Les
énergies de la source qui nous parviennent régulièrement et avec une intensité
croissante nous amènent dans les profondeurs, à la racine des croyances que l’on
peut trouver en reconnaissant et en lâchant les stratégies qui à la fois en sont
issues et qui les nourrissent continuellement.
La vie est faite d’une série de
choix qui nous amènent dans des chemins dont l’issue n’est pas toujours la
meilleure ou qui sont de véritables impasses. Lorsqu’on est conscient de cela et
qu’on veut changer de direction, on se trouve démuni parce que c’est l’ignorance
de notre vraie nature et des lois universelles, la croyance en l’idée de
séparation qui ont engendré toutes ces réactions primaires ou conditionnées.
J’apprends
en ce moment à être à l’écoute de mes corps, de mon âme afin de me libérer des
addictions en agissant au niveau des croyances. Ce n’est pas évident parce qu’on
agit généralement par peur et par culpabilité en exerçant le contrôle sur nos
pulsions.
D’une part le sentiment d’urgence que les symptômes physiques ont
éveillé et de l’autre le désir de ne plus nourrir les énergies et programmes d’autodestruction
m’ont amené à envisager la question de façon objective.
Du moins j’ai commencé
par reconnaitre et par lâcher le sentiment de culpabilité, par pacifier la
lutte perpétuelle entre le désir conscient et les réactions ou pulsions inconscientes.
Revenir au désir de paix et d’unité lorsqu’on se sent brassé de l’intérieur est
essentiel afin d’avoir une vision neutre des choses. Cela demande de voir la
culpabilité, de la lâcher de libérer toutes les pensées émotions qui ont été
refoulées, la colère envers soi, la tristesse et les sentiments d’impuissance,
d’illégitimité.
C’est cette neutralité qui va permettre d’entendre les
suggestions à la fois de l’âme et du corps physique. Le corps physique qui
possède sa propre âme ou intelligence, qui est autonome, qu’on peut considérer
comme un partenaire de vie au même titre que l’âme.
Hier
soir, l’idée que les corps subtils sont des ‘personnes’ est venue comme une
évidence. Des personnes dans le sens où elles ont leur propre vision, où
elles sont autonomes, intelligentes et avec lesquelles on peut donc
communiquer.
Quand
on évoque les guides, on pense le plus souvent à des êtres de lumière qui
vivent dans d’autres dimensions éloignées du plan terrestre mais en fait c’est une vision limitée et conditionnée par les croyances dites new-âge.
De mon point de vue, les corps mental et émotionnel
font aussi office de guide et comme la séparation n’existe pas, ils sont à la
fois reliés entre eux et en lien avec les dimensions dites supérieures.
Tout
comme la conscience existe sur différents plans selon son degré d’éveil ou de
connaissance tant de son origine que de la reliance permanente avec l’âme, le
soi, la source, chaque corps subtil existe dans différentes dimensions. Chacun
d’eux est plus ou moins conscient de la reliance ou de l’unité qui existe entre
tout ce qui est.
C’est
assez complexe à expliquer parce que c’est infini mais l’image de la géométrie
sacrée est une bonne représentation de ce que nous sommes et des interconnexions
entre tout ce qui nous compose.
Sans
vouloir instaurer une hiérarchie, il existe cependant différentes dimensions
plus ou moins lumineuses dans le sens de conscientes de l’unité ou de l’Un.
Plus
on lâche les croyances passées, qu’elles soient liées au vécu, à la conscience
collective ou à l’inconscient, héritées de nos ancêtres, plus on élève sa
vision et mieux on comprend ce que nous sommes et bien entendu tout le
potentiel à notre portée.
C’est
encore un sujet délicat parce que lorsque je parle de potentiel il s’agit de
celui de notre essence et de notre nature vibratoire. Le mental quant à lui n’est
pas non plus en reste mais il ne s’agit pas de pouvoir dans le sens d’exercer
un quelconque contrôle.
A ce sujet, il est nécessaire de lâcher le sentiment d’illégitimité,
d’indignité, d’extérioriser la colère envers l’âme qui a choisi telle famille
avec ses faiblesses mais aussi ses forces, telle situation de naissance avec
ses risques et ses potentiels.
Là
encore, c’est en se positionnant au centre, dans la neutralité en se détachant
de toutes ces réactions naturelles, qu’on passe de la tristesse, du sentiment d’impuissance,
à la colère puis à la paix. Et lorsqu’on a vidé son sac, extériorisé les
pensées émotions que suscitent les situations difficiles ou jugées comme
telles, on peut alors prendre la décision juste, poser l’acte si petit soit-il
qui va dans le sens de notre désir.
Ce
qui est important à mon sens, c’est de revenir à la neutralité qui permet d’être
réceptif à de nouvelles idées, suggestions, qui viennent à la fois de l’âme et
du corps physique. Revenir au point zéro c’est aller au-delà des pensées
conditionnées, au-delà de la dualité bien/mal pour envisager les choses avec
un nouveau regard.
Ce
qui ne veut pas dire non plus qu’on soit assuré du succès mais déjà le fait de
pouvoir capter de nouvelles idées nous confirme qu’on n’est plus ni dans le
triangle dramatique, ni dans les anciennes stratégies, énergies.
Ce
matin, l’idée de résilier le contrat ‘signé’ avec les produits qui faisaient
office de miroir tout en nourrissant les croyances de l’enfance, est venue
comme une évidence mais là encore, il ne s’agit pas d’effacer ou de se
déresponsabiliser vis-à-vis des choix passés mais plutôt de ramener à la
source, à l’amour lumière, toutes les formes pensées qui ont nourris les
croyances.
C’est
en écoutant une conférence donnée par Magali que j’aie retrouvée cette perspective
élargie des choses. Quand on fait face à nos profondeurs ou à ce qu'on ne voulait pas voir en soi, on est plongé dans la confusion et on peut vite perdre cette vision plus étendue.
Il y a d’une part le phénomène de projection des
pensées émotions et de l’autre l’effet résonance, miroir, qui fait que chaque
rencontre, interaction est une sorte de contrat qu’on passe au niveau de l’âme
qui va nous permettre d’aller sonder les profondeurs afin de lâcher les
croyances basées sur la notion de séparation. Dans le but de retrouver le
sentiment, l’état d’unité, de connexion à la source et donc de restaurer l’amour
en soi.
Là
encore, c’est assez complexe mais on peut résumer les choses en disant que la
première mission de tout individu, c’est de s’aimer sans conditions et c’est
cela qui révèle à la fois notre essence, le fait que nous soyons UN, complet,
entier, autonome mais c’est aussi ce qui nous permet de comprendre les lois
universelles tout en restaurant l’harmonie, la santé.
Mais je vous laisse écouter la conférence de Magali dont le sujet est ramené dans une perspective que je partage totalement.
« Amour et flammes jumelles, où en êtes-vous ? »
Magali Magdara & Carolame (copiez-collez le lien dans youtube ou google pour accéder à la vidéo)
https://youtu.be/Igpf6M_3LoA
Je
précise aussi que la notion de guérison, d’autoguérison n’est pas une fin mais
un moyen. Même si on peut retrouver cet état de santé idéal, cela ne représente
pas l’objectif principal. C’est un moyen de comprendre qui nous sommes, quelles sont les lois universelles et de savoir que nous sommes déjà
parfait, arrivé ou accompli.
En effet au niveau de l’âme/soi même s’il y a une
notion de progression, au plus proche de la source, dans sa dimension la plus ‘lumineuse’
ou pure, tout est déjà réalisé, présent et complet.
L’âme
est le pont entre le soi et la personnalité ou son mouvement. Elle est la
reliance, la guidance conjointe avec le soi. On a figuré ces différentes
dimensions de l’être de notre point de vue linéaire et hiérarchique mais là encore,
ma vision est plutôt celle de cercles ou d’ondes qui se propagent à l’infini
autour de la chute d’une pierre dans l’eau.
D’une part le mouvement de l’onde
sur l’eau représente les différentes dimensions subtiles et de l’autre, la
pierre évoque la chute dans la matière, ou le fait d’aller dans les
profondeurs.
Pour
en revenir aux formes pensées, lorsqu’on prend une décision, c’est comme si
notre intention attirait a elle des énergies de mêmes fréquences, des
entités, tout en créant des formes qui sont la projection énergétiques de ce
désir. Nous nourrissons les égrégores qui sont en lien avec notre décision par
la projection de nos croyances et de nos choix.
C’est cela qui donne l’impression
que nous ne pouvons pas changer, revenir sur une décision facilement. D’un
côté, tant que nous ne lâchons pas la croyance qui a engendré la stratégie,
nous ne pouvons pas changer et comme cela attire des énergies de mêmes fréquences,
nous pouvons nous sentir prisonniers et impuissants.
J’ai
la sensation que ce genre de situation nous donne l’occasion de comprendre à la
fois le phénomène de projection et celui de résonance puis de prendre conscience de la force des croyances, des pensées-émotions, par le fait qu'elles génèrent des formes. C'est aussi l'occasion d'aborder la dimension subtile, les mondes des énergies, des égrégores que certains appellent la quatrième dimension.
Même si ça peut sembler très
complexe, c’est toujours le fait de reconnaitre et de lâcher les pensées que
nous ne voulons plus croire, entretenir, qui épure en quelque sorte le mental
et l’inconscient. Mais ce choix doit aussi se faire au niveau émotionnel et ce
corps nous montre que nos croyances ont encore une existence au niveau de la
mémoire. Qu’il y a encore un effet de résonance amplificateur.
Pour
arriver à voir les choses de cette façon, il m’a fallu reconnaitre et lâcher
tout ce que l’addiction éveillait et définir précisément pourquoi je voulais m’en
libérer. Le fait que j’aie reçu la visite de ma sœur qui a réussi à se libérer
des mêmes addictions a été l’occasion de faire le point à ce sujet. J’ai dû
confier à la source tout ce que cela éveillait en moi de frustrations, d’incompréhension,
de contradictions…
En effet j’avais du mal à comprendre pourquoi elle avait pu s’en
sortir sans avoir la foi. Mais là encore, c’était la vision de l’enfant que j’étais,
une vision faussée par le vécu par les liens affectifs et le trauma.
D’une
part elle s’est libérée de la cigarette sous hypnose et de l’autre, sa foi en
elle, son désir de vivre ont été les moteurs.
Déjà tout le monde est guidé,
inspiré, traversé à la fois par l’énergie de vie et motivé par le désir d’être,
de grandir, d’évoluer. Cette mise au point était à nouveau nécessaire parce que
très souvent on envisage la foi comme une sorte de relation privilégiée à la
source. Ce n’est jamais une question de privilège, de préférence mais d’ouverture
de cœur et de conscience.
Même
si j’ai déjà réfléchit à tout cela comme malgré tout je continue de fonctionner
à l’ancienne, ou disons de façon plus inconsciente, automatique qu’en état de
pleine conscience, et comme d’autre part le besoin d’évolution est exacerbé par
le rayonnement de la lumière divine ou de la conscience source, basculer d’une
dimension à l’autre ou de l’inconscience à la pleine conscience ne se fait pas
en une fois mais par paliers.
Il nous faut vivre plusieurs fois les mêmes
frustrations, les mêmes émotions avant de lâcher la lutte, de s’ouvrir ou de
changer de point de vue.
C’est
toute la complexité d’être multidimensionnel ou de vibrer sur différentes
dimensions continuellement. Mais c’est aussi cela qui nous permet de faire la
différence et de mieux nous connaitre, de mieux savoir ce que l’on veut.
Non
seulement de mieux savoir mais d’y mettre tout notre cœur. Le plus difficile c’est
toujours de prendre la décision et cela demande de prendre en considération
tous les paramètres de l’équation.
De voir à la fois ce qui nous attache encore
à une situation et aussi ce que cela nous empêche de vivre. Et quand les frustrations
sont plus nombreuses que le plaisir ou l’avantage qu’on peut tirer d’une
situation donnée, il est plus facile de choisir de changer. Ce choix vient
comme une évidence et on peut voir que la peur a été le déclencheur mais que c’est
le désir de liberté qui l’a remplacé une fois qu’on a libéré la charge psycho-émotionnelle.
Je
ne peux pas expliquer en détail tout le cheminement des prises de conscience au
choix, des tâtonnements, des questions, des visions confuses puis plus claires
mais le processus évolutif est toujours le même.
Il demande de la transparence,
de la neutralité afin d’y voir plus clair. Tant qu’on reste bloqué soit par la
peur soit par la culpabilité, on reste dans la confusion, la sensation de
tourner en rond, l’énergie ne circule plus et on a la sensation d’une rupture
de connexion avec l’âme, la source.
Mais
si on ose regarder les peurs, les croyances adoptées dans l’enfance, si on peut
offrir à la source les pensées liées aux rôles de victime et lâcher tout
attachement à ces pensées, la clarté revient en même temps que la paix.
Je
ne suis pas du tout assurée du résultat mais ça ne me préoccupe plus autant qu’avant.
Ce qui compte, c’est de suivre ce désir de pacification, de libération et de cultiver
la joie, la légèreté, la transparence. Cultiver le sentiment d’unité, l’idée
que rien n’est séparé, isolé, que tout ce que nous sommes lorsque nous
acceptons de ne rien rejeter forme la complétude de l’être. Et par conséquent de continuer d'entretenir la relation avec tous mes corps dans cette transparence, cette innocence ou cette ouverture.
Ce
qui compte c’est ce que je veux vibrer au présent et ce que je fais pour y
parvenir. Reconnaitre que c’est difficile d’accepter d’être aussi
contradictoire et de continuer de s’autodétruire, admettre qu’on ne comprend
pas, confier à la source toutes les frustrations que ça génère, c’est déjà retrouver
la paix en soi.
C’est la transparence qui permet cette reconnaissance dans le
détachement, c’est aussi ce qui libère de l’attachement aux anciennes
croyances.
Et lâcher ces croyances, c’est comme faire un saut dans le vide.
Cependant
nous sommes soutenus dans chacun de nos choix et quand on veut vibrer sur les
fréquences de l’âme, elle nous y aide. Tout comme elle ne forme aucune
opposition lorsque nous faisons des choix stupides ou qui ne servent pas notre
bien-être à long terme.
Là encore les religions ont nourri le sentiment de
culpabilité qui nous empêche d’être responsables et honnêtes envers nous-mêmes.
Cela faisait partie du jeu de la dualité, c’est une vision et un contexte d’apprentissage
qui nous ont amené à vivre des situations initiatiques nous permettant de
connaitre et de comprendre l’amour, sa puissance, sa vibration.
Finalement,
la situation de notre vie qui suscite le plus de réactions, d’émotions
difficiles et d’incompréhension est celle qui porte aussi le plus grand
potentiel de libération, d’accomplissement, parce qu’elle nous invite à nous
aimer sans conditions en faisant face à nos plus grandes peurs.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos Al Arnasson