jeudi 31 décembre 2015

« Le corps physique, compagnon de route, révélateur de notre être véritable, multidimensionnel »






Quand on s’intéresse à la spiritualité, très souvent c’est parce qu’on n’est pas satisfait de notre vie, de notre apparence, des circonstances, de notre entourage, de notre environnement et de la façon dont le monde tourne. 

Ce rejet de soi ou de la réalité est en fait un outil de connaissance de soi inhérent au principe de dualité, à cette vie sur terre. 
Et c’est la raison pour laquelle notre âme est venue s’incarner ici-bas avec autant d’enthousiasme, d’inspiration et de projets grandioses.

Pour intégrer la sagesse et l’amour, pour trouver notre essence primordiale, notre être ou nos vrais besoins, il faut vivre une forme de ras le bol, aller à l’extrême, connaitre un pôle pour être attiré par son opposé et finalement choisir le centre, la neutralité. 
Cette dynamique des contraires est une forme d’apprentissage qui nous permet de nous connaitre en profondeur mais aussi en surface et de développer la connexion à l’être multidimensionnel que nous sommes, l’être divin intérieur, l’âme. 
Ça nous permet de connaitre nos besoins véritables, notre mission de vie, notre grandeur, à travers les limitations de la personnalité, par effet contraste.


Nous apprenons comment fonctionne notre psyché, nous pouvons distinguer ce qui vient de la personnalité apeuré, de l’inconscient et ce qui vient de notre cœur, de la source intérieure, par le système de comparaison propre au mental. 

Nous apprenons ce qu’est l’amour véritable, en connaissant l’amour conditionné, la peur, les stratégies utilisées par l’ego. 
Nous commençons par apprendre ce que l’amour n’est pas, par cet effet contraste et pouvons ainsi nous abandonner en toute confiance à notre intuition, notre ressenti quand on sait voir au-delà de la peur. 

C’est toujours en venant au cœur de soi-même, qu’on peut être objectif et voir ce phénomène de polarisation qui nous guide, nous instruit, nous permet de choisir le centre, la voie du juste milieu, non pas en théorie seulement mais parce qu’on peut sentir la différence entre les états d’être que créent l’amour ou la peur.

En ce sens notre corps physique a une importance vitale puisqu’il est le véhicule et le porte parole du divin en nous même, de la source de vie. 

Dans cet apprentissage, cette attention accrue portée sur notre corps, notre ressenti, notre monde intérieur, on réalise que plus on est ancré dans la réalité et plus on accède à l’être multidimensionnel, divin que nous sommes tous. 

Plus on va au cœur de notre être, plus on regarde nos ombres et plus la clarté, la force, la confiance grandissent en nous. Là encore, le principe de dualité lorsqu’il est perçu depuis le cœur, le centre, en toute objectivité, apparait comme une dynamique, un outil de connaissance.

On comprend que notre compréhension de la vie dépend de notre vision, du point de vue depuis lequel on observe et que lorsqu’on vient en son cœur, au centre de l’être, la vision s’élargit et on peut voir à 360°. 
C’est une image, une façon de dire qu’on verra les choses depuis l’être unifié, de façon objective et globale, avec tous nos corps qui sont des formidables outils de perception et d’orientation.

La direction première, c’est toujours celle du cœur puis quand on a une vision élargie des faits, neutre, objective et globale, on saura s’orienter vers l’extérieur avec foi et confiance. Avec foi et confiance parce qu’en venant régulièrement et automatiquement en cet espace de paix, qui permet de ressentir l’unité et l’harmonie intérieure, on ne doute plus de la pertinence de nos élans, on avance sans savoir ce qui adviendra mais avec la certitude que quoi qu’il arrive ça sera pour notre bien-être, notre meilleur potentiel.  

La connaissance de soi permet d’acquérir, d’intégrer les qualités de notre être divin, de les amener dans la réalité du quotidien. 
Puis à mesure qu’on se connait de l’intérieur, on voit que tous nos corps sont des amis, des compagnons de route, des associés, qui ont chacun leur rôle, leur utilité et que lorsqu’il fonctionnent ensemble, lorsqu’il s’alignent à la volonté du cœur, de l’être, sans contrainte, en toute logique, et d’un commun accord, nous sentons la force de l’unité intérieure, de l’amour inconditionnel, la vie s’écoule dans la grâce, avec facilité, fluidité. 

Nous nous sentons alors capable de réaliser notre plus beau potentiel, sans avoir à lutter, à forcer. Bien au contraire, on comprend que l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise sont les clefs essentielles qui mènent au bien-être dans l’instant et permettent d’amplifier l’amour en nous, de faire grandir la lumière.

La notion de lâcher prise n’est pas facile à comprendre parce qu’elle va à l’encontre de nos croyances, de nos habitudes, de la façon dont notre mental conçoit la vie et de la façon dont tourne le monde. 
Elle nous met face à nos plus grandes peurs, celle du rejet, de l’exclusion, de l’inconnu, de la mort. La mort de notre libre arbitre, de notre volonté, de notre ego. 
Il craint de perdre le contrôle, de ne plus exister mais quand on apprend à confier la gestion de notre monde intérieur à la source intérieure, quand on sent les bienfaits de cet accueil, de l’acceptation de ce qui nous traverse dans l’instant, on constate que rien n’est exclu, que nous ne perdons pas le sens de notre individualité que nous accédons à d’autres sensations beaucoup plus raffinées que ne l’étaient nos émotions. 

Quand on s’accroche à nos émotions, quand on veut être tout le temps dans la joie, quand parfois même on prend goût à la peur qui crée des montées d’adrénaline en nous, on a peur de ne plus rien ressentir en venant en notre cœur qui pacifie notre être et neutralise nos pensées émotions. 
Tant qu’on perçoit les notions spirituelles depuis notre mental, on va résister à l’amour, on craindra de perdre notre personnalité en se laissant guider par le divin intérieur, en se plaçant au centre. 
On craint d’être manipulé, obligé d’agir contre notre volonté, celle de l’ego mais en goûtant la paix et la joie qui en émanent, on prend confiance, la peur est démasquée, perçue comme un moyen,  un potentiel énergétique qui une fois harmonisé à l’amour sert notre être tout entier, note équilibre, vient se mettre au service de notre bien être et de la réalisation de notre plus beau potentiel. 

La peur regardée depuis l’espace neutre du cœur, montre son aspect lumineux, positif, et quand on ne la rejette plus elle est équilibrée et devient audace, prudence, discernement, direction, détermination…




Tout est question d’équilibre et dans le juste milieu, rien n’est perdu, tout est sacralisé, retrouve sa juste place, selon l’ordre divin. 
Cet ordre parfait qui nous place en cohérence avec l’univers, le flux de la vie, rend notre quotidien fluide et facile. 
Les notions d’effort, de sacrifice, de souffrance s’effacent naturellement et en douceur à mesure qu’on apprend à se confier au cœur.

On n'est plus obligé de souffrir pour comprendre parce qu’on oppose plus de résistance et dans cette écoute, cette réceptivité, cette attention à nos corps subtils, à notre corps physique, on détecte les signes avant coureurs de disharmonie.

On sait lorsqu’on n’est plus dans notre cœur, notre centre et il suffit simplement d’accepter ce qui est pour que tout s’équilibre naturellement.

Le lâcher prise devient la norme et on comprend mieux ce que ça signifie. 
On sait que ça veut dire ‘laisser être’, laisser ce qui se manifeste en soi nous traverser. 

Ça peut passer par une longue étape de laisser faire, de laisser aller mais c’est aussi de cette façon qu’on intègre cette notion spirituelle tout autant que celle de liberté.

On apprend aussi la permissivité dans ce retour systématique au cœur parce qu’on s’est donné le temps d’intégrer les valeurs de la source, on sait qu’il est inutile de forcer ou de contraindre les autres. 
On est plus tolérant, compréhensif avec ceux qui ne pensent pas et n’agissent pas comme nous parce qu’on comprend que ce sont nos errances, notre chemin de vie particulier, avec ses circonstances et ses limitations, qui nous a permis d’aller au-delà du monde de la forme, des apparences et que la vérité se manifeste en de multiples formes, qu’elle est aussi variée que l’est la création.    

Puis le temps après lequel on courrait, qu’on tentait de retenir, montre son aspect guérisseur et initiatique. Il nous offre le recul nécessaire à la compréhension, panse les blessures d’un deuil, d’une perte supposée.

On comprend aussi que l’urgence est une dynamique directement issue de la dualité, de la peur de ne pas avoir le contrôle et comme toute peur amenée dans le cœur, s’harmonise et révèle sa lumière, en l’occurrence par la connaissance de l’être divin en soi, l’assurance d’être éternel, cette peur nourrit la confiance en notre être.

Il est alors plus facile de lâcher prise, de lâcher les attentes et comme nous apprenons aussi la valeur de l’amour véritable, comme nous savons que c’est la seule vibration qui existe éternellement, puisque c’est ce que nous retenons, la seule chose qui reste en notre mémoire, de toutes nos expériences, l’abandon à l’amour ne suscite plus de doute.

Les doutes eux-mêmes ont leur rôle initiatique, ils ont permis d’associer la logique à l’intuition, d’affiner le discernement tout autant que la peur.

Le fait de reconnaitre qu’il n’y a pas d’ennemi en soi et même à l’extérieur, nous libère de la peur de l’autre, de l’inconnu, parce qu’on a trouvé en chacun de nos corps, des aspects multiples de l’être, des amis, des moyens d’amplifier la paix et la confiance en soi, de nourrir l’intégrité de l’être. 
De nourrir la confiance en soi basée sur l’harmonie et l’unité, sur l’amour véritable.

Cet amour qu’on fait grandir en accueillant chaque aspect interne encore influencé par la peur et l’incompréhension, fortifie la foi et la confiance en nos capacités.

Bon je dois aller chercher les médicaments pour le mois et je constate encore que je ne vois plus cette dépendance comme un obstacle parce que j’ai l’ordonnance depuis une semaine et j’ai attendu le dernier moment pour y aller.

Il est clair que cette dépendance a été la conséquence de l’ignorance mais comme je sais que tout a sa raison d’être et qu’il est inutile de forcer, peu à peu je vois ce qui est derrière ce geste, tant la peur que la lumière.

Je sens bien que des aspects de moi en ont encore besoin et déjà le corps physique, le ventre dont l’intelligence est réelle comme tout le corps qui est doté de conscience, régule les microbes, le système immunitaire et le fait d’ingérer ces médicaments n’est pas si stupide que je pouvais le croire. 
Je ne cherche pas plus que ça à savoir, je me contente d’apprendre à faire confiance à cette intelligence et à interférer le moins possible mentalement, enfin selon la logique du monde, afin de le laisser gérer l’ordre interne.

Ce regard tout nouveau sur le corps physique, la conscience de son intelligence, de son autonomie, me place sur la fréquence de la gratitude, de l’émerveillement et le dialogue avec lui, avec les cellules, avec les organes qui répondent par la santé à mes envois d’amour, lui rendent son caractère divin, sacré. 
Il est maintenant un ami intime que j’apprends à connaitre et à respecter. 
Les nombreux corps subtils qui le composent, l’habitent et que le cœur harmonise, sont autant d’êtres que j’apprends à connaitre et cette écoute attentive, ce regard amoureux, nourrit l’amour véritable de soi en même temps qu’il rayonne naturellement lorsque je m’abandonne en confiance.

Le respect de soi commence par aimer tout ce que nous sommes et surtout ce que nous avons tendance à juger comme mauvais, négatif. 
La majorité des gens croient que le respect de soi se limite à une bonne hygiène de vie physique. 
C’est sûr qu’on se sent mieux lorsqu’on fait attention à son alimentation mais c’est encore une vision limitée par la peur et l’ignorance de notre vraie nature qui répond très souvent au besoin de contrôle, à la peur de la mort. En ce sens elle est utile parce qu’elle nous permet de ne pas nous empoisonner mais on se focalise sur l’aspect matériel, physique de l’être alors que nous sommes multidimensionnel.

La vie, l’expérience m’a montré la puissance de l’esprit, de la volonté et la capacité du corps physique à se régénérer mais aussi son interaction avec la psyché, l’émotionnel, qui influencent grandement son équilibre interne.
La santé résulte de l’harmonie, en ce sens chaque corps est important et leur interaction déterminante.
Le fait que je somatise systématiquement m’a révélé plusieurs choses essentielles. 

Évidemment, il a fallu libérer pas mal de peur, trouver le juste milieu et c’est tous les jours qu’il me faut ajuster, revenir au centre puisque tout est en mouvement, rien n’est jamais définitivement acquis. 
C’est le meilleur moyen de ne pas se croire au-dessus des autres, d’être dans l’équilibre intérieur et avec l’extérieur, de rester centré au maximum tout en étant ancré à la terre, à sa réalité et connecté à la source.




Le fait que mon corps physique réagisse instantanément à mes pensées émotions conscientes et inconscientes, est tout autant la preuve de la puissance de la psyché, qu’un moyen de lâcher la peur de la mort et d’intégrer la foi au divin intérieur.

La puissance de l’esprit veut aussi dire que mes intentions ont une influence sur mon corps physique. En maintenant cette vibration d’équilibre et d’harmonie interne, consciemment, j’affine mes perceptions, approfondit le dialogue avec mes corps et avec mon corps physique.
J’apprends à reconnaitre en ses symptômes, son langage et à communiquer avec lui de façon spontanée, à vérifier qu’il m’entend et réagit au langage de l’amour. 

Cet amour que je lui porte ajouté à la foi en ce dialogue permanent, en ces échanges entre tous les corps, cette interactivité harmonieuse, naturelle que le positionnement au cœur favorise, me permet de voir qu’il répond à ma vibration, mon intention et même mes pensées.
L’humilité vis-à-vis de cette intelligence naturelle et instinctive me permet d’utiliser le pouvoir du verbe, d’en faire l’expérience directe non pour exercer un contrôle mais pour rendre la relation beaucoup plus intime et consciemment interactive.   

Entre l’écoute des sensations et la parole, c’est un vrai dialogue qui s’installe. 
Il ne ressemble pas encore au dialogue entre deux êtres humains mais peu à peu, la confiance  s’installant, en lui parlant depuis le cœur, je prends conscience du pouvoir d’auto-guérison ou de co-guérison d’une façon saine, non contrôlante.

Par le fait d'avoir vu la mort en face et en vivant le deuil à mon rythme, en offrant à la source les pensées, les émotions, les images qui se manifestent quand je pense à Bilou, je lâche la peur de la mort, de la perte et l’idée de séparation. 
Ce qui me donne le courage d’être moi-même, de suivre mon cœur sans craindre de faire d’erreur. 
Plus de pression, de sentiment d’urgence et dans ces communications intimes, je prends conscience de la valeur de tous mes corps et de l’être complet que je suis.

La mort n’est plus perçue comme une ennemie à combattre ou encore comme une issue, une échappatoire, une fuite, au contraire, elle est vue dans son aspect rénovateur, un principe nécessaire à la renaissance, à l’évolution, le feu qui brûle les croyances obsolètes. Ce feu perçu comme une force vitale, une force du vivant que la nature révèle constamment par ses cycles.

Aimer véritablement son enveloppe charnelle, qui n’est pas seulement un costume mais un être à part entière, le meilleur ami que je puisse avoir ici-bas, permet de l’habiter pleinement, en conscience et en même temps de savoir qu’il est un cadeau, un présent qui ne m’appartient pas. 
Je m’en détache autant que je l’aime parce que le fait de savoir que c’est une intelligence autonome avec qui mon mental, mon esprit et mon âme interagissent, rend cette relation sacré et respectueuse.

Il est aussi l’expression du divin que je suis et me permet de manifester qui je suis vis-à-vis des autres. Cet amour que j’ai pour lui me donne envie de montrer une image qui corresponde à l’être que je suis, d’apparaitre sous mon meilleur jour sans changer quoi que ce soit, sans ajouter du maquillage mais en l’habitant pleinement, en étant dans l’harmonie qui suffit à lui donner son éclat naturel.

En étant portée par la joie d’être ici et maintenant, cette joie qui vient tout autant de la conscience de tout ce que je suis que de l’essence amour lumière qui se manifeste dans la chair et s’exprime librement, naturellement, dans cette acceptation totale, je suis tout simplement moi-même.
De la même façon que le sont les enfants mais en étant consciente et volontaire, en acceptant les règles du jeu en lesquels je reconnais l’intelligence divine.

Accueillir l’enfant en soi est aussi magique parce qu’on retrouve toutes ses qualités qui viennent s’ajouter à celles de l’adulte, de la conscience assagie, élargie, du corps émotionnel apaisé, libéré de l’excès, dépolarisé, équilibré. 
Chaque aspect de soi aimé est réintégré, nourrit l’harmonie, la conscience multidimensionnelle, la connaissance intime et profonde de l’amour, de la source.

La dépendance liée à l’idée de séparation n’est plus nourrie dans cette harmonisation des corps, de l’être et elle ne fait plus de sens. 
Elle demeure mais je ne la vois plus comme un problème, c’est devenu un genre de mystère qui me pousse à communiquer encore plus avec mon corps, à garder vivant le désir d’être et d’apprendre, de connaitre, de reconnaitre et d’aimer. 
Je sais que c’est un moyen et pas une fin ou une solution et ça change tout.

Je ne me focalise plus sur la peur du manque mais maintient la connexion interne, l’intention d’aimer, d’être en paix, en harmonie, l’attention sur le cœur qui me montre le sens de ce qui est. Je focalise mon attention sur l’harmonie intérieure et constate que je suis complète, comblée.

La peur d’être privée de liberté qui a aussi participé à ce choix de fuir la réalité en taisant les pensées émotions inconscientes liées au trauma, aux blessures, s’étiole aussi et le cœur m’enseigne ce que veut dire être libre. 
La liberté est liée à l’être et non au "faire" et en lâchant prise sur mes attentes, en les reconnaissant et en les acceptant, je lâche le besoin de contrôle, prend confiance en la vie et ose suivre l’élan de l’instant. 
Nous sommes notre propre geôlier et en conséquence, nous avons aussi les clefs de notre libération.




Être ancrée signifie accepter notre vie, notre passé, notre réalité du moment, ça veut dire jouir de l’instant, aimer ce que l’on est, ce que l’on fait, reconnaitre tout ce qui est positif dans notre vie. 
La gratitude et la joie nous porte sur le fleuve de la vie, en douceur et révèle notre plein potentiel petit à petit, sans violence, sans être obligé de passer par des moments difficiles. 

Et si quelque chose de désagréable arrive on ne reste pas focalisé en position de victime simplement en laissant tout en soi s’extérioriser, ça ne veut pas dire qu’on apprécie cet état mais qu’on a conscience de la puissance des pensées émotions et de leur impact sur notre être, notre santé. 
On sait aussi qu’on saura tôt ou tard, ce que la situation nous permet de comprendre, de lâcher et d’intégrer. 
Une fois que le mental est aimé et reconnu en tant qu’outil de communication, de perception et qu’il est unifié au cœur, à la conscience divine, il devient le moyen d’interagir tant à l’intérieur de soi qu’avec l’extérieur. 
La communication avec les multiples aspects de l’être s’affine, les sens se développent, l’écoute et la perception élargie permet de savoir que nous sommes guidés, aimés et que la solitude n’existe pas. 
Pas plus que l’isolement ou la séparation qui ne sont que des croyances. 
Bon, je suis encore très bavarde ce matin mais la paix qui vient de l’acceptation, le fait de ne pas me le reprocher suffit à me donner l’élan d’agir.

Effectivement, je n'ai pas arrêté de bouger toute la journée et comme la paix la sensation d'unité m'ont portée, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Je n'ai pourtant rien fait d'extraordinaire mais la vibration élevée que j'ai pu maintenir sans forcer, sans même le vouloir, juste en étant présente, m'a portée et remplit d'énergie. 
Je suis allée souhaiter la bonne année à quelques voisins que j'ai croisé en sortant et j'ai été étonnée de leur faire la bise spontanément. 

Je n'ai jamais trop aimé ce genre de rituel qui est souvent pratiqué machinalement mais cette fois-ci c'est venu naturellement, comme la prolongation naturelle du bien-être intérieur, l'harmonie entre tous mes corps. Je sens que 2016 sera l'année de l'extériorisation, le temps d'aller vers les autres. 
J'allais dire en confiance mais ça n'est même pas la peine que j'y pense puisque c'est maintenant la vibration que je porte. 

Je vous souhaite de trouver cette paix, cette unité intérieure et cette confiance qui sont juste à portée de main, en votre propre cœur et que le désir d'aimer, de s'aimer sans conditions, de réaliser l'unité entre tous les aspects de l'être, suffit à révéler. 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr