mercredi 17 février 2016

« Les 16 degrés de l'Être dans notre dimension » Magali et Miriadan






Préambule de Magali : "ceci n'est en aucun cas La Vérité, mais exprime simplement un regard. Les mots appliqués ici sont ceux qui me paraissent justes d'après la vibration reçue et mes expériences. Aussi voyez-y un support de départ pour votre propre expression. Apportez vos propres définitions."

Voir également "La géométrie sacrée et Vous".

Le 1er degré se rapporte à la prise de conscience d'Être, un socle à partir duquel les degrés d'expression se déploieront. Il détermine le cadrage d'une individualité en autonomie, en distinguo de la communauté. Je Suis différent des autres, et néanmoins si complémentaire et précieux à l'ensemble. Je Suis à travers une personnalité unique, résultat d'une Volonté divine dans un large Plan d'Ensemble. JE m'exprime d'après mes expériences en liant mes émotions à mon environnement.

Les 12 prochains degrés sont doubles. Ils s'appuient sur deux pôles exprimés, miroir l'un de l'autre dans lequel chacun se regarde amoureusement, compléments indissociables qui ramènent au Centre où se niche la Sagesse. Je les présente sans ordre déterminé, ni hiérarchie. La numérotation n'est que facilité d'énumération. Chaque degré est une leçon inter-reliée aux autres se jouant au rythme de notre compréhension. Aucun n'est prédominant, et chacun s'apprécie sur une palette d'émotions ou de sentiments en relation avec notre chemin.


Le 2ème degré prend ses racines dans la Peur et la Confiance. La Peur parle de survie dans un domaine dangereux, de méfiance et de trahison. Les autres sont des prédateurs ou des voleurs. L'individu se ressent prioritaire afin d'assurer ses besoins vitaux dans un monde où tout peut manquer. A contrario, la Confiance se déploie dans un monde Juste où tout est en résonance avec l'évolution vers le meilleur, où l'Abondance est Justice pour tous.

Le 3ème degré concerne la Paix et le Désordre. La Paix est le repos, le soulagement de l'être qui s'abandonne à cette partie de Lui-même qui lui assure le détachement : l'Observateur. Il accepte la Vie comme elle vient avec Confiance. Le Désordre est la préemption des émotions dans l'expression de l'être. L'individu réagit sans prise de recul. Il est sans cesse en recherche de contrôle car il se perd entre ses croyances et ses ressentis. Il est dans les prévisions et les cadres, schémas qui s'écroulent invariablement car bâtis sur des sables mouvants, les émotions incomprises.

Le 4ème degré parle de Compassion et d’Égoïsme. La Compassion ouvre l'individu à l'écoute aimante de l'autre, dans une communication totalement ouverte et dédiée à l'autre, d'empathie alliée à la sagesse que le détachement offre dans une perspective étendue. L’Égoïsme prend sa charge dans un repli sur soi, un refus de partage par peur de s'y perdre, de se voir frustré d'une reconnaissance en tant qu'égal et donc la négation de ses besoins fondamentaux.

Le 5ème degré s'appuie sur le Contrôle et le Lâcher-prise. Contrôler son corps, ses choix, sa vie. Le mental est placé en exergue et dirige selon des données apportées par la société et  l'environnement proche. Le corps est sous tension constante, et s'épuise à maintenir les fonctions vitales coupées de la fluidité de la Vie. Tous les sens sont obstrués. Le Lâcher-prise accepte qu'il n'y a rien à savoir ou à avoir, à contrôler. Le mental reprend sa place de communiquant aimant et est guidé par le cœur. La sérénité apporte la Vitalité dans le corps. L'accueil est base de Vie.

Le 6ème degré dessine l'Attachement et la Haine. L'Attachement est communément ressenti comme de l'amour. Je t'aime donc tu m'appartiens, tu me dois fidélité et réconfort, répondre à mes attentes et me donner un soutien inconditionnel. La condition régente le couple. Tant que l'un obtient de l'autre ce qu'il désire, le sentiment amoureux perdure. Une certaine harmonie s'installe. La Haine est paradoxalement la contrepartie de l'Attachement car elle relie par la violence deux êtres, groupes, nations. L'énergie se canalise dans un flux continu entre ces deux entités où sont déversés la colère, la rancœur et un sentiment d'injustice. L'un détient quelque chose désiré ardemment par l'autre (un bien ou une qualité, le pouvoir ou la reconnaissance ...), ce qui génère une frustration chez ce dernier. L'un devient dépendant de l'autre. Généralement, les positionnements de l'un nourrissent l'acharnement de l'autre jusqu'à ce qu'un des deux se place dans le Pardon puis la Gratitude.

Le 7ème degré présente l'Oubli et l'Obsession. L'Oubli émane du Lâcher-prise. Accepter que la vie soit changement et innocence. L'Oubli s'ancre dans la Paix puisqu'il n'y a pas de rétention, de rancœur ou de souvenirs douloureux. Tel l'enfant qui joue et qui est conscient qu'il s'agit d'un jeu, les émotions éphémères sont offertes à l'univers afin que l'énergie soit redistribuée. Il n'y a que Pardon. L'Oubli permet de rester au Centre, de ne pas s'investir dans une émotion et de tourner en boucle. A l'inverse, l'Obsession refuse de pardonner, de lâcher. Elle prédomine et enchaîne. Pour cela, elle utilise l'extérieur qui devient prétexte pour valider cette prison. La Haine et l'Attachement accompagnent souvent l'Obsession.

Le 8ème degré apporte la Possession et la Liberté. La Possession demande à accaparer, dominer, se défier de l'autre. Elle créé un sentiment de manque et de perte, et place la personne à se comparer sans cesse aux autres. Susciter l'envie ou l'admiration. Cela amène l'individu à être en quête permanente, que ce soit en savoirs ou en biens. La Liberté ouvre la personne à accueillir en toute fluidité, à être détachée. Ne rien posséder ou ne rien savoir (ignorance) soulage l'être et lui donne accès à l'Abondance de la Vie par son humilité et sa réceptivité à tout ce qui lui est offert. La Liberté chemine avec la Confiance, l'individu sait qu'il recevra ce qui est Juste en synchronicité. Et comme la Vie est généreuse, l'être reçoit en permanence des encouragements et de l'Amour.

Le 9ème degré s'ouvre sur le Changement et la Stagnation. Le Changement est mouvement, fluidité. La Vie est Changement, transformation, et aussi Inconnu. Reconnaître que tout change pour le meilleur, faire Confiance. Mais le Changement se base aussi sur le Cœur, pont direct de l'âme. S'en remettre à son âme. La Stagnation refuse le changement qui l'effraie. Les peurs liées au manque d'amour de soi, à la mésestime personnelle, filtrent les informations et présentent la Stagnation comme une sécurité, des repères expérimentés et validés. La Possession en est une variante.

Le 10ème degré se développe sur l'Ouverture et le Rejet. L'Ouverture alimente le Changement et la Liberté. Elle s'appuie sur la Confiance et la Paix. Accepter de remettre en question, de se remettre en question. Élargir son cercle de confort pour ensuite le transcender en profondeur. Regarder la Vie et les autres avec objectivité et bienveillance. Cheminer vers sa Transparence. Le Rejet nie tout intérêt à ce que la vie apporte à la conscience. Il se manifeste dans la Peur et le Désordre. L'être ressent tout changement ou nouveauté comme une attaque personnelle. Il se place en équilibre précaire au bord d'un précipice dans lequel le Vent du Changement peut l'y faire basculer. Il n'y perçoit que néant.

Le 11ème degré chemine sur le Courage et la Désillusion. Le Courage est une valeur partagée par tous, car il en faut du courage pour s'incarner dans une dimension dissociée en sachant que nous irions jusqu'à nier notre divinité afin d'expérimenter la dualité. Malgré l'Oubli de Qui Nous Sommes, malgré la privation temporaire de notre souveraineté, nous avons continué à croire en notre capacité à transcender ce qui nous sépare. La Désillusion, quant à elle, vide la personne de tout espoir. Elle s'accompagne de cynisme camouflée en logique, et dépeint la vie comme un aller sans retour à nous-même, sans but véritable, un "accident". L'individu chemine avec un profond sentiment de trahison et d'abandon. Croire devient le fanion de l'utopie naïve. Le Rejet s'impose.

Le 12ème degré parcourt l'Humilité et l'Orgueil. L'Humilité rime avec Simplicité et Égalité. L'individu est dans l'accueil sans attentes ni préjugés. Comme il a intégré qu'il ne sait rien mais que la Vie pourvoit à ses besoins, que ce soit spirituels, intellectuels ou matériels, il est dans sa Liberté d'action et est détaché de liens restrictifs. L'autre est son égal, un compagnon de voyage avec qui partager la Joie de l'évolution. L'Orgueil se bat avec la Vie et est insatiable. Sur une échelle personnelle de supériorité, l'être se mesure sans cesse aux autres qui sont ainsi des adversaires déclarés ou potentiels, et craint de perdre ce qu'il croit avoir gagné ou mérité. Le Contrôle est son obsession car l'Orgueil se nourrit d'un désamour qui lui fait rechercher l'admiration et l'estime des autres. Ainsi, l'être est plongé dans la peur que chacun le perçoive tel qu'il se croit être : indigne.

Le 13ème degré annonce l'Empathie et la Manipulation. L'Empathie est la résonance avec l'autre. Être empathe signifie vibrer sur les émotions de l'autre. Et ce n'est possible que si la personne empathique a expérimenté elle-même ce que vit l'autre. L'Empathie salutaire est compagne de la Compassion. Cette dernière apporte la compréhension des leçons et le respect de la souveraineté de l'autre et de ses choix de vie, le détachement aimant. La Manipulation crée un cercle dans lequel la recherche de pouvoir sur l'autre s'exerce : victime-bourreau-sauveur. Savoir ce que l'autre ressent pour l'utiliser à ses fins, s'en nourrir ou dominer l'autre.

Les 3 degrés suivants s'illuminent en l'être lorsque l'intégration des 12 leçons active les figures géométriques en cohérence. Vous abreuvez votre fleur de Vie qui s'épanouit simultanément. Là encore, nulle hiérarchie. Selon votre Intention et ouverture de cœur, vous y avez accès à tout moment par touches progressives. Les notions de "masculin" et "féminin" doivent être comprises en tant que pôle, avec la connotation d'égalité et d'interpénétration l'un dans l'autre.

Le 14ème degré s'écoule dans l'intégration du Christ en Soi. Être Lumière dans sa Transparence, avoir réconcilié les pôles pour que se déverse l'Essence même de notre Être à travers nos différents corps. L'Unité de notre multiplicité nous redonne toute notre Intégrité. Nous retrouvons toute la Cohérence de notre incarnation et la Joie de faire partie de l'Humanité. L'incarnation de chair exalte le Verbe. L'action de vivre se réjouie dans la compassion envers Soi et les autres.

Le 15ème degré est l'Amour dans son émanation féminine, maternelle, inconditionnelle bien sûr, et protectrice. Ici nous nous découvrons dans le flux intemporel de la tendresse qu'est la Substance divine. Notre cœur s'expanse jusqu'à englober la Création elle-même, et nous illustrons notre Volonté par la conscience que nous sommes en tout ce qui émane de la Vie. Nous exprimons l'Un dans la multiplicité des potentialités, nous nous fragmentons à l'infini afin d'emplir Tout ce qui Est de notre Amour. L'âme est magnifiée.

Le 16ème degré rejoint la Connaissance. Celle-ci soutient la Création, elle encadre la Géométrie sacrée et le Son divin en apportant une Direction. Elle est la reconnaissance de la Cohérence, elle valide et justifie la Vie en ses possibilités infinies. Elle en est le sens et l'essence. Nous contactons ici l'Amour dans son émanation masculine : l'action par la transmutation. Le Soi illumine le Chemin.




Voilà une synthèse avec laquelle je suis en parfait résonance, comme si ce savoir était maintenant admis, compris, intégré et ça marque le passage vers un monde nouveau qui s’invente et se concrétise au jour le jour, en utilisant le passé qui est réintégré dans le présent comme la bibliothèque des savoirs vivants où les connaissances, les potentiels servent le présent et l’avenir.

Un ajustement total aux nouvelles visions, vibrations, qui simultanément dessinent le présent, tout est réunifié et trouve sa juste place, c’est magique et magnifique !
Les archétypes sont nés de cette exploration des pensées, émotions, énergies qui forment un cadre, un contexte, un rôle, permettant d’intégrer les enseignements, les lois universelles, de connaitre, l’amour, la lumière ; la reliance et la connaissance, de se définir en tant qu’individu. 
Les blessures de l’âme, font partie de cet apprentissage sur le terrain, elles permettent de développer l’empathie, la capacité d’aimer, de se relier aux autres, d’élargir son cœur et sa conscience afin d’amener l’amour lumière en la chair. 
En accueillant tout ce qui les nourrit en notre propre cœur nous découvrons ce que nous sommes en vérité, au delà des masques, des blessures, des rôles, on comprend alors que tout est posé afin que nous nous épanouissions dans tous les domaines. Afin que nous ayons La connaissance, celle de notre être véritable, de notre essence primordiale et que nous sachions l’utiliser au service de l’ensemble. 

D’abord en notre être, en retrouvant la géométrie sacrée, les codes de notre âme, en réintégrant tous les aspects de la personnalité, qui viennent élargir notre potentiel créatif, former l’être intègre et complet. 

Tous ces outils, archétypes, rôles, dualité qui déploient l’énergie d’un pôle à l’autre visent à rétablir la justice en soi, l’ordre divin, l’équilibre et l’harmonie. A pouvoir rayonner l’essence divine, la vibration de la source Une. 
Ils ont été des contextes d’apprenti-sage qui nous ont éclairé, ouverts le cœur et l’esprit afin que nous puissions recevoir la conscience source, afin que le christ intérieur émerge dans la chair et guide la personnalité de l’intérieur. 

C’est alors depuis le cœur, le désir d’unité intérieur, de paix et d’harmonie que la conscience christique se déploie, une nouvelle vie commence où les pôles sont réajustés aux énergies de la source ; la famille intérieure est reconstituée sur un modèle idéal où l’enfant intérieur peut rêver, imaginer en toute innocence, impulser l’idée que le masculin et le féminin sacré mettrons en forme.

L’idée de la géométrie sacrée me parle de plus en plus parce qu’il apparait que les chiffres, les formes géométriques, sont de la connaissance pure. Des symboles qui englobent toute la sagesse de la source, comme s’ils traçaient un rayonnement de lignes de vie et ce qui est magnifique, c’est que ça n’est pas figé, c’est en perpétuel évolution, en mouvement, en spirale ascendante. Je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je perçois, ressent mais ça résonne fortement.
Quand on unifie les aspects de l’être, de la personnalité dans la neutralité, la compassion, on intègre les codes christiques qui superposent tous les archétypes, permettent d’être en empathie avec tous les humains. 
Chaque personnage intérieur réintégré dans l’amour inconditionnel est par le fait pacifié, harmonisé et ça se réalise aussi vis-à-vis des autres, de ceux qui sont identifiés aux rôles correspondants mais on ne les rejette plus, on ne les juge plus, on sait qu’ils sont en aprenti-sage, en pleine exploration. 
On peut voir la lumière dans ce qu’ils sont simplement parce que nous savons que nous sommes reliés par le cœur, la conscience une.

Quand on accepte tout ce que l’on est, tout ce que l’on porte et nous traverse, on a un sens profond de soi et de l’autre, l’autre qu’on perçoit comme un autre soi, quel qu’il soit. Il ne s’agit ni de transfert, ni de rejet ou d’admiration mais une juste reconnaissance et une appréciation des différences dans la forme où l’on voit toute la richesse, l’imagination de la source et de ses créatures, ses extensions.  

Tout est maintenant à redécouvrir, à cocréer, à inventer en connaissance de cause et ce qui est extraordinaire, c’est que ça se passe dans le quotidien, dans le même décor, avec les mêmes acteurs. 
Il n’est plus nécessaire de chercher à savoir mais juste d’être cela, de l’incarner en conscience et ça demande juste d'être vrai, spontané, en totale confiance. 
Juste se laisser guider par la vie en étant pleinement ouvert à ce qui est, sans aucun mouvement de rejet, de recul, mais juste attentif, ouvert, à l’écoute du cœur, à la poursuite de l’impulsion portée par la joie de vivre.

J’en ai quelques larmes de joie tellement c’est magnifique, magique et riche de potentiel, de nouveauté. Après avoir été à la conquête de la terre, de la chair, après avoir goûté aux multiples jeux de rôles, de pouvoir, de combats, de contrôle, afin de connaitre, nous pouvons maintenant nous laisser aller à ÊTRE, à se laisser porter par le courant de la Vie et à simplement se réjouir de ce voyage vers l'Unconnu.

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.