Beaucoup
de gens se demandent quelle est leur mission de vie, quels sont leur talents,
qui ils sont même. C’est tout à fait légitime dans une société qui nie l’humain,
les valeurs humanistes et a fondé son équilibre sur le mode hiérarchique et
comparatif qui consiste à uniformiser les populations, à les ranger
soigneusement dans des cases.
Et c’est d’autant plus facile de les manipuler puisque les gens ne se
connaissent pas, ils se laissent définir par l’extérieur, l’entourage, la
famille, les collègues, les gens qu’ils estiment leur être supérieur et par la
télévision les médias qui sont devenus les maitres à penser et à être, de la
majorité. Les médias dictent tout dans les moindres détails, ce qu'il faut manger, boire, croire, faire, penser, comment s'habiller, se comporter, quoi et qui aimer...
Des références que personne ou presque n’ose contredire de peur d’être taxé de
complotiste, d’illuminé, de se voir exclu, montré du doigt…
Dans
un sens c’est un peu logique parce que lorsqu’on se sent différent et qu’on le
vit mal, on va vouloir convaincre les autres de notre valeur et c’est le besoin de reconnaissance
qui sera à l’origine de ce désir.
On tente de faire accepter par l’extérieur, par
les autres, ce qu’on a du mal à comprendre, à accueillir en soi, et on montre l’image que l’on
veut afficher en mettant en avant notre
aspect lumineux, saints, gentils. Par exemple, si on sait intuitivement que
nous sommes divins ou au moins issus de la source, on va se focaliser sur tout
ce qui nous renverra ce reflet.
On lira des messages spirituels, des articles
qui abordent le thème du paranormal et peu à peu on sera complètement paumé,
tiraillé de tout côté, s’identifiant à des aspects éparpillés de l’être, de plus
en plus nombreux.
Dans cette quête de soi, on se définit par notre signe astrologique, chinois,
occidental, celte, les anges qui nous accompagnent, les pierres qui nous
correspondent, les animaux totems, on tentera de percer le secret de notre prénom de
savoir qui on a été dans d'autres vies, juste pour être rassuré quant à notre valeur et savoir quelles
sont nos qualités.
On passera son temps à s’identifier à un bout de soi, à la
périphérie, aux outils, dans un joyeux
amalgame ou le mental à de quoi devenir dingue.
On
ne met pas en évidence ses talents, en niant ses défauts, on n’est pas soi-même
en rejetant des aspects de soi ou en cherchant à mettre en avant les plus
glorieux.
En
faisant cela on ne fait que se réduire, se diviser, s’invalider, on nourrit le rejet et l’ignorance
de soi. On n’habite un corps qu’on ne connait pas ce qui rend difficile voire
impossible de pouvoir s’aimer ou tout au moins s’apprécier.
C’est un cercle
infernal parce que sans cet amour, on sera toujours en recherche d’approbation
extérieure laissant toujours les autres nous définir et dicter notre façon d’être.
On aura besoin de cette reconnaissance extérieur pour s’aimer un minimum mais
comme en même temps on trahi les trois quarts de ce que nous sommes en vérité,
un sentiment de culpabilité, de honte, d’impuissance, de dégoût de soi,
viendront nourrir la blessure de trahison, d’humiliation, d’injustice, de rejet
et d’abandon.
On abandonne littéralement des pans entiers de notre personnalité,
on les dénigre, on les rejette et on s’étonne de sentir frustré, incomplet,
perdu et surtout étranger à soi-même.
Toute
frustration est le signe qu’un besoin essentiel n’est pas assouvi mais ce sont
des messagers de notre conscience divine, de notre âme, que l’enfant en soi
exprime à corps et à cri.
A force de se renier, de se juger, de se critiquer,
de se dévaloriser et surtout de se comparer, l’amour se meurt en nous, il n’est
plus nourrit et nous donne la sensation d’être coupé de notre essence vitale,
de la Vie.
La
frustration a le potentiel de révéler nos aspirations les plus profondes et à
travers elles nos talents spécifiques. Et notre chemin de vie.
Celui qui
correspond à ce que nous sommes en totalité.
L’ennui par exemple révèle que l’énergie
en nous, celle de la créativité, de l’enfant, est bloquée empêchée de s’exprimer.
L’enfant porte nos blessures et tant qu’on ne les guérit pas, on aura du mal à
exprimer la joie naturelle, les qualités intrinsèques de l’enfant, du vivant,
dans son aspect réjouissant, libre et heureux.
Quand
je dis que tout est en nous, c’est une réalité mais ça demande de mettre de l’ordre
dans tout ça. De commencer par se centrer, venir en son cœur pour y trouver la
paix parce que sans elle, on aura la vision troublée, on focalisera encore son
attention sur un aspect particulier de l’être, on s’identifiera à la
périphérie.
En
ayant une vision neutre sur nous-même on va commencer à voir plus objectivement
et à sentir l’essence primordiale que nous sommes.
Elle
se dévoile peu à peu à mesure que nous lâchons les vieux conditionnements basés
sur la peur.
On
ne peut se satisfaire d’être défini par un seul trait de caractère, un seul
personnage intérieur. On sera poussé à chercher encore plus qui nous sommes au
travers de ce que disent les autres et ça nous laissera encore plus frustré,
incomplet et insatisfait.
Depuis le cœur, nous pouvons connaitre nos forces et
nos faiblesses, nos atouts et voir que ce que nous nommons défauts sont des
potentiels exacerbés parce que refoulés, rejetés, ignorés.
Même
si l’enfant en soi est essentiel parce que porteur de vie, innocent et
indispensable à notre créativité, nous ne sommes pas seulement cet enfant et en
plus il a besoin de s’épanouir, de grandir, de pouvoir réaliser ses rêves, ses
aspirations.
Les
voix critiques, difficiles, dans notre tête, sont comme celles de parents
exigeants qui savent ce dont nous sommes capables et il est nécessaire d’apprendre
à les adoucir, à les sacraliser par les énergies de la source afin de devenir
de bons parents pour soi-même.
Il nous faut nous réapproprier le masculin et le féminin intérieurs.
La plupart de ses voix sont celles de nos
parents, de nos enseignants, de ceux qui représentaient alors une forme d’autorité
et que nous avons validées simplement par ignorance et parce que notre survie dépendait
d’eux.
Nous croyions cela parce qu’on nous le faisait sentir, on nous
reprochait de mille et une façon d’être en vie, de ne pas correspondre au modèle
idéal que nos parents projetaient sur nous.
Des
phrases apparemment anodines prononcées par des adultes à l’encontre des
enfants, peuvent laisser des traces indélébiles parce qu’elles s’inscrivent dans
le subconscient et deviennent des programmes qui vont gérer notre comportement.
Il
n’est pas nécessaire d’aller fouiller notre inconscient, notre subconscient
pour reconnaitre ses croyances, retrouver ses phrases assassines, invalidantes
et dévalorisantes. En étant simplement présent à soi, attentif aux pensées qui
émanent lorsqu’on se sent mal à l’aise, on verra que l’origine de ce mal-être
est précisément dans ses injonctions, ses critiques et reproches internes.
En
les observant depuis l’espace du cœur on pourra en saisir la richesse parce qu’il
y a une part de vérité en elles. Nos parents avaient une vision idéalisée de
nous mais aussi en partie réelle parce qu’ils pouvaient voir notre potentiel du
fait de leur capacité de raisonner que nous n’avions pas en tant qu’enfant.
Leur
souci de nous voir accomplir notre plein potentiel était légitime et au fond c’était
une forme d’amour même si c’était très maladroit.
Parfois c’est ce qui permet à
un enfant de se surpasser parce qu’il veut prouver qu’il est capable mais tôt
ou tard, toutes les frustrations qu’entrainent une telle attitude referont
surface laissant la personne dans un grand désarroi.
Tant
qu’on ne s’accepte pas en totalité, tant qu’on en se valide pas totalement,
dans tout ce que nous sommes, on ne pourra pas être épanoui, entier et libre.
Ne pas se connaitre nous fragilise et nous donne l’impression d’être un ennemi
pour nous-même, un étranger dont il faut se méfier.
Si
nous exprimons ce désir de savoir qui nous sommes, la vie va nous donner les
moyens de le réaliser, le comprendre. On va alors se rendre compte qu’elle l’a
toujours fait mais nous étions incapables de le voir tellement nous étions
focalisés sur notre modèle idéal, le même que celui que nos parents avaient projeté
sur nous.
On
va pouvoir faire connaissance avec tout ce que nous sommes au travers de l’effet
miroir, selon les réactions que nous aurons face aux autres.
Chaque fois qu’on
aura un mouvement de rejet, on pourra savoir que c’est un aspect intérieur que
nous refouillions qui a été bousculé, éveillé. De la même façon ceux qui susciterons notre admiration révèlent une part de ce que nous sommes mais que nous ne voyons pas tellement notre manque d'estime de soi nous aveugle.
Toute réaction amenée au cœur,
révèlera son côté lumineux et son côté sombre puis au-delà de ça, dans l’équilibre
interne, on pourra percevoir l’amour lumière que nous sommes.
Si
je réagi violemment ou avec dégoût ou avec pitié vis-à-vis du clochard, c’est qu’il
y a en moi une ou plusieurs facettes qui sont mises en évidence et sans juger
cela je verrais tout le potentiel qui est derrière.
Le
clochard n’est pas qu’un personnage exclu, marginal, sale, il est aussi la
liberté, le lâcher prise, poussés à l’extrême, le rejet de la société; la détermination à être
lui-même sans se soucier du regard extérieur, le besoin de s’attacher avant tout à ses propres valeurs passions, la
vulnérabilité, la sagesse de ne pas s’opposer, s’imposer aux autres dans la
violence. Même si c'est inconscient il porte tout cela.
On peut juger son attitude, mais en menant ses jugements en notre cœur,
on percevra toute l’humanité qui est en lui et en nous. Parce que l’enfant
intérieur porte bon nombre de ces qualités que nous ne nous autorisons pas à appliquer dans notre vie.
Le
clochard semble à côté de la plaque mais il enseigne les gens à bien des
niveaux, par effet miroir et en étant ce qu’il est. Il donne l’opportunité aux
autres de jouer les sauveurs, de faire acte de partage, de donner, d’être en
empathie.
Il suscite en nous des réactions qui sont très proches que celles que nous avons pour les vedettes parce qu'ils nous révèlent à nous mêmes, nous parlent de liberté d'être.
On
a vite fait de juger de ranger dans des cases et ce qui est dommageable c’est
qu’on agit de cette façon envers soi-même avant tout.
En
accueillant un à un les personnages internes en notre propre cœur, on assistera
à la magie de l’alchimie, au pouvoir de l’amour, de notre être, à sa capacité d’harmoniser
et d’équilibrer ce que nous sommes, de remettre de l’ordre en nous, dans notre
personnalité et nos priorités.
Les
émotions négatives révèlent que nous sommes désaxés, décentrés, elles sont des
vertus inversées, exacerbées.
La sensation d’ennui part exemple, montre que nous sommes en
carence, que l’énergie créatrice est bloquée, que l‘enfant intérieur est brimé,
que les énergies masculine et féminine sont en conflit, que l'énergie du désir est brimée.
L’acceptation
de tout ce que nous sommes et de tout ce qui se manifeste en soi dans l’instant,
va révéler notre potentiel, notre multidimensionnalité, nos capacités et
restaurer l’équilibre énergétique, redonner au masculin et au féminin intérieur
leur caractère sacré. En n'écoutant plus les voix de nos parents; du critique, du saboteur, nous nous réapproprions l'énergie du masculin et du féminin, nous pouvons alors nous forger un modèle qui soit en accord avec nos valeurs personnelles.
Les énergies équilibrées, harmonisées sauront apporter la
sécurité à l’enfant intérieur qui pourra s’exprimer librement et apporter toutes
ces énergies innovantes, rafraichissantes.
A l’image de la constitution de
notre cerveau, chaque partie de cette substance molle qui gère nos systèmes
internes, retrouvera sa juste place ; l’intuition et la raison
travailleront ensemble en étant connectées au néocortex à même de s’adapter, d’innover,
de projeter et de créer comme le décrit sommairement Bruce Lipton dans cette
vidéo :
« Révolution des
connaissances en psychologie ! Reprogrammer ses croyances » Dr Bruce Lipton :
Physiquement,
énergétiquement, mentalement et émotionnellement, nous avons tout en nous pour
nous réaliser et quand on laisse la source réinitialiser les programmes
internes, restaurer l’ordre par l’afflux d’amour et de lumière, on peut alors
manifester le meilleur de soi-même.
Sans
avoir besoin de convaincre les autres ni de recevoir leur approbation, sans
attendre d’être validé pour se sentir aimé, valable et à notre place. J'ai d'ailleurs republier un article au sujet de la biologie des
croyances, sur le nouveau blog, tellement ça résonne et c'est révélateur de notre potentiel
immense! Vous pouvez le trouver ici:
En
étant attentif à son monde intérieur on va apprendre à se connaitre en
profondeur, à se reconnaitre, à s’aimer entièrement parce que chaque aspect réintégré
dans l’amour et la lumière de la source en soi, révèlera sa beauté, sa valeur
et sa pertinence.
Peu à peu on va se sentir de plus en plus complet, entier,
intègre puissant, libre sans avoir a revendiquer quoi que ce soit.
On n’aura
plus besoin que les autres soient d’accord avec nous pour croire en soi, en ses
propres convictions, sa vision. Ceux qui avant nous dérangeaient seront perçus
de façon neutre et on verra même leur sagesse, leur lumière, leur potentiel.
Comme on se reconnait, comme on s’accepte entièrement on n’aura plus besoin du
jeu de miroir pour se définir on laissera les autres être ce qu’ils veulent
être et cette permissivité nous ouvrira en grand les portes de notre propre
liberté.
En même temps, celle de notre pouvoir de créer en conscience, en
sachant que nous cocréons avec la source et avec tous les aspects internes
réunis, harmonisés.
Chaque corps, chaque aspect intérieur reconnu, aimé et
validé participera activement au bien-être de l’ensemble.
L’ego qui est reconnu tout comme l’enfant en soi, n’ont
plus besoin de revendiquer quoi que ce soit, peu à peu il s’équilibrent et en
faisant confiance à l’amour de la source, se laissent guider sans résister parce
qu’il n’en ont plus besoin pour se sentir exister.
On
le critique sauvagement quand on croit être spirituel mais on ne fait que nier
notre plein potentiel et sa valeur.
Aimer inconditionnellement, ne signifie pas
« dire amen à tout ce qui est », cautionner, lutter, pétitionner ou
revendiquer.
On
peut être en désaccord avec beaucoup de choses surtout lorsqu’elles sont injustes
mais tant qu’on lutte contre ça, on n’avance pas et on ne sert pas l’humanité.
Bien
que ça puisse sembler contradictoire, c’est une certitude quand on se connait
de l’intérieur, quand on constate le pouvoir de l’amour et de l’acceptation,
quand on voit que lorsqu’on harmonise tout en soi, le divin restaure l’ordre
naturel des choses.
On
sait sans aucun doute que tout est énergie, ondes, vibrations, que la pensée, le verbe, l'attention, l'intention et l’émotion
créent, que l’amour divin est la puissance qui surpasse tout puisqu’elle est à
la base de tout ce qui est, elle donne vie à toutes les créatures, quelles qu’elles
soient.
Même la nature est dotée de conscience et de désir, mais ça fera l'objet d’un article entier
tant le sujet est vaste et hallucinant.
L’amour est tout, partout et il suffit
d’apprendre à voir avec les yeux du cœur, de l’âme, de l’être tout entier, pour
le constater.
L'amour dans le sens de reliance, de communion, de fusion et d'essence. Je suis allée en ville le cœur léger, joyeux malgré le broutement du moteur de la voiture.
Maintenant que la paix est toujours là, la joie peut s'ancrer en profondeur puisque dès qu'une pensée émotion de doute ou de peur ou encore de joie excessive apparait, elle est immédiatement transmutée: harmonisée par l'alchimie du cœur.
C'est ce dont j'ai toujours rêvé, ce que mon cœur me murmurait et c'est aussi ce qui m'a fait tenir jusqu'à maintenant malgré tout.
Notre cœur sait ce dont nous sommes capables mais notre tête est tellement parasitée par toutes sortes d'influences qu'on peine à y voir clair.
Heureusement, les énergies qui affluent et se déversent de façon exponentielle, cet amour lumière de la source, révèle ce que nous sommes en vérité, ce que nous avons toujours été, il ne tient qu'à nous de le reconnaitre et d'écouter ce cœur.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr