Intégrer
l’énergie de la paix et de l’harmonie en conscience, n’est pas de tout repos parce
qu’automatiquement tout ce qui est encore divisé en nous, tout ce qui est
encore couvert d’un voile d’illusion va être mis en évidence. On sera confus
mais d’une certaine façon, si on a foi dans la bienveillance de notre âme qui
cherche à nous affranchir, à nous permettre d’élargir notre cœur conscience, on
viendra confier tout ce qui nous perturbe, dans l’intimité du cœur.
C’est
face à la récurrence de la situation déjà vécue avec Bilou, la chatte qui a
passé le voile, que je peux prendre conscience des blocages, des illusions et
offrir à la source des pensées émotions de peur, de culpabilité, les croyances
que je doive sauver ceux que j’aime, le trouble face au manque de clarté, au
fait que je ne sache pas quoi faire pour aider Féliz dont l’oreille droite
suppure. Je l’ai nettoyé à plusieurs reprises avec de la bétadine jusqu’à en
avoir la nausée tant à cause de l’odeur que par mon dégoût de la chair en
général.
Je me demande comment font les médecins, les infirmières pour soigner
les gens !
J’ai beau aimer Féliz très fort, ça me retourne littéralement
l’estomac et il a fallu que je trouve la paix pour pouvoir nettoyer sa plaie
sans tomber dans les pommes !
Puis l’amener chez le véto me fait encore
plus peur que de le soigner moi-même, bref, je tourne en rond. En plus un
dimanche, je ne suis pas sure qu’il soit en service.
D’ailleurs je suis
tellement perturbée par cette situation que je suis paumée dans les dates. Je
me suis rendue compte hier à 15h, qu’on était samedi et pas vendredi !
Même
si je tente de trouver des réponses, je n’entends rien de clair parce que
je suis encore trop impliquée émotionnellement. Avec tout le stress de la
situation je me néglige complètement au niveau physique, je n’allume pas le
poêle, je suis gelée, j’ai les cheveux crades et reste focalisée dans le mental
en essayant de trouver des solutions par l’intellect.
Pourtant, une idée vient
régulièrement, prends d’abord soin de toi.
Alors là j’ai tendance à
culpabiliser, à trouver ça égoïste mais ça n’avance à rien.
J’ai pris
conscience des peurs, de la culpabilité, mais je n’arrive pas à les ressentir
et à les offrir à la source, enfin, j’ai l’impression que ça ne va pas marcher.
C’est la grande confusion et je vide mon sac ici déjà pour mettre tout à plat,
éviter de ruminer mentalement. Je n’ai plus de chauffage dans la salle de bain
et l’idée de me déshabiller me contracte de partout ! Je n’ai pas encore
pris les cachets tellement je suis perturbée.
Hier soir, j’ai essayé d’appeler
les rayons sacrés à agir mais sans convictions et j’ai même demandé à prendre
sur moi, son infection, mais ça n’est pas juste, c’est encore un résidu des
croyances erronées véhiculées par les églises. L'idée qu'on doive se sacrifier, donner sa vie pour ceux qu'on aime ou prendre une charge qui ne nous appartient pas me semble de plus en plus être une interprétation distorsionnée de l'amour mais je vois que c'est imprégné profondément malgré tout. Les romans, les films, tout met en avant le personnage du héros, de celui qui sauve le monde et qui obtient l'admiration de la masse est une forme de propagande des politiciens, une façon de faire accepter l'idée que les gens ont besoin de chef. Et ça marche parce que la plupart des gens ont une estime de soi et une confiance en soi qui se base sur la comparaison et ne peut évidemment pas apporter autre chose que des frustrations, des envies, des jalousies.
Oui, il est question de sacrifice
dans le sens de lâcher les attachements, les illusions, les rôles, les
croyances injustes qui cependant créent un certain confort.
Quand on se croit
victime de la vie, c’est beaucoup plus confortable à bien des niveaux. Déjà, on
peut obtenir une certaine compassion de la part des autres ou du moins attirer
leur attention puis on n’est pas obligé de devenir responsable de soi.
Cette
peur vient de croyances erronées qui associent la responsabilité à la peur de
l’échec, la peur de faire des erreurs, la peur d’être déclaré coupable et
condamné.
On craint d’être jugé par les autres comme quelqu’un de mauvais, de
pestiféré, d’inadapté, on craint de ne pas être aimé et reconnu à notre juste
valeur.
On préfère croire que la vie est
injuste parce qu’on a peur de nos propres ombres et encore plus de notre
pouvoir. Et là encore, on a une vision du pouvoir totalement faussée puisqu’on
l’associe à la domination.
Ce sont toutes nos croyances qui doivent être
revisitées et notamment en matière de guérison.
Même si je sais que pour
qu’elle survienne il faut être un canal neutre, laisser l’amour et la lumière
œuvrer, la peur de perdre Féliz m’a troublée au point de vouloir prendre sur
moi cette infection. C’est une forme de déni de soi fortement liée au manque
d’amour, d’acceptation totale de ce qu’on est.
Et
comme ce matin, j’avais un peu de fièvre au réveil, je me suis dit que ça
n’était pas la solution. Alors je m’en veux de ne pas savoir faire ce qu’il
faut, de ne pas être capable d’entendre la voix de l’intuition, enfin de douter
de ce conseil, de prendre soin de moi.
Pourtant, c’est logique selon la
connaissance que j’aie des énergies, du fait de créer la réalité selon ce qu’on
porte mais comme toutes les pensées émotions sont nombreuses, tout
s’embrouille. J’appelle mon âme à amplifier la confiance, en elle, en moi, mais
rien n’y fait !
Rien
n’y fait, ça c’est une idée qui vient de la peur et de l’illusion de croire que
la guérison doit être miraculeuse, immédiate. C’est vrai que ça arrive mais
ici, cette situation est créée d’en haut afin de me permettre de lâcher les
croyances faussées.
Les
conditionnements sont tenaces mais ils sont aussi des outils de connaissance
parce qu’ils révèlent les croyances erronées qui les ont créées et qui
continuent de les nourrir.
Lorsqu’on prend conscience de la peur qui est cachée
derrière un comportement, de la croyance qui en est à l’origine, on est déjà
dans le processus de libération.
Puis en reconnaissant cette croyance, dans le
sens de la voir et de l’accepter, elle n’est plus une vérité mais juste une
énergie qui cherchait la lumière, le regard remplit de compassion pour l’aspect
intérieur en souffrance.
Par
exemple, cette situation avec Féliz a fait ressortir l’idée que je ne mérite
pas d’être aimée, que je n’ai pas le droit de vivre l’amour. Puis en écoutant
l’enfant intérieur, c'est-à-dire toutes les pensées qui viennent spontanément,
j’ai pu voir que la méfiance est à la base de cela, que cette part en moi se
croit encore indigne de recevoir de l’amour.
Simplement en reconnaissant cela
en acceptant d’avoir encore de la méfiance vis-à-vis des autres mais à la base,
de mes propres émotions, du fait que je ne veuille pas reconnaitre que l’enfant en moi est en manque d’amour et qu’il a des frustrations, déjà, la
détente se créée à l’intérieur.
Puis elle amène plus de confiance en soi, en
l’âme, en ma capacité d’écouter, d’entendre la voix de la sagesse interne et de
suivre ce qu’elle me souffle.
C’est
un processus graduel qui permet de remonter l’échelle émotionnelle et de
reprendre confiance puis à partir de cette confiance, de ce sentiment de
sécurité, de cette présence bienveillante en soi, les actes vont suivre
naturellement.
J’ai donc bravé mes peurs, ce qui veut dire de les voir et de
les accepter comme étant vraies pour l’enfant et faussée selon l’âme ou l’amour
lumière intérieurs ; celle d’être jugée de ne pas m’occuper correctement
de cet être que j’aime pourtant énormément, celle d’aller demander au voisin de
me prêter à nouveau sa hache pour faire du feu et retrouver du confort.
Il
n’y a pas de doute, ce n’est qu’en commençant à s’occuper de soi, qu’on peut
aider les autres. Déjà vibratoirement puisqu’on émane les énergies de l’amour,
de la Vie, en acceptant de prendre soin de soi, en reconnaissant ainsi qu’on a de
la valeur à ses propres yeux. Quand on rejette des aspects internes qu’on juge
mauvais, faibles, qui ne donnent pas une bonne image de soi, on exprime le
manque, la frustration, le manque d’authenticité, la fausse humilité.
Tout
simplement parce qu’on refuse de prendre soin de nos souffrances, d’entendre
l’enfant qui souffre à l’intérieur, sa vérité qui est masquée.
Je suis allée
chercher Féliz et j’ai rencontré le voisin de jardin qui me demandait si
j’allais bien et malgré que je lui aie dit que ça n’était pas super, il m’a
parlé de graines, de plans qu’il avait préparé et me demandait si j’en voulais.
Ce
n’est pas par hasard si je l’ai croisé puisqu’il est l’image du masculin
dominant, il vient régulièrement me service des scènes où je dois m’affirmer et
j’ai dû lui répéter plusieurs fois que je ne voulais pas de plans de courgette
puisqu’à chaque fois, ça foire.
Ça peut sembler bien éloigné du sujet mais ça
ne l’est pas parce que j’aurais pu jouer la victime, lui demander de l’aide,
accepter ses plans de courgette pour lui plaire, par peur d’être rejetée.
Je ne
l’ai pas non plus envoyé balader mais je suis juste restée focalisée sur ce que
je voulais, ce que je faisais, je ne me suis pas laissée distraire, influencée.
Puis autre synchronicité, le voisin qui m’avait prêté la hache et me l’a
redemandée il y a peu de temps était dehors.
J’ai dû surmonter la honte de lui
demander à nouveau son outil parce que dans ma tête, demander, c’est de
rabaisser. Ça vient de l’idée que je suis nulle, que j’aurais dû prévoir
suffisamment de petit bois avant de lui rendre sa hache, que je gère mal mon
temps, que je ne m’occupe pas bien de moi, que je suis encore trop dans ma
tête…toutes sortes d’idées qui nourrissent le rejet de soi, le manque d’amour. Et
donc, lui demander sa hache, ça signifie avouer tout cela ! L'admettre et ne pas craindre d'être jugée ce qui demande de reconnaitre que j'ai des faiblesses, que je puisse me sentir dépassée par certains évènements, au point de ne plus savoir gérer le quotidien...que je suis humaine tout simplement.
Il est clair
que c’est une forme d’orgueil celui-là même qui vient du déséquilibre interne,
de l’idée qu’on a de la valeur si on est méritant, si on correspond au modèle
prédéfinit de ce qu’est une bonne personne, quelqu’un d’intelligent et
d’autonome, de sage...et pire encore quand on sait que notre essence est divine!
J’ai
pu vérifier que j’avais lâché prise vis-à-vis de ces croyances parce que ça ne
m’a rien coûté de lui demander. Juste après, Féliz est réapparu et je l’ai
attrapé pour lui mettre de la bétadine.
Je n’aime pas forcer les animaux mais là, je ne peux pas rester sans
rien faire ou simplement prier, agir mentalement en demandant aux rayons de se
diffuser.
Tout ça est un premier pas, une façon de changer de croyances,
d’admettre la reliance à la source, au divin mais ça n’est pas suffisant, il faut agir, faire un pas, surmonter la peur une fois qu'elle a été reconnue.
Tandis
que je soignais Féliz, je lui parlais, je lui ai dit que je l’aimais, que je ne
voulais pas le perdre et que même si je ne faisais pas ce qu’il fallait, je
faisais de mon mieux.
Il s’est laissé faire et ce monologue ne visait pas
seulement à le rassurer, c’était l’occasion d’extérioriser les peurs, de les
reconnaitre et de permettre ainsi la circulation de l’énergie d’amour.
J’ai
appelé aussi la source à manifester ses énergies de guérison même si je pense que l’amour est cette énergie qui guérit et que c’est en lui permettant de
rayonner en soi que la guérison survient. Parce qu’en verbalisant cela, la
focalisation amplifie la foi, le désir de s’autoriser à recevoir cet amour.
En
reconnaissant que j’ai besoin de Féliz pour vivre cet échange amoureux et en
même temps que l’enfant en moi a encore peur d’aimer, que je ne m’autorise pas
à recevoir cet amour à cause des croyances relatives à l’enfance, la confiance
et la foi en la puissance de l’amour ont amplifié. Puis j’ai ouvert la fenêtre
pour le laisser sortir en signe d’acceptation, en reconnaissant que ma façon
d’aimer est encore possessive, emprunte de la peur du rejet, de l’abandon, du
sentiment d’indignité.
Certains
se diront mais pourquoi elle se prend la tête pourquoi elle cogite autant alors
que c’est si simple d’aimer. Tant mieux pour ceux qui le vivent spontanément et
n’ont pas besoin de cogiter à ce sujet mais ça n’est pas encore mon cas.
Même
si je ne doute pas de ce que je suis au niveau divin, il est clair qu’au niveau
humain, il reste encore beaucoup de blocages et de croyances issues du trauma. Et encore beaucoup de jugement.
Mais
ce qui est génial, c’est le fait de pouvoir sentir cet amour qui se déploie en
soi lorsqu’on effectue ses prises de conscience, lorsqu’on reconnait les conditionnements
internes et qu’on les accepte parce qu’alors, on n’est plus identifié au
personnage qui se sent limité.
Il ne faut pas rêver, on ne sort pas du mode
victime, des illusions et des conditionnements du jour au lendemain. C’est un
processus graduel qui permet d’intégrer l’amour et la lumière de façon
ponctuelle afin de rester cohérent.
La
vision du masculin, de la force, de la puissance est si conditionnée dans
toutes les dimensions duelles, conflictuelles qu’il faut avoir de la patience
et persévérer dans la volonté de pacifier et d’unifier les forces intérieures.
Les énergies masculine et féminine ont été si longtemps en conflit qu’il faudra
certainement plus d’une vie, plus d’une génération, pour que la paix se réalise sur
la planète.
Et nous en sommes seulement
à la phase des révélations, nous voyons tout ce qui est falsifié, tous ces jeux
de pouvoir, toutes les croyances qui ont été bâties sur l’idée de séparation. Ça n’est pas une mince affaire puisque ça s’étend jusque dans l’astral.
A mon
avis, nous nettoyons les égrégores en même temps que nous réalisons la paix et
l’unité intérieure. Et c’est en ce sens qu’on parle de dissolution de la
quatrième dimension auxquels beaucoup d’humains sont encore très attachés et je
m’inclus dans le lot parce que lorsqu’on fait appel aux rayons, aux énergies
qu’on pense être en dehors de soi, on continue de nourrir le sentiment
d’impuissance.
D’un autre côté, on peut voir que le changement en soi se
réalise par pallier successifs, par des prises de conscience successives et ce
processus est long.
Prendre conscience de qui on est en vérité sur tous les
plans et le vivre concrètement, accepter de laisser la vie nous guider va à
l’encontre de tout ce qui a été vécu jusqu’à maintenant.
Tout a été construit
sur l’idée de séparation à tous les niveaux tant avec la source divine qu’entre
humains alors retrouver cette sensation d’unité, d’intégrité et de complétude
ne se fera pas en un jour. Du moins pas depuis notre, perspective humaine parce
qu’au niveau de la conscience Une tout est déjà réalisé.
Ces
réalités sont si éloignées et paradoxales que la seule chose que nous puissions
faire, à mon sens, c’est de maintenir en soi la paix et le désir d’unifier tout
ce que nous sommes.
Et concrètement, en tous cas selon ma façon de le
percevoir, ça s’intègre à chaque instant, en faisant le choix de servir son
être, son confort, en lâchant la notion de devoir, d’obligation.
Cette
clef de sagesse piochée sur le site de Monique Mathieu, vient confirmer mon ressenti et me remettre sur les rails.
Clef
898
« Les
clés du bonheur, les clés de la sérénité intérieure sont la Joie et l’Amour.
La
Joie et l’Amour se travaillent en permanence.
Apprenez à fredonner, à
chanter, à émettre cette joie en permanence, et vous verrez que vous la
ferez grandir en vous.
La Joie et l’Amour sont en vous, il faut simplement les
révéler, les accepter et leur rendre grâce ».
Même
si dans l’instant quelque chose me trouble, en reconnaissant cela et en me rappelant que je suis l’amour, l’harmonie et la lumière, peu à peu, la
fréquence remonte et me donne l’élan d’agir en ce sens, la paix et la joie
reviennent, la foi amplifie même si des pensées de doute et de peur demeurent,
elles ont moins de prise.
Bon
je vais couper du bois pour allumer un feu et prendre une douche d’eau, d’amour
et de lumière ! Et demain, j’irais acheter un radiateur de salle de
bain !
Mon âme et ma conscience divine sont venues sur terre pour se
révéler à ma personnalité humaine. Elles sont venues se révéler dans ce
paradoxe, ce monde de division et de séparation, afin d’y manifester l’amour et
la lumière ; la conscience de cette reliance entre tout ce qui est.
Alors
honorons ce choix mes corps, laissons cette vibration recoller les morceaux,
restaurer l’ordre et la justesse, l’harmonie et l’équilibre. Unissons nous
pour rayonner la paix, l’harmonie, la joie d’être ici et maintenant, associons
le faire à l’être et à l’avoir, le masculin, le féminin et l’enfantin, le père,
la mère et l’enfant christ. L’enfant en soi honoré par l’union du féminin et du
masculin qui lui permettent de rêver en
toute sécurité et de manifester ses plus beaux désirs dans la réalité visible,
tangible.
Cette
nouvelle clef piochée à l’instant alors que je reviens de ma coupe de bois, est
tout à fait à propos et je sens que c’est vraiment ce que mon âme me
souffle ; vivre dans l’instant, se référer au présent en utilisant l’effet
contraste pour choisir et agir afin de nourrir cet amour de soi, ce
confort physique tout autant que mental.
Il est clair que pour ceux qui
tombent sur ce que j’écris et n’ont pas connu l’extrême noirceur de la haine de
soi, de l’incarnation, du corps, de l’identification au rôle de victime peuvent
se dire que je suis très narcissique et d’une certaine manière ça n’est pas
tout à fait faux mais cette étape de retour sur soi, d’attraction extrême vers
la lumière, de revalorisation, en s’occupant d'abord de soi, en apprenant
à prendre soin de son corps, est essentielle si on veut aimer les autres en
vérité.
La période actuelle demande à tout le monde de se positionner
intérieurement et d’agir en conséquence, de choisir soit de continuer de vivre
dans la dualité intérieure, le désamour de soi, de parts internes refoulées,
jugées ou rejetées, soit de choisir de réunifier tous les aspects de l’être. "On
nous demande", d’affirmer ce choix à chaque instant. Soit de réagir à ce qui
est, soit d’accepter et de se fier à son cœur.
Clef
422
« Lorsque
le pèlerin trouve un buisson d’épines sur sa route, il passe au-travers même si
parfois il doit se faire égratigner au passage. Alors apprenez et intégrez ceci
: avancez sans vous préoccuper de ce qui se fait, de ce qui se dit à droite ou
à gauche, fixez-vous sur votre but, fixez-vous sur la mission qui est la
vôtre dans cette incarnation. N’oubliez jamais que toute expérience permet de
grandir dans la sagesse, dans la compassion et dans l’Amour. »
Le
piège lorsqu’on veut connaitre son être divin, c’est de se référer à ce qui est
dit au sujet de la divinité et de se forger un modèle à suivre. Quand on lit
qu’il faut lâcher prise, rien que les termes employés peuvent induire en erreur
parce que la volonté est l’inverse de l’acceptation. Avoir l’intention de
pacifier ce que nous sommes et portons, initie le processus, focalise
l’intention, donne une direction, un plan d’action pour que lorsqu’on est
bousculé, on puisse oser laisser s’exprimer tout ce qui a besoin de sortir pour
justement changer son mode de fonctionnement, ne plus être dans la réaction
mais dans la création.
Et
c’est avec du recul qu’on peut voir que l’épreuve ou l’obstacle nous oblige à
lâcher prise, à cesser de lutter pour s’ouvrir à l’intérieur et permettre à
l’âme de nous guider.
Il faut en arriver à se dire, j’ai tout donné, je ne sais
plus quoi faire, je ne sais plus, le reconnaitre et l’accepter, accueillir tout
ce que ça génère comme pensée de dévalorisation, sensation d’échec…pour que l’amour
puisse se déverser, pour que l’inspiration vienne, pour que le désir d’agir
revienne et soit motivé par la joie, dans la confiance des choix que nous faisons.
Maintenant
que mes muscles sont bien réchauffés, que j’aie exprimé la colère en fendant le
bois, le trop plein d’énergie, je peux aller sous la douche. J'ai passé près de deux heures dans la salle de bains sans m'en rendre compte, en prenant mon temps et sans souffrir de la température encore basse. Je n'ai pas voulu allumer le poêle parce que les journées sont ensoleillées et en ouvrant la fenêtre, ça suffit à réchauffer l'appart.
J'ai passé le reste de la journée en paix, dans le calme, malgré une envie de pleurer venue de nulle part. Je me suis dit simplement que ça devait avoir sa raison d'être et c'est passé comme c'était venu.
Je n'ai pas eu envie de lire ou d'écrire, j'ai tout laissé en plan pour aller au jardin, être dans l'action. J'ai continué de nettoyer le coin des fraisiers et des framboisiers en compagnie de la chienne et de Féliz, dans le silence mental ou du moins sans me prendre la tête.
J'étais présente à ce que je faisais et j'aime y être parce que je n'ai pas envie de fumer quand je suis à genou sur le sol à gratter la terre.
C'est un contact qui me sécurise, me calme et en ce sens, cette énergie, celle de la terre, est vraiment maternelle.
Il fait enfin chaud dans la maison, l'oreille de Féliz continue de couler mais c'est déjà plus net, plus sain et ça nous a rapprochés finalement. Il continue d'aller dehors mais comme il ne peut pas se battre, il profite de la présence de la chienne pour sortir de ses cachettes.
Je pense qu'il est hors de danger et vraiment l'énergie que j'ai portée tout au long de la journée a été aussi bénéfique sinon plus que les quelques soins que je lui ai apportés.
C'est encore une expérience qui me montre la force de l'amour Vrai de soi qui positionne de façon juste vis à vis des "autres", et de ceux qu'on aime.
Cette
dernière clef trouvée à l’instant en vérifiant le lien du site de Monique Mathieu, vient conclure par une
belle synchronicité ce que j’ai écrit et surtout vécu ce matin.
Clef
132
« Quand vous avez une charge trop lourde, trop
écrasante, remettez-la à la puissance infinie qui demeure en vous. Demandez-lui
avec le cœur, et non avec l’intellect ou le mental, de prendre en charge tout
ce qui est trop lourd pour vous. Bien sûr, ce n’est pas la Divinité qui le fera
à votre place, mais elle vous donnera une force et une énergie décuplées afin
que vous puissiez réaliser votre tâche plus rapidement et sans fatigue ».
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr