5
01 J’ai
une belle énergie ce matin, de gratitude pour l’aisance avec laquelle j’avance
de jour en jour sur le chemin de l’accomplissement de soi. L’humain a des
besoins essentiels tels que l’amour, le fait de se sentir aimé, de pouvoir
contribuer au bien être, à l’ouverture des consciences, des cœurs.
Dans la
relation intime avec l’âme, avec les aspects de l’être, l’enfant intérieur, le
moi qu’on appelle ‘l’ego’ avec un ton légèrement méprisant lorsqu’on se dit
spirituel, s'unissent dans l’amour que nous sommes en essence qui dans l'abandon du jugement, se manifeste et rayonne sur
notre être tout entier.
C’est tellement simple en théorie que la majorité des
gens a encore du mal à croire que l’amour vrai de soi puisse être la solution à
tous les problèmes, les manques et la réponse à tous nos besoins existentiels,
essentiels.
Le
pardon à soi et aux autres nous élève sur une fréquence élevée ou du moins
juste au dessus de celle de la vengeance, de la notion de punition et de
récompense, de justice souvent arbitraire, de jugement et de condamnation, de
manipulation…
Tous les schémas relationnels basés sur l’idée de séparation, de
bien et de mal, génèrent des comportements douloureux et des souffrances liées
à la peur, à l’attachement, à l’ignorance de notre nature véritable, complète
et souveraine.
Retrouver l'authenticité et l'innocence de l'enfant sont donc indispensables.
Tout comme le fait de savoir
se poser en chemin est essentiel parce que cela permet au cerveau d’ajuster les
données et, ce travail de la psyché qui se réalise lors des rêves peut aussi
s’effectuer en conscience, dans l’abandon de toute forme de jugement, dans l’accueil,
l’observation neutre des pensées émotions, en arrêtant de courir et en se
posant dans le silence.
Les
temps de pause sont autant de moments qui favorisent l’intégration de nouvelles
données et leur ajustement avec les anciennes. Outre le fait que durant le
sommeil, le corps se régénère, il y a tout un travail qui se réalise au niveau
du mental, de l’émotionnel qui libère le trop plein. Les croyances sont
ajustées en une sorte de communion, de rassemblement d’anciennes et de
nouvelles données qui sont triées et digérées pour en garder le meilleur.
Comme
un ordinateur, notre cerveau, notre
mémoire s’ajustent en permanence, en effectuant des mises à jour régulières. Et
comme on peut le constater, la mise à jour s’effectue mieux lorsque
l’ordinateur ne fait que ça. Plus il y a de programmes actifs et plus il rame.
Lorsque
le mental est au repos ou dans un calme relatif, les mises à jour s’effectuent
avec facilité. Ce neurologue explique en quelques mots ce procédé ici :
Les
sciences révèlent peu à peu l’invalidité des croyances collectives.
La notion
de jugement nous enferme dans des croyances, des à priori qui nous limitent. On
ignore encore la force des croyances mais les élites, les dirigeants et les
gens d’église en connaissant le pouvoir et ils se réjouissent de nourrir les cœurs
de superstitions, de croyances invalidantes basées sur la peur, la culpabilité,
la division.
On a créé toutes sortes de personnages incarnant le mal et d’autres
qui représentent le bien, de façon à maintenir les gens dans la division, l’enfer
des croyances, l’impuissance, la peur de l’inconnu, du divin, du mal…
Derrière
tout cela, se révèle notre pouvoir créateur, la puissance de l’intention, du
verbe, des croyances et de la vibration formée par les pensées associées aux
émotions.
On a définit les choses selon des critères arbitraires de bien et de
mal, de correct et de pas correct, on perçoit notre entourage et notre
environnement comme des ennemis potentiel, l’inconnu, l’étranger, est forcément
un ennemi puisqu’il ne pense pas comme nous.
Nous nous transmettons les clefs
de nos prisons respectives, de génération en génération, avec ces préjugés
reflets de notre ignorance et de nos peurs.
Ainsi,
ne rien faire s’avère très utile à notre évolution, notre équilibre, mais nous
sommes tellement imprégnés par la notion de devoir, de sacrifice et de mérite
qu’on ne reconnait pas les besoins essentiels de notre corps physique, de notre
cerveau et de nos corps subtils, de notre être tout entier.
Plus
on avance dans la compréhension de la constitution d’un humain et plus on peut
s’émerveiller de l’intelligence qui nous habite, de tous ces systèmes internes
parfaitement orchestrés malgré leur complexité.
Notre cerveau est si complexe
et son potentiel si grand, qu’on est loin d’en avoir fait le tour mais le peu
qu’on sait déjà suffit à révéler biens des choses quand à notre pouvoir de
créer.
On
trouve pas mal de vidéos, de livres audios à ce sujet mais comme j’aime découvrir
par moi-même, par l’expérience, l’observation et la déduction, j’évite de trop
me remplir d’infos extérieurs.
Enfin comme pour toutes choses, je suis
l’inspiration, l’élan porté par l’enthousiasme parce que je constate tout comme
André Stern et les scientifiques, combien cette énergie décuple les facultés
intellectuelles, favorise l’apprentissage, la compréhension et l’ouverture. Je me fie à mon cœur qui sait et qui me guide par les synchronicités, la résonance intérieure
L’ouverture
d’esprit c’est le contraire du jugement et c’est quand on laisse tomber les à
priori qu’on peut alors avoir une vision neutre, objective, élargie, de ce qui
est. On est alors on position de savoir, de connaitre véritablement, par
soi-même.
Il
faut pour cela, oser remettre en question les références habituelles, les
croyances collectives, toutes ces pensées qui se basent finalement sur la peur
et tentent d’apporter des réponses à ce qu’on ne comprend pas, à ce qui est
inconnu et qui donc nous semble potentiellement dangereux.
Quand
on ne se connait pas, la peur de l’inconnu se projette sur l’extérieur et nous
fait craindre ce qui ne nous ressemble pas en apparence. On va alors vers
l’autre rempli de nos propres peurs, de nos préjugés et de nos croyances,
projetant nos ombres sur tout individu jugé suspect par sa différence.
J’appelle l’ombre, tout ce qui en nous, est ignoré, caché, refoulé, rejeté.
Ainsi selon les critères arbitraires de bien et de mal, on rejette des aspects
de soi qu’on juge mauvais, inadapté, sombres, sales…
Quand on sait que nous
portons tout en nous même et que l’effet de la dualité, de la division, nous
montre les choses dans leur aspects positifs et négatifs mais qu’à l’origine,
il s’agit de la même énergie, on va changer sa vision, ouvrir son esprit et
être ainsi à même de recevoir des nouvelles infos.
L’effet
miroir qui dit que ce qui en l’autre nous dérange existe également en
nous-même, est un bon moyen de se connaitre intimement et de pouvoir intégrer
la paix, l’unité, l’amour inconditionnel.
Les autres nous renvoient une image
d’un aspect intérieur que nous ne voulons pas voir, reconnaitre et accepter.
Lorsqu’on porte la lumière de notre conscience sur ces objets refoulés, on
invite l’âme à y déverser sa compassion, son regard, sa vibration.
Notre vision
va alors changer dans cette reconnaissance, par le fait d’admettre que nous
portons des jugements sur nous-même et sur les autres, par peur et par
ignorance.
C’est alors qu’on comprend d’une façon plus large et profonde, ce
qu’est l’amour véritable, où se situe notre pouvoir et combien l’amour,
l’acceptation est un puissant guérisseur, libérateur.
Lorsqu’on
reste conditionné aux croyances basées sur la notion de bien et de mal, notre
cerveau fonctionne en mode limité, il n’utilise pas le cortex préfrontal siège
des nouvelles idées. Les pensées restent enfermées dans le jugement et les
sempiternelles croyances limitantes. Les émotions qui leur sont associées
donnent du pouvoir à ses croyances et les nourrissent continuellement lorsqu’on
réagit de façon automatique, inconsciente.
Les
contes des milles et une nuit continuent de produire leur effet notamment
concernant la position et les droits de vie et de mort des califes. La façon
dont chacun d’entre eux l’utilise montre bien l’effet de l’incapacité à
maitriser ses émotions, à réagir violemment sans prendre le temps de se poser,
de s’intérioriser.
Nous vivons la même chose à l’intérieur et avec ceux qu’on
nomme les bourreaux. Nous sommes généralement scandalisés lorsque quelqu’un
condamne froidement un innocent et ravi quand au contraire, le coupable est
puni. Nous avons ce même comportement vis-à-vis des aspects internes et sommes
prompts à condamner sans donner une chance à l’accusé de s’exprimer.
Mais
si on prend le temps d’écouter, tant les aspects internes que les accusés dans
les tribunaux, on va pouvoir comprendre l’autre et avoir de la compassion.
Être
déjà capable d’écouter, de donner la parole aux aspects internes, à l’enfant en
soi, c’est manifester l’ouverture de cœur et d’esprit qui libèrent la sagesse
innée, donne alors la parole à l’âme, à l’amour et à la lumière.
Le
fait de ne pas juger à priori permet de voir l’aspect positif des choses et
l’amour lumière peut rayonner librement, nous élever dans un état de gratitude,
c’est une posture qui ouvre le cœur et l’esprit et qui rend le regard innocent,
neuf.
Lorsqu’on
s’ouvre à recevoir, lorsqu’on est dans cette ouverture de cœur et d’esprit, le
néocortex est alors en pleine activité et on constate les nombreuses ressources
qui sont en nous.
Notre
ventre qui est capable de trier les aliments et de conserver le meilleur,
illustre cette capacité d’intégration à tous les niveaux de l’être. Ce travail
s’effectue autant dans le cœur que dans la tête. On peut l’observer quand on
fait confiance à la source et à ce que nous sommes.
Elle
nous a créés parfaits dans notre constitution, par les systèmes qui régissent
le vivant en nous et les nombreuses dimensions qui s’interpénètrent.
Plus je
fais confiance à mon âme, à la source, mais aussi à mon corps physique, à
l’ensemble de mes corps et plus je le constate aisément.
Lorsqu’on laisse la
source gérer nos aspects multiples en toute confiance, les nombreuses mises à
jour s’effectuent naturellement, sans aucun effort de notre part. La seule
chose à faire, c’est de nourrir la confiance, la reliance intérieure afin que
l’amour circule librement.
La
vie nous apporte tout ce dont nous avons besoin pour être libre et heureux mais
pour le voir, il faut savoir observer avec les yeux du cœur afin de le
reconnaitre. Savoir comment nous fonctionnons et laisser l’âme agir en toutes
circonstances. Notre pouvoir humain réside dans les choix que nous faisons de
manifester l’amour ou la peur, le jugement ou le pardon, l’accueil ou le rejet.
J’ai
suivi la 8ème séance de reconnexion âmique hier soir et comme à chaque fois, je me
suis endormie par moments. Je ne cherche pas à savoir pourquoi, ce qui a pu
bloquer l’attention ou si quelque chose m’a fermée, je me contente de faire
confiance parce qu’en plus, je sais que tout vient à point.
Connaissant
la complexité des systèmes internes mais surtout la capacité de l’âme à
éclairer la compréhension, je me laisse guider parce que je sais qu’elle
m’orientera vers ce qui constituera une forme de réponse.
On
dit souvent que les choses arrivent quand on ne s’y attend pas et à mon sens,
cela vient de l’ouverture et de la confiance.
Quand on cesse d’exiger, de
vouloir à tout prix obtenir quelque chose, une réponse, il se créé une
ouverture en nous, une forme de détente qui permet de recevoir.
Le seul fait de
confier à l’âme nos peines, nos interrogations c’est lâcher prise, abandonner
les attentes et lui donner les rênes de notre destinée.
Elle les a de toute
façon alors autant l’admettre et se laisser guider.
La
relation sincère, authentique avec l’âme purifie les corps mental, émotionnel,
énergétique et en même temps le canal de réception de la lumière, celui qui est
relié au ciel et à la terre et qui nous traverse.
Le canal de la communication,
de l’expression est aussi purifié de cette façon puisqu’on n’est plus dans le
déni mais dans la libre expression.
L’énergie masculine et les aspects plus
masculins de l’être s’en trouvent pacifiés parce que l’amour n’exclue rien. Il
englobe et harmonise, reconnait l’ego ou la personnalité comme un aspect
essentiel de l’être au même titre que les corps subtils. Chacun d’eux a une
perception spécifique, unique de ce qui est et participe à l’ensemble.
Le
point de vue de l’individu se construit selon des croyances mais quand on
reconnait la valeur des émotions et le pouvoir de l’intention, peu à peu, ces
croyances sont désactivés parce qu’on est plus présent à soi-même, conscient de
ce qu’on ressent et de la futilité, de l’enfermement du jugement.
L’intuition
prend le relais mais là encore, il ne s’agit pas de s’appuyer sur
l’interprétation parce que compréhension nouvelle vient toujours après l’expérience,
une fois qu’on à lâché les anciennes croyances et qu’ainsi on a libéré de l’espace
pour recevoir et traiter de nouvelles données, infos.
On comprend mieux alors la façon dont
fonctionnent les lois universelles, la guidance de l’âme et la fonction de nos
corps subtils.
On
sait que ce que nous projetons vers l’extérieur, nous renvient automatiquement
en pleine face. Que ce soient des pensées émotions positives où négatives, l’effet
boomerang est l’expression de la loi de résonance.
On sait aussi que ce que
nous contenons à l’intérieur, que lorsqu’on refoule des émotions dites
négatives, non seulement elles amplifient mais en plus, par la loi d’attraction,
elles attirent des énergies, des entités de même fréquence.
On sait que les
pensées émotions se projettent dans l’espace et forment des égrégores, des
images subtils, énergétiques, qu’on va percevoir comme des monstres, des djins,
des démons…
La puissance énergétique des émotions refoulées ou contenues est
telle qu’elle provoque des maladies, génèrent des stratégies vaines et
douloureuses, des souffrances.
Ces
souffrances, ces maladies, ces processus de projections du mental émotionnel,
sont aussi des guides, des enseignants, des occasions de connaitre, de
comprendre.
Depuis
que je pénètre le monde des émotions, non seulement en abandonnant l’idée de jugement
mais en offrant à la source intérieures celles que j’avais refoulées, ma vision
au sujet de ce corps change totalement et je peux mesurer son importance, sa
puissance créatrice.
Agir au niveau des croyances, des pensées est une étape
importante mais lorsqu’on entreprend de purifier le corps émotionnel, non
seulement on commence à se sentir vraiment vivant mais en plus, cela libère
notre potentiel créateur. L’énergie de vie peut alors circuler plus librement.
Je
suis encore toute retournée par l’atelier clown parce que comme je l’avais
pressenti, une transformation profonde s’est opérée.
Accueillir
les émotions de l’enfant en soi est une étape indispensable, nécessaire
justement à la libération des croyances et à la purification des corps subtils,
du canal central, mais ça n’est que la moitié du chemin.
C’est
déjà tout un processus, une façon d’être et d’agir qui bouleverse la vie dans
le bon sens, qui permet de savoir intimement qui nous sommes en vérité et de
lâcher les croyances invalidantes.
Mais ensuite, il faut pouvoir être
authentique avec les autres, être capable d’exprimer son ressenti, et restaurer
l’harmonie avec l’extérieur.
Je
me doutais bien que cet élan irrésistible du cœur qui m’a poussé à dire "oui" à
cette invitation à participer à l’atelier clown aurait des conséquences
importantes et je n’ai pas été déçue.
Déjà, la façon dont j’ai somatisé la
veille et comme j’ai pu contacter l’enfant intérieur, le rassurer, c’était
autant de signes annonciateurs de libérations importantes. Puis comme j’ai
totalement confiance en l’âmie qui m’a amené à cet atelier, le fait d’avoir pu
lui confier mes appréhensions mais aussi mes espérances, a préparé le terrain.
Forte de cette confiance, j’ai pu me laisser aller à jouer le jeu. Je n’ai pas
encore saisi l’impact de cela mais déjà le fait que j’aie pu ressentir l’énergie
de vie, cette source bouillonnante au niveau du ventre, vient confirmer la
pertinence de suivre l’élan du cœur à participer à cet atelier.
Puis les
personnes qui constituent le groupe, sont en résonance, elles ont toutes ce
désir de contacter l’enfant en soi et de laisser émerger l’être authentique.
Au
moment où nous avons incarné certaines émotions j’ai senti que les vannes s’ouvraient,
que le flot de larmes que j’avais contenu ou exprimé seulement dans le contexte
particulier d’un cabinet de psychologue, au travers du personnage de victime, s’écoulait
enfin librement et sans avoir besoin d’intellectualiser cela.
Quand on
intellectualise le ressenti, c’est une forme de justification, une façon de
revenir dans le mental, le passé, de se couper du ressenti et de maintenir en place les rôles de victime.
Même si c’est une étape importante de
reconnaitre qu’on porte ce masque, il est nécessaire d’évacuer l’énergie du
rôle.
En le faisant dans le contexte soit d’un atelier clown, soit par le
théatre d’impro, soit encore par des thérapies de libération émotionnelle, on peut s’autoriser à exprimer nos émotions sans s’identifier
à elles et sans passer par le mental, sans qu’il ait besoin d’interpréter ce
qui est.
Le seul fait de s’autoriser à vivre l’émotion du moment au milieu de
personnes étrangères mais qui sont aussi dans cette intention, restaure l’intégrité
de ce corps et la confiance en l’autre.
On sort des jeux de rôles en incarnant
le moi authentique dans l’instant, dans le lâcher prise total. On s’autorise à
être vulnérable dans un contexte protégé, à montrer toutes sortes d’émotions et
c’est puissant.
Le fait d’avoir pu sentir le flux de Vie en mon ventre, me
montre combien le corps émotionnel se libère du passé, comment il retrouve son
potentiel par la purification dans l’expression libre de ce qui se manifeste dans l'instant, sans attachement.
J’ai eu la sensation de
m’incarner vraiment, d’habiter enfin mon corps et de m’y sentir bien. De me
sentir bien en dedans mais aussi au milieu des gens. Pour quelqu'un qui ne supportait pas la foule, c'est énorme!
Même si je n’ai que peu de
souvenirs et si j’ai plané toute la journée d’hier étant incapable de mettre
des mots sur ce que j’ai vécu, ça m’ouvre l’horizon et multiplie les possibles.
Je remercie encore les aspects intérieurs, les corps subtils et mon âme pour
ces libérations, pour cette rencontre avec le monde des émotions si riche et
merveilleux.
Le siège des émotions, c’est le ventre qui est aussi le lieu de la
créativité, de la création même, l’endroit où l’alchimie se réalise, où l’embryon
croit, se forme et où l'enfant intérieur renait en son intégrité.
On a trop considéré cet espace comme malsain parce que c’est
aussi le lieu où on trie les déchets mais cette capacité à digérer est régie
par l’intelligence du vivant.
Comment
ça pique dehors ! C’est rare qu’il fasse si froid dans le sud de la France
et je bénis le ciel, mon âmie, de m’avoir amené plus d’une stère de chêne !
Quand
je suis rentrée hier, j’étais tellement retournée que je me suis occupée
exclusivement du confort de mon corps physique et de la connexion avec tous les
aspects de l’être.
J’ai célébré ce pas en avant avec les corps subtils, remercié
l’enfant intérieur de s’être exprimé sans retenue et lui ai rappelé que j’avais
eu raison d’écouter cette envie de lui donner la parole. Qu’il pouvait faire
confiance à l’amour lumière, qu’il peut me faire confiance et qu’ensemble on va
se créer une vie digne de ce nom.
Cette clef de sagesse piochée au hasard sur le site de Monique Mathieu avait
fini de me mettre en confiance par rapport au groupe de l’atelier clown. J'avais encore quelques appréhensions puisque j'ai vécu en ermite une grande partie de ma vie et la longue phase d'intériorisation nécessaire à la guérison exigeait une coupure avec l'extérieur au moins pour un temps.
C’est
clair que l’esprit de groupe est important et que nous sommes dans une étape où
le travail collectif en conscience s’ajoute à celui qu’on vit en soi.
Clef
992
« Parmi
toutes les personnes que vous fréquentez journalièrement au niveau de votre
famille, au niveau de votre travail, et même si certaines d'entre elles n’ont
jamais entendu parler de nous, vos Frères de Lumière ou de vos Frères
Galactiques, il est possible qu'il y en ait qui ont fait un très beau chemin.
Vous ne savez pas qui est qui, vous ne savez même pas encore qui vous
êtes !
Vous devez être à l’écoute de ceux qui vous entourent pour mieux
vous rendre compte si vous entrez en résonance avec eux.
Si vous êtes à
l’écoute, vous serez parfois très surpris de vous rendre compte que, dans votre
propre famille et même s’ils n’empruntent pas le même chemin que vous, il y a
parfois des êtres qui ont un immense Amour et qui le prouvent en permanence ».
Là
encore, on a beaucoup de préjugés concernant la spiritualité et on continue
très souvent de se fier aux apparences, de définir ce qui est juste ou non,
ceux qui sont éveillés ou pas.
Nous sommes tous dotés d’un cœur et d’une
conscience mais il n’est pas nécessaire de savoir que nous sommes l’amour et la
lumière en essence, que nous sommes multidimensionnels, ou de parler aux anges,
pour faire rayonner l’amour divin, pour manifester notre essence originelle.
Ces
quelques mots qui sont venus la veille de l’atelier m’ont réconforté dans mon
choix d’aller à cet atelier et calmé les craintes vis-à-vis du groupe. C’est
une des nombreuses synchronicités qui nous aident à avancer parce qu’on sait
sans aucun doute que nous sommes Toujours guidé.
Puis ce messager de Judith
Kussel trouvé le matin juste avant de partir, est venu encore une fois,
confirmer l’idée que je faisais bien de suivre mon cœur.
« Permettez-vous
de vous sentir fragile.
Permettez-vous de vous sentir vulnérable.
Permettez-vous de vous sentir désintégré.
Permettez-vous de vous sentir vulnérable.
Permettez-vous de vous sentir désintégré.
Permettez-vous
de vous sentir juste dans ce non-espace, cette non-forme d'existence – ce qui
n'est pas encore formé et qui est en train d'être remodelé, de naître, d’être
maintenu dans la matrice pour traverser ensuite le canal de naissance.
Tout
ce qui a été mis en place depuis 2012 est en train de s’achever.
En effet, nous sommes maintenant en phase de désintégration, ce qui est beaucoup plus considérable et puissant que tout ce qui avait été prévu pour 2012.
En effet, nous sommes maintenant en phase de désintégration, ce qui est beaucoup plus considérable et puissant que tout ce qui avait été prévu pour 2012.
Nous
sommes en train de passer actuellement à travers de super champs d'énergie
quantique.
Ils sont immenses, puissants et différents de tout ce que nous avons rencontré auparavant.
Tout ce qui ne sert plus l’évolution la plus élevée de notre âme et notre bien supérieur, est à un stade important de désintégration. Permettez cela. Permettez. Permettez.
Ne vous accrochez à rien ni à personne.
Permettez-vous de passer par ce processus.
Ne le combattez pas.
Permettez-le.
Ils sont immenses, puissants et différents de tout ce que nous avons rencontré auparavant.
Tout ce qui ne sert plus l’évolution la plus élevée de notre âme et notre bien supérieur, est à un stade important de désintégration. Permettez cela. Permettez. Permettez.
Ne vous accrochez à rien ni à personne.
Permettez-vous de passer par ce processus.
Ne le combattez pas.
Permettez-le.
Je
me suis aperçue qu’en permettant de me dissoudre, je dois laisser aller l'ego –
en particulier l'ego négatif, qui veut toujours être au contrôle.
Lorsque
je permets de me perdre dans le processus de renaissance, alors tout se met en
place quand et comme il se doit. Je suis entre les Mains Divines qui me
recréent parfaitement. Je dois juste faire confiance.
Nous
entrons maintenant dans un immense champ d'énergie quantique qui est celui de
la Galaxie de la Voie Lactée et des 12 Galaxies Maîtresses, et c'est donc beaucoup
plus puissant que jamais.
Permettez.
Permettez.
Permettez.
Tout est bien.
Tout se fait en sécurité.
Tout est amour ».
Permettez.
Permettez.
Tout est bien.
Tout se fait en sécurité.
Tout est amour ».
Judith
Kusel
http://www.judithkusel.com/
http://www.judithkusel.com/
Transmis
/ Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight
Et
oui, c’est une période de désintégration des croyances, et aussi de révélation
quand à ce que nous sommes en vérité et en totalité, une période de
transparence et d’authenticité, d’abandon du jugement. Et quand on se confie en
la source intérieure, la vulnérabilité de l’enfant révèle en même temps la
puissance de l’être authentique.
Je dirais désintégration et simultanément reconstruction parce qu'il n'y a pas de vide finalement, l'énergie remplit l'espace. Le vide est pur potentiel. Cette phase de déconstruction/reconstruction, entraine des symptômes dus aux ajustements.
Cela peut se traduire par de la fièvre, des douleurs à l'estomac, au cœur, des symptômes qui touchent la tête, le cœur et le ventre, les trois cerveaux de l'humain...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr