jeudi 5 janvier 2017

« Guidée et Portée par l’enthousiasme » & vidéo conférence d’André Stern





4 01 Le changement continue en profondeur et en surface et toujours en me laissant guider par le cœur, l’enthousiasme. J’observe ce changement profond qui se manifeste dans la matière avec tellement d’aisance, de fluidité, de magie, de synchronicités, que je suis émerveillée par tant de grâce.
Plutôt que de bloquer sur ce que je n’arrive pas à faire, ce qui m’attriste ou semble me limiter, j’en parle à mon âme et le soulagement est immédiat. 
Je n’attends pas de réponse mentale puisque je sais qu’elle ne communique pas seulement de cette façon avec moi. Disons plutôt que ça dépend de ce que je lui confie et de mon degré de conscience par rapport à la situation. 
La réponse à quelque chose qui concerne le quotidien, le faire et parfois l’être, dans le présent, peut être entendue en pensées, sous la forme d’idées spontanées mais ça n’est pas toujours le cas.
Une situation qui perdure trouve ses origines dans des croyances très incrustées et il va falloir de la patience pour que ça change parce qu’en aucun cas, la force ou la contrainte ne peuvent être efficace à long et même à cours terme.

Quand ces croyances sont inscrites depuis des générations et donc activées depuis l’adn, c’est la capacité à lâcher prise qui en viendra à bout, l'amour exprimé par la patience. 
De plus, il y a toujours une leçon de sagesse contenue dans chaque expérience qui est soit à comprendre plus profondément, soit à pouvoir manifester naturellement, spontanément, dans le quotidien. 
Savoir cela pour l’avoir constaté avec le recul, permet de se détendre et de pouvoir se positionner dans la neutralité, être ouvert et réceptif aux signes et aux synchronicités.

Ces signes et synchronicités sont des formes d’expression de l’âme, de la guidance, qui permettent dans un premier temps de garder confiance, de nourrir l'espérance, la foi en la présence constante de l’âme et en sa guidance permanente. 

Ils permettent de rester ouvert et d’envisager les choses avec un regard neuf, avec les yeux du cœur, du point de vue de l’âme. Comme les deux messages, transmis par Pamela Kribbe que j’ai trouvés ce matin dans ma boite mail. En les lisant j’ai senti à nouveau la forte résonance intérieure qui se manifeste chaque fois que je lis ces canalisations, tant celles émanant de Jeshua que celle de la Terre Mère. 
Et les thèmes abordés sont précisément ceux qui attirent mon attention en ce moment. C'est un rappel qui vient en même temps confirmer ma vision, ma foi et la guidance constante de l'âme, son soutien de chaque instant.

L’accueil, l’offrande à la source des émotions refoulées que l’enfant intérieur exprime enfin sans retenue, sans peur et sans culpabilité, est un puissant processus alchimique qui nettoie les corps mental et émotionnel, et donc énergétique. Il  équilibre les énergies masculines et féminines et restaure l’ordre, l’harmonie, la Joie, la mémoire de l’âme, de qui je suis en essence. 
C’est maintenant une certitude qui me donne le courage d’aborder les émotions avec l’assurance qu’elles ne sont pas des ennemis, qu’elles ne constituent aucun danger et même qu’elles ont des choses à m’enseigner, quelles sont pur énergie de Vie, énergie de création, de manifestation de l’amour lumière dans la matière. 

Les peurs nous montrent les croyances qui sont actives en nous et comme la plupart constituent la norme collective, il n’est pas étonnant qu’il y ait de la résistance. 
Mais en même temps plus on affirme ce choix de vivre dans la paix, l’unité et l’harmonie intérieures et plus cela nous donne du courage, de la force, de la compassion et de l’assurance. Plus on devient lucide et déterminé, conscient de ce qui se joue à l’extérieur, des forces en jeu, et capable de s’affirmer sans avoir besoin de convaincre.

On sait tous plus ou moins que la paix et l’amour sont les clefs du bonheur mais il y a tant d’attentes, de croyances au sujet de l’amour et de peurs inscrites dans la mémoire que les manifester continuellement ne se réalise pas en un jour. Être conscient de ce qui se vit en soi s'apprend aussi parce qu'on agit la plupart du temps de façon automatique, inconsciente.
Entre la compréhension intellectuelle et la manifestation spontanée, naturelle, sincère, dans la matière, il y a tout un chemin à parcourir. Et même s’il représente quelques centimètres puisqu’il va de la tête au cœur, cela demande de traverser beaucoup de voiles d’incompréhension, d’émotions refoulées. 

