Ce
matin je suis remplie de gratitude, de paix, de joie, d’une magnifique
sensation de plénitude qui vient de l’acceptation entière, inconditionnelle de
soi.
Nous
sommes tellement conditionnés, aveuglés par les croyances basées sur le rejet
de soi, désillusionnés face à ce monde qui semble chaque jour sombrer toujours
plus dans le chaos, que nous ne percevons pas la vérité de Qui nous sommes.
Quand
on arrive à un certain âge, on peut être nostalgique, regretter le temps de la
jeunesse où on était plein d’enthousiasme, de projets, où tout nous semblait
possible parce que c’était notre heure, notre temps, nous ne doutions pas de
nous-même parce que la Vie nous renvoyait une belle image de nous même.
Le
miroir nous montrait l’éclat de notre jeunesse et même si on pouvait avoir vécu
une enfance difficile, le fait d’accéder à la liberté, à la majorité, nous
ouvrait à la vie et les promesses de bonheur, la certitude de faire des choix
personnels correspondant à nos valeurs intimes, l’opportunité de choisir par
nous même, nous portait littéralement, on rêvait de changer le monde...
Puis
les échecs, les déceptions, les ruptures, les deuils, les limitations, le
contexte extérieur, la difficulté de trouver sa place dans un monde où tout est
basé sur le profit, la compétition, l’immense écart entre nos rêves et la réalité
ont éteints peu à peu cette flamme, cet enthousiasme et l’innocence de notre
adolescence.
On
est entré dans le monde des adultes, celui des restrictions, des peurs, du
désenchantement, des obligations, des devoirs, de la soumission à une autorité
extérieure, on est entré dans des cases prédéfinies selon notre position
sociale.
On s’est identifié aux regards extérieurs, valorisé selon l’appréciation des autres,
on à fini par se soumettre à leur définition de la réalité, on s’est dissimulé derrière les masques de la
victime, du bourreau ou du sauveur en les interchangeant selon les
circonstances.
On a faire taire l'enfant en soi, rejeté son intuition en se disant que c'était du délire que ça n'était que fantasme et projections...
Être adulte ne nécessite pas de tuer l’enfant en soi, de délaisser ses rêves, de
paraitre intelligent, mature, sage, de se conformer à la volonté du monde, d’adopter
ses valeurs ou encore de se marginaliser.
Être lucide ne veut pas dire non plus
de considérer les choses avec froideur, ni d’envisager la vie avec fatalité, comme
une épreuve, un chemin de croix qui mène finalement à la mort.
Être lucide, c’est être conscient de ce qui est, mais surtout de Qui on est en
vérité.
L’avantage
de l’âge mûr, c’est que nous avons l’expérience, nous savons avec certitude, ce
qui a le plus de valeur à nos yeux, nous connaissons nos faiblesses tout autant
que nos forces, nous avons acquis une forme de sagesse que la jeunesse n’offrait
pas encore même si intuitivement nous savions toutes ces choses.
Nous
pouvons prendre du recul et observer notre vie afin d’en tirer des leçons.
Nous
pouvons constater que très souvent, c’est dans les moments difficiles, ceux où nous sommes
tombés au fond du désespoir que la lumière a jaillit.
Nous pouvons constater
que malgré tous ces moments douloureux, nous sommes encore vivant, malgré l’immense
douleur d’une séparation, d’un deuil, d’un échec, nous sommes encore en vie et qu’il
ne reste plus rien de ces souffrances finalement.
Nous
avons aimé encore et encore et à chaque fois avec la même ardeur, la même
fougue, la même foi et ainsi nous savons mieux ce qu’est l’amour. Nous savons qu’il
n’a pas de limites, de restrictions qu’il est insaisissable, qu’il se cultive
et ne s’éteint jamais car quand on a aimé, on garde en mémoire les meilleurs
moments.
On
peut aussi constater que les croyances sont aléatoires, changeantes; ce
qui est vrai un temps ne l’est plus quelques années plus tard ou même quelques mois, quelques jours.
On
a pu faire l’expérience de beaucoup de choses et voir que notre bien-être
dépendait de notre vision, que tout commence en soi.
On
peut constater que lorsque nous avons eu foi en nous-même, on a été capable de
soulever des montagnes, que nous avons surmonté ce qui nous semblait être
insurmontable.
On peut constater que ça ne sont pas les biens ou les
acquisitions qui nous rendent heureux mais les échanges sincères, spontanés venant du cœur.
La
vague d’enthousiasme pour la spiritualité, la multitude de messages venant de l’au-delà
à fait tomber beaucoup de croyances tout comme les découvertes scientifiques au
niveau de la psyché, du cerveau et récemment du cœur.
On
sait en théorie de quoi nous sommes faits et quelles sont les lois qui
régissent l’univers. On connait la valeur de l’amour, la puissance de l’esprit
et la voie qui mène au bonheur, à l’accomplissement.
Nous
avons reçu toutes ces infos selon notre perception de nous-même et un immense
espoir est né, nourrissant les attentes, l’espoir en un monde meilleur.
On a
cru que des êtres venus de l’espace, des mondes de l’astral, allaient venir
rétablir la justice et changer le monde d’un claquement de doigt.
Puis il y a
eu une grande désillusion en 2012 qui nous a poussé à nous intérioriser.
On a
retrouvé nos peurs et nos souffrances en rejetant souvent en bloc tout ce que les
entités de lumière nous avaient apporté.
Et
l’erreur et toujours la même; croire que tout viendra de l’extérieur.
Croire au
père Noël, en Dieu, en un sauveur extérieur.
Une part de nous connait la vérité
mais les croyances et les peurs l’emportent très souvent.
Pourtant
quand on vient au centre de soi, quand on prend la peine de s’écouter, quand on
apprend à prendre soin de soi, à accueillir les pensées émotions qui s’opposent
à notre intuition, on constate que la seule chose qui nous fait défaut, c’est
de croire en nous-même, de croire que nous sommes Tout et que nous pouvons Tout.
Mais en même temps la force de cette croyance, de ce rejet systématique de soi, c'est la porte de notre cœur, ce qui nous pousse à chercher et à trouver.
Et le manque supposé d'amour et la manifestation de l'amour que nous sommes, le souvenir de cette vérité. Le seul fait que nous le cherchions est l'expression de cette connaissance intime et profonde que nous sommes cet amour.
Nous avons juste oublié qu'il est en notre propre cœur et qu'il vibre, que la vie nous invite à le faire jaillir à chaque instant.
Tant
que nous n’acceptons pas de prendre en charge nos blessures, nous sommes
enfermés dans la souffrance et la confusion.
Nous rejetons l'amour et la lumière que nous sommes, nous refusons de nous accorder cet amour, de nous l'offrir.
Bien
sûr ça peut sembler incroyable de penser que l’amour est en soi, de croire que
nous sommes divin, que nous avons la capacité de réaliser nos rêves puisque la
société nous rabâche à longueur de temps que nous sommes de pauvres victimes
impuissantes.
Et nous en sommes tellement convaincus, nous sommes tellement identifié à nos blessures que la confusion est possible.
On ne se rend même pas compte que nous sommes créateurs de notre monde, de notre état d'être, simplement en nourrissant ses croyances.
Alors la petite voix de l’enfant intérieur, de notre âme, cette
voix qui sait tout de nous, tant nos peines que nos espoirs semble très
lointaine et illusoire.
Pourtant
si on laisse cet enfant s’exprimer dans l’intimité de notre cœur, si on offre à
la source intérieure, les peines, les espoirs, tout ce que nous avons enfouis
dans les profondeurs de l’inconscient, les bonnes et les mauvaises expériences,
si nous ramenons tout cela au point zéro, une nouvelle vision, une nouvelle
vie, un nouvel état d’être, émergent et s’installe durablement.
En ayant simplement de la compassion pour nous-même, nous autorisons, nous permettons à l'amour d'agir en nous.
Alors
oui nous pouvons croire au Père Noël, à cet amour lumière que nous sommes
éternellement, aux cadeaux que la vie nous offre continuellement en changeant simplement
notre regard sur nous même, en cessant de nous dévaloriser, de nous juger et de nous rejeter.
Nous
sommes alors à la fois l’enfant qui rêve et qui espère, le père qui donne la lumière et la
mère qui prend soin, déverse l'amour.
Nous
sommes ce que nous attendons seulement nous espérons toujours que tout vienne
du dehors.
Nous
attendons d’être aimé pour enfin nous aimer, nous attendons de gagner pour
enfin croire en nous, nous attendons demain pour être enfin heureux et toutes
ces attentes nous éloignent du bonheur. De la bonne heure qui est maintenant.
C’est
toujours dans le présent que nous pouvons choisir l’amour, que nous pouvons
nous accueillir sans conditions dans le
secret de notre cœur.
C’est
maintenant que nous pouvons choisir de manifester la paix, de faire de notre
monde intérieur un véritable paradis qui se manifeste en conséquence à l'extérieur.
Ce
qui est déroutant, c’est qu’il nous faut exprimer nos peines pour trouver la
joie, libérer la colère pour trouver la paix, accueillir l’enfant que nous
sommes pour devenir adulte, embrasser nos faiblesses, nos erreurs, nos défauts
pour trouver la perfection divine que nous sommes, ramener en notre cœur tous
les aspects de la personnalité en souffrance pour trouver la complétude, la
force dans l’unité.
Nous
vivons dans un monde qui se présente devant nos yeux sous forme de dualité où
il y a les extrêmes opposés mais ça n’est pas une réalité, c’est une perception
mentale de ce qui est.
Le recul de la maturité nous permettent de constater que
rien n’est mauvais ou bon en soi, qu’en chaque chose il y a son contraire, que tout est relatif, subjectif.
Et
que cette apparente dualité n’est que le moyen de connaitre, de révéler, de se
situer, de choisir, de s’orienter et de créer. C’est un principe, une dynamique
entrainant le mouvement. Une dynamique qui nous ramène au cœur, au centre et va
impulser un mouvement vers l’extérieur qui sera accordé à la volonté du cœur.
Le
désordre extérieur est le reflet de celui que nous vivons en dedans lorsqu’on
croit être séparé et divisé mais encore une fois c’est une projection du
mental.
Une
projection qui révèle nos croyances en la séparation, et ne demande qu’à être
perçue depuis l’espace serein du cœur pour ramener l’ordre divin.
Gregg Braden: « Le champ magnétique et la
cohérence individuelle »
Toutes ces connaissances sont en nous mais les
pensées émotions énergies de nos croyances, toutes basées sur l’idée de
séparation, d’indignité et d’impuissance, nous en voilent l’accès.
Pourtant
notre cœur sait que nous sommes bien plus que notre mental et l’idée qu’il se
fait de la vie, de lui-même. La personnalité est une projection mentale, une
construction basée sur nos blessures, nos peurs, nos limites, notre
conditionnement. Le mental qui se croit séparé de la source et du reste du
monde est une vision élaborée par les systèmes de croyances, de survie.
Comme
tous systèmes, ce sont des moyens, des outils de perception, de structuration, et
le souci c’est que nous nous identifions à l’outil plutôt qu’à l’être.
Nous pensons être seulement le penseur alors que
nous sommes l’observateur.
Le seul fait de pouvoir entendre ses pensées en est
la manifestation.
Il y a une multitude de sous aspects de la
personnalité qui sont des projections de nos pensées associées aux émotions
correspondantes et comme tout est énergie, fréquence, nous pensons êtres tour à
tour ces aspects.
Ce sont des vibrations auxquelles nous nous identifions parce
que nous les percevons au travers de notre système de croyances mais si on
vient en son cœur, ou au centre de soi, on va sentir que nous sommes la paix
profonde que rien ne peut perturber.
Même lorsque des pensées émotions douloureuses nous
traversent elle est toujours présente en arrière fond mais elle est bien là. Si on porte son attention sur cet espace, il va grandir et la paix sera alors perçue continuellement.
C’est quelque chose dont chacun peut faire l’expérience
simplement en ramenant son attention au centre, c'est-à-dire en se positionnant
en tant qu’observateur neutre de ces pensées émotions.
Tant qu’on réagit, qu’on
se juge, qu’on essaie de contenir une pensée émotion qui s’offre à nous, on va
l’amplifier en s’identifiant à elle.
Et c’est là qu’on perd la sensation de
paix qui pourtant demeure.
Ne pas juger ce qui est, permet d’en voir la
réalité, l’entièreté et la lumière que détient la pensée émotion qui se
manifeste.
Toutes les techniques qui visent à calmer le mental
et le corps physique sont des moyens d’accéder à cet espace intérieur de paix d’amour
et de lumière mais là encore, nos croyances à propos de l’amour viennent
fausser la vision.
Le seul fait de reconnaitre une peur, un "défaut",
ce qui est dans l'instant, sans juger, suffit à équilibrer les énergies en nous parce que ça n’est
plus notre mental qui perçoit, c’est l’observateur neutre, l'intelligence du cœur, qui nous "montre" les
choses.
Il peut y avoir un certain temps entre le moment où on laisse s’exprimer
la pensée émotion et celui où on en perçoit le sens mais la paix qui est là
témoigne que le processus de libération est en œuvre.
On pense qu’il nous faut faire des choses
extraordinaires pour accéder à la source en soi mais c’est le contraire, plus
on simplifie et plus ça devient facile, évident.
L’amour n’est pas une pensée,
une émotion, il est vivant, c’est une vibration qu’on peut sentir, sans pouvoir
la saisir mais on peut la cultiver, la maintenir en soi par l’acceptation de
tout ce qui nous traverse. La paix en est une forme d’expression ou plutôt son
écrin, son témoin.
Quand une pensée contraire à l’amour se manifeste,
je l’offre à la source et je peux sentir l’effet libérateur, décontractant. C’est
le fait que le mental ne s’accroche plus à cette pensée, qu’elle ne suscite
plus de rejet, qui permet à la paix de demeurer en moi et je me contente de cela
pour le moment parce que je sais que c’est en maintenant cette paix, en gardant
le désir d’unité intérieure que tout se remet dans l’ordre.
Les processus de
Daniel Desjardins sont efficaces s’ils sont dits avec sincérité mais je préfère
agir selon ce qui vient spontanément parce que je sais sans aucun doute que ça
vient du cœur.
Mais là encore, il faut avoir foi en l’amour lumière
en soi, la patience de recevoir mais je ne peux pas vous en convaincre, seule l’expérience
directe en a le pouvoir. Et j’avoue que ça me plait parce que si ça n’était pas
le cas, on ne pourrait pas parler de justice divine ni de l’unité, de la
reliance de chacun avec la source.
Le cœur qui embrasse l’ego ou le mental, redonne la
vue et la perception juste de ce qui est, de ce que nous sommes. Le mental
devient "l’instrument" de l’amour et même si ce terme m’a longtemps agacée, l’expérience
me montre que c’est justice.
Depuis
le début de ce blog, un long parcours a été emprunté mais à chaque fois que j’ai
embrassé un aspect interne que je refoulais ou ne voulais pas voir, j’ai
grandit dans l’amour, la paix et la confiance en soi.
Je ne cherche plus à
savoir de quoi demain sera fait ou comment je vais agir, je me laisse guider
par l’amour et le seul pas nécessaire c’est celui qui consiste à venir au cœur de
soi.
Après, tout devient évident, facile et spontané, tout se construit au fur
et à mesure des élans, des synchronicités, des rencontres. Je ne pouvais pas
espérer mieux puisque j’aime la liberté, l’originalité, la créativité et la
diversité.
Je ne sais pas ce que je vais faire mais je sais comment je serais tant que la
connexion à l’être éternel, divin que je suis en vérité, est établie, consciente, tant que
je reviens à la paix, tout est possible.
Il n’y a plus qu’à cueillir, recevoir
et se réjouir, d’instant en instant.
La confiance en soi est indispensable à la
réalisation de son plein potentiel et elle grandit dans cet accueil, cette
ouverture, cette offrande à l’amour lumière en soi.
Se laisser être (à l'intérieur), se laisser
porter, agir depuis cet unité intérieure, c’est une récompense en soi parce que
la vibration suffit.
Le reste, tout ce qui appartient à ce monde, n’a aucune
importance ou valeur à mes yeux.
Je précise pour ceux qui découvrent ce blog,
que la vibration de la source, c’est l’ensemble des pensées, émotions, énergies,
intentions ou volonté, alignées ou en accord avec l’amour inconditionnel. L’amour
synonyme de paix, de conscience, de liberté, de sincérité, de joie, de
présence, d’authenticité.
"Processus verbal de
transformation de la semaine" par Daniel Desjardins
« J'appelle toute les
parties de mon être qui ont peur de ma lumière et de ma pleine conscience.
Je vous remercie de votre présence et je vous accueille ».
Cette
phrase peut sembler bien peu de choses mais si elle est prononcée sincèrement,
avec amour, vous sentirez une détente intérieure, quelque chose en vous va s’ouvrir
parce que l’amour inconditionnel guérit, épanouit et nous avons tous de la culpabilité
en nous, des aspects internes qui se sentent indignes d’être aimé, qui se
sentent coupables même.
La culpabilité, tout comme la peur n’est pas mauvaise en
soi, ce qui est nuisible et même toxique, c’est de rester bloqué sur ces
sentiments, de les croire et ainsi de les nourrir abondamment.
J’utilise le
verbe guérisseur, je le fais spontanément et à chaque fois, ça créé une
décrispation intérieure qui me confirme que la solution réside dans le juste
milieu, l’abandon du jugement.
Ce processus met l’accent sur la peur de la
lumière en soi et elle est légitime si c’est perçu depuis le mental puisque d’un
côté, il a ses références, celles qu’il a élaboré selon sa perception du monde
envisagé comme hostile et de l’autre il ignore totalement ce qu’est la lumière,
la source et l’amour. Il en a une idée puisque lorsqu’il cesse de juger et qu’il
s’ouvre, les réponses intuitives lui parviennent mais il reste conditionné à
son système de pensées.
Mais
les croyances se dissolvent dans cet amour et sans qu’il puisse cerner ce qui
est, le seul fait qu’il soit en confiance suffit à laisser les vieilles
croyances.
En prononçant ces mots ou d’autres qui veulent dire la même chose,
peu à peu, la vision va s’élargir et les illusions vont être révélées mais l’unité
intérieure, l’amour véritable et inconditionnel de soi donne la force d’aller
vers l’inconnu, en toute confiance.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr