dimanche 28 janvier 2018

« Lâcher la compétition pour suivre la voie(x) de la joie »





Quand on a compris et validé par l’expérience la force de l’accueil, du lâcher prise, de l’acceptation et ainsi relativisé la peur, la notion de bien et de mal, la vie devient beaucoup plus simple et facile. 
Cela ne veut pas dire non plus que tout devient plat, qu’il n’y a plus de situation qui risquent de nous faire réagir et retomber dans les anciennes croyances. 
La connaissance des lois universelles se renforce dans l’observation neutre de ce que le quotidien nous offre à vivre. 
Et plus on apprend à se positionner dans la neutralité, plus on est capable de s’adapter à ce qui se manifeste dans notre vie et à l'intérieur, sans être troublé, submergé ou dépassé.

La capacité à prendre du recul permet de faire la différence entre les nombreuses voix intérieures qui même si elles ne s’accordent pas où si elles ne racontent pas les mêmes histoires, pour le moins, elles ne s’opposent plus. 
Et on peut voir dans ce positionnement neutre qu’elles sont issues de la même source et que ce qui les différencient c’est leur degré de pureté. Plus elles émanent directement de la source, moins elles sont bloquées, amplifiées ou détournées par la peur, les croyances et plus la joie, la créativité se manifestent. 
Plus l’abondance, la fluidité sont perçues comme des réalités, des qualités qui sont inhérentes à l’être, à la nature de l’énergie. Des notions qui n’ont pas à être gagnées à force de lutte ou encore de mérite mais des expressions naturelles de notre essence qui se manifestent continuellement. Si ça n’était pas le cas, il n’y aurait pas de vie ni d’êtres vivants.  


Je m’amuse à distinguer l’intuition des différentes voix inspirées par la peur et les conditionnements ou croyances en regardant des séries télévisées que je regardais à l’adolescence et lorsque j’étais une jeune adulte. 
Je peux ainsi de façon ludique apprendre à reconnaitre les différentes voix et l’effet de chacune d’elles sur mon corps physique, sur le mental et l’émotionnel. 

C’est un moyen léger d’actualiser les croyances, de revoir mes priorités et de contacter l’ado, l’enfant, ses rêves et aspirations. Contacter et unifier les parts intérieures dans ce désir de pacification, d’élévation, de libération, c’est s’offrir une seconde jeunesse et vibrer sur les fréquences de l’amour sans conditions. 
C’est aussi une façon de faire la paix avec le passé et d’en capter la lumière, d’en faire sortir le meilleur. Une agréable façon de lâcher la dualité, les notions de bien et de mal qui au lieu de développer la faculté de discernement enferment dans le jugement et les références passées.

Reconnaitre et lâcher les peurs, la culpabilité, ces poisons hautement toxiques pour l’individu, pour tous les corps, c’est intégrer davantage de joie, permettre à l’énergie du désir de se manifester et de circuler plus librement. Cette précieuse énergie de Vie qui vivifie l’organisme et qui permet de cultiver la créativité, la joie, l’insouciance et la légèreté. 
Quand on peut exprimer des émotions quelles qu’elles soient, sans culpabiliser, sans s’en faire le reproche et sans s’y attarder, la vie circule en abondance à l’intérieur et tous les corps en bénéficient. 


 
En poursuivant l’élan enthousiaste et en cultivant la joie, je maitrise mon quotidien de façon optimale et ce qui avant me paraissait lourd, rébarbatif, devient l’occasion de manifester l’essence de l’être, d’incarner les vibrations de la source.

De cette façon, l’attrait pour les cachets diminue considérablement, sans effort, parce que la joie qui s’installe naturellement rend obsolète ce moyen qui était censé m’apporter ce dont je pensais manquer. 
Là encore une actualisation est nécessaire et demande de repérer et lâcher les pensées qui nourrissent cette croyance, cette idée qu’il manque quelque chose. 
Ce manque c’est avant tout le manque d’amour mais cette croyance est autant liée aux souffrances passées qu’aux croyances collectives à propos de ce que l’amour est supposé être. 
La pacification intérieure amène à mieux savoir ce qu’est l’amour et à réaliser qu’il ne manque pas mais que cette combinaison de fréquences élevées se cultive à l’intérieur par l’acceptation. 

Et au sujet de l’addiction, c’est en lâchant la culpabilité, la colère et la tristesse, que cet acte suscite, que la guérison s’opère peu à peu. 
C’est toujours en acceptant ce qui est sans lutter, qu’on prend le recul nécessaire et qu’on change la vibration intérieure qu’on apprend à maintenir sur les fréquences de la paix, de l’unité, de l’harmonie et de la joie.

Le changement est toujours d’abord au niveau vibratoire et même si c’est évident maintenant pour moi, je retombe souvent dans les vieux schémas de pensées critiques. C’est alors l’occasion de lâcher, de ne pas nourrir ce genre de pensées. 
Sur le moment, la paix s’installe depuis l’espace du cœur mais elle est à peine perceptible, du moins je ne la sens pas immédiatement. 
C’est souvent au bout de quelques temps que je me rends compte que mes pensées ont changé, que je ne pense plus du tout à ce que je considère encore parfois comme un problème. 
Cette vision change lorsque le mental est apaisé et le problème devient opportunité. 
Avec le recul je constate que ces moments où je retourne en arrière, où la colère, la culpabilité, refont surface sont précisément ceux qui me permettent de libérer les émotions refoulées et ainsi d’apprendre à lâcher prise concrètement.

Un ami que je connais depuis mes 20 ans doit venir aujourd’hui. Je le sais depuis quelques temps et j’ai pu sentir des peurs remonter. Enfin disons plutôt que j’ai tendance à anticiper, à appréhender et je me rends compte de cela parce que je somatise. 

Depuis le temps que je vis seule, partager mon intimité, mon quotidien, éveille de vielles peurs qui remontent à l’enfance. Là encore, c’est l’occasion d’actualiser les croyances, d’harmoniser l’énergie en laissant aller les pensées émotions relatives à ces croyances. Croyances à propos des jeux de rôles, des conditionnements relatifs au genre, au masculin et au féminin. Et de l'éternelle lutte entre l'homme et la femme pour obtenir le pouvoir. d'ailleurs le fait de regarder la série "ma sorcière bien aimée" tout comme "madame est servie", c'est l'occasion d'actualiser les croyances liées au genre, de voir l'évolution effectuée en une vingtaine d'années. 
Une évolution où l'homme perd son pouvoir sur la femme mais c'est encore perçu dans un esprit de compétition, de lutte. 
L'étape actuelle, c'est celle de l'unité intérieure qui équilibre le masculin et le féminin en tant qu'énergie. Ce qui se répercute dans les relations homme femme.  




Au lieu de me jeter sur les médicaments pour ne pas sentir ce trouble, j’ai juste offert à la source toutes ces pensées qui parfois s’exprimaient seulement sous forme de mal-être. 
Là aussi ce constat valide une fois de plus le fait que la pensée consciente et inconsciente soit de l’énergie et selon la nature de cette dernière qui est illimitée et qui entre en résonance avec des énergies de même fréquence, ne pas s’y attacher libère aussi de l’influence des égrégores. 
L’équilibre et l’harmonie sont restaurés à l’intérieur, par le fait de ne pas nourrir les réactions, de se positionner dans la neutralité, ce qui a pour effet de ramener à la paix. 

Puis la vibration qui change attire des énergies similaires qui viennent renforcer la confiance en ce processus. 
C’est sûr qu’il est plus facile à la fois de retomber dans les réactions de survie, l’identification aux pensées conditionnées et de sentir l’influence des égrégores lourds qui sont beaucoup plus nombreux que ceux de la paix. 
Mais en persévérant dans le choix de vibrer la paix et l’unité, on apprend à se maintenir sur ces fréquences sans être influencé par les égrégores de la peur, de la survie, des rôles…

Avec du recul, je peux constater que ce que j’ai vécu depuis le début de l’année et même depuis ma naissance ici-bas m’a préparée à transmuter ces énergies de basses fréquences liées aux souffrances engendrées par l’idée de séparation, par la division et la peur. 

Le seul fait d’être humain et donc de porter des programmes génétiques hérités des ancêtres, d’avoir un cerveau reptilien conditionné pour réagir de façon basique par instinct de survie, nous relie d’emblée aux égrégores correspondants. 
Pas étonnant de se sentir plombé dès l’enfance dans ce genre d’ambiance. 
Parce que c’est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur que les basses fréquences nous maintiennent dans l’illusion de la séparation. 
La séparation qui est une réalité déjà relative au niveau de la matière est une illusion totale au niveau de l’énergie. 
Toute personne hypersensible souffre de ces deux paramètres contradictoires parce qu’elle reçoit de plein fouet l’influence des énergies environnantes sans savoir qu’elle n’est pas obligée d'être soumise à ces influences. 

Et même s’il suffit en théorie de se maintenir sur les fréquences de la paix afin de ne pas sentir cette influence, cela demande de persévérer. Notre pouvoir est là mais comme c’est subtil, invisible, c’est en réitérant continuellement ce choix de rayonner la paix et l’unité, que peu à peu les anciens programmes se dissolvent ou sont désactivés. 
Enfin disons plutôt qu’on s’en détache au point qu’ils finissent par ne plus avoir de pouvoir sur nous. Ils continuent d’exister dans la mémoire mais comme ils sont de moins en moins utilisés, nourris, ils perdent leur impact, leur intensité.
  
On se rend compte de cela parce que c’est de plus en plus facile de lâcher prise, de ne pas s’identifier aux pensées primaires de survie, on réagit moins, on ne dramatise plus autant, on relativise.




La santé physique, mentale et émotionnelle s’en trouve mieux et là encore, cela aide à persévérer parce que l’énergie est en perpétuel mouvement, rien n’est figé. 
Et par-dessus tout, l’interaction, le mouvement cyclique de la vie nous amènent à développer la faculté d’adaptation. 
Cette faculté qui facilite la libre circulation de l’énergie en nous et en même temps nous aide à apprendre à canaliser et vibrer sur les fréquences désirées. 
 
Pouvoir se maintenir dans la neutralité, la fluidité énergétique préserve du besoin de se protéger des autres. On le fait inconsciemment et la peur d’être manipulé par les autres se transforme en confiance lorsqu'on revient au centre. 
Non seulement parce qu’on sait que c’est la fréquence qui détermine à la fois la façon de voir et d’appréhender les situations mais aussi parce qu’on a plus de facilité à repérer lorsqu’on est en réaction ce qui permet de lâcher ce genre de pensées.

Maintenant ce dont je doute encore un peu, c’est ma capacité à dire ce que je ressens dans l’instant. Très souvent, on se tait par peur de déplaire, d’être jugé et de cette façon peu à peu, on perd l’authenticité, on ne sent plus la présence de l’âme ou l’intuition qui est voilée par un sentiment de trahison envers soi-même et de confusion. On s’éloigne de notre cœur, de notre être véritable et en même temps de l’autre, une sorte de mur invisible se dresse à l’intérieur donnant la sensation d’être divisé. C'est cette division qui donne la sensation d'impuissance, de mal-être, de manque d'amour. Simplement parce que l'amour c'est avant tout l'unité intérieure, l'harmonie entre le masculin et le féminin. 

J’ai dû calmer le mental qui commençait à cogiter à la façon de transmettre des connaissances qui pourraient être utiles à mon ami. Le rôle de sauveur est encore actif en moi mais en le voyant et en arrêtant de penser de cette façon, en revenant à l’idée que tout se passe dans le présent, la paix mentale revient. 

L’intuition est instantanée, elle n’est pas intellectuelle même si elle passe aussi par la pensée. Elle s’exprime de façon spontanée et ne demande à l’individu que d’être ouvert, au présent, d’être un simple et pur canal de l’énergie, de l’info. 
C’est pour cette raison qu’il est si important d’être transparent, sincère avec soi-même, d’apprendre à nourrir ce type de relation avec la source parce que cela nous prépare à l’être avec toute personne.

Bon je continue de préparer la venue de mon ami. Cette fois-ci, je peux constater que même si j’ai un peu somatisé, je ne suis pas stressée comme avant et je suis plutôt contente de la façon dont j’ai arrangé l’appart. Et surtout sans forcer, en me laissant guider par l’enthousiasme du moment pour agir.

C’est clair que nous avons tout à gagner à suivre la guidance intérieure, la joie et à cultiver ses vibrations de paix et d’unité. Cela répond aussi à la question qu’on se pose parfois : à quoi à me sert de savoir ces choses, d’avoir la foi ? Dans ces moments là c’est simplement parce que nous vivons des émotions et que nous nous identifions à nouveau à la victime qui se croit impuissante. Les croyances religieuses ont perverti la réalité parce qu’il n’y a pas de privilèges à avoir la foi si ce n’est que de faire confiance à la puissance de l’amour, de l’acceptation, de la source.




La recherche de privilège est une croyance liée au manque, manque de confiance en soi, en la source. C’est aussi lié au besoin d’être dirigé, d’obéir à une autorité extérieure parce qu’être responsable de ces choix, ça fait peur. 
On préfère croire que dieu est à l’extérieur de soi, suivre des règles imposés par les religions, un gouvernement et se rebeller plutôt que d’assumer en devenant responsable de nos vibrations.
 
C’est ce choix qui est déterminant, le choix de faire confiance à la source en soi et à la capacité de choisir de s’aligner à ces fréquences. Le choix de se positionner au centre plutôt que de réagir, de s’identifier aux pensées émanant du néocortex, de la source, plutôt qu’à celles qui trouvent leur origine dans le tronc cérébral, dans les croyances qui soutiennent la peur et la division. 
Faire confiance à la source et la choisir comme référence, comme autorité suprême dans le sens où c’est elle qui a le pouvoir d’unir, d’harmoniser, de transcender et de nous guider vers le meilleur. 
On sort de la compétition pour entrer dans une "course" d'endurance qui apporte persévérance, patience, confiance et tempérance. Et il n 'y a rien d'autre à gagner que le bien-être et la joie d'être. Ce qui n'est pas rien non plus puisque la forme se conforme à la vibration! 
Il n'y a pas de hasard dans la vie et la visite de cet ami est l'occasion de pacifier à la fois le masculin en moi en maintenant l'unité intérieure et la paix mais c'est aussi l'opportunité de voir comment ma relation aux hommes a évolué, comment l'enfant en moi est guéri, libéré des vielles croyances. 
Faire des méditations pour sentir la paix peut amener à cultiver a relation silencieuse à la source et éventuellement à vivre des expériences d'ouverture, d'illumination, mais rien ne remplace l'expérience vécue dans l'instant, dans la relation à l'autre. 
Pouvoir revenir à la paix dans la relation aux autres, à celles du sexe opposé, nous rend autonome et c'est le reflet de l'unification du masculin et du féminin intérieurs qui s'associent dans l'accueil des pensées émotions de division, de lutte, de réaction. 

Même s'il se peut qu'on ne soit pas d'accord avec mon ami, le fait que je n'appréhende pas est déjà rassurant. Il ne s'agit pas de se coller la pression à vouloir éviter toute forme de conflit mais d'apprendre à être vrai dans l'instant sans accuser l'autre. 
Et pour cela une seule chose est nécessaire, prendre le temps de se centrer avant de parler. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr   Photos privées