vendredi 8 avril 2016

« Trouver la paix, la liberté d’être et s’épanouir en changeant sa façon d’aborder les pensées et les émotions » & vidéo Darpan






On a longtemps cru que pour que nous puissions vivre libre et heureux, il nous fallait lutter contre la nature, contre la société, contre ceux qui ne pensent pas comme nous, qui ne sont pas comme nous et ne vivent pas comme nous.
Alors, depuis des siècles, chacun tente d’imposer son point de vue, ses valeurs, son mode de vie à sa famille, ses enfants, ses voisins, à ceux qu’il juge inadaptés, sauvages, trop ceci ou pas assez cela.  
Et plus on lutte, plus on cherche à convaincre les autres qu’on a raison et plus on souffre de sentiment d’impuissance, d’incompréhension, de manque d’amour, de reconnaissance, de sens et d’orientation.

Pourtant il suffit de changer son regard sur soi-même, d’aborder les pensées émotions comme des énergies neutres et de se placer au centre de soi, dans la paix, le non jugement, la non dualité, pour constater que tout est parfait. 
Pour savoir que nous avons la capacité de vivre selon nos propres valeurs et aspirations, simplement en décidant de nous regarder avec honnêteté, bienveillance et confiance en la vie. 
Puis de faire confiance à l’organe majeur, juste au centre de notre être, notre cœur, dont la fonction première est celle d’harmoniser les systèmes qui régissent notre être tout entier. 
Il régule les différentes fonctions du corps humain, la psyché, les énergies, les organes, les cellules, de façon harmonieuse.

Tout en nous est interconnecté, interdépendant, inter-relié et le cœur joue le rôle de chef d’orchestre pour les milliards de cellules qui forment nos différents corps plus ou moins denses. Notre ADN définit des trames, offre un potentiel, un contexte, et notre environnement, la façon dont nous y réagissons, va activer certains programmes plus que d’autres.

Chacun peut constater que rien ne peut le détourner de la joie lorsqu’il est amoureux. Lorsque les hormones de la joie, du bien-être, du plaisir sont produites, tout nous semble beau, possible et réalisable. 
Les médecins ont cru qu’en fabriquant des hormones de synthèses la vie des gens serait plus belle mais l’humain est complexe et la chimie interne n’est qu’une part du processus qui définit l’état d’être d’un individu.
La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons faciliter l'harmonie intérieure, accompagner le mouvement de la vie plutôt que d'y résister et créer ainsi intérieurement un état d'être qui va rendre la vie plus épanouissante. 

Nous découvrons depuis peu en occident ce que les orientaux connaissent depuis toujours et le fait d’être ouverts aux connaissances du monde entier, les progrès de la science, tout comme l’échange d’informations, nous permet de mieux connaitre ce que nous sommes en vérité, comment fonctionne l'humain et ce qui régit la vie. Nous savons que tout est composé d’atomes, de molécules, d’énergies et que la pensée, l’émotion, ont toute une gamme de fréquences.

Je ne suis pas spécialiste mais je peux faire l’expérience en tout temps, de la puissance des pensées et des émotions, de leur impact sur mon état d’être. 
Plusieurs mouvements incitent les gens à se focaliser sur les pensées positives, à les amplifier en chassant les pensées négatives mais ça ne fait qu’augmenter le mal être, créer des frustrations, le sentiment d’impuissance, de lutte et de division. 




Apprendre à écouter ses mondes intérieurs, sans juger, sans refouler, sans contenir, c’est tout un art qui demande du courage et de la détermination parce que nous avons toujours agit par attraction/répulsion et en accusant l’extérieur de notre mal être.

Nous ne pouvons absolument pas contrôler la vie, ni en nous ni à l’extérieur mais en commençant par cesser de lutter, bien souvent contre nous-même, nous allons peu à peu changer notre regard, notre fréquence vibratoire et entrer dans un monde de paix où on peut renaitre à soi-même. 
Le changement de regard sur soi est capital parce que nous créons notre monde, du moins nous l’interprétons selon nos croyances et conditionnements. 
Et selon notre façon de voir et d’interpréter, des réactions internes vont s’enclencher. 
La chimie intérieure va avoir un effet sur notre état d’être et selon les hormones qui seront secrétées, nous serons encore plus convaincus d’avoir raison de penser ce qu’on pense.

Les croyances, la pensée et l’émotion sont des forces, des énergies qui peuvent déterminer notre personnalité, notre état d’être et notre vie en conséquence.
On peut voir que lorsqu’on a des idées noires, tout nous apparait de la même façon. 
Il suffira de regarder les infos pour être convaincu que le monde est pourri, que les humains sont mauvais et qu’on est obligé de subir ou de lutter pour pouvoir survivre.

On a tellement peur de la peur, peur de ces émotions dites "négatives" qu’on va tout faire pour les ignorer et leur résister. On peut effectivement changer un peu son état d’esprit en nourrissant des idées positives mais à la moindre fausse note, la mélodie du bonheur deviendra un horrible drame digne des tragédies d’opéra.
L’humain connait instinctivement et par expérience, le pouvoir des émotions mais comme il les a toujours opposées, il vit de drames en joie et sa vie est une succession de films plus ou moins drôles.

Quand on choisi de se centrer en son cœur, juste pour ressentir ce qui se passe en soi, juste pour voir, par curiosité ou par inspiration, ou encore par lassitude, on va se rendre compte que lorsqu’on cesse de lutter contre les pensées et les émotions, déjà on est en paix puis, on verra qu’elles ne font que passer si on ne cherche pas à les retenir.

C’est tellement simple comme approche qu’on ne peut pas y croire et pourtant si on en fait l’expérience, on sera convaincu par soi-même et une toute nouvelle vie va alors commencer. Et ce, sans que rien ne change autour de soi, ni les circonstances, ni la société, ni même le temps qu’il fait.
A ce stade on saura où est réellement le pouvoir de l’humain, où est son être véritable, son essence originelle et quel est son potentiel.

De plus en plus de personnes ont fait cette expérience de lâcher prise, d’accueil des pensées émotions dans la paix du cœur et même si chacun en parle en des termes différents, le principe est le même.

Cette vidéo de Darpan par exemple, démontre comment on peut agir face à nos peurs, nos pensées émotions et découvrir la Ve que nous sommes, simplement en étant dans l’ouverture, l’accueil, la détente. En laissant passer les pensées puis en laissant les émotions, les énergies nous traverser. C'est sûr que ça ne nourrit pas les rêves du mental ses besoins de pouvoir et de contrôle mais ça change la vie, et on se détend au point que l'ego, n'est plus perçu comme une entité malveillante...

DARPAN - Comment accueillir la peur (accompagnement) 



J’ai refait l’exercice sans avoir une peur particulière à accueillir mais plutôt pour lâcher l’anticipation puisque ce qui nous empêche de ressentir ce que nous sommes en essence, ce sont les pensées, le fait d’être dans sa tête au lieu de ce focaliser sur ce qui se passe dans notre corps. 
Plus on va s’attendre à quelque chose de particulier, plus on est dans le contrôle, le mental et ça va créer des frustrations et parfois même le sentiment d’être nul, de n’arriver à rien.

Il s’agit de prendre l’habitude de ne pas contenir, retenir ou juger une émotion mais comme nous avons développé toutes sortes de stratégies d’évitement, de fuite et de rejet, très souvent on n’aura du mal à sentir ce qui se vit en soi.
Mais comme toute chose, la pratique, l’habitude vont nos permettre d’affiner notre perception, de développer la capacité d’observation, d’écoute.

On peut savoir quand on est dans nos croyances/illusions, nos blessures, une stratégie de défense/fuite/agression, en écoutant nos pensées sans les juger, juste en les reconnaissant en tant que telles, et on casse le réflexe qui consiste à se fermer à l’énergie en soi. 
Puis à mesure qu’on prend l’habitude de regarder en soi quand on se sent perturbé intérieurement au lieu d’accuser l’extérieur, les circonstances on va peu à peu apprivoiser nos mondes intérieurs et lâcher les croyances basées sur la peur, le sentiment d’impuissance, l’état de victime.

On devient de plus en plus responsable de soi, on se connait mieux, on connait mieux ses mondes, ses besoins et les talents qui vont permettre de les nourrir.
Le jugement nous prive de connaitre ce qui est en vérité, en toute objectivité, on ne fait que ranger dans une case, ce qui nous traverse, ce qu’on voit, on trie, on sélectionne en ce faisant, on limite la vie, l’énergie de la source.

Cet enfermement dans le mental, les croyances, les jugements, fait qu’on agit selon des stratégies, en mode automatique et inconscient. Pas étonnant d’avoir l’impression de subir sa vie, les autres et son environnement.

Une fois qu’on reconnait le pouvoir du cœur, de pacifier, d’harmoniser et d’équilibrer ce qui se vit en nous, on se sent capable de tout. On fait l’expérience de notre pouvoir, de celui de la psyché, du cœur, des émotions et de la paix. On voit que tout nous amène à rencontrer l’essence de la source qui vit en nous, qui est ce que nous sommes éternellement, cette énergie/vibration qui pénètre et anime toute vie, régit les univers. 

C’est à la fois un sentiment de puissance et en même temps d’humilité parce que même si on sait que cette vibration est ce que nous sommes en vérité, on sait aussi qu’elle ne nous appartient pas, qu’on ne peut pas la contraindre, la retenir, qu’elle nous traverse et se manifeste en dépit de notre volonté. 
On peut apprendre à la percevoir, à la laisser s’écouler librement et à lâcher les étiquettes à son sujet. On peut aussi constater que plus on la laisse s’exprimer et circuler librement et mieux on se sent.

Quand je dis que j’offre à la source les pensées émotions perturbantes ou qui m’empêchent d’être en paix, ça illustre le fait de ne pas résister à ce qui est, de façon intellectuelle et le fait d’être conscient, de ne pas lutter, retenir, juger ou encore d’avoir de la compassion pour ce qui se manifeste en soi, est ce qui permet de savoir qu’on existe au-delà de la pensée, de l’émotion. 

Plus ça va et plus je me dis que d’essayer de définir le "goût" de la source de toute vie, de nommer cette énergie de vie puissante, est une réaction qui limite ma vision et mon potentiel. 
Puis ça créé des divisions, des polémiques, on aura envie de défendre son point de vue. D’un autre côté, comme nous ne sommes pas encore capables de communiquer de façon télépathique, en conscience, il faut bien définir les choses si on veut partager ce qui nous permet de sortir des jeux de rôles, du mal-être, et de l’enfermement.

La dualité en tant que principe révélateur, par effet contraste, système d’orientation, phénomène d’attraction/répulsion, est un moyen de se connaitre en profondeur et quand on lâche la notion de jugement arbitraire, on se réjouit d’être en paix et de pouvoir maintenir cet état qui permet de voir ce qui est, au-delà de nos filtres.

C’est un monde totalement nouveau qui s’offre à nous mais comme la peur est accueillie, reconnue en tant qu’énergie contrariée, comme on peut voir qu’elle s’harmonise, s’équilibre et se tempère quand on cesse de lutter contre elle, on ne craint pas d’aller de l’avant et encore moins de vivre dans le présent.
On  sait, sent et perçoit qu’on change, qu’on renait, sans s’affoler quand à ce qui émergera de ce dépouillement, de ce lâcher prise. 




La seule habitude qu’on garde, c’est d’être à l’écoute de soi-même, de se détendre et on se laisse porter par le désir de l’instant. On créé son état d’être au fur et à mesure tout comme son quotidien qui se modèle selon notre état intérieur. On en voit et ressent directement l’impact, la force, en nous-mêmes tout comme à l’extérieur et ça motive à persévérer malgré qu’on en sache pas ce qu’on fera dans 5 minutes. 

Cette liberté d’être toute nouvelle redonne le sens véritable à ce mot et en même temps le pouvoir qui est le nôtre. 

On sait que la vie fait ce qu’elle veut en nous, qu’elle nous aime, enfin qu’elle n’est pas contre nous et la preuve c’est que nous sommes ici et maintenant. 
On apprend à lui faire confiance, à se fier à la paix du cœur, à lui confier les pensées émotions relatives au passé, aux croyances, aux conditionnements. On accepte d’être seulement de passage ici-bas et de suivre l’instant motivé par la joie afin que le voyage soit le plus agréable et confortable possible.
On reprend son pouvoir quand on reconnait que tout est en soi, que notre bien-être et notre épanouissement dépendent de la relation à soi, de la façon dont on se traite et comment on perçoit la vie.

On ne cherche pas le bonheur, on apprend à être vrai, à aimer, à connaitre et à reconnaitre l’amour et la lumière que nous sommes en laissant cette vibration prendre de l’ampleur, nous éclairer et nous entourer de douceur. 
En apprenant à accepter ce qui est, à ne plus lutter contre ce qui se manifeste en soi, la souffrance n’a plus d’emprise sur soi, on ne l’alimente plus et on peut aborder la vie beaucoup plus sereinement, accepter de vieillir puis de mourir. 

Ce sujet revient souvent en ce moment mais je le perçois avec plus de lucidité et moins d’anticipation même si la peur demeure. Le fait de ne pas la rejeter, c’est déjà ce qui me permet de relativiser les choses et de voir en ce processus de mort, l’aspect nécessaire à l’évolution, une énergie qui ne s’oppose pas à la vie mais qui la révèle, la magnifie. 
Parce que derrière la peur, la colère, la tristesse, il y a la paix qui surgit dans l’abandon à la source en soi. 
Toutes les stratégies de l’ego ne font que répondre à la peur de la mort et de la souffrance et quand on les repère et qu’on s’en détache, on vit plus pleinement. 
Le cœur sait que nous sommes la vie même et que celle-ci n’a pas de fin. 
Le mental qui écoute le cœur peut envisager les choses avec plus de légèreté, de permissivité, en prenant conscience de cela. 

Hier il a fait beau, j'ai pu passer quatre heures délicieuses au jardin puis ce matin le ciel était tout gris alors je me suis adaptée à la situation avec fluidité et maintenant le vent qui pousse les nuages laisse apparaitre un beau ciel bleu qui m'invite à sortir. 
Ça n'a l'air de rien mais cette capacité à s'adapter sans broncher à ce qui est, aux circonstances extérieures, c'est ce que j'appelle la lumière de l'amour, l'intelligence et la beauté de la vie qui nous anime, qui prend soin de nous lorsqu'on s'y abandonne en confiance et en conscience. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr