lundi 15 juin 2015

« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott: Règle n°8 « Chacun de nous décide de ce qu’il fait de sa vie »





« Nous avons en main tout ce dont nous avons besoin. Reste à savoir ce que nous allons décider d’en faire ».

Chacun crée sa propre réalité. 
C’est à chacun de nous qu’il appartient d’écrire le scénario de sa vie. 
Certains en doutent, et renoncent à ce droit imprescriptible, en prétendant qu’ils n’ont pas la possibilité de faire ce qu’ils veulent parce qu’ils n’en ont pas les moyens. 

Ceux-là négligent une vérité fondamentale : ce ne sont pas les moyens extérieurs qui déterminent nos succès et nos échecs, mais notre foi en nous-même et notre volonté de rendre notre existence conforme à nos aspirations les plus hautes.

Libre à vous de vous réfugier derrière les prétextes les plus futiles, du genre : « Je n’ai pas pu le faire, parce que… ». 
Vous pouvez aussi choisir de prendre votre existence en main et de la modeler selon vos désirs. 
Vous pouvez laisser les circonstances, votre apparence physique, l’état de vos finances ou vos origines familiales dicter votre destinée, ou bien vous pouvez transcender vos limites et faire en sorte qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire dans votre vie. 
Les « oui, mais » ne conduisent nulle part, ils ne font que renforcer le sentiment de votre impuissance. Ignorez vos limites, et le monde répondra en conséquence.


Joseph Cambell a dit : 
« Le monde est à votre mesure, et vous êtes à la mesure du monde ». 
Cela signifie que si vous reconnaissez vos objectifs, vos dons et votre réalité personnelle, si vous acceptez le cheminement qu’ils impliquent, le monde vous fournira tout ce qui vous est nécessaire pour réussir. 
De votre côté, vous découvrirez quelle est votre contribution au monde. Lorsque vous tenez les rênes de votre vie, le monde répond en conséquence, et l’étincelle du génie s’allume.

L’objectif de la règle n°8 est donc de créer votre propre réalité et de la maîtriser. 
La première étape est une forme d’éveil, la fin de l’inconscience. 
Pour ma part, je me rappelle parfaitement le moment où ce changement capital est survenu dans ma vie. Je venais de recevoir les trois messages dont je parle au début de cet ouvrage. Curieusement, au lieu de me sentir soulagée ou inspirée, je me suis sentie très déprimée. J’ai pleuré pendant des journées entières, sans savoir pourquoi, jusqu’à l’instant où j’ai compris que je ne pourrais plus jamais me laisser porter par le flot lénifiant des « je ne sais pas ». 
Une fois connue la finalité de ma vie, j’étais sortie de la zone de sécurité de l’ignorance, que l’on appelle aussi l’enfance, pour entrer dans l’âge adulte. 
Il m’était désormais impossible de me fermer l’esprit et le cœur. 
Je pleurais, parce que je comprenais que je venais de perdre à jamais mon insouciance, pour accepter les devoirs de la maturité. Ce passage me rendait un peu triste, mais j’étais prête à prendre les commandes de mon existence.

Quand on commence à vivre sa vie en sachant que ce qu’on fait dépend de soi, on peut enfin la modeler selon ses choix et ses désirs. 
Les leçons que vous propose la règle n°8 sont celles de la responsabilité, de la résignation, du courage, de la force et de l’aventure
Ces leçons vous permettront d’acquérir les outils qui vous seront indispensables pour prendre le contrôle de votre vie.

La responsabilité
« Nous devons accepter les conséquences de chacun de nos actes, de chacune de nos paroles et de nos pensées, tout au long de notre vie.»
Elisabeth Kübler-Ross

Prendre ses responsabilités signifie admettre que nous avons un rôle à jouer et une influence sur les situations dans lesquelles nous nous trouvons. Cela signifie que nous avons à répondre de notre conduite et à en accepter les conséquences.

Être responsable, cependant, ne veut pas dire être l’objet de tous les reproches et il importe de bien faire la différence pour assimiler correctement cette leçon. 

Le reproche est associé à la notion de faute, alors que la responsabilité est une question d’autorité, de contrôle sur la situation. Il entraîne un sentiment négatif de culpabilité ; la responsabilité entraîne le soulagement de ne pas avoir à se dérober et permet d’évacuer cette culpabilité. 
Le reproche nous bloque, la responsabilité nous libère et nous oblige à aller de l’avant.

La responsabilité amène un certain nombre de gratifications, mais c’est une leçon qui ne s’apprend pas sans peine.

En ma qualité de mère, j’essaye d’inculquer à Jennifer, ma fille, quelques principes simples. Je souhaite qu’elle devienne une femme capable de tenir ses engagements, de comprendre les obligations qui accompagnent les privilèges et qui accepte la responsabilité de ses actes en toute occasion.
La responsabilité est l’une des leçons les plus importantes de l’âge adulte. Si vous ne l’avez pas encore apprise, il n’est pas trop tard. N’oubliez pas que la vie vous réserve quantité d’occasions de rattraper le temps perdu.

La résignation
“Apprendre à laisser faire. C’est la clé du bonheur. “
Bouddha
La résignation, au sens mystique du terme, est une vertu bien utile. 
Parfois, vous devez provoquer les évènements, dans d’autres cas, il est sage de laisser faire. 
Il n’y a pas de hiérarchie entre ces deux attitudes, vous devrez choisir la meilleure dans chacune des situations qui se présentent à vous. 
Dans une relation amoureuse, par exemple, il y a un temps pour l’action et un temps pour l’attente. Dans le travail, il arrive que vous soyez amené à contester une décision, alors qu’il est plus raisonnable, dans certaines circonstances, d’attendre et de voir venir, afin de réserver son énergies pour des combats plus importants.

La leçon de la résignation est apprise dès qu’il s’agit d’un acte conscient et non pas une forme de passivité qui vous aiderait à échapper à vos responsabilités.

Il y aura des moments, dans votre vie, où vous devrez vous défaire de certains blocages qui vous empêchent de créer votre propre réalité. 
L’une de mes stagiaires, nommée Nancy, avait si peu d’estime d’elle-même qu’elle hésitait continuellement à prendre le contrôle de sa vie. Elle ne croyait pas être capable du meilleur et se contentait de la mention « passable ». Elevée au Brésil, Nancy avait toujours été comparée, à son désavantage, à sa sœur aînée. Sa mère la présentait immanquablement comme « ma deuxième fille », si bien qu’elle avait fini par croire qu’elle ne pourrait jamais être la première en quoi que ce soit. Même ses vêtements étaient de seconde main, et on ne lui offrait jamais d’autres jouets que ceux dont sa sœur ne voulait plus. Pour affronter les défis et remporter les victoires de l’âge adulte, Nancy devait d’abord évacuer ce problème.

Il existe un autre sentiment capable de freiner l’évolution, c’est la colère. 
Certains se cramponnent à leur colère contre leurs parents, contre l’éducation qu’ils ont reçue, contre un conjoint qui les déçoit, ou contre le destin qui leur joue des tours pendables. Cette colère parasite leur subconscient et les empêche de cultiver leur capacité naturelle de création.

Il arrive aussi que les mauvais souvenirs nous encombrent l’esprit au point de nous interdire nos élans de générosité et d’imagination.
Quels que soient les blocages qui entravent votre marche en avant, vous avez le moyen de vous en débarrasser en appliquant deux leçons que nous avons déjà passé en revue : la prise de conscience et la bonne volonté*. 
Une fois que vous avez pris conscience de l’obstacle, vous trouverez le moyen de vous en débarrasser et d’évacuer le problème.

Le courage
« Le courage est le prix que demande la vie en échange de la paix »
Amelia Earhart
Avoir du courage, c’est trouver l’élan et la force intérieure nécessaires pour combattre le danger, la difficulté ou l’opposition. C’est le courage qui permet d’accomplir les actions d’éclat les plus spectaculaires, mais c’est lui aussi qui préside aux premiers pas du bébé. 
Il existe en chacun de nous, prêt à se manifester à chaque fois que des barrières à premières vue insurmontables se dressent devant nous. 
C’est la source d’énergie qui nous permet d’aller de l’avant.




Il faut du courage pour accepter l’idée que nous avons le pouvoir de mener notre vie comme nous l’entendons et pour agir en ce sens. Vous pouvez apprendre à solliciter votre courage en analysant ce qui se passe à l’intérieur de vous-même et en le nourrissant de spirituel. 
Qu’est-ce qui vous incite à agir ainsi ? Pour certains, c’est la conviction qu’il existe une puissance supérieure, pour d’autres la pratique de la méditation, la lecture des philosophes ou des penseurs du passé. 
Peu importent vos liens avec la transcendance ou le divin, ce qui compte, c’est que vous sachiez y puiser le courage nécessaire.

A certains moments, vous serez incapable de localiser les réserves de courage qui sont en vous. C’est en de telles circonstances que vous aurez besoin de ceux qui vous aiment. Vous pouvez retrouver votre courage dans le soutien de ceux qui croient en vous assez fort pour vous permettre de surmonter cette phase d’amnésie temporaire, à l’occasion de laquelle vous avez oublié votre ténacité.
La leçon du courage est apprise lorsque vous avez assez de foi pour sauter dans le vide et passer à l’action.

Quelles sont les peurs qui vous empêchent de sauter dans le grand bain ? Tirez-les au clair de façon à pouvoir desserrer l’étau. Les peurs, réelles ou imaginaires, ne font que vous gêner dans votre progression. Extirpez-les de votre vie, et vous aurez appris la leçon du courage.

La force
« Il n’y a personne, nulle part, qui ne soit capable de faire davantage que ce qu’il croit pouvoir faire. »
Henry Ford
La force nous permet de démontrer notre capacité à manifester la réalité. 
A l’intérieur de chacun de nous réside la source de cette force et nous devons être capables de la convoquer pour modeler nos vies conformément à nos vœux. 

La force est un état naturel. Nous la possédons tous et nous y avons un accès imprescriptible.

Il n’est pas nécessaire de chercher la force à l’extérieur, puisqu’elle est innée. 
Elle est aussi essentielle à notre survie que l’air que nous respirons. 
La force est ce qui nous permet, jour après jour, d’aller de l’avant, ce qui nous soutient dans les moments difficiles, ce qui nous donne la possibilité de faire ce que nous croyons devoir faire. Elle brille comme un fanal, et nous projetons sa lumière vers le monde extérieur.
Malheureusement, il arrive aussi que nous ayons du mal à discerner la lumière qui est en nous. Notre circuit intime n’est pas à l’abri des « sautes de tension ». 
Dans ces cas-là, il faut trouver la panne et la réparer.

Les pannes se présentent sous des formes diverses : l’intimidation, le découragement, la déception, l’opposition, le doute, pour n’en citer que quelques-unes. 
Elles surviennent lorsque votre résistance est à bout ou que votre confiance en vous diminue. 
Le meilleur moyen de réparer la panne est de se remémorer les succès passés et l’énergie dont vous vous êtes montré capable. 
Faites régulièrement des petites choses pour vous prouver que vous savez les faire, comme suspendre un tableau ou programmer le magnétoscope. 
Perdez l’habitude de compter automatiquement sur les autres, et votre confiance en vous s’en trouvera renforcée. De telles situations se présenteront toute votre vie. 
Mais si vous trouvez la bonne méthode pour accéder facilement à la force qui est en vous, vous sortirez vainqueur de l’épreuve et vous ne vous laisserez pas surprendre aussi souvent.

Le goût de l’aventure
« La vie est une aventure, sinon elle n’est rien. »
Helen Keller

Helen Keller sait de quoi elle parle. Elle est née sourde et aveugle. Il a fallu toute l’intelligence de son entourage et toute son énergie personnelle pour qu’elle cesse de vivre en petit animal traqué, prisonnier du silence et de la nuit, pour redevenir une personne à part entière. 
Votre existence, à vous aussi, peut être une suite d’aventures extraordinaires, remplie de moments merveilleux et d’expériences fabuleuses. Si vous laissez la porte ouverte aux surprises qu’elle vous réserve, elle se transformera en parcours enchanté. 
Ne muselez pas votre enthousiasme : l’aventure est au bout du chemin.

Une aventure est une expérience qui fait bon marché de votre confort quotidien. 
Votre sang circule plus vite et votre cœur bat à la pensée de ce qui vous attend. 
L’aventure, le goût du risque élargissent votre horizon et vous entraîne vers des mondes inexplorés. Vous êtes conscients que vous êtes vivants, et cela en vaut la peine.

C’est à vous de décider ce que vous faites de votre existence. Vous pouvez tout aussi bien mener une vie remplie d’aventures grandes ou petites, ou rester bien au chaud dans votre cocon, sans jamais connaître la joie de vous abandonner à l’imprévu avec audace et détermination. 
Un parcours dénué d’aventure est certainement plus rassurant, mais tellement plus terne. Si vous ne prenez pas de risques vous ne progresserez jamais.

Or, nous sommes nés avec une soif d’apprendre qui nous projette hors du quotidien. 
Les enfants, spontanément, ont le goût de l’aventure et sont naturellement curieux, prêts à toutes les expériences. 
Ni les convenances sociales ni la peur de l’échec ne sont là pour les freiner. Mais au fur et à mesure que nous grandissons, le monde nous impose ses peurs et ses interdits. 
Le monde de l’aventure est barré par des avertissements multiples : « Ne touche pas ! Tiens-toi bien ! ». L’étincelle pâlit peu à peu, et les bambins insouciants, même sans s’en apercevoir deviennent des adultes responsables.

C’est ce sens du merveilleux que nous devons retrouver, pour que la joie de découvrir des mondes nouveaux nous revienne en mémoire
L’étincelle oubliée revient parfois, sous forme d’une envie subite – apprendre à conduire une planche à voile ou partir en Alaska -, que nous chassons d’un revers de main, parce que nous la considérons, avec l’assurance péremptoire des grandes personnes, comme une idée stupide ou un risque inutile. 
Mais si vous savez cultiver l’étincelle, vous ouvrirez la porte à des expériences merveilleuses et à des rencontres inoubliables. Vous pourrez vivre vos rêves.

Source: “Si la vie est un jeu, en voici les règles”, Chérie Carter-Scott, aux éditions Michel Lafon

Article trouvé sur : http://stopmensonges.com


Voir les 9 autres règles en cliquant sur ce lien (faire défiler la page jusqu'en bas pour trouver la première et les suivantes en remontant) :






Tout ceci me ramène à l’importance de retrouver l’enfant, l’ado en soi, afin que leurs belles énergies circulent à nouveau à l’intérieur. Il ne s’agit pas de retomber en enfance mais de dialoguer avec ses aspects internes afin d’actualiser les croyances adoptées alors. 
On retrouve son potentiel de départ que l’adulte, la conscience d’aujourd’hui peut canaliser de façon à créer, modeler le quotidien dans l’harmonie, la joie, l’unité intérieure qui restaure le sentiment d’être à sa place, au bon moment. 
On retrouve notre raison d’être ici; en équilibrant l’ombre et la lumière intérieurs, les qualités et défauts qui harmonisés, révèlent nos atouts, dons et talents. 

Le chemin peut être joyeux même si on doit revivre certaines sensations puisque en offrant à la source, au christ intérieur, à la conscience divine, toutes ces énergies bloquées, refoulées, cachées depuis tant d’années, on ne tombe pas dans le piège de l’identification à l’enfant traumatisé et la paix qui émerge fini par s'installer définitivement. 
Comme il possède les qualités de l’âme, authenticité, spontanéité et goût de l’aventure, lorsque les pensées émotions qui nourrissaient les croyances d’illégitimité, la peur, la dévalorisation, le déni…sont absorbées dans la conscience bienveillante, compatissante de l’adulte, que le parcours spécifique de vie a permis de cultiver, on s'offre une renaissance. 

Le sentiment de complétude qui en émerge donne la force de soulever des montagnes, de franchir tout ce que l’on considérait comme des obstacles sur notre parcours. 
On découvre le pouvoir d’auto-guérison, la santé et la liberté d’être, la souveraineté, l'intégrité naissant de la complétude de l'être. 
Toute notre vie prends alors un sens nouveau et on voit que tout a été inspiré, parfait, que le divin nous a accompagné sur le chemin. 
Il se révèle dans cette prise en charge de ses blessures, dans toute sa splendeur. 


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