Pour retrouver la mémoire, il faut être capable de
faire tourner à l’envers l’hélice de la connaissance.
À
n’en pas douter, nous connaissions toutes ces choses en venant au monde.
Mais
nous les avons oubliées, en passant du monde spirituel au monde matériel.
Chaque leçon apprise est comme une petite pierre le long du chemin, et nous les
reconnaissons au passage, du moins pour certaines d’entre elles.
Quand
le déclic se fait en vous et que vous assimilez une leçon, vous ne faites que
vous remémorer ce que vous saviez de toute éternité.
Lorsque vous êtes comme
frappé d’un éblouissement, c’est que le souvenir vous revient. Lorsque la paix
vous envahit, c’est que le souvenir vous revient.
Certains parlent d’un
« alignement de planètes », d’autres d’une « fusion avec
Dieu », d’autres encore de sérénité. Peu importe. L’essentiel est que vous
compreniez que vous avez retrouvé la mémoire.
La
conscience est soumise à un ballet incessant de souvenir et d’oubli.
Le
souvenir, c’est la mémoire éternelle que vous retrouvez lorsque vous vous
éveillez à la vérité.
L’oubli, c’est l’amnésie temporaire qui vous frappe
lorsque cette vérité vous échappe. Nous sommes frappés d’oubli chaque fois
qu’un effort trop grand nous est demandé. Nous perdons pied et nous effaçons de
notre souvenir la sagesse universelle que tous les êtres humains ont reçue en
héritage.
Les
cycles du souvenir et de l’oubli se succèdent sans fin au cours de notre vie.
Il nous arrive aussi de reconnaître et d’appliquer les vérités universelles à
un domaine particulier, le travail, par exemple, et de les oublier en d’autres
circonstances, sur le plan des sentiments et des relations humaines.
On
peut se souvenir dans la journée et oublier dès la nuit tombée, ou l’inverse.
Ce petit recueil (les dix règles du jeu de la vie) est là pour vous servir de pense-bête.
Il ne propose pas des
« commandements » au sens prescriptif du terme, mais des vérités
universelles, qui ont le mérite d’être valables pour tous.
Si vous avez le
sentiment de vous perdre en route, relisez-les.
Elles vous aideront à éclaircir
votre horizon, comme le vent chasse les nuages.
L’objectif
de la règle n°10 est de vous amener à respecter votre vérité, sans relâche, et
à inventer des moyens faciles pour retrouver le droit chemin lorsque vous avez
le sentiment de vous perdre en route.
Vous y parviendrez en assimilant les
leçons de la foi, de la sagesse et surtout de la certitude qu’il n’existe pas
de limites à ce que nous sommes capables de faire.
De cette façon, vous
accéderez à la maîtrise de vos plus hauts niveaux de conscience et au royaume
de la progression spirituelle.
Certes,
la vérité bannit à jamais le confort de l’ignorance. Mais elle vous révèle
enfin à vous-même, et la vie devient une aventure beaucoup plus passionnante.
La
foi
« La
foi est un don de l’esprit qui permet à l’âme de rester attachée à son propre
épanouissement. »
Thomas
More
Entretenez
la certitude que vous découvrirez votre vérité et la connaissance enfouies au
fond de votre âme. Vous vous heurterez, bien sûr, à des moments d’obscurité et
d’incertitude.
La vie n’est pas toujours facile, et il vous arrivera de ne pas
comprendre ce qui vous arrive et de vous sentir dépassé. C’est dans ces moments-là
que vous aurez besoin de toute votre foi.
La
foi est une lumière qui brille dans la nuit, c’est le filet invisible qui vous
empêche de tomber dans le vide. C’est ce qui vous permet de surmonter ces
phases d’amnésie temporaire.
Avoir la foi, c’est croire, tout simplement, sans
preuve : c’est être sûr que, même si la vérité semble floue, elle
resurgira bientôt dans toute sa netteté.
Il
existe quantité de façons de régénérer sa foi lorsque la lumière faiblit.
S’entourer de gens qui vous connaissent bien, qui savent quelle est votre
personnalité profonde, est un bon moyen de garder le contact avec soi-même.
Théa Alexander appelle « tuteurs d’évolution personnelle » ces
soutiens précieux qui nous aident à passer les caps difficiles, à retrouver
l’étincelle qui est en nous.
Un
autre moyen de garder la foi est de s’entourer d’objets, de symboles ou de
citations qui nous rappellent, comme un nœud à notre mouchoir, des moments de
notre vie où nous avons été capables de grandes choses ou stimulés par des
joies simples.
Pour
nourrir leur foi, certains choisissent la prière, les exercices respiratoires,
la lecture, la méditation, le jogging. D’autres préfèrent dessiner ou jouer
avec le chien.
Ces activités sont autant de mécanismes qui vous permettent de
vous ressourcer. Qu’est-ce qui vous redonne de l’énergie spirituelle ?
Qu’est-ce qui vous sert de garde-fou ? Quel coup de talon vous permet de
remonter à la surface quand vous avez le sentiment de vous noyer ?
Sachez identifier, lorsque tout va bien, ces moyens de retrouver votre foi en
vous, la recette vous sera bien utile en temps de crise. Il ne s’agit que de
suggestions.
Vous seul savez ce qui peut rétablir le contact avec votre nature
essentielle.
La
sagesse
« On
ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que
personne ne peut faire pour nous. »
Le
but ultime de l’existence, c’est d’accéder à la sagesse. La sagesse est le plus
haut degré de la connaissance et de la compréhension du monde. C’est la sagesse
qui offre les perspectives les plus larges, qui éclaire le sens de la vie et
sublime les leçons que nous avons reçues en chemin. Lorsqu’on parvient à la
sagesse, la lumière jaillit.
La
sagesse n’est pas un stade à atteindre, c’est plutôt un état à retrouver.
Nous
sommes nés avec toute la sagesse dont les humains ont besoin pour vivre sur
cette planète. Ce qu’il faut, c’est rétablir le contact.
Vous êtes le
réceptacle de la sagesse du monde, aussi sûrement que Bouddha, Aristote ou
Confucius.
La différence, c’est qu’ils ont accédé à des profondeurs de la
pensée qui nous restent souvent inaccessibles. La sagesse n’est pas
l’intelligence. Elle n’a rien à voir avec le niveau de QI, ni avec vos
résultats scolaires.
Au contraire, c’est un niveau élevé de l’évolution
émotionnelle, spirituelle et mentale, en vertu duquel l’intuition vaut
l’information, l’écoute la compétence et l’inspiration le savoir.
La synergie
est parfaite entre la plus intime compréhension du monde et l’acte le plus
banal de la vie.
Les
leçons que ne cessons d’apprendre continuent à paver notre route. Nous
approchons toujours plus près de la sagesse universelle, de ce que Carl Jung
appelle « l’inconscient collectif ».
Les forces qui nous lient à nos
congénères nous permettent d’entrer en contact avec la source intarissable de
toute sagesse.
La méthode est simple : nous devons retrouver ces liens
pour accéder aux sources de la sagesse.
C’est un peu comme l’amour : plus
vous donnez, plus vous recevez.
Votre potentiel de sagesse augmente chaque fois
que vous la partagez avec les autres.
Il
ne nous arrive pas tous les jours de croiser un sage. Mais nous avons tous
fréquenté un jour ou l’autre un grand-père, un professeur, dont la sagesse
était rayonnante.
Si par hasard aucun membre de notre entourage ne présente
cette caractéristique, les exemples ne manquent pas parmi les personnalités
passées et présentent qui sont dignes de notre admiration et de notre respect.
Pensez aux personnes qui ont influencé votre vie et votre vision de la sagesse
Vous
ferez un pas de plus vers la sagesse chaque fois que vous élargirez votre façon
de voir les choses, que vous prendrez de la distance par rapport à la situation
telle qu’elle se présente à première vue.
Trouver
la sagesse qui est en nous n’est pas une démarche égoïste. Nous avons beaucoup
à apprendre des autres, mais aussi beaucoup à leur donner. Cette leçon
contribuera à votre évolution, certes, mais vous contribuerez ainsi à
l’évolution du monde.
Le
refus des limites
« Ce
que nous appelons résultat est en fait un commencement. »
Ralph
Waldo Emerson
La
dernière leçon à assimiler, c’est que nous sommes capables de tout, aussi
longtemps que nous suivons la voie tracée pour chacun de nous, comme cet
ouvrage a tenté de vous le faire comprendre.
Vous devez être certain qu’il
n’existe pas de limites à ce que vous pouvez devenir, à ce que vous êtes
capables de faire.
Votre évolution est un processus permanent, et votre
potentiel de croissance est infini.
Au
moment de votre naissance vous le saviez. Mais en grandissant, vous avez
intégré les principes de la socialisation et peut-être en êtes-vous venu à
penser que certains barrages vous empêchaient d’accéder aux plus hauts niveaux
de l’évolution spirituelle, émotionnelle ou mentale.
Ces barrages n’existent
que dans votre tête. Lorsque vous serez capables de les transcender, c’est que
vous aurez appris cette ultime leçon.
Lorsque
j’étais enfant, j’ai eu la chance d’avoir une institutrice qui comprenait
parfaitement l’importance de cette leçon. Elle nous rappelait chaque jour que
nous pouvions accomplir tout ce que nous décidions dans notre tête, malgré la
difficulté apparente ou l’opposition de notre entourage. Je souhaite de tout
mon cœur qu’il y ait une madame Carbone dans toutes les écoles du monde, afin
que les enfants sachent que tous les espoirs leurs sont permis s’ils déploient
leurs efforts en ce sens.
Notre
potentiel est infini. Le défi que nous devons relever au cours de notre
existence est de découvrir ce potentiel en acceptant cette vérité
essentielle : il n’y a rien que l’on ne puisse faire, avoir ou être. Tout
est à notre portée.
Apprenez à connaître vos limites, non pas pour vous
incliner servilement, mais pour les réduire en miettes et ouvrir la porte à la
magnificence.
Les
exploits personnels n’ont pas besoin d’être héroïques pour prouver que l’être
humain n’a pas de limites. L’objectif que l’on décide de se fixer – obtenir une
mention à un examen ou confectionner de nouveaux rideaux pour la cuisine –
importe moins que de se dire que c’est possible et de mettre tout en œuvre pour
atteindre son but.
Chacune
des leçons de la vie contribue à démontrer qu’on peut toujours aller plus loin.
Il n’y a pas de limites à la compassion, à la patience, à la volonté, à
l’engagement, à la tolérance, ni à quelque autre sentiment que ce soit.
Vous
avez une fois pour toute la permission d’aimer et de vous développer à votre
guise, et de retrouver toute la sagesse qui est en vous.
Source:
“Si la vie est un jeu, en voici les règles”, Chérie Carter-Scott, éditions Michel Lafon
Article
trouvé sur : http://stopmensonges.com
Voir
les autres règles sur cette page : "Si la vie est un jeu, en voici les règles"
"Faire tourner l'hélice de la connaissance", c'est se libérer des conditionnements, des croyances collectives fondées sur la peur, l'idée de séparation, le sentiment d'indignité et d'impuissance.
On devra regarder la peur en face, lâcher la culpabilité et apprendre à se respecter en se fiant à sa propre intuition, vision et la connaissance acquise par l'expérience.
Lâcher prise et apprendre à se confier à l'intelligence divine: l'amour lumière en soi, à venir en son cœur afin de neutraliser les pensées émotions, et d'avoir une vision globale, objective et éclairé de ce qui est.
Nous avons tous effectivement accès à la connaissance qui réside en fait dans tout notre être à différents degrés.
On devra regarder la peur en face, lâcher la culpabilité et apprendre à se respecter en se fiant à sa propre intuition, vision et la connaissance acquise par l'expérience.
Lâcher prise et apprendre à se confier à l'intelligence divine: l'amour lumière en soi, à venir en son cœur afin de neutraliser les pensées émotions, et d'avoir une vision globale, objective et éclairé de ce qui est.
Nous avons tous effectivement accès à la connaissance qui réside en fait dans tout notre être à différents degrés.
Chaque corps possède sa propre intelligence,
chaque organe, chaque cellule est consciente et selon notre focalisation, notre
degré d’ouverture de cœur, on aura une vision plus ou moins claire et bienveillante de nous-même, des autres et de la vie.
Ces intelligences spécifiques se regroupent, dans l'espace serein du cœur, et
donnent une vision neutre et complète de ce qui est, de Qui nous sommes.
La
conscience, le subconscient et l’inconscient se rejoignent en l’espace du cœur et
lorsque ces intelligences s’associent, l’humain est capable d’offrir le
meilleur de lui-même, d’agir en son âme et conscience, en connaissance de cause,
en osmose avec son environnement.
Ça demande d'observer avec les yeux du cœur, de faire la paix avec soi-même, avec tous les aspects de l'être et
de reconnaitre ces différents degrés de conscience issus de la même intelligence
divine, de la conscience unifiée, de l'intelligence du cœur qui harmonise tout ce que nous sommes.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.