lundi 4 février 2013

Discernement, bien et mal, Queen "Bohemian Rhapsody""

  
Après avoir lu le mail d'un lecteur qui me parlait d'entités négatives, de la forte impression qu'on lui avait jeté un sort, j'ai commencé à cogiter puis, comme j'ai décidé de faire passer les besoins de mon corps physique avant ceux du mental, je suis allée m'allonger. j'ai encore du sommeil à rattraper depuis la création du blog. 
Et j'arrive enfin à me décoller le nez de l'écran bien que le sujet m’intéresse vivement.


En effet, quand on veut être dans la voie du juste milieu, dans l'acceptation de ce qui est et intégrer l'idée que nous sommes UN, fatalement, nos ombres, notre part obscure intérieure, fait surface afin d'être éclairée, aimée. 
La question des ombres, des forces de l'ombre, se pose aussi. 
Puis celle de savoir si telle ou telle personne est inspirée? Par qui? Par quoi? Tout ceci vient en tête, naturellement. Pour ce qui est de déterminer la valeur d'une information, de savoir si ça vaut la peine d'être lu. Quand en plus on voit la quantité des messages qui parlent d'éveil, de spiritualité, d'ascension...!


J'ai plusieurs critères de choix pour déterminer ce qui me correspond ou pas.

1/La connaissance doit être facile à comprendre, abordable par un enfant.

2/La lumière est simple, claire, naturelle, le langage doit l'être aussi.

3/L'origine des messages, leur source et auteur doivent être clairement et simplement stipulés.

4/Il faut que ça me fasse du bien, que je me sente éclairée, que ça m'ouvre le cœur.

Je ne dis pas que ce qui ne me correspond pas, est faux. De même les traductions de messages d'origine anglophone peuvent avoir des tournures de phrases indigestes mais tant que le fond est clair, je lis.
Je ne suis pas troublée de lire des messages donnés par des extra-terrestres, des maîtres ou même des anonymes puisque je crois au divin en tout humain et aux mondes invisibles. 
Je n'irai pas rechercher des infos chez des personnes qui usent d'un langage complexe, mystérieux, trop ésotérique ou mystique. Là encore, pas parce que je juge que c'est faux mais simplement parce que ça ne correspond pas à mes attentes. 

Ce qui m'intéresse, c'est d'apprendre à aimer concrètement, de savoir comment je suis constituée pour mieux me comprendre et m'aimer...

Je disais à cette personne que je ne croyais pas au "diable".
C'est un peu raccourci mais je pense que nous sommes maître de notre vie
et quand je dis 100% responsables, ça ne veut pas dire que des entités
ou des énergies "négatives" n'existent pas non plus, ça veut dire que nous n'avons pas à en tenir compte, à les nourir par notre attention.

Nous devons faire avec ce que nous avons de plus sûre, notre propre lumière
et la force de notre cœur et de nos pensées.
Tout ce qui se trame autour de moi, ne me concerne pas,
le pouvoir que j'ai, c'est de choisir où je me situe par rapport
à mes propres voix intérieures, nombreuses
(mental, ego, esprit, âme, émotionnel, physique, éthérique, astral...)

Bref, Je peux choisir de me focaliser sur la voie du juste milieu
qui amène la paix en soi par l'acceptation de ce qui est et de ce que je vis.
Tout ce qui est en dehors est à l'image de ce qui est en dedans.

Il n'est pas nécessaire pour conduire une voiture, d'être mécanicien.
Il suffit de savoir conduire. Pour moi, savoir conduire, c'est de considérer
que tout ce qui est en moi a son utilité même si je ne comprends pas tout.
Je sais que mon esprit divin, lui, a une conscience élargie
et j'apprends à lui faire confiance, à me faire confiance.
Je suis de ce côté du voile et la fusion avec mes aspects divins (âme, esprit, présence...)
se fait par l'intégration de mes émotions, le détachement du mental,
l'identification aux aspects évolués de qui je suis sans renier la personnalité humaine.

Celle-ci est composée de différents corps que je me contente d'essayer d'harmoniser,
toujours par l'acceptation de ce qui est tout comme de ce qui est en moi.
Je préfère être centrée sur l'essentiel, gérer mes corps selon leur besoin,
sans m'identifier à un d'eux en particulier mais à l'ensemble de ce qu'ils forment.

Ce que je dois connaître pour évoluer, vers une conscience élargie,
un cœur plus ouvert, m'est donné au fur et à mesure.
Je mets de côté tout ce qui amène la confusion, la division, la séparation.

Ce que j'ai vécu m'a amené à me dire que je devais compter
uniquement sur le divin en moi, entretenir la relation à mon âme
et surtout m'aimer et ne pas attendre d'être aimée pour le faire.

S'aimer, c'est être capable de s'assumer, d'entretenir
son corps physique avec amour et respect,
de faire selon son instinct et non selon ses peurs ou ses colères.
Nous avons tous, la vérité en nous. 
Vouloir la trouver à l'extérieur,
c'est prendre le risque de se faire "vampiriser", manipuler...

Idem pour les relations amoureuses. 
Rester avec quelqu'un parce que cette personne nous renvoie une image positive de nous-mêmes, répond à nos besoins matériels, sexuels ou à notre peur de la solitude,
notre difficulté à gérer le quotidien...à mon sens ça n'est pas de l'amour, c'est de la dépendance, de l'interdépendance.

Si les enseignements de Jeshua
ou du collectif Ashtar me parlent, me touchent, me sont utiles,
c'est parce qu'ils donnent des clefs simples d'autonomie, de responsabilisation.

Nous pouvons être nos propres parents en prenant soin de nous mêmes, en prenant conscience qu'il y a en nous la lumière et l'ombre et que les deux fusionnant, nous pouvons devenir libre, complets autonomes, capables d'aimer vraiment un autre être.
Accepter nos ombres, c'est aussi se dire qu'on a dû être bourreau,
et se pardonner ça, c'est aussi s'aimer sans conditions.
La culpabilité liée à des vies passées où on a fait souffrir,
nous amènera à vivre en victime jusqu'à ce que nous puissions
pardonner nos bourreaux d'aujourd'hui et en comprenant que le pardon libère,
nous pouvons nous pardonner nous mêmes de l'avoir été un jour.

Croire que l'on est manipulé par des forces extérieures,
c'est nier la loi d'attraction, refuser de voir ses propres ombres dont la culpabilité fait partie. Je pense que ce sentiment est très dangereux tant qu'il n'est pas traité. 
Tant que nous ne la libérons pas, on aura tendance à accuser les autres de notre malheur, à croire qu'on est manipulé par l'extérieur.
Pour toutes ces raisons, l'amour inconditionnel est la solution.
C'est ce que les 47 années de cette vie (et certainement des milliers avant),
m'ont amené à comprendre. Enfin, c'est ce que je crois profondément.

Pour ce qui est de Lucifer tout comme Jésus, ce sont
deux points de vue deux consciences, issues de la même source père mère.
L'un pourrait représenter l'ego et l'autre le cœur.
Je ne me suis jamais vraiment intéressée à la question de près tant que j'étais envahie par mes propres peurs, la culpabilité...les "méchants", les bourreaux me révoltaient.

Maintenant, je me dis que comme je suis délivrée de mes peurs en les regardant en face, de façon neutre, elles ne me hantent plus et les forces de l'ombre deviennent de pauvres êtres dépourvus d'amour certainement malheureux. 
Mais, ils sont issus de la source aussi...
Plus je vais les accuser, les montrer du doigt et plus ils prendront de la force. 
Je les nourri avec l'énergie que je leur offre par l'attention que je leur porte.

Chaque individu possède un cœur et un ego et je suis plus à vouloir leur envoyer de la lumière et de l'amour christique pour que l'étincelle divine qui est en eux, leur permettre de reconnaitre ce qu'ils sont en vérité et qu'il puisse décider de s'élever dans la dimension de l'amour.

Tout est contenu en nous.

Quoi qu'il en soit, j'ai choisi de fusionner tout ce que je suis.
De me situer au-delà de la dualité.
Je ne sais pas si c'est clair mais c'est ce que je pense sincèrement.
Peut-être je me plante mais c'est mon point de vue d'aujourd'hui.

Pour finir en douceur une chanson de Queen; "Bohemian Rhapsody"


Photo trouvée sur TransLight Facebook
Abysses d'Anhumas de Milky way scientist