Et le seul fait de pouvoir extérioriser ces émotions que nous avions retenues depuis l’enfance suffit à changer la vibration, la vision, la compréhension. C’est le pouvoir de l’amour et de la lumière, la lumière qui montre les choses telles qu’elles sont dans l’instant et l’amour qui pacifie, rétablit l’équilibre, éclaire la vision et ensembles, elles illuminent le mental, ouvrent le cœur et libère la sagesse innée de l’âme, de l’être.

Nous savons que nous sommes reliés aux autres à plusieurs niveaux et selon la vibration que nous émanons, cette interconnexion amplifie ce que nous portons. 
Lorsqu’on contient des émotions on se relie à leurs énergies dans tous les mondes, dans toutes les sphères, les peuples, les époques et de la même façon quand on est focalisé sur l’amour, le point de neutralité, dans un esprit d’ouverture, de paix et d’unité, on est relié aux sphères correspondances et à la source Une. 




Ce n’est pas l’amour qui se vit dans des relations de couple bien qu’il s’agisse aussi de cette énergie, c’est plutôt l’amour inconditionnel, pur, impersonnel.
Il y a différents degrés ou formes de manifestation de l’amour qui va de la passion à la compassion, du désir de fusion à celui de se relier en conscience aux autres et la conscience que tout est UN, que tout est amour. Il y a l’amour conditionné, calculé, celui qui porte nos attentes et celui qui est désintéressé, naturel, la manifestation de notre essence qui s’exprime de façon spontanée.

Lorsqu’on est authentique, lorsqu’on dit ce qu’on ressent, c’est une forme d’expression de l’amour, c’est le respect envers soi et envers l’autre mais très souvent ça peut heurter parce que ça n’entre pas dans les codes habituels de bienséance. On préfère se conformer à une morale basée sur la crainte, sur des conventions, par peur d’être rejeté plutôt que de parler vrai.
Pourtant, sans cette sincérité de cœur, il n’y a pas de fraternité.

La relation intime avec l’âme permet justement d’apprendre à parler avec le cœur, à être authentique, sincère, cela développe la confiance en soi et en l’autre. 
Dans cette constante reliance avec l’âme, par le fait de tout lui confier, les croyances basées sur l’idée de séparation d’avec la source ou de hiérarchisation des aspects de l’être, s’effacent, se dissolvent et on retrouve son intégrité. 
Intégrité dans le sens d’authenticité d’honnêteté et aussi d’unité, d’intégralité, de complétude. La sensation de séparation et de vide à combler, s’estompe peu à peu. 
Les notions d’ennemi, de danger, de bien et de mal sont revisitées et ajustées aux fréquences de l’amour lumière.

Je ne cherche plus à planifier des journées identiques où chaque heure serait consacré à une activité particulière parce que je vois bien que c’est une façon de sacrifier la joie et la créativité. Puis c’est aussi une forme de contrôle qui témoigne que c’est le mental qui tente de gérer le temps. Derrière ce besoin de contrôle, il y a la peur et lorsque je la reconnais, je me contente de l’offrir à la source. Elle seule peut harmoniser les énergies et restaurer l’équilibre.

C’est vrai que cette phase où on décide de suivre exclusivement la joie, l’enthousiasme, est déroutante parce qu’on craint de faire des erreurs, de gaspiller son temps, de prendre de mauvaises direction, de faire de mauvais choix.

Mais il n’y a jamais de mauvais choix, il y a juste des expériences qui nous aident à grandir en sagesse et en capacité d’aimer. Et c’est toujours en acceptant les choses telles qu’elles se présentent dans l’instant que l’ouverture de cœur et de conscience se produisent.
J’ai pu en faire encore l’expérience par rapport à la peur de manquer de bois de chauffage et comment le fait de confier cela à la source avait amené des solutions faciles, au moment opportun. Je n’en reviens pas encore de la façon dont tout s’est fait aussi facilement et simplement.




En cela, je vérifie aussi l’idée que la Terre Mère pourvoit sans cesse aux besoins de notre corps physique qui est une part d’elle-même. C’est en cela que le message reçu par Pamela Kribbe a trouvé un écho retentissant en moi. 

Je réapprends à faire confiance à la Vie, à guérir la relation affective maternelle dans la connexion consciente à la Terre Mère et avec mon corps physique que je considère avec une admiration croissante. Et c’est cela qui me donne l’envie de continuer d’apprendre à honorer ses besoins, les besoins de tous les corps qui le constituent.   

Je suis plus active en ce moment et je sens combien le fait de prendre soin de moi, de faire passer mes besoins matériels avant tout, rétablit l’équilibre. Je continue d’écrire mais je me détache peu à peu de cette addiction. Je sais que ce besoin de communication est nécessaire mais la reliance, le dialogue avec les aspects de l’être, passe par tous les sens et pas seulement par le mental ou l’esprit. Le fait de toucher, de goûter, de sentir, de ressentir, d'agir, d’apprendre à voir avec les yeux du cœur et d’être pleinement présente à ce que je fais, sont autant de façons d’être relié à la source. Le désir d’habiter et d’honorer mon corps physique en me laissant guider, enseigner par l’âme, par l’enthousiasme à agir, restaure la justice et l’harmonie.

Je ne sais pas comment les choses vont évoluer mais la confiance grandit de jours en jours.
L’idée que je nourris la peur du manque afin d’être motivée à agir est venue à nouveau. Comme si le fait d’avoir peur de manquer me poussait à m’activer pour trouver des solutions. Cette sensation est venue après avoir constaté que je dispose maintenant de tout le confort nécessaire. C’est aussi ce qui me vient à l’esprit quand j’imagine gagner une grosse somme d’argent. Comme si le besoin était nécessaire. C’est un moteur d’action de l’ancien monde, basé sur la peur mais maintenant, j’ai confiance dans le fait que suivre l’élan porté par la joie me comble au présent et me guide vers l’accomplissement de soi. 

La joie est véritablement un moteur de croissance et de créativité. De plus en plus de personnes en témoignent dont cet homme qui a été élevé dans cet état d’esprit. Son expérience et les neurosciences sur lesquelles il s’appuie, se développent en ce sens et c’est un signe évident d’évolution des consciences. 
"L'enthousiasme, cet engrais qui fait fleurir l'enfance" André Stern | TEDxDijon




Le sentiment d’illégitimité qui pousse à agir par conformisme se dissout aussi dans la relation intime, d’égal à égal avec l’âme.
Les mouvements intérieurs sont moins intenses et surtout beaucoup moins perturbants maintenant que je laisse les émotions s’exprimer librement. 
Je vérifie encore en cela l’idée que le jugement, la notion de bien et de mal donnent de l’intensité aux énergies en mouvement. Le seul fait de les étiqueter leur donne de la puissance alors qu’en les laissant s’écouler librement, elles passent, s’harmonisent naturellement. 
Et quand on sait que la vibration qu’on porte nous relie aux égrégores correspondants, on comprend comment le fait de lâcher prise nous libère des relations toxiques, de l’inconscient et de la conscience collective. 
Je sens bien que les mouvements de masse, les évènements difficiles que vit actuellement l’humanité, ne m’affecte plus du tout de la même manière depuis que j’offre à la source le soin de gérer les énergies que je porte et celles qui me traversent.

Je le vérifie à chaque fois que j’écoute les contes des milles et une nuit. J’arrive aux dernières histoires et la façon dont je réagis à l’intérieur, face aux injustices, au sexisme, à la bêtise…n’est plus la même qu’au début. J’arrive à en rire spontanément et ce rire n’est pas méprisant, il témoigne plutôt du fait que je suis consciente d’être dans un monde d’apprentissage grandeur nature. 
 
Un grand théâtre où je peux choisir d’incarner des rôles de victime, de bourreau et de sauveur ou d’être vrai, entièrement moi-même. Je peux soit m’identifier au rôle soit être de plus en plus consciente de ma nature véritable et l’incarner sans peur, sans culpabilité, avec légèreté et simplicité.  
J’ai pioché ces quelques clefs de sagesse sur le site de http://ducielalaterre.org/clefs.php
Clef 826
« Quel est le processus qui fera que les voiles obscurcissant votre conscience humaine seront dissouts ? Tant que vous n’aurez pas intégré la bonté, la générosité, l'acceptation de tous les autres tels qu’ils sont sans porter aucun jugement, tant que vous n’aurez pas intégré le service total à l’autre, vos voiles ne vous seront pas enlevés. Les voiles ne pourront être enlevés que lorsque vous aurez atteint un certain niveau vibratoire, un certain niveau d’Amour, d’Amour pour vous, certes, mais aussi d’Amour et de respect pour tout ce qui vit ».

Quand on est conscient d’être un univers entier où tout est contenu, où on retrouve les règnes, les éléments et les forces de la terre et du ciel, les personnages archétypaux, les anges, dans le désir de vivre en paix et de laisser l’amour divin ordonner et diriger ces multitudes, les autres ne sont plus étrangers. 
On retrouve chacun d’eux en soi-même, une part de ce qu’ils sont est également en nous et alors on comprend aussi combien chacun est unique. 
Plus on aime tout ce qui est en nous et plus on aime les autres. On aime d’une façon juste, équitable, sans attentes. 
Le service total aux autres, c'est à mon avis le fait d'être authentique, intègre et de partager, d'offrir sans attentes. C'est la conscience que la joie se nourrit de l'échange, que l'accomplissement d'un être réside dans sa contribution, sa participation à l'élévation collective et au bien-être commun.

Clef 180
« A chaque période de votre vie vous devez passer par tel ou tel chemin jusqu’au moment où vous vous posez cette question : qu’est-ce qui est utile ? Qu’ai-je appris ? Quelle substance puis-je tirer de mes expériences ? Qu’est-ce qui me grandit ? Qu’est-ce qui m’élève en Amour ?
Quand vous vous posez les bonnes questions, les bonnes réponses vous viennent du plus profond de vous-mêmes. Cela fait partie de votre ouverture de conscience, de votre grandissement. »

Là aussi, je ne peux qu’adhérer à ce point de vue parce que j’en vérifie la réalité au quotidien. Savoir que la vie est un jeu, un apprentissage, en connaitre les règles, permet à la joie naturelle de circuler librement et de tout restaurer sur son passage. 




Clef 595
« Nous vous demandons d’apprendre – et cela est extrêmement important – à ne plus juger, à ne plus porter aucune appréciation sur le comportement de quiconque, parce que vous n’êtes pas celui que vous jugez. Celui qui agit de telle ou telle manière le fait en fonction de sa conscience du moment, et si sa conscience du moment n’est pas au même niveau que la vôtre, cela conduit à un certain jugement ou à une certaine appréciation de votre part ».

Quand on est honnête avec soi et lorsqu’on constate que l’autre nous renvoie ce que nous portons, en accueillant un aspect intérieur tel que le juge ou le critique, l’idée de juger les autres ne fait plus sens. 
On sait qu’il existe des manipulations à différents niveaux, depuis l’intimité des foyers jusque sur la planète entière, dans toutes formes de relations et que ça se vit aussi et d'abord à l’intérieur. le fait de vouloir contrôler et contraindre le mouvement naturel de la vie en nous est la première forme de manipulation qui amène nécessairement des frustrations, des manques. 
Dans l’observation neutre de nos pensées, de nos jugements, on voit que la peur en est à l’origine et que le remède c’est toujours l’amour.

Les contes des mille et une nuits relatent des histoires d’amour qui sont des métaphores de la relation entre l’humain et le divin, le masculin et le féminin, la quête du graal, de la part qui va compléter l’individu et cette part dont on pense manquer, c’est l’âme. 
La princesse, c’est le principe féminin et le prince, le principe masculin. 
Lorsqu’ils se rejoignent et s’unissent, le bonheur est assuré et ce bonheur, c’est l’unité, la joie, la plénitude de l’être unifié, des forces intérieures pacifiées, harmonisées. 
Les chemins parcourus, les obstacles, sont la représentation des émotions, des égrégores, des forces invisibles, du désir sexuel, de la dualité transcendée dans le fait de suivre son cœur et de toucher l’âme, de l’embrasser. 

Depuis toujours, les connaissances sont sous nos yeux mais il nous fallait en faire l’expérience, comprendre que la quête est intérieure et que le chemin c’est l’enseignement, l’intégration des rayons, de la vibration de la source, de ses fréquences, chaque obstacle franchit nous permet d’acquérir ou de manifester les qualités de l’âme, du cœur, de l’être, de la source divine. Je crois que Magali les a répertorié...à suivre...


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr