On
a longtemps cru que pour que nous puissions vivre libre et heureux, il nous
fallait lutter contre la nature, contre la société, contre ceux qui ne pensent
pas comme nous, qui ne sont pas comme nous et ne vivent pas comme nous.
Alors,
depuis des siècles, chacun tente d’imposer son point de vue, ses valeurs, son
mode de vie à sa famille, ses enfants, ses voisins, à ceux qu’il juge
inadaptés, sauvages, trop ceci ou pas assez cela.
Et
plus on lutte, plus on cherche à convaincre les autres qu’on a raison et plus
on souffre de sentiment d’impuissance, d’incompréhension, de manque d’amour, de
reconnaissance, de sens et d’orientation.
Pourtant
il suffit de changer son regard sur soi-même, d’aborder les pensées émotions
comme des énergies neutres et de se placer au centre de soi, dans la paix, le
non jugement, la non dualité, pour constater que tout est parfait.
Pour savoir
que nous avons la capacité de vivre selon nos propres valeurs et aspirations,
simplement en décidant de nous regarder avec honnêteté, bienveillance et
confiance en la vie.
Puis de faire confiance à l’organe majeur, juste au centre
de notre être, notre cœur, dont la fonction première est celle d’harmoniser les
systèmes qui régissent notre être tout entier.
Il régule les différentes
fonctions du corps humain, la psyché, les énergies, les organes, les cellules,
de façon harmonieuse.
Tout en nous est interconnecté, interdépendant, inter-relié
et le cœur joue le rôle de chef d’orchestre pour les milliards de cellules qui
forment nos différents corps plus ou moins denses. Notre ADN définit des
trames, offre un potentiel, un contexte, et notre environnement, la façon dont
nous y réagissons, va activer certains programmes plus que d’autres.
Chacun
peut constater que rien ne peut le détourner de la joie lorsqu’il est amoureux.
Lorsque les hormones de la joie, du bien-être, du plaisir sont produites, tout
nous semble beau, possible et réalisable.
Les médecins ont cru qu’en fabriquant
des hormones de synthèses la vie des gens serait plus belle mais l’humain est
complexe et la chimie interne n’est qu’une part du processus qui définit l’état
d’être d’un individu.
La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons faciliter l'harmonie intérieure, accompagner le mouvement de la vie plutôt que d'y résister et créer ainsi intérieurement un état d'être qui va rendre la vie plus épanouissante.
Nous
découvrons depuis peu en occident ce que les orientaux connaissent depuis
toujours et le fait d’être ouverts aux connaissances du monde entier, les
progrès de la science, tout comme l’échange d’informations, nous permet de mieux connaitre ce que nous sommes en vérité, comment fonctionne l'humain et ce qui régit la vie. Nous savons que tout
est composé d’atomes, de molécules, d’énergies et que la pensée, l’émotion, ont
toute une gamme de fréquences.
Je
ne suis pas spécialiste mais je peux faire l’expérience en tout temps, de la
puissance des pensées et des émotions, de leur impact sur mon état d’être.
Plusieurs mouvements incitent les gens à se focaliser sur les pensées
positives, à les amplifier en chassant les pensées négatives mais ça ne fait qu’augmenter
le mal être, créer des frustrations, le sentiment d’impuissance, de lutte et de
division.
Apprendre
à écouter ses mondes intérieurs, sans juger, sans refouler, sans contenir, c’est
tout un art qui demande du courage et de la détermination parce que nous avons
toujours agit par attraction/répulsion et en accusant l’extérieur de notre mal
être.
Nous
ne pouvons absolument pas contrôler la vie, ni en nous ni à l’extérieur mais en
commençant par cesser de lutter, bien souvent contre nous-même, nous allons peu
à peu changer notre regard, notre fréquence vibratoire et entrer dans un monde
de paix où on peut renaitre à soi-même.
Le changement de regard sur soi est
capital parce que nous créons notre monde, du moins nous l’interprétons selon
nos croyances et conditionnements.
Et selon notre façon de voir et d’interpréter,
des réactions internes vont s’enclencher.
La chimie intérieure va avoir un
effet sur notre état d’être et selon les hormones qui seront secrétées, nous
serons encore plus convaincus d’avoir raison de penser ce qu’on pense.
Les
croyances, la pensée et l’émotion sont des forces, des énergies qui peuvent
déterminer notre personnalité, notre état d’être et notre vie en conséquence.
On
peut voir que lorsqu’on a des idées noires, tout nous apparait de la même
façon.
Il suffira de regarder les infos pour être convaincu que le monde est
pourri, que les humains sont mauvais et qu’on est obligé de subir ou de lutter
pour pouvoir survivre.
On
a tellement peur de la peur, peur de ces émotions dites "négatives" qu’on va tout
faire pour les ignorer et leur résister. On peut effectivement changer un peu
son état d’esprit en nourrissant des idées positives mais à la moindre fausse
note, la mélodie du bonheur deviendra un horrible drame digne des tragédies d’opéra.
