
Là où nous sommes UN, éternellement.

Afin de répondre à l'appel de mon âme, je dépose sur la toile, tout ce qui est en mon cœur, témoignant du chemin quotidien d'un humain divin qui s'éveille à lui même, à l'amour, à la vie".

Photo d'un bouquet que j'ai confectionné avec les fleurs du jardin, l'été dernier.
Ce texte a été publié sur Epanews, hier dimanche 17 février, à la rubrique "articles à la une". C’est sûr que je ne suis pas la seule à être dans ce cas d’où l’intérêt porté à ce sujet. De plus, c’est une des caractéristiques du rôle de victime ou la conséquence du manque d’amour inconditionnel de soi...