mercredi 24 janvier 2018

« Changer sa vibration et voir la beauté du monde »





21 01 J’ai une de ces pêches en ce moment et ça va croissant depuis le début de l’année. Disons que je ne m’arrête plus sur les douleurs, les moments où je vis des émotions et des pensées sombres. 
Cultiver la paix, la joie, par le détachement, l’accueil des émotions telles que la peur, la culpabilité, être à l’écoute de ses besoins et y répondre sans pressions, voilà qui rend la vie légère et belle. Je sens que tout en moi se débloque, se décoince et plus je lâche prise, plus je laisse les émotions s’exprimer sans m’y attacher, sans commenter, plus la vie devient aisée. 
L’aisance, le bien-être intérieur, la réconciliation avec tous les aspects de l’être mène nécessairement à l’abondance, au confort matériel. Cela coule de source et ne répond plus à la peur du manque. 
Je devais rentrer une stère de bois à l’abri, en fin de journée et je craignais de peiner puisque ces derniers temps, mon corps physique montrait des signes de faiblesse. Malgré les douleurs ou grâce à elles, j’ai été plus à l’écoute des besoins du corps physique et il m’a suffit de manger un peu plus consistant, d’ajouter de la viande à mes menus pour retrouver la forme. Le fait de ne rien retenir au niveau psycho-émotionnel et ainsi d’intégrer plus abondamment l’énergie de vie, du désir a aussi participé à ce regain d’énergie. 
Quelques petits changements dans la forme et une facilité accrue à accueillir ce qui se manifeste dans l’instant a favorisé ce mieux être. Je me félicite d’avoir diminué de moitié la dose quotidienne de médicaments sans efforts, sans même m’en rendre compte.

Il est clair que lorsqu’on se coupe de ses émotions, lorsqu’on refoule celles qu’on qualifie de négatives, on se prive aussi de ressentir le désir, la joie. On associe le désir à la sexualité alors que c’est la pure énergie créative. 
Le désir est l’expression de l’énergie de vie qui nous traverse et qui alimente nos chakras rendant possible l’action. On agit la plupart du temps par peur, par conditionnement, par contrainte alors qu’en accueillant les peurs, en cessant d’étiqueter ce qu’on ressent la joie et l’enthousiasme se manifestent de plus en plus.

La joie qui n’est pas la conséquence d’une stratégie mentale ou d’une quelconque réussite mais qui est avant tout le fruit de l’unité intérieure et de la paix, de la fluidité énergétique. La joie, l’amour, l’enthousiasme sont des fréquences très proches de la vibration de l’âme parce qu’elles magnifient la vie, elles honorent la créativité, l’incarnation. 
Focaliser son attention sur le désir de paix et d’unité de pacification intérieure entre les énergies masculines et féminines, c’est se fonder sur de solides bases tout en surfant sur les vagues avec légèreté, aisance et fluidité.

Plus on nourrit ces énergies, plus on cultive la joie, plus on se laisse guider par elle et plus la vie devient facile riche, épanouissante.
On se libère des étiquettes pour accueillir le mouvement de la vie en soi et pour s’y adapter, pour danser avec lui. 
Prendre l’habitude de suivre la joie, l’élan enthousiaste, c’est à la fois cultiver l’énergie de vie, du désir, de la créativité et en même temps retrouver la confiance de l’enfant. 
Ne plus s’interdire d’être, de faire et accueillir l’éventuelle culpabilité qui peut se manifester comme un vieux souvenir du passé, c’est retrouver l’authenticité, la spontanéité et bien sûr la joie, l’insouciance. L’envie de partager, d’échanger, d’aimer sans conditions comme le fait un enfant se manifeste à nouveau.   




Mais cette fois-ci, l’amour est dépouillé de ces étiquettes passées, libéré des croyances et des limitations, il est universel et inconditionnel. Il est simplement parce que c’est ce que nous sommes en essence et en vérité. 
Je retrouve le goût d’aller vers l’autre sans attentes, sans préjugés, sans calcul, en étant simplement moi-même. Et ça change tout parce que lorsqu’on se libère de la croyance en la séparation, lorsqu’on nourrit l’unité en soi, on va vers l’autre sans projeter quoi que ce soit. 
Prendre l’habitude d’être authentique avec soi-même, de se confier en toute confiance à la source et sortir des jeux de rôles, amène naturellement à être vrai avec les autres. On n’a plus peur de déplaire ou de choquer en étant sincère parce qu’on s’accepte en totalité, parce qu’on ne cache plus des aspects de soi, on ne met plus en avant les parts que l’on considérait comme meilleures, plus aimables, plus séduisantes et même plus bienveillantes. 
Notre vraie nature est la bienveillance, le goût de l’échange et du partage. Et lorsqu’on fait la paix avec tous les aspects de soi, notre complétude intérieure, l’amour véritable pour tout ce que nous sommes rayonne vers l’extérieur, vers les autres, sans limites et sans jugement. On ne se juge plus, on ne se divise plus et on a la même attitude avec les autres, sans même le chercher.

L’autre ne reflète plus des aspects cachés de nous-mêmes ou des facettes rejetées, malaimées, on le perçoit tel qu’il est au-delà des masques. Là encore, on n’intellectualise pas cela, on le vit naturellement parce que lorsqu’on est en paix avec soi-même on l’est avec les autres. Il n’y a plus rien à prouver, à gagner et cependant, on reçoit beaucoup. 

On peut voir les peurs et blocages de l’autre mais ça n’éveille plus rien en soi, plus de réactions excessives. On ne cherche plus à changer l’autre, à le convaincre, on se laisse guider dans l’instant et on peut dire ce qu’on pense et ce qu’on ressent sans avoir besoin de s’imposer, sans crainte d’être jugé ou rejeté. On n’a même pas besoin de l’accepter tel qu’il est puisqu’on n’attend rien. 

Quand on est comblé de l’intérieur, quand on se sent entier, complet, dans un état d’unité et de paix, on n’a plus besoin de l’autre. On donne sans compter, sans peur, sans reproche, sans culpabilité et surtout sans attentes. 
On ne le fait pas parce que ça correspond à des enseignements spirituels, on le fait avec plaisir et joie. J’avoue que j’ai encore un peu de mal à recevoir mais j’apprends aussi à lâcher les peurs et croyances à ce sujet. Là encore, la compassion envers soi, envers les aspects internes encore dans le doute ou la crainte, encore conditionné, s’exprime par le seul fait de le reconnaitre et de ne pas lutter contre cela.

Chaque fois qu’on accueille une part intérieure qu’on avait tendance à ne pas vouloir voir ou à rejeter, elle s’harmonise à l’amour, ramenée au point de neutralité et réutilisée pour nourrir l’unité intérieure. Elle vient nourrir l’équilibre, l’harmonie et la complétude. C’est assez difficile à exprimer de façon juste d’autant plus que c’est une vision intuitive mais ça ressemble à des lois mathématiques. 




Ce matin, il faisait 16° à 8h30, ça sent déjà le printemps. C’est hallucinant de voir que ces changements de température ne m’affectent plus. Qu’il pleuve ou qu’il y ait du soleil, cela ne change plus mon humeur. 
Quand on nourrit la paix et l’unité en soi, la stabilité psycho-émotionnelle s’installe progressivement mais sûrement. Je me plaignais d’être immature à ce niveau là mais je constate que je le deviens de plus en plus. 

Là encore, je ne m’attache plus à ces voix critiques mais au contraire je sens que la compassion grandit en moi. De temps en temps, quand je sens des peurs ou des émotions dites négatives, je me dis que ça n’est pas facile d’être un humain incarné dans ce monde, d’être constitué de multiples corps, de répondre aux besoins de chacun. Puis le seul fait de le reconnaitre me ramène dans la tendresse envers les parts intérieures qui se sentent vulnérables impuissantes. 
Cette tendresse c’est l’expression de l’amour tout comme le fait de reconnaitre et d’accepter d’être à la fois multiple et traversé par toutes sortes de pensées, d’émotions et donc d’énergies. Nous sommes environnés de différents égrégores et c’est pour cela qu’il est essentiel de savoir ce qu’on veut, ce qu’on veut cultiver et rayonner. 

Chaque fois que nous choisissons la paix et l’unité, nous lâchons les attachements à ces égrégores de souffrance, de peur et de division. Savoir maintenir sa vibration au plus près de celle de la source, c’est s’ouvrir à la Vie, c’est accueillir son âme, c’est rayonner l’amour lumière que nous sommes. 
L’âme n’est jamais séparée ou éloignée mais elle peut nous sembler distante. 
Quand c’est le cas, cela veut simplement dire que nous sommes identifiés à la personnalité soumise aux croyances et conditionnements. 

Revenir à la conscience de l’unité rétablit l’équilibre et l’harmonie. Je vous souhaite de désirer ardemment rayonner ces vibrations de paix et d’unité parce que même si ça peut sembler difficile au début, en persévérant en ce sens, tout devient beaucoup plus léger et facile. Dans la confidence qui amène la confiance en l’âme, dans le fait de se laisser guider par la joie, il n’y a plus de souci à se faire. On réalise que tout est toujours pour le mieux, que nous n’avons qu’à nous laisser guider, être, pour vivre le meilleur.

« Inner Workings » 2016 vidéo supprimée

Cette animation illustre bien les deux modes de fonctionnement, soit agir selon la peur, soit suivre la joie ou l'enthousiasme. Ces choix déterminent la qualité de vie et entrainent des réactions physiologiques, émotionnelles qui nous enferment ou qui nous ouvrent l'horizon...Dans le désir d'unité, tous les corps et les systèmes nourrissent la Joie.


 
23 01. Je me rends compte que je ne lis plus de messages canalisés sauf lorsque je me sens guidée. Tout ce qui est dit à propos des flammes jumelles, des familles d’âmes, de la famille cosmique…est un point de vue très humain, une façon d’expliquer si c’était possible, ce que nous sommes au-delà de cette incarnation.

Je vois les choses d’une façon plutôt basée sur la nature des énergies, des vibrations et des lois qui régissent ses mouvements. Parce que plus je prends conscience de ce que je suis en essence par le détachement et moins ces croyances souvent ancestrales ne trouvent d’adhésion en moi.

L’humain qui a peur de l’autre, qui se croit seul, impuissant, qui s’identifie à la personnalité, a élaboré des stratégies afin de minimiser ses peurs, de les ignorer, de les combattre. Tout son comportement et son mode de pensée sont basés sur la survie. 
Dans l’ignorance de sa vraie nature, il lutte pour survivre, pour éloigner la mort, la maladie, prévenir et éviter le danger. Et quand il sent qu’il est plus qu’un corps, il se croit séparé de Dieu, indigne d’amour alors il cherche à plaire à ce dieu comme il l’a fait vis-à-vis de ses parents durant l’enfance.

Les stratégies de manipulation, de domination, de séduction, de lutte ont été ses atouts pour trouver un certain confort, pour combler le vide intérieur et le manque. 
Ce sont des stratégies inconscientes qu’il porte dans ses gènes répétant ainsi les comportements de ses parents, de ses ancêtres depuis la nuit des temps. 

Mais malgré tout, ses stratégies s’inspirent aussi de connaissances intuitives ou insufflées par l’âme. La notion d’unité transparait dans le besoin de se regrouper, de former un couple, une famille, tout comme l’essence d’amour qui nous anime nous pousse à aller vers l’autre. L'effet de résonance nous relié à des énergies, des êtres, des situations qui vibrent sur les fréquences identiques à celles que nous rayonnons. Nos mouvements et nos aspirations sont mues par les lois d'attraction, de résonance.
Les notions spirituelles qui passent par un être humain se transforment sous l’effet de la peur, l’idée de séparation et de danger, en concepts, en stratégies, en croyances et en conditionnements. 




En apprenant à laisser la peur s’exprimer en l’observant de façon neutre sachant qu’elle est un réflexe lié à la survie, on va peu à peu changer sa vision à son sujet. 
Plus on va l’observer avec un regard neutre et plus nous nous détachons des voiles que forment les conditionnements et croyances. Ces voiles qui sont renforcés par les égrégores qui vibrent sur les mêmes fréquences. 

On s’identifie à ce qui n’est autre que la mémoire et il y a différents degré de conscience selon qu’on s’attache à la mémoire terrestre à celle de l’âme ou à celle de la source. 
En gros, on peut dire que chaque partie du cerveau traite une sorte de mémoire plus ou moins animale, astrale ou cosmique. Nous pouvons choisir d'ignorer ses mémoires ou de ne pas les croire, en étant dans le présent et en suivant la joie. 
Plus on ouvre sa conscience ou plus on se détache des programmations automatiques basées sur la survie et plus on réalise que nous sommes l’unité, la conscience qui éclaire tout ce qui est. L’autre est une des innombrables expressions de la source, il est par conséquent un égal, un autre soi.   

La sensation qu’il y a un mandala unique d’où nous sommes tous issus et l’idée que notre évolution se réalise en suivant l’objectif de redessiner ou plutôt de vibrer selon ce modèle vibratoire. Lorsqu’on nourrit le désir de paix et d’unité intérieure, les chakras se combinent et s’ajustent à ce modèle originel. Comme si c’était la projection de la conscience parfaite. 

Ce sont des images qui viennent de temps en temps mais je ne m’y attache pas comme si je devais me conformer à un modèle de perfection. Il s’agit plutôt de vibrer sur des fréquences qui ouvrent le cœur et la conscience qui élargissent le point de vue, et surtout qui amènent à se sentir en paix, en sécurité et en joie. 
Là encore, je parle de sécurité pas dans l’idée qu’il y ait un danger mais plutôt selon la confiance aveugle en la source. 

Quand on se détache des rôles dans la confidence à la source ou en se rappelant qu’on existe au-delà de tout ces schémas, on se rend compte d’une part que chercher à contrôler, à comprendre est inutile parce que ce que nous sommes est difficilement concevable pour l’intellect. 
Plus on est en paix avec soi et moins on a besoin de savoir où on va parce qu’on comprend, on sent que tout se passe maintenant et que c’est le seul moment qui compte. 

Prévoir, anticiper, se projeter, c’est nourrir la peur, c’est fonctionner selon la survie. 
En suivant la joie à chaque instant, en agissant par désir et non par contrainte, et quand on est obligé de faire quelque chose qu’on n’aime pas, revenir au centre, à la paix nous permet de vibrer sur ces fréquences et de voir le côté positif de ce que nous devons faire. 
On va constater qu’en changeant notre vibration, notre vision change, on agit alors en alignement avec notre vraie nature. 
Et si ce que nous faisons est vraiment insupportable, nous saurons comment changer. Simplement en faisant attention à vibrer sur les fréquences qui permettent de se sentir bien en toutes circonstances.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos: Gilles