L’humain
connait instinctivement et par expérience, le pouvoir des émotions mais comme
il les a toujours opposées, il vit de drames en joie et sa vie est une
succession de films plus ou moins drôles.
Quand
on choisi de se centrer en son cœur, juste pour ressentir ce qui se passe en
soi, juste pour voir, par curiosité ou par inspiration, ou encore par lassitude,
on va se rendre compte que lorsqu’on cesse de lutter contre les pensées et les
émotions, déjà on est en paix puis, on verra qu’elles ne font que passer si on
ne cherche pas à les retenir.
C’est
tellement simple comme approche qu’on ne peut pas y croire et pourtant si on en
fait l’expérience, on sera convaincu par soi-même et une toute nouvelle vie va
alors commencer. Et ce, sans que rien ne change autour de soi, ni les
circonstances, ni la société, ni même le temps qu’il fait.
A
ce stade on saura où est réellement le pouvoir de l’humain, où est son être
véritable, son essence originelle et quel est son potentiel.
De
plus en plus de personnes ont fait cette expérience de lâcher prise, d’accueil
des pensées émotions dans la paix du cœur et même si chacun en parle en des
termes différents, le principe est le même.
Cette
vidéo de Darpan par exemple, démontre comment on peut agir face à nos peurs, nos
pensées émotions et découvrir la Ve que nous sommes, simplement en étant dans l’ouverture,
l’accueil, la détente. En laissant passer les pensées puis en laissant les
émotions, les énergies nous traverser. C'est sûr que ça ne nourrit pas les rêves du mental ses besoins de pouvoir et de contrôle mais ça change la vie, et on se détend au point que l'ego, n'est plus perçu comme une entité malveillante...
DARPAN - Comment accueillir la peur (accompagnement)
J’ai refait l’exercice sans avoir une peur
particulière à accueillir mais plutôt pour lâcher l’anticipation puisque ce qui
nous empêche de ressentir ce que nous sommes en essence, ce sont les pensées,
le fait d’être dans sa tête au lieu de ce focaliser sur ce qui se passe dans
notre corps.
Plus on va s’attendre à quelque chose de particulier, plus on
est dans le contrôle, le mental et ça va créer des frustrations et parfois même le
sentiment d’être nul, de n’arriver à rien.
Il s’agit de prendre l’habitude de
ne pas contenir, retenir ou juger une émotion mais comme nous avons développé
toutes sortes de stratégies d’évitement, de fuite et de rejet, très souvent on
n’aura du mal à sentir ce qui se vit en soi.
Mais comme toute chose, la pratique, l’habitude vont
nos permettre d’affiner notre perception, de développer la capacité d’observation,
d’écoute.
On peut savoir quand on est dans nos croyances/illusions, nos
blessures, une stratégie de défense/fuite/agression, en écoutant nos pensées sans les juger,
juste en les reconnaissant en tant que telles, et on casse le réflexe qui consiste
à se fermer à l’énergie en soi.
Puis à mesure qu’on prend l’habitude de
regarder en soi quand on se sent perturbé intérieurement au lieu d’accuser l’extérieur,
les circonstances on va peu à peu apprivoiser nos mondes intérieurs et lâcher
les croyances basées sur la peur, le sentiment d’impuissance, l’état de victime.
On devient de plus en plus responsable de soi, on se
connait mieux, on connait mieux ses mondes, ses besoins et les talents qui vont
permettre de les nourrir.
Le jugement nous prive de connaitre ce qui est en
vérité, en toute objectivité, on ne fait que ranger dans une case, ce qui nous
traverse, ce qu’on voit, on trie, on sélectionne en ce faisant, on limite la vie,
l’énergie de la source.
Cet enfermement dans le mental, les croyances, les
jugements, fait qu’on agit selon des stratégies, en mode automatique et inconscient.
Pas étonnant d’avoir l’impression de subir sa vie, les autres et son environnement.
Une fois qu’on reconnait le pouvoir du cœur, de
pacifier, d’harmoniser et d’équilibrer ce qui se vit en nous, on se sent
capable de tout. On fait l’expérience de notre pouvoir, de celui de la psyché,
du cœur, des émotions et de la paix. On voit que tout nous amène à rencontrer l’essence
de la source qui vit en nous, qui est ce que nous sommes éternellement, cette
énergie/vibration qui pénètre et anime toute vie, régit les univers.
C’est à la
fois un sentiment de puissance et en même temps d’humilité parce que même si on
sait que cette vibration est ce que nous sommes en vérité, on sait aussi qu’elle
ne nous appartient pas, qu’on ne peut pas la contraindre, la retenir, qu’elle
nous traverse et se manifeste en dépit de notre volonté.
On peut apprendre à la
percevoir, à la laisser s’écouler librement et à lâcher les étiquettes à son
sujet. On peut aussi constater que plus
on la laisse s’exprimer et circuler librement et mieux on se sent.
Quand je dis que j’offre à la source les pensées
émotions perturbantes ou qui m’empêchent d’être en paix, ça illustre le fait de
ne pas résister à ce qui est, de façon intellectuelle et le fait d’être
conscient, de ne pas lutter, retenir, juger ou encore d’avoir de la compassion
pour ce qui se manifeste en soi, est ce qui permet de savoir qu’on existe
au-delà de la pensée, de l’émotion.
Plus ça va et plus je me dis que d’essayer
de définir le "goût" de la source de toute vie, de nommer cette énergie de vie puissante, est une
réaction qui limite ma vision et mon potentiel.
Puis ça créé des divisions, des
polémiques, on aura envie de défendre son point de vue. D’un autre côté, comme nous
ne sommes pas encore capables de communiquer de façon télépathique, en
conscience, il faut bien définir les choses si on veut partager ce qui nous
permet de sortir des jeux de rôles, du mal-être, et de l’enfermement.
La dualité en tant que principe révélateur, par
effet contraste, système d’orientation, phénomène d’attraction/répulsion, est
un moyen de se connaitre en profondeur et quand on lâche la notion de jugement
arbitraire, on se réjouit d’être en paix et de pouvoir maintenir cet état qui
permet de voir ce qui est, au-delà de nos filtres.
C’est un monde totalement nouveau qui s’offre à nous
mais comme la peur est accueillie, reconnue en tant qu’énergie contrariée,
comme on peut voir qu’elle s’harmonise, s’équilibre et se tempère quand on
cesse de lutter contre elle, on ne craint pas d’aller de l’avant et encore
moins de vivre dans le présent.
On sait, sent
et perçoit qu’on change, qu’on renait, sans s’affoler quand à ce qui émergera
de ce dépouillement, de ce lâcher prise.
La seule habitude qu’on garde, c’est d’être
à l’écoute de soi-même, de se détendre et on se laisse porter par le désir de l’instant.
On créé son état d’être au fur et à mesure tout comme son quotidien qui se
modèle selon notre état intérieur. On en voit et ressent directement l’impact,
la force, en nous-mêmes tout comme à l’extérieur et ça motive à persévérer
malgré qu’on en sache pas ce qu’on fera dans 5 minutes.
Cette liberté d’être toute nouvelle redonne le sens véritable
à ce mot et en même temps le pouvoir qui est le nôtre.
On sait que la vie fait ce qu’elle veut en nous, qu’elle
nous aime, enfin qu’elle n’est pas contre nous et la preuve c’est que nous
sommes ici et maintenant.
On apprend à lui faire confiance, à se fier à la paix du cœur, à lui confier les pensées émotions relatives au
passé, aux croyances, aux conditionnements. On accepte d’être seulement de
passage ici-bas et de suivre l’instant motivé par la joie afin que le voyage
soit le plus agréable et confortable possible.
On reprend son pouvoir quand on reconnait que tout
est en soi, que notre bien-être et notre épanouissement dépendent de la
relation à soi, de la façon dont on se traite et comment on perçoit la vie.
On ne cherche pas le bonheur, on apprend à être vrai, à aimer, à connaitre
et à reconnaitre l’amour et la lumière que nous sommes en laissant cette
vibration prendre de l’ampleur, nous éclairer et nous entourer de douceur.
En
apprenant à accepter ce qui est, à ne plus lutter contre ce qui se manifeste en
soi, la souffrance n’a plus d’emprise sur soi, on ne l’alimente plus et on
peut aborder la vie beaucoup plus sereinement, accepter de vieillir puis de
mourir.
Ce sujet revient souvent en ce moment mais je le perçois avec plus de
lucidité et moins d’anticipation même si la peur demeure. Le fait de ne pas la
rejeter, c’est déjà ce qui me permet de relativiser les choses et de voir en ce
processus de mort, l’aspect nécessaire à l’évolution, une énergie qui ne s’oppose
pas à la vie mais qui la révèle, la magnifie.
Parce que derrière la peur, la
colère, la tristesse, il y a la paix qui surgit dans l’abandon à la source en
soi.
Toutes les stratégies de l’ego ne font que répondre à la peur de la mort
et de la souffrance et quand on les repère et qu’on s’en détache, on vit plus
pleinement.
Le cœur sait que nous sommes la vie même et que celle-ci n’a pas de
fin.
Le mental qui écoute le cœur peut envisager les choses avec plus de
légèreté, de permissivité, en prenant conscience de cela.
Hier il a fait beau, j'ai pu passer quatre heures délicieuses au jardin puis ce matin le ciel était tout gris alors je me suis adaptée à la situation avec fluidité et maintenant le vent qui pousse les nuages laisse apparaitre un beau ciel bleu qui m'invite à sortir.
Ça n'a l'air de rien mais cette capacité à s'adapter sans broncher à ce qui est, aux circonstances extérieures, c'est ce que j'appelle la lumière de l'amour, l'intelligence et la beauté de la vie qui nous anime, qui prend soin de nous lorsqu'on s'y abandonne en confiance et en conscience.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr