dimanche 21 juin 2015

« Sortir sereinement de sa zone de confort »





Six heures de sommeil ça vous régénère et ce matin je suis remplie d’énergie. 
Lors de ma connexion au soleil et à la terre, j’ai appelé les feux de l’énergie de vie, du désir et ceux de la conscience à danser en moi, à s’unir pour cocréer cette journée en conscience. Puis tous naturellement j’ai demandé à mes corps de s’unir pour manifester notre potentiel créatif, sans retenue et sans complexe. 
Manifester une vie, un quotidien qui soit en accord avec mes capacités terrestres et divines. J’apprends à sacraliser la matière et surtout à être consciente de qui je suis. 
Ce qui demande de reconnaitre le vrai du faux, la peur de l’amour et de choisir d’être portée par l’amour pour tout ce qui est, ça commence depuis le cœur, le noyau de l’être, et s’étend à l’infini. 
Les premières vibrations qui émanent de cet organe directeur, émetteur et récepteur ce sont les énergies d’amour et de lumière qui lorsqu’elles se déploient dans les corps, harmonisent les pensées émotions qui demandent de s’accorder à la musique de l’âme, de l’être, de la source. 
Elles le sont naturellement mais il s’agit de le reconnaitre et de s’autoriser à lâcher la peur afin de déployer tout son potentiel créatif. 
Tant qu’on ignore notre vraie nature, notre essence primordiale, notre potentiel est limité à l’instinct de survie qui est un programme nous permettant d’exister dans l’action/réaction. 
C’est une création, régie par l’inconscient et l’ego, qui se manifeste dans la matière par des blocages énergétiques, une limitation du flux de l’énergie de vie et un potentiel limité aux personnages de victime, de bourreau et de sauveur. 
C’est la façon basique de fonctionner du monde actuel mais par les énergies que déploie  la source, nous pouvons passer à la création délibérée et manifester en conscience notre quotidien.


Cela demande de devenir conscient de qui nous sommes, de lâcher nos rôles passés afin d’embrasser la source en nous, source d’amour et de lumière exprimée par notre âme et notre Soi. Le soi qui lui-même est la version authentique, réelle et éternelle de notre être. Je ne sais pas encore exactement ce que sont le Soi et l’âme mais pour le moment je les considère comme les énergies masculines et féminines qui sont l’expression de la source père mère et forment le lien entre ces énergies divines et la personnalité. 

Des parents lumineux, amoureux qui peuvent enseigner à la personnalité, les lois universelles et comment les utiliser de façon à sublimer le quotidien, à devenir maitre de sa vie. A puiser en conscience depuis l’espace du cœur, ces énergies d’amour et de lumière afin de manifester notre plus grand potentiel.
Quand je dis "maitre de sa vie", ça veut dire que lorsque la volonté s'accorde à l'essence de l'être, la fréquence du cœur, de l'âme, ce qui est, est accepté, perçu comme un enseignement et l'élan qui vient est nécessairement le bon.

Comme d’hab’ chaque fois que je suis enthousiaste, je voudrais faire mille choses à la fois alors que justement agir en conscience demande d’être focalisé. 
Direction le jardin après la ballade matinale et les notes pour accompagner quelques morceau de la bibliothèque. 
Et avant de sortir, connexion, ancrage et centrage par la respiration calme et profonde, la focalisation sur le corps physique pour relâcher les tensions et essayer de canaliser ce trop plein d’énergie.

Je suis contente de moi malgré que je rame un peu le matin par manque de concentration, j’ai tout de même avancé et le repiquage de fleurs devrait rendre l’ensemble de ce coin de terre, magnifique. Les soleils sur la bordure extérieure que j’avais nettoyée cette semaine, vont donner du relief, de la hauteur et former une barrière naturelle. Une façon symbolique de délimiter mon espace créatif, de poser un cadre autour de ce tableau vivant qui mette en valeur le jardin.

Il semble que je sois amenée à revoir mes croyances au sujet de la propriété, de la capacité à poser des limites et à réfléchir à la loi du donner/recevoir. Je ne cherche pas à trouver la réponse selon mes références passées mais j’essaie d’être en mode ouverture de cœur et d’esprit. 
Au niveau énergétique ça demande de trouver l’équilibre masculin féminin, je juste milieu et l’idée qui me vient, c’est de continuer d’amener au cœur toute pensée émotion qui n’est pas alignée à l’amour. 
Je ne vois pas d’autres moyens pour arriver à trouver l’équilibre.
 
Je sais par expérience que le cœur harmonise et que l’ego divise mais les deux ont une raison d’être et je ne peux pas en trouver le sens intellectuellement.

Une envie d’aller me baigner dans la mer est venue subitement. Je suis à 30 kilomètres de la plage mais je n’y vais jamais ! Là aussi c’est une des conséquences de l’enfermement dans la peur et les croyances. Une motivation supplémentaire de libérer la dépendance aux cachets. 
La culpabilité qui vient du sentiment d’illégitimité empêche de profiter pleinement de la vie, de ce qui est à portée de main. La vision est limitée par l’idée de manque largement nourrie par l’addiction aux médicaments. Je me créé une prison qui m’empêche de voir au-delà de mes œillères. 
En commençant par libérer les croyances construites sur la peur et l’idée de séparation, la vision s’élargit à mesure que l’amour reprend sa place. 






Je viens de mettre au point avec ma frangine, un séjour de dix jours chez ma mère. 
J’aime quand les décisions se font selon l’élan du moment parce que c’est le cœur qui parle et il ne se trompe jamais. 
C’est sûr que des peurs vont surgir au fur et à mesure mais ce sera l’occasion de les embrasser. Et surtout d’intégrer l’amour, les énergies de l’âme, du soi. 
Tout se déroule selon un calendrier précis du point de vue de l’âme. 

Si la personnalité est suffisamment ouverte, réceptive et confiante en son intuition, elle peut capter des bribes d’information et en suivant l’élan du cœur, en étant sur la fréquence de l’amour, avoir l’assurance d’agir pour le mieux.
J’ai remarqué ce matin que le voisin ne m’avait même pas remercié de lui avoir arrosé son jardin pendant un mois et maintenant je me dis que j’ai bien fait de ne pas lui en parler parce que je vais pouvoir lui donner l’occasion de me rendre service à son tour et surtout d’oser lui demander sans me sentir gênée. 
Les chats ne viennent pas dormir à la maison depuis les beaux jours ou très rarement, ponctuellement et il me suffit de demander à la voisine de remplir leurs gamelles près de ma porte. Je n’aurais même pas besoin de lui donner les clefs de l’appart. 
En plus comme elle donne déjà à manger à Féliz pour qui elle s’est prise d’affection et comme elle sait que je le sais et accepte "de le partager", je pense qu’elle sera d’accord.

Cette invitation à partir dix jours ensembles dans cette maison où nous avons partagé tant de peurs et de souffrances représente quelque chose d’important pour notre parcours respectif. 
On va pouvoir actualiser les choses, restaurer la relation entre nous et avec notre mère. 
Il y a eu déjà beaucoup de libération, de guérisons de part et d’autre et je pense que nous sommes prêtes à lâcher le passé. 
Ça risque d’être intense mais en restant ancrée, présente, focalisée dans le cœur, connectée à la source, de belles choses peuvent arriver. 
Voilà qui me motive encore plus à accélérer le processus du sevrage enfin à y mettre toute mon attention, mon énergie, selon ma méthode, celle du lâcher prise. 
Les sevrages en milieu hospitalier ne sont pas faits pour moi. Se faire prendre en charge physiquement et psychologiquement par des humains n’est pas mon parcours ni mon choix de vie. 
Il est clair qu’avec du recul je peux savoir ce qui me porte, ce que je suis venue faire sur cette planète ; retrouver la connexion consciente à la source et vivre depuis le cœur afin d’être souveraine. 
Ce qui implique de libérer les vieilles croyances par la maitrise des pensées émotions, enfin en laissant l’âme et la conscience s’accorder pour guérir la personnalité humaine. De cette façon, les énergies de la source permettent l’émergence de l’être complet et véritable.

Il va falloir que je m’organise pour rester connecter à Internet ou du moins pour pouvoir continuer d’écrire ce journal qui demeure une thérapie. 
C’est un excellent moyen de faire le point mentalement, de structurer la pensée, et de rester connectée à la famille d’âme. Il n’est pas nécessaire de préciser de qui il s’agit puisqu’au niveau de la conscience Une, nous sommes tous frères et sœurs. 
On sait par résonance quels sont les personnes qui partagent les mêmes thèmes d’étude, les mêmes aspirations à renaître à Soi.
En fait je réalise que c'est peut être encore une perche tendue par mon âme pour que j'évite de passer d'une dépendance à une autre parce que même si on peut penser que l'ordinateur, l'Internet sont moins dangereux que les médicaments, le résultat au quotidien est le même, on n'est pas dans le réel, on vit dans le monde des pensées, dans le mental...
Ce sera l'occasion de faire un break.

L’idée, l’envie de me remettre à l’accordéon qui revient, me laisse penser que c’est ce qui va me permettre de renflouer mon compte. C’est un potentiel que je n’utilise plus alors que c’est un moyen non seulement de gagner de l’argent en faisant ce que j’aime mais aussi d’être en relation avec les autres, sur une fréquence qui parle au cœur, vibre la joie et la liberté. Il va falloir que je répète régulièrement, je fais pas mal de couacs!
Tout ceci me booste à fond pour lâcher la dépendance parce que je suis beaucoup plus dans le cœur sans médicaments, plus présente et concentrée. 
La concentration est essentielle pour jouer d’un instrument de musique et ça me fait sourire parce que là encore, l’analogie avec le corps physique, l’incarnation et l'importance d'être ancrée, consciente, présente, est flagrante. 
La vie nous offre tout sur un plateau pour que nous puissions réaliser notre plus grand potentiel, celui de la reconnaissance et la renaissance de l'être, par et pour l'amour.






Bon, ça commence déjà ! La méditation de Deepak Chopra est traduite en allemand ou en flamand, dans une langue que je ne comprends pas et mon anglais est très basique. Évidemment, le première réflexe de l’ego, c’est d’essayer de gérer la situation de trouver le sens de cela, selon les connaissances spirituelles mais pour éviter de me prendre la tête, du moins pour ne pas qu’il cogite à s’enfumer le cerveau, j’ai parlé à ces aspects internes qui peuvent se sentir en alerte et en danger par la nouvelle du voyage avec ma sœur. 
J’ai rassuré l’enfant intérieur qu’il n’était pas en danger et demandé à l’ego de se laisser guider par l’âme, le cœur, de faire confiance. 
Il a compris depuis quelques temps que ses stratégies étaient obsolètes mais garde tout de même le réflexe de vouloir protéger. Inutile de lui en vouloir, au contraire, il fait son job. 

En lui parlant, le calme intérieur est revenu. J’ai été honnête en disant que je ne pouvais pas encore savoir comment se dérouleraient les choses mais ce dont je suis sûre, c’est que tout arrive pour le meilleur, pour que l’être véritable émerge et j’ai choisi de placer ma confiance dans le pouvoir de l’amour.
Un sentiment de paix a remplacé le moment de panique et la joie en découle naturellement. 
L’intuition me dit que tout est parfait et se déroule selon le programme de l’âme mais l’ego se pose des questions. L’immense progrès, c’est que je ne m’identifie plus à lui sans pour autant le renier. 
Puis pour la méditation, j’ai fait la mienne juste avant et suis en train de me préparer à manger alors tout est bien. Je sais que si l’appétit est là, ça veut dire que mon corps physique est en bon état de marche, que les pensées émotions de peurs sont libérées au fur et à mesure et qu’il n’y a donc pas de cristallisation énergétique, de blocage.

Les avions sont passés ce matin est comme le vent est plus faible qu’hier, une masse nuageuse couvre le soleil. 
Je ne me focalise pas dessus puisque de toute façon je ne peux rien y faire techniquement et comme je sais que mon pouvoir réside dans le choix de la fréquence énergétique sur laquelle je veux surfer, je choisis une fois de plus, celle de l’amour, en l’occurrence de l’acceptation de ce qui est

C’est très reposant pour le mental ce qui permet de libérer mon potentiel créatif, de pouvoir agir selon l’élan du moment sans me soucier de l’avenir. 
J’ai essayé de trouver des souvenirs de mon enfance dans ma mémoire, mais rien ne vient, je n’étais pas dans mon corps. 
Les seules images qui me restent de cette époque, ce sont des photos et quelques rares flash de situations précises assez remarquables, symboliques mais pas traumatiques. 
Des évènements hors du commun qui devaient me réveiller, me ramener à la réalité de l’instant. J’ai vécu dans ma tête pendant toute mon enfance ! Enfin dans des sphères de la pensée. 
Puis en pensant à ma sœur, elle était aussi ailleurs, une enfant tête en l’air, dans la lune comme on dit et ce dont je me souviens très bien, c’est qu’elle passait des heures à rechercher des fossiles et disait de temps en temps que sa vraie famille extra-terrestre viendrait la chercher. 
Jusqu’à peu encore, j’ai mis ça sur le compte du trauma, un moyen de se protéger psychologiquement mais plus ça va et plus je me dis que cette protection, cette façon de partir mentalement serait bien une forme de connexion à l’âme.

Je crois qu’on va avoir beaucoup de choses à se dire. 
Mais cette fois-ci, je ne ferais pas du tout comme les dernières fois où j’ai essayé de lui parler des messages reçus en channeling ! 
Je vais lui demander de me dire ce qu’elle a vécu, ce qu’elle pensait et ressentait alors et d’où lui venait cette idée d’extra-terrestres ?






Quand on s’intéresse à la spiritualité, quand ça nous parle, nous touche de près on pense avoir trouvé la vérité et on veut à tout prix convertir les autres à notre point de vue. 
C’est tellement vrai pour nous qu’on pense que ça doit nécessairement l’être pour les autres. 
On ne sait pas écouter en général, on est trop occupé à chercher nos mots afin de convaincre l’autre et on passe à côté d’un dialogue véritable. 
J’ai demandé à mon âmi le chêne ce matin de m’apprendre l’art de l’écoute et on dirait bien que j’ai quelques bribes de réponse ! 
C’était aussi le thème de la méditation d’hier ou d’avant-hier, de Deepak Chopra. 
On vit en mode survie la plupart du temps et l’autre est perçu comme un danger potentiel. Pour cette raison, notre approche, notre écoute seront faussées. 
Parce que je suis persuadée qu’en écoutant vraiment l’autre on serait surpris de constater tout ce qui nous rapproche, tous nos points communs et surtout nos aspirations communes. 
Seules les stratégies pour y parvenir différent mais on cherche tous l’amour ; à être aimé.  
Là aussi, c’est une erreur stratégique parce qu’il faut donner pour recevoir

Si on part du principe que chacun vit en mode défensif, pour que les choses changent il faut qu’un des deux fasse le premier pas, qu’il agisse pour gagner la confiance de l’autre, ou tout simplement pour entrer en contact. 
Si je veux vivre des relations pacifiques avec les autres, il vaut mieux que j’aille vers les gens avec le sourire mais si celui-ci est calculé, si c’est une stratégie et non un geste spontané, naturel, qui vient du cœur, un jeu de rôle se mettra en place. Deux egos seront en communication sur le mode action/réaction. 
Or c'est de cœur à cœur que chacun révèle qui il est véritablement et que la communion est possible. 

Je suis épatée d'être tout à fait sereine, confiante vis à vis de ce futur séjour. 
C'est encore ce qui me confirme que cet élan, ma décision spontanée, est motivée par le divin intérieur. Puis la conversation avec ma sœur à ce sujet a été très sincère, on s'est dit simplement les choses, sans jouer de jeu, sans peur, sans forcer.
Il y a encore très peu de temps, le moindre changement dans mon emploi du temps me stressait énormément. 
Cette semaine a été un temps de préparation, les pensées émotions à propos des hommes, de l'énergie masculine, ont été libérées efficacement, je ne peux plus en douter. 

Il faut vraiment que je m'ancre, me centre et me connecte à la source, dès le matin afin de faciliter le sevrage. C'est indéniable, lorsque je le fais, les choses sont beaucoup plus claires, simples et faciles. 
Je me suis amusée à ressentir encore l'énergie dans les chakras du bas pendant ma méditation et je suis convaincue que le pouvoir de création délibéré est dépendant de la libre circulation de l'énergie sexuelle, l'énergie du désir, dans tous les chakras et notamment le sacré où peuvent danser le masculin et le féminin. 
C'est par l'énergie de la terre et donc depuis la base que le circuit énergétique permet la concrétisation dans la matière et lorsqu'il est sain, dépourvu de peurs inconscientes, de blocage, le désir de vivre, de s'épanouir dans la créativité, la joie, se manifeste naturellement. C'est une façon de dire "Oui" à la vie, au choix d'incarnation de l'âme que de s'ancrer, d'accueillir cette énergie de désir. 
C'est une façon d'honorer la Terre Mère en même temps et bien sûr notre âme, notre conscience qui ont créé cette expérience dans la matière qui ont choisi de s'incarner dans ce corps.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci