Quand
on s’intéresse à la spiritualité, très souvent c’est parce qu’on n’est pas
satisfait de notre vie, de notre apparence, des circonstances, de notre
entourage, de notre environnement et de la façon dont le monde tourne.
Ce rejet
de soi ou de la réalité est en fait un outil de connaissance de soi inhérent au
principe de dualité, à cette vie sur terre.
Et c’est la raison pour laquelle
notre âme est venue s’incarner ici-bas avec autant d’enthousiasme,
d’inspiration et de projets grandioses.
Pour
intégrer la sagesse et l’amour, pour trouver notre essence primordiale, notre
être ou nos vrais besoins, il faut vivre une forme de ras le bol, aller à
l’extrême, connaitre un pôle pour être attiré par son opposé et finalement
choisir le centre, la neutralité.
Cette dynamique des contraires est une forme
d’apprentissage qui nous permet de nous connaitre en profondeur mais aussi en
surface et de développer la connexion à l’être multidimensionnel que nous
sommes, l’être divin intérieur, l’âme.
Ça nous permet de connaitre nos besoins
véritables, notre mission de vie, notre grandeur, à travers les limitations de
la personnalité, par effet contraste.
Nous
apprenons comment fonctionne notre psyché, nous pouvons distinguer ce qui vient
de la personnalité apeuré, de l’inconscient et ce qui vient de notre cœur, de
la source intérieure, par le système de comparaison propre au mental.
Nous
apprenons ce qu’est l’amour véritable, en connaissant l’amour conditionné, la
peur, les stratégies utilisées par l’ego.
Nous commençons par apprendre ce que
l’amour n’est pas, par cet effet contraste et pouvons ainsi nous abandonner en
toute confiance à notre intuition, notre ressenti quand on sait voir au-delà de
la peur.
C’est toujours en venant au cœur de soi-même, qu’on peut être objectif
et voir ce phénomène de polarisation qui nous guide, nous instruit, nous permet
de choisir le centre, la voie du juste milieu, non pas en théorie seulement mais
parce qu’on peut sentir la différence entre les états d’être que créent l’amour
ou la peur.
En
ce sens notre corps physique a une importance vitale puisqu’il est le véhicule
et le porte parole du divin en nous même, de la source de vie.
Dans cet
apprentissage, cette attention accrue portée sur notre corps, notre ressenti,
notre monde intérieur, on réalise que plus on est ancré dans la réalité et plus
on accède à l’être multidimensionnel, divin que nous sommes tous.
Plus on va au
cœur de notre être, plus on regarde nos ombres et plus la clarté, la force, la
confiance grandissent en nous. Là encore, le principe de dualité lorsqu’il est
perçu depuis le cœur, le centre, en toute objectivité, apparait comme une
dynamique, un outil de connaissance.
On
comprend que notre compréhension de la vie dépend de notre vision, du point de
vue depuis lequel on observe et que lorsqu’on vient en son cœur, au centre de
l’être, la vision s’élargit et on peut voir à 360°.
C’est une image, une façon
de dire qu’on verra les choses depuis l’être unifié, de façon objective et
globale, avec tous nos corps qui sont des formidables outils de perception et
d’orientation.
La
direction première, c’est toujours celle du cœur puis quand on a une vision
élargie des faits, neutre, objective et globale, on saura s’orienter vers
l’extérieur avec foi et confiance. Avec foi et confiance parce qu’en venant
régulièrement et automatiquement en cet espace de paix, qui permet de ressentir
l’unité et l’harmonie intérieure, on ne doute plus de la pertinence de nos
élans, on avance sans savoir ce qui adviendra mais avec la certitude que quoi
qu’il arrive ça sera pour notre bien-être, notre meilleur potentiel.
La
connaissance de soi permet d’acquérir, d’intégrer les qualités de notre être
divin, de les amener dans la réalité du quotidien.
Puis à mesure qu’on se
connait de l’intérieur, on voit que tous nos corps sont des amis, des
compagnons de route, des associés, qui ont chacun leur rôle, leur utilité et
que lorsqu’il fonctionnent ensemble, lorsqu’il s’alignent à la volonté du cœur,
de l’être, sans contrainte, en toute logique, et d’un commun accord, nous
sentons la force de l’unité intérieure, de l’amour inconditionnel, la vie
s’écoule dans la grâce, avec facilité, fluidité.
Nous nous sentons alors
capable de réaliser notre plus beau potentiel, sans avoir à lutter, à forcer.
Bien au contraire, on comprend que l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise
sont les clefs essentielles qui mènent au bien-être dans l’instant et
permettent d’amplifier l’amour en nous, de faire grandir la lumière.
La
notion de lâcher prise n’est pas facile à comprendre parce qu’elle va à
l’encontre de nos croyances, de nos habitudes, de la façon dont notre mental
conçoit la vie et de la façon dont tourne le monde.
Elle nous met face à nos
plus grandes peurs, celle du rejet, de l’exclusion, de l’inconnu, de la mort.
La mort de notre libre arbitre, de notre volonté, de notre ego.
Il craint de
perdre le contrôle, de ne plus exister mais quand on apprend à confier la
gestion de notre monde intérieur à la source intérieure, quand on sent les
bienfaits de cet accueil, de l’acceptation de ce qui nous traverse dans
l’instant, on constate que rien n’est exclu, que nous ne perdons pas le sens de
notre individualité que nous accédons à d’autres sensations beaucoup plus
raffinées que ne l’étaient nos émotions.
Quand on s’accroche à nos émotions,
quand on veut être tout le temps dans la joie, quand parfois même on prend goût
à la peur qui crée des montées d’adrénaline en nous, on a peur de ne plus rien
ressentir en venant en notre cœur qui pacifie notre être et neutralise nos
pensées émotions.
Tant qu’on perçoit les notions spirituelles depuis notre
mental, on va résister à l’amour, on craindra de perdre notre personnalité
en se laissant guider par le divin intérieur, en se plaçant au centre.
On
craint d’être manipulé, obligé d’agir contre notre volonté, celle de l’ego mais
en goûtant la paix et la joie qui en émanent, on prend confiance, la peur est
démasquée, perçue comme un moyen, un
potentiel énergétique qui une fois harmonisé à l’amour sert notre être tout
entier, note équilibre, vient se mettre au service de notre bien être et de la
réalisation de notre plus beau potentiel.
La peur regardée depuis l’espace
neutre du cœur, montre son aspect lumineux, positif, et quand on ne la rejette
plus elle est équilibrée et devient audace, prudence, discernement, direction,
détermination…
Tout
est question d’équilibre et dans le juste milieu, rien n’est perdu, tout est
sacralisé, retrouve sa juste place, selon l’ordre divin.
Cet ordre parfait qui
nous place en cohérence avec l’univers, le flux de la vie, rend notre quotidien fluide
et facile.
Les notions d’effort, de sacrifice, de souffrance s’effacent
naturellement et en douceur à mesure qu’on apprend à se confier au cœur.
On
n'est plus obligé de souffrir pour comprendre parce qu’on oppose plus de
résistance et dans cette écoute, cette réceptivité, cette attention à nos corps
subtils, à notre corps physique, on détecte les signes avant coureurs de
disharmonie.
On
sait lorsqu’on n’est plus dans notre cœur, notre centre et il suffit simplement
d’accepter ce qui est pour que tout s’équilibre naturellement.
Le
lâcher prise devient la norme et on comprend mieux ce que ça signifie.
On sait
que ça veut dire ‘laisser être’, laisser ce qui se manifeste en soi nous
traverser.
Ça peut passer par une longue étape de laisser faire, de laisser
aller mais c’est aussi de cette façon qu’on intègre cette notion spirituelle
tout autant que celle de liberté.
On
apprend aussi la permissivité dans ce retour systématique au cœur parce qu’on
s’est donné le temps d’intégrer les valeurs de la source, on sait qu’il est
inutile de forcer ou de contraindre les autres.
On est plus tolérant,
compréhensif avec ceux qui ne pensent pas et n’agissent pas comme nous parce qu’on
comprend que ce sont nos errances, notre chemin de vie particulier, avec ses
circonstances et ses limitations, qui nous a permis d’aller au-delà du monde de
la forme, des apparences et que la vérité se manifeste en de multiples formes,
qu’elle est aussi variée que l’est la création.
Puis
le temps après lequel on courrait, qu’on tentait de retenir, montre son aspect
guérisseur et initiatique. Il nous offre le recul nécessaire à la
compréhension, panse les blessures d’un deuil, d’une perte supposée.
On
comprend aussi que l’urgence est une dynamique directement issue de la dualité,
de la peur de ne pas avoir le contrôle et comme toute peur amenée dans le cœur,
s’harmonise et révèle sa lumière, en l’occurrence par la connaissance de l’être
divin en soi, l’assurance d’être éternel, cette peur nourrit la confiance en
notre être.
Il
est alors plus facile de lâcher prise, de lâcher les attentes et comme nous
apprenons aussi la valeur de l’amour véritable, comme nous savons que c’est la
seule vibration qui existe éternellement, puisque c’est ce que nous retenons,
la seule chose qui reste en notre mémoire, de toutes nos expériences, l’abandon
à l’amour ne suscite plus de doute.
Les
doutes eux-mêmes ont leur rôle initiatique, ils ont permis d’associer la logique
à l’intuition, d’affiner le discernement tout autant que la peur.
Le
fait de reconnaitre qu’il n’y a pas d’ennemi en soi et même à l’extérieur, nous
libère de la peur de l’autre, de l’inconnu, parce qu’on a trouvé en chacun de
nos corps, des aspects multiples de l’être, des amis, des moyens d’amplifier la
paix et la confiance en soi, de nourrir l’intégrité de l’être.
De nourrir la
confiance en soi basée sur l’harmonie et l’unité, sur l’amour véritable.
Cet
amour qu’on fait grandir en accueillant chaque aspect interne encore influencé
par la peur et l’incompréhension, fortifie la foi et la confiance en nos
capacités.
Bon
je dois aller chercher les médicaments pour le mois et je constate encore que
je ne vois plus cette dépendance comme un obstacle parce que j’ai l’ordonnance
depuis une semaine et j’ai attendu le dernier moment pour y aller.
Il
est clair que cette dépendance a été la conséquence de l’ignorance mais comme
je sais que tout a sa raison d’être et qu’il est inutile de forcer, peu à peu
je vois ce qui est derrière ce geste, tant la peur que la lumière.
Je
sens bien que des aspects de moi en ont encore besoin et déjà le corps
physique, le ventre dont l’intelligence est réelle comme tout le corps qui est
doté de conscience, régule les microbes, le système immunitaire et le fait
d’ingérer ces médicaments n’est pas si stupide que je pouvais le croire.
Je ne
cherche pas plus que ça à savoir, je me contente d’apprendre à faire confiance
à cette intelligence et à interférer le moins possible mentalement, enfin selon la logique du monde, afin de le
laisser gérer l’ordre interne.
Ce
regard tout nouveau sur le corps physique, la conscience de son intelligence,
de son autonomie, me place sur la fréquence de la gratitude, de
l’émerveillement et le dialogue avec lui, avec les cellules, avec les organes
qui répondent par la santé à mes envois d’amour, lui rendent son caractère
divin, sacré.
Il est maintenant un ami intime que j’apprends à connaitre et à
respecter.
Les nombreux corps subtils qui le composent, l’habitent et que le
cœur harmonise, sont autant d’êtres que j’apprends à connaitre et cette écoute
attentive, ce regard amoureux, nourrit l’amour véritable de soi en même temps
qu’il rayonne naturellement lorsque je m’abandonne en confiance.
Le
respect de soi commence par aimer tout ce que nous sommes et surtout ce que
nous avons tendance à juger comme mauvais, négatif.
La majorité des gens
croient que le respect de soi se limite à une bonne hygiène de vie physique.
C’est sûr qu’on se sent mieux lorsqu’on fait attention à son alimentation mais
c’est encore une vision limitée par la peur et l’ignorance de notre vraie
nature qui répond très souvent au besoin de contrôle, à la peur de la mort. En
ce sens elle est utile parce qu’elle nous permet de ne pas nous empoisonner
mais on se focalise sur l’aspect matériel, physique de l’être alors que nous
sommes multidimensionnel.
La
vie, l’expérience m’a montré la puissance de l’esprit, de la volonté et la
capacité du corps physique à se régénérer mais aussi son interaction avec la
psyché, l’émotionnel, qui influencent grandement son équilibre interne.
La
santé résulte de l’harmonie, en ce sens chaque corps est important et leur
interaction déterminante.
Le
fait que je somatise systématiquement m’a révélé plusieurs choses essentielles.
Évidemment, il a fallu libérer pas mal de peur, trouver le juste milieu et
c’est tous les jours qu’il me faut ajuster, revenir au centre puisque tout est
en mouvement, rien n’est jamais définitivement acquis.
C’est le meilleur moyen
de ne pas se croire au-dessus des autres, d’être dans l’équilibre intérieur et
avec l’extérieur, de rester centré au maximum tout en étant ancré à la terre, à
sa réalité et connecté à la source.
Le
fait que mon corps physique réagisse instantanément à mes pensées émotions
conscientes et inconscientes, est tout autant la preuve de la puissance de la
psyché, qu’un moyen de lâcher la peur de la mort et d’intégrer la foi au divin
intérieur.
La
puissance de l’esprit veut aussi dire que mes intentions ont une influence sur
mon corps physique. En maintenant cette vibration d’équilibre et d’harmonie
interne, consciemment, j’affine mes perceptions, approfondit le dialogue avec
mes corps et avec mon corps physique.
J’apprends à reconnaitre en ses
symptômes, son langage et à communiquer avec lui de façon spontanée, à vérifier
qu’il m’entend et réagit au langage de l’amour.
Cet amour que je lui porte
ajouté à la foi en ce dialogue permanent, en ces échanges entre tous les corps,
cette interactivité harmonieuse, naturelle que le positionnement au cœur favorise,
me permet de voir qu’il répond à ma vibration, mon intention et même mes
pensées.
L’humilité
vis-à-vis de cette intelligence naturelle et instinctive me permet d’utiliser
le pouvoir du verbe, d’en faire l’expérience directe non pour exercer un
contrôle mais pour rendre la relation beaucoup plus intime et consciemment
interactive.
Entre
l’écoute des sensations et la parole, c’est un vrai dialogue qui s’installe.
Il
ne ressemble pas encore au dialogue entre deux êtres humains mais peu à peu, la
confiance s’installant, en lui parlant
depuis le cœur, je prends conscience du pouvoir d’auto-guérison ou de
co-guérison d’une façon saine, non contrôlante.
Par le fait d'avoir
vu la mort en face et en vivant le deuil à mon rythme, en offrant à la source
les pensées, les émotions, les images qui se manifestent quand je pense à
Bilou, je lâche la peur de la mort, de la perte et l’idée de séparation.
Ce qui me
donne le courage d’être moi-même, de suivre mon cœur sans craindre de faire
d’erreur.
Plus de pression, de sentiment d’urgence et dans ces communications
intimes, je prends conscience de la valeur de tous mes corps et de l’être
complet que je suis.
La
mort n’est plus perçue comme une ennemie à combattre ou encore comme une issue,
une échappatoire, une fuite, au contraire, elle est vue dans son aspect
rénovateur, un principe nécessaire à la renaissance, à l’évolution, le feu qui
brûle les croyances obsolètes. Ce feu perçu comme une force vitale, une force
du vivant que la nature révèle constamment par ses cycles.
Aimer
véritablement son enveloppe charnelle, qui n’est pas seulement un costume mais
un être à part entière, le meilleur ami que je puisse avoir ici-bas, permet de
l’habiter pleinement, en conscience et en même temps de savoir qu’il est un
cadeau, un présent qui ne m’appartient pas.
Je m’en détache autant que je
l’aime parce que le fait de savoir que c’est une intelligence autonome avec qui
mon mental, mon esprit et mon âme interagissent, rend cette relation sacré et
respectueuse.
Il
est aussi l’expression du divin que je suis et me permet de manifester qui je
suis vis-à-vis des autres. Cet amour que j’ai pour lui me donne envie de
montrer une image qui corresponde à l’être que je suis, d’apparaitre sous mon
meilleur jour sans changer quoi que ce soit, sans ajouter du maquillage mais en
l’habitant pleinement, en étant dans l’harmonie qui suffit à lui donner son
éclat naturel.
En
étant portée par la joie d’être ici et maintenant, cette joie qui vient tout
autant de la conscience de tout ce que je suis que de l’essence amour lumière
qui se manifeste dans la chair et s’exprime librement, naturellement, dans
cette acceptation totale, je suis tout simplement moi-même.
De
la même façon que le sont les enfants mais en étant consciente et volontaire,
en acceptant les règles du jeu en lesquels je reconnais l’intelligence divine.
Accueillir
l’enfant en soi est aussi magique parce qu’on retrouve toutes ses qualités qui
viennent s’ajouter à celles de l’adulte, de la conscience assagie, élargie, du
corps émotionnel apaisé, libéré de l’excès, dépolarisé, équilibré.
Chaque
aspect de soi aimé est réintégré, nourrit l’harmonie, la conscience
multidimensionnelle, la connaissance intime et profonde de l’amour, de la
source.
La
dépendance liée à l’idée de séparation n’est plus nourrie dans cette harmonisation
des corps, de l’être et elle ne fait plus de sens.
Elle demeure mais je ne la
vois plus comme un problème, c’est devenu un genre de mystère qui me pousse à
communiquer encore plus avec mon corps, à garder vivant le désir d’être et
d’apprendre, de connaitre, de reconnaitre et d’aimer.
Je sais que c’est un
moyen et pas une fin ou une solution et ça change tout.
Je
ne me focalise plus sur la peur du manque mais maintient la connexion interne,
l’intention d’aimer, d’être en paix, en harmonie, l’attention sur le cœur qui
me montre le sens de ce qui est. Je focalise mon attention sur l’harmonie
intérieure et constate que je suis complète, comblée.
La
peur d’être privée de liberté qui a aussi participé à ce choix de fuir la
réalité en taisant les pensées émotions inconscientes liées au trauma, aux
blessures, s’étiole aussi et le cœur m’enseigne ce que veut dire être libre.
La
liberté est liée à l’être et non au "faire" et en lâchant prise sur mes attentes,
en les reconnaissant et en les acceptant, je lâche le besoin de contrôle, prend
confiance en la vie et ose suivre l’élan de l’instant.
Nous sommes notre propre
geôlier et en conséquence, nous avons aussi les clefs de notre libération.
Être ancrée signifie accepter notre vie, notre passé, notre réalité du moment, ça
veut dire jouir de l’instant, aimer ce que l’on est, ce que l’on fait,
reconnaitre tout ce qui est positif dans notre vie.
La gratitude et la joie
nous porte sur le fleuve de la vie, en douceur et révèle notre plein potentiel
petit à petit, sans violence, sans être obligé de passer par des moments
difficiles.
Et si quelque chose de désagréable arrive on ne reste pas focalisé
en position de victime simplement en laissant tout en soi s’extérioriser, ça ne
veut pas dire qu’on apprécie cet état mais qu’on a conscience de la puissance
des pensées émotions et de leur impact sur notre être, notre santé.
On sait
aussi qu’on saura tôt ou tard, ce que la situation nous permet de comprendre,
de lâcher et d’intégrer.
Une fois que le mental est aimé et reconnu en tant qu’outil
de communication, de perception et qu’il est unifié au cœur, à la conscience
divine, il devient le moyen d’interagir tant à l’intérieur de soi qu’avec l’extérieur.
La communication avec les multiples aspects de l’être s’affine, les sens se
développent, l’écoute et la perception élargie permet de savoir que nous sommes
guidés, aimés et que la solitude n’existe pas.
Pas plus que l’isolement ou la
séparation qui ne sont que des croyances.
Bon, je suis encore très bavarde ce
matin mais la paix qui vient de l’acceptation, le fait de ne pas me le
reprocher suffit à me donner l’élan d’agir.
Effectivement, je n'ai pas arrêté de bouger toute la journée et comme la paix la sensation d'unité m'ont portée, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Je n'ai pourtant rien fait d'extraordinaire mais la vibration élevée que j'ai pu maintenir sans forcer, sans même le vouloir, juste en étant présente, m'a portée et remplit d'énergie.
Je suis allée souhaiter la bonne année à quelques voisins que j'ai croisé en sortant et j'ai été étonnée de leur faire la bise spontanément.
Je n'ai jamais trop aimé ce genre de rituel qui est souvent pratiqué machinalement mais cette fois-ci c'est venu naturellement, comme la prolongation naturelle du bien-être intérieur, l'harmonie entre tous mes corps. Je sens que 2016 sera l'année de l'extériorisation, le temps d'aller vers les autres.
J'allais dire en confiance mais ça n'est même pas la peine que j'y pense puisque c'est maintenant la vibration que je porte.
Je vous souhaite de trouver cette paix, cette unité intérieure et cette confiance qui sont juste à portée de main, en votre propre cœur et que le désir d'aimer, de s'aimer sans conditions, de réaliser l'unité entre tous les aspects de l'être, suffit à révéler.
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et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr