Encore
un peu déconcertée par l’épisode d’hier soir.
Par le fait qu’il semble qu’il faille
être habité, visité, par une conscience supérieure extérieure, pour être
respectée et crédible.
Pourtant,
ces mêmes êtres ne parlent que du divin en chacun...
Notre pouvoir,
c’est d’être conscient de ce qui nous constitue et de faire circuler les
énergies d’amour et de lumière en nous, sur tout ce que nous sommes.
De
reprendre notre pouvoir par la gestion de nos émotions, la responsabilisation.
Vivre à
partir du cœur, c’est avant toute chose, écouter le divin en nous qui va nous
montrer nos ombres afin que nous les aimions, les acceptions et cessions de les
accuser de faire notre malheur.Ce qui nous rend malheureux, c'est le conflit intérieur créé par le jugement, le fait de diviser les choses en bien et mal
Tant qu’on
se situera d’un côté ou de l’autre, on ne pourra fusionner tout ce que nous
sommes. Tant qu’on ne reconnaitra pas que l’ombre que nous accusons à l’extérieur,
fait partie de nous-mêmes et que nous la nourrissons par cette façon d’être, de
la nier, nous resterons coincés dans l’illusion de la dualité, de la
séparation.
C’est en
acceptant tout ce que nous sommes, des êtres imparfaits mais en même temps
parfaits, des humains divins, composés d’énergies variées issues de la même
source divine, que nous ne pourrons nous aimer inconditionnellement.
Ce
faisant nous pourrons aimer toute vie de la même manière et sortir du conflit
intérieur et extérieur. Bien contre mal.
Nous
pourrons nous libérer de la volonté égotique de créer un monde aseptisé, protégé de lui-même,
contrôlé, ordonné.
La
source créé toute vie, elle s’exprime à travers chacun.
Toute
chose a une raison d’être. L’ombre rend la lumière visible
Tant que
nous jugerons, diviserons et rejetterons ce qui nous dérange, nous ne pourrons pas
vivre dans un monde de paix, de fraternité.
Tant que
ceux qui se disent de la lumière, ne reconnaitrons pas l’utilité de l’ombre et
refuserons de pardonner, de faire la paix avec eux-mêmes et avec les « bourreaux »,
nous resterons dans une dimension duelle.
La peine
de mort n’a pas abolit les crimes !
Le rejet
de l’autre n’est qu’une fuite à ses propres souffrances, à ce qui nous déplait en nous mêmes.
Seul l’amour
inconditionnel pour soi-même et pour toute vie, amène la guérison, la paix intérieure
qui permet de changer son comportement.
Tant qu’on
diabolisera l’ombre, on ne fera que nier l’unité.
En plus on la nourrit énergétiquement,
amplifie son pouvoir.
Seule l’acceptation
de ce qui est, permet d’élever son regard au-delà de la dualité.
La
neutralité, le juste milieu en toute chose permettent de trouver l’équilibre et
de cesser toute lutte intérieure et extérieure.
Bien
sûr, l’ego ne peut l’admettre puisqu’il passe son temps à juger, à classer, à comparer,
pour vouloir avoir raison. Pour se croire supérieur aux autres.
Mais le cœur
lui, comprend l’utilité de chacun et de toute chose.
Lui seul
permet de voir au-delà de l’apparence.
Lui seul
sait que les « méchants » ne font qu’exprimer leurs souffrances mal
gérées.
Il voit avant tout leur cœur et leur besoin d’être aimé, reconnu et
leur ignorance du fait que c’est en s’aimant inconditionnellement soi-même, que
l’on guérit et qu’on a plus besoin de manipuler, de voler le pouvoir des
autres, pour se sentir exister.
La
connaissance de nos origines divines et des énergies qui nous constituent, ne
nous est pas révélé pour que nous continuions à rejeter nos ombres.
Mais au
contraire, pour que nous apprenions à aimer autrement.
La
lumière qui se dégage de notre âme, du divin en nous, nous montre premièrement
tout ce qui en nous, n’est pas de l’amour inconditionnel.
La vie,
par les situations qu’elle nous donne à expérimenter, nous montre où et quand nous sommes injustes, quand c’est notre
ego qui s’exprime plutôt que notre cœur.
Si nous avions plus de facilité à aimer, à nous aimer, elle ne serait pas obligée de nous mettre des claques pour comprendre.
Bon, je
tourne en rond, il semble évident que plus j’accepterais mes propres ombres,
plus je lâcherais prise et plus la paix s’installera.
Photo d'un bout de bois dont la forme naturelle illustre bien la mienne.