Quand
on a compris et validé par l’expérience la force de l’accueil, du lâcher prise,
de l’acceptation et ainsi relativisé la peur, la notion de bien et de mal, la
vie devient beaucoup plus simple et facile.
Cela ne veut pas dire non plus que
tout devient plat, qu’il n’y a plus de situation qui risquent de nous faire
réagir et retomber dans les anciennes croyances.
La connaissance des lois
universelles se renforce dans l’observation neutre de ce que le quotidien nous
offre à vivre.
Et plus on apprend à se positionner dans la neutralité, plus on
est capable de s’adapter à ce qui se manifeste dans notre vie et à l'intérieur, sans être troublé, submergé ou
dépassé.
La
capacité à prendre du recul permet de faire la différence entre les nombreuses
voix intérieures qui même si elles ne s’accordent pas où si elles ne racontent
pas les mêmes histoires, pour le moins, elles ne s’opposent plus.
Et on peut
voir dans ce positionnement neutre qu’elles sont issues de la même source et
que ce qui les différencient c’est leur degré de pureté. Plus elles émanent
directement de la source, moins elles sont bloquées, amplifiées ou détournées
par la peur, les croyances et plus la joie, la créativité se manifestent.
Plus
l’abondance, la fluidité sont perçues comme des réalités, des qualités qui sont
inhérentes à l’être, à la nature de l’énergie. Des notions qui n’ont pas à être
gagnées à force de lutte ou encore de mérite mais des expressions naturelles de
notre essence qui se manifestent continuellement. Si ça n’était pas le cas, il
n’y aurait pas de vie ni d’êtres vivants.
Je
m’amuse à distinguer l’intuition des différentes voix inspirées par la peur et
les conditionnements ou croyances en regardant des séries télévisées que je
regardais à l’adolescence et lorsque j’étais une jeune adulte.
Je peux ainsi de
façon ludique apprendre à reconnaitre les différentes voix et l’effet de
chacune d’elles sur mon corps physique, sur le mental et l’émotionnel.
C’est un
moyen léger d’actualiser les croyances, de revoir mes priorités et de
contacter l’ado, l’enfant, ses rêves et aspirations. Contacter et unifier les
parts intérieures dans ce désir de pacification, d’élévation, de libération,
c’est s’offrir une seconde jeunesse et vibrer sur les fréquences de l’amour
sans conditions.
C’est aussi une façon de faire la paix avec le passé et d’en
capter la lumière, d’en faire sortir le meilleur. Une agréable façon de lâcher
la dualité, les notions de bien et de mal qui au lieu de développer la faculté
de discernement enferment dans le jugement et les références passées.
Reconnaitre
et lâcher les peurs, la culpabilité, ces poisons hautement toxiques pour
l’individu, pour tous les corps, c’est intégrer davantage de joie, permettre à
l’énergie du désir de se manifester et de circuler plus librement. Cette
précieuse énergie de Vie qui vivifie l’organisme et qui permet de cultiver la
créativité, la joie, l’insouciance et la légèreté.
Quand on peut exprimer des
émotions quelles qu’elles soient, sans culpabiliser, sans s’en faire le
reproche et sans s’y attarder, la vie circule en abondance à l’intérieur et
tous les corps en bénéficient.
En poursuivant l’élan enthousiaste et en
cultivant la joie, je maitrise mon quotidien de façon optimale et ce qui avant
me paraissait lourd, rébarbatif, devient l’occasion de manifester l’essence de
l’être, d’incarner les vibrations de la source.
De cette façon, l’attrait pour
les cachets diminue considérablement, sans effort, parce que la joie qui
s’installe naturellement rend obsolète ce moyen qui était censé m’apporter ce
dont je pensais manquer.
Là encore une actualisation est nécessaire et demande
de repérer et lâcher les pensées qui nourrissent cette croyance, cette idée
qu’il manque quelque chose.
Ce manque c’est avant tout le manque d’amour mais
cette croyance est autant liée aux souffrances passées qu’aux croyances
collectives à propos de ce que l’amour est supposé être.
La pacification
intérieure amène à mieux savoir ce qu’est l’amour et à réaliser qu’il ne manque
pas mais que cette combinaison de fréquences élevées se cultive à l’intérieur par
l’acceptation.
Et au sujet de l’addiction, c’est en lâchant la culpabilité, la
colère et la tristesse, que cet acte suscite, que la guérison s’opère peu à peu.
C’est toujours en acceptant ce qui est sans lutter, qu’on prend le recul nécessaire
et qu’on change la vibration intérieure qu’on apprend à maintenir sur les
fréquences de la paix, de l’unité, de l’harmonie et de la joie.
Le changement
est toujours d’abord au niveau vibratoire et même si c’est évident maintenant
pour moi, je retombe souvent dans les vieux schémas de pensées critiques. C’est
alors l’occasion de lâcher, de ne pas nourrir ce genre de pensées.
Sur le
moment, la paix s’installe depuis l’espace du cœur mais elle est à peine
perceptible, du moins je ne la sens pas immédiatement.
C’est souvent au bout de
quelques temps que je me rends compte que mes pensées ont changé, que je ne
pense plus du tout à ce que je considère encore parfois comme un problème.
Cette vision change lorsque le mental est apaisé et le problème devient opportunité.
Avec le recul je constate que ces moments où je retourne en arrière, où la colère,
la culpabilité, refont surface sont précisément ceux qui me permettent de
libérer les émotions refoulées et ainsi d’apprendre à lâcher prise
concrètement.
Un
ami que je connais depuis mes 20 ans doit venir aujourd’hui. Je le sais depuis
quelques temps et j’ai pu sentir des peurs remonter. Enfin disons plutôt que j’ai
tendance à anticiper, à appréhender et je me rends compte de cela parce que je
somatise.
Depuis le temps que je vis seule, partager mon intimité, mon
quotidien, éveille de vielles peurs qui remontent à l’enfance. Là encore, c’est
l’occasion d’actualiser les croyances, d’harmoniser l’énergie en laissant aller
les pensées émotions relatives à ces croyances. Croyances à propos des jeux de
rôles, des conditionnements relatifs au genre, au masculin et au féminin. Et de l'éternelle lutte entre l'homme et la femme pour obtenir le pouvoir. d'ailleurs le fait de regarder la série "ma sorcière bien aimée" tout comme "madame est servie", c'est l'occasion d'actualiser les croyances liées au genre, de voir l'évolution effectuée en une vingtaine d'années.
Une évolution où l'homme perd son pouvoir sur la femme mais c'est encore perçu dans un esprit de compétition, de lutte.
L'étape actuelle, c'est celle de l'unité intérieure qui équilibre le masculin et le féminin en tant qu'énergie. Ce qui se répercute dans les relations homme femme.
Au
lieu de me jeter sur les médicaments pour ne pas sentir ce trouble, j’ai juste
offert à la source toutes ces pensées qui parfois s’exprimaient seulement sous
forme de mal-être.
Là aussi ce constat valide une fois de plus le fait que la
pensée consciente et inconsciente soit de l’énergie et selon la nature de cette
dernière qui est illimitée et qui entre en résonance avec des énergies de même
fréquence, ne pas s’y attacher libère aussi de l’influence des égrégores.
L’équilibre
et l’harmonie sont restaurés à l’intérieur, par le fait de ne pas nourrir les
réactions, de se positionner dans la neutralité, ce qui a pour effet de ramener
à la paix.
Puis la vibration qui change attire des énergies similaires qui viennent
renforcer la confiance en ce processus.
C’est sûr qu’il est plus facile à la
fois de retomber dans les réactions de survie, l’identification aux pensées
conditionnées et de sentir l’influence des égrégores lourds qui sont beaucoup
plus nombreux que ceux de la paix.
Mais en persévérant dans le choix de vibrer
la paix et l’unité, on apprend à se maintenir sur ces fréquences sans être
influencé par les égrégores de la peur, de la survie, des rôles…
Avec
du recul, je peux constater que ce que j’ai vécu depuis le début de l’année et
même depuis ma naissance ici-bas m’a préparée à transmuter ces énergies de
basses fréquences liées aux souffrances engendrées par l’idée de séparation,
par la division et la peur.
Le seul fait d’être humain et donc de porter des
programmes génétiques hérités des ancêtres, d’avoir un cerveau reptilien
conditionné pour réagir de façon basique par instinct de survie, nous relie d’emblée
aux égrégores correspondants.
Pas étonnant de se sentir plombé dès l’enfance
dans ce genre d’ambiance.
Parce que c’est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur
que les basses fréquences nous maintiennent dans l’illusion de la séparation.
La séparation qui est une réalité déjà relative au niveau de la matière est
une illusion totale au niveau de l’énergie.
Toute personne hypersensible
souffre de ces deux paramètres contradictoires parce qu’elle reçoit de plein
fouet l’influence des énergies environnantes sans savoir qu’elle n’est pas
obligée d'être soumise à ces influences.
Et même s’il suffit en théorie de se maintenir sur
les fréquences de la paix afin de ne pas sentir cette influence, cela demande
de persévérer. Notre pouvoir est là mais comme c’est subtil, invisible, c’est
en réitérant continuellement ce choix de rayonner la paix et l’unité, que peu à
peu les anciens programmes se dissolvent ou sont désactivés.
Enfin disons
plutôt qu’on s’en détache au point qu’ils finissent par ne plus avoir de pouvoir
sur nous. Ils continuent d’exister dans la mémoire mais comme ils sont de moins
en moins utilisés, nourris, ils perdent leur impact, leur intensité.
On
se rend compte de cela parce que c’est de plus en plus facile de lâcher prise,
de ne pas s’identifier aux pensées primaires de survie, on réagit moins, on ne
dramatise plus autant, on relativise.
La
santé physique, mentale et émotionnelle s’en trouve mieux et là encore, cela
aide à persévérer parce que l’énergie est en perpétuel mouvement, rien n’est
figé.
Et par-dessus tout, l’interaction, le mouvement cyclique de la vie nous
amènent à développer la faculté d’adaptation.
Cette faculté qui facilite la
libre circulation de l’énergie en nous et en même temps nous aide à apprendre à
canaliser et vibrer sur les fréquences désirées.
Pouvoir se maintenir dans la
neutralité, la fluidité énergétique préserve du besoin de se protéger des
autres. On le fait inconsciemment et la peur d’être manipulé par les autres se
transforme en confiance lorsqu'on revient au centre.
Non seulement parce qu’on sait que c’est la fréquence
qui détermine à la fois la façon de voir et d’appréhender les situations mais
aussi parce qu’on a plus de facilité à repérer lorsqu’on est en réaction ce qui
permet de lâcher ce genre de pensées.
Maintenant
ce dont je doute encore un peu, c’est ma capacité à dire ce que je ressens dans
l’instant. Très souvent, on se tait par peur de déplaire, d’être jugé et de
cette façon peu à peu, on perd l’authenticité, on ne sent plus la présence de l’âme
ou l’intuition qui est voilée par un sentiment de trahison envers soi-même et de
confusion. On s’éloigne de notre cœur, de notre être véritable et en même temps
de l’autre, une sorte de mur invisible se dresse à l’intérieur donnant la
sensation d’être divisé. C'est cette division qui donne la sensation d'impuissance, de mal-être, de manque d'amour. Simplement parce que l'amour c'est avant tout l'unité intérieure, l'harmonie entre le masculin et le féminin.
J’ai dû calmer le mental qui commençait à cogiter à la
façon de transmettre des connaissances qui pourraient être utiles à mon ami. Le rôle de sauveur est
encore actif en moi mais en le voyant et en arrêtant de penser de cette façon,
en revenant à l’idée que tout se passe dans le présent, la paix mentale
revient.
L’intuition est instantanée, elle n’est pas intellectuelle même si elle
passe aussi par la pensée. Elle s’exprime de façon spontanée et ne demande à l’individu
que d’être ouvert, au présent, d’être un simple et pur canal de l’énergie, de l’info.
C’est
pour cette raison qu’il est si important d’être transparent, sincère avec
soi-même, d’apprendre à nourrir ce type de relation avec la source parce que
cela nous prépare à l’être avec toute personne.
Bon
je continue de préparer la venue de mon ami. Cette fois-ci, je peux constater
que même si j’ai un peu somatisé, je ne suis pas stressée comme avant et je
suis plutôt contente de la façon dont j’ai arrangé l’appart. Et surtout sans
forcer, en me laissant guider par l’enthousiasme du moment pour agir.
C’est
clair que nous avons tout à gagner à suivre la guidance intérieure, la joie et
à cultiver ses vibrations de paix et d’unité. Cela répond aussi à la question
qu’on se pose parfois : à quoi à me sert de savoir ces choses, d’avoir la
foi ? Dans ces moments là c’est simplement parce que nous vivons des
émotions et que nous nous identifions à nouveau à la victime qui se croit
impuissante. Les croyances religieuses ont perverti la réalité parce qu’il n’y
a pas de privilèges à avoir la foi si ce n’est que de faire confiance à la
puissance de l’amour, de l’acceptation, de la source.
La
recherche de privilège est une croyance liée au manque, manque de confiance en
soi, en la source. C’est aussi lié au besoin d’être dirigé, d’obéir à une
autorité extérieure parce qu’être responsable de ces choix, ça fait peur.
On
préfère croire que dieu est à l’extérieur de soi, suivre des règles imposés par
les religions, un gouvernement et se rebeller plutôt que d’assumer en devenant
responsable de nos vibrations.
C’est ce choix qui est déterminant, le choix de
faire confiance à la source en soi et à la capacité de choisir de s’aligner à
ces fréquences. Le choix de se positionner au centre plutôt que de réagir, de s’identifier
aux pensées émanant du néocortex, de la source, plutôt qu’à celles qui trouvent
leur origine dans le tronc cérébral, dans les croyances qui soutiennent la peur
et la division.
Faire confiance à la source et la choisir comme référence,
comme autorité suprême dans le sens où c’est elle qui a le pouvoir d’unir, d’harmoniser,
de transcender et de nous guider vers le meilleur.
On sort de la compétition pour entrer dans une "course" d'endurance qui apporte persévérance, patience, confiance et tempérance. Et il n 'y a rien d'autre à gagner que le bien-être et la joie d'être. Ce qui n'est pas rien non plus puisque la forme se conforme à la vibration!
Il n'y a pas de hasard dans la vie et la visite de cet ami est l'occasion de pacifier à la fois le masculin en moi en maintenant l'unité intérieure et la paix mais c'est aussi l'opportunité de voir comment ma relation aux hommes a évolué, comment l'enfant en moi est guéri, libéré des vielles croyances.
Faire des méditations pour sentir la paix peut amener à cultiver a relation silencieuse à la source et éventuellement à vivre des expériences d'ouverture, d'illumination, mais rien ne remplace l'expérience vécue dans l'instant, dans la relation à l'autre.
Pouvoir revenir à la paix dans la relation aux autres, à celles du sexe opposé, nous rend autonome et c'est le reflet de l'unification du masculin et du féminin intérieurs qui s'associent dans l'accueil des pensées émotions de division, de lutte, de réaction.
Même s'il se peut qu'on ne soit pas d'accord avec mon ami, le fait que je n'appréhende pas est déjà rassurant. Il ne s'agit pas de se coller la pression à vouloir éviter toute forme de conflit mais d'apprendre à être vrai dans l'instant sans accuser l'autre.
Et pour cela une seule chose est nécessaire, prendre le temps de se centrer avant de parler.
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« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées