mercredi 24 juin 2015

« Nous ne sommes pas sur terre pour nous taire, nous cacher mais pour ÊTRE ».






Ce matin, j’ai la pêche ! Mon attention s’est portée sur une vidéo de qui parle de l’enfant intérieur et du coup j’ai envie d’en parler à mon tour histoire de clarifier les choses pour moi-même et pour ceux qui sont en résonance.
Une première chose évidente pour moi c’est que l’enfant intérieur est le porteur fidèle des énergies de l’âme, il est le vivant, l’aspect intérieur pur, innocent, celui qui veut être sur terre, qui sait pourquoi il est là

Il ne juge pas ce qui est mais embrasse la vie en totalité
Il sait dire ce qu’il pense, exprimer ses émotions, vit pleinement le moment présent et pour cette raison demeure connecté à la source en permanence. 

On parle souvent qu’il nous faut le guérir mais je pense de plus en plus, que ça n’est pas tout à fait la réalité. 
Il nous faut seulement l’écouter, le laisser exprimer sa vérité, celle de nos aspirations profondes, de nos rêves, qui sont les mêmes que ceux de notre âme, mais aussi la vérité de nos blessures, des croyances, des émotions bloquées. 

Lorsqu’on est enfant, on confie dans le coffre au trésor que représente l’inconscient, tout ce que la conscience ne sait pas (ou ne veut pas) gérer. Cet inconscient est connecté à l’âme puisque rien n’est séparé en soi. Il porte en lui le programme de croissance et celui de survie. Les deux servent la personnalité, la vie que nous sommes.


L’enfant est l’aspect intérieur qui exprime la vie, la liberté, l’innocence dans le sens où il ne fait pas les choses pour nuire mais il expérimente pour apprendre

En grandissant, on le chasse peu à peu, on le fait taire, on le discipline, on le muselle, on ne veut pas qu’il s’exprime. On le fait en réprimant nos émotions, en niant nos rêves, nos désirs, en s’identifiant tour à tour aux personnages de victime, bourreau et sauveur. 

L’enfant joue, il vit pleinement les émotions qui le traverse sans s‘identifier à elle, il les libère, les extériorise et retrouve le sourire, l’envie de jouer dès que les pleurs ont été exprimés. 
Il n’a pas le temps de s’attacher aux émotions puisqu’il ne les retient pas.

Il n’a pas besoin d’être guéri mais juste pris en compte, embrassé, pour nous ramener à la Vie
Plus on va tenter de brimer, de fausser, de taire le vivant en nous et plus il va se révolter à juste titre. 
Nous ne sommes pas sur terre pour nous taire, nous cacher mais pour ÊTRE.

Le souci de l’adulte, c’est de s’identifier aux personnages qu’il joue, c’est de "s’y croire" comme disent les enfants. 
L’adulte se fait une idée de ce que devrait être la vie et tente de se conformer au modèle de ses croyances. 
Il se flique, se torture, se discipline, pour entrer dans le moule de la projection mentale qu’il s’est dessinée, ce modèle dont il est persuadé qu’il lui garantira le bonheur une fois qu’il s’y sera conformé.

On passe alors sa vie à courir après le bonheur et à le fuir dès qu’il se présente des fois qu’il s’en aille, qu’on ne puisse pas le retenir ! 

Et si le bonheur, c’était juste d’accepter d’être qui on est à chaque instant ? 
De laisser l’enfant intérieur nous révéler ses secrets afin qu’on puisse lâcher nos peurs, nos croyances limitantes et renaitre à la Vie. 
Cette énergie est précieuse parce qu’elle nous permet d’exister pleinement, sans peur et sans complexe. 
On peut observer un enfant de trois ans et retrouver ce que c’est que d’être vivant. 

Ce qui est à guérir en soi, ce sont les aspects rigides, ceux-là même qui ont décidé d’enfermer la vie, la spontanéité de faire taire l’enfant intérieur, de restreindre le pouvoir d’être
L’audace d’être que la personnalité rigidifiée exprime au travers de l’esprit de compétition et parfois de vengeance ou encore d’héroïsme. Encore des caractéristiques des personnages du triangle de Karpman.

Ce qui est magnifique lorsqu’on entreprend de guérir, de renaitre à la vie, de laisser l’être véritable émerger, c’est que cette enfant en soi va nous y aider. 

L’adulte que nous sommes va bénéficier de ses énergies et l’enfant en nous pourra s’épanouir, être heureux et serein ayant accompli sa mission.

La sagesse de l’expérience et de l’intuition pourra prendre en charge les peines du passé, les blessures et les traumas que l’aspect vivant en nous, l’enfant intérieur osera exprimer sans complexe. 
Lorsqu’on accueille nos pensées émotions dans l’espace serein du cœur, on ne peut s’identifier ni à l’enfant, ni à l’adulte séparément, on sait que nous sommes ce tout, cette famille unie et solidaire, ces énergies masculine, féminine et enfantine dont les talents unifiés nous ouvre tous les potentiels de réalisation. 

Ces énergies accordées, harmonisées à la source sont notre plus grand potentiel créatif, l’expression de l’être entier, complet, intègre et souverain.

Bon je vais faire mon tour puis aller en course à vélo. Depuis le temps que l’envie me trotte en tête, j’y vais ! Merci l’enfant intérieur pour ce coup de pied au c…cœur.

Et bien les muscles sont encore efficaces, un peu mous mais tonifiés par l’enthousiasme. Tout dépend vraiment de nos pensées, de nos croyances ! 
Une même chose peut être perçue de façon totalement opposée selon l’état d’esprit dans lequel on est. 
Si on est attentif, on peut se rendre compte qu’une douleur est ressentie si on porte son attention dessus avec la peur; peur de la maladie, de la mort, de la souffrance et la majorité du temps elle est plus dans notre tête que dans notre corps physique

Encore pire lorsqu’on souffre à cause du passé et pour cette raison, "se pauser" et revenir au présent, calmer le mental pour qu’il arrête de ruminer et revienne à la raison de l'instant; est un acte libérateur. 
Ce qui nous rattache au passé ça n’est pas le mental qui ressasse, ce sont les programmes d’auto défense mis en œuvre qui bloquent l’énergie de vie, l’élan du désir. 

Le mental est tout à fait conscient que le trauma est passé et il a même tendance à s’agacer du fait de ne pas pouvoir contrôler les peurs qu’il croit devoir subir. 
Lorsqu’il voit la puissance de l’amour qui absorbe, transmute la peur, en bon chevalier servant, il ravive la mémoire lorsque quelque chose éveille une blessure pour qu’on pense à se centrer, à revenir au cœur.

Je l’ai remercié hier pour son zèle, son côté protecteur et attentif justement à ne pas laisser une pensée émotion semer le trouble et à offrir à la source tout objet, pensée, émotion, entité, perturbatrice. 
Le réflexe est devenu automatique et finalement au bout de la journée je constate que je l’ai vécue dans la paix et la joie. 
Les rares moments où ça se bouscule à l’intérieur, comme je laisse aller comme je ne retiens pas, ça dure le temps de le vivre, de l'offrir à la source. 

Et même, maintenant, je peux détecter les signes qui préviennent d’un déséquilibre interne. Généralement, quelque chose se met à clocher sans raison. 
Dans ces cas là, je me contente de respirer profondément et lentement, en expirant par la bouche et en inspirant par le nez et tout s’ajuste, redevient normal. 

Je retourne cueillir les framboises dont la moitié est bonne à jeter. Je ne sais pas qui les abîme mais la moitié des grains sont blancs, vidés de leur substance et je ne vois pas d’insectes dessus, mystère ? 







J’ai senti ma fréquence vibratoire s’abaisser au fil du temps et avant que ça ne dégénère, je vais prendre une douche de relaxation et faire une sieste. Les avions sont encore passés ce matin et les nuages se forment…
Voilà de quoi occuper la source en moi, la colère, le ras le bol, la fatigue face à la folie du monde et bien évidemment selon l’effet miroir, l’acceptation de mes propres pensées et actes qualifiés de mauvais. 
S’il pleut c’est tant mieux pour le jardin mais comme j’ai étalé du linge, je vais essayer de ne pas m’endormir. J’ai comme dans l’idée que les chemtrails, le pouvoir qui abuse et manipule est en relation avec le « karma  galactique ». 
Je précise que le karma, selon mon entendement, est juste une mémoire d’acquis, la somme des expériences vécues et leurs enseignements
Des expériences où on vit des rôles spécifiques, ceux de la victime, du bourreau et du sauveur. 
Mais là aussi, puisque en fait ces rôles sont interchangeables du moins, lorsqu’on est identifié à eux, on porte les trois masques tout à tour, je suppose que lorsqu’on en devient conscient et qu’on décide de casser le cycle de la vengeance, les compteurs sont mis à zéro, on passe à autre chose, à une dimension unifiée. 
Selon le groupe canalisé par Steve Rother, le jeu d’avant 2012 consistait à endôsser ces rôles afin de comprendre l’amour, d’évoluer en sagesse et de retrouver la mémoire de nos origines.
Maintenant que nous savons qui nous sommes et voulons vivre de plus en plus en conscience, selon l’âme, le cœur et l’intelligence divine, le jeu consiste à créer sa vie en conscience selon les aspirations divines, selon notre plus grand potentiel amoureux et lumineux.

Ça demande de s’ajuster à la fréquence de l’âme, de la conscience divine et de lâcher prise, d’abandonner les anciens systèmes de croyances basés sur l’illusion de la séparation et du manque.

C’est lorsque nous nous alignons sur la volonté de l’âme que nous constatons effectivement que nous n’en sommes pas séparés que nous sommes divins, que nous sommes la source et que les autres le sont aussi

L’enfant intérieur nous permet de renaitre à notre vraie nature et la sagesse de l’âme, du vécu, le guident afin qu’il évolue, grandisse dans l’amour et le respect de toute vie.
On revit le même processus de croissance que dans notre enfance avec pour parents, cette fois-ci, la source elle-même; l'amour lumière. 
Bon, assez papoté, la douche et la relaxation après on verra au fur et à mesure, selon l’élan du moment.

Une douche bien chaude, ça régénère. En y ajoutant de la tendresse et de la présence ça devient un moment intime de reconnaissance, de gratitude. Rien de tel pour élever ses vibrations ! Il fait tellement chaud que je n’ai pas faim. 
J’ai demandé à mon corps physique pourquoi la graisse se collait sur la ceinture. Je n’ai pas attendu de réponse mais reste ouverte aux suggestions, aux idées, aux envies de bouger, de faire certaines choses qui musclent les abdominaux. 
Je ne suis pas du genre à fréquenter les salles de gym mais en faisant des petites choses, ce qui demande d’être présente, consciente de ce que l’on fait, le corps se muscle de façon harmonieuse. 
Par exemple plutôt que de cueillir les framboises dans la même position, je bouge, une fois je courbe le dos, la fois d’après, je fléchis les genoux... 
J’ai pris cette habitude lorsque je travaillais dans l’agriculture; passer sept heures à faire les mêmes gestes non seulement c’est chiant mais en plus, ça fait forcer le corps aux mêmes endroits et crée tout naturellement des douleurs. 

Pendant les vendanges, j’ai appris à varier les positions et à faire de ce job, un moment de gymnastique douce. Je changeais ma position à chaque cep de vigne et je m’assaillais sur le seau une fois sur quatre. Je ne comptais pas mais pensais à mes gestes et de cette façon, comme j’étais présente, consciente, le temps passait plus vite et au bout d’un moment comme j’avais pris le rythme, je pouvais méditer tranquillement. 

J’ai toujours eu cette habitude d’ajouter de la présence, de faire les choses avec "intelligence". Plus le boulot était basique, répétitif et plus je cherchais de façon de le rendre intéressant, efficace et agréable. Toujours pour me faciliter la tâche et ne pas avoir l’impression de perdre mon temps, de bosser juste parce que c’est "normal", obligatoire. 

Faire les choses avec amour plutôt qu’à reculons permet de valoriser ce que l’on fait et nourrit l’estime de soi. Ça n’a rien à voir avec une attitude de fayot mais quand on fait les choses en se respectant, on respecte aussi l’autre, celui pour qui on travaille et les collègues apprécient puisqu’ils bénéficient d’astuces qui leur facilitent aussi la tâche. 
En plus lorsqu’on agit de cette façon, on est libre, on peut se permettre de revendiquer certaines choses, d’aménager son temps de travail et son espace. 

Faire les choses comme si c’était un jeu sans tomber dans la compétition, est une forme de création inspirée par l’enfant intérieur. 





Et bien, tout se passe comme prévu, les pensées émotions qui ont formés les croyances logées dans l’inconscient pendant l’enfance, ont formé un film dont le scénario s’est fondé sur la future visite de ma mère avec ma sœur. 
J’ai bien fait d’écrire à propos de l’enfant intérieur ce matin parce qu’au réveil, ce rêve m’a plongée dans une stupéfaction décourageante. 
En effet, tout ce que j’ai adopté comme croyance dans l’enfance à propos de ma famille et celles de l’adulte que l’inconscient construit sur le même schéma, ont été mises en scène de façon très réaliste. 
Tout y était, l’incompréhension de ma mère, la jalousie, la trahison, le mensonge…

J’ai bien l’impression que lorsqu’une croyance s’inscrit dans l’inconscient, elle forme un programme qui va déterminer des stratégies sur la même base tout au long de la vie. 
Je le savais en théorie puis pour l’avoir constaté quelque fois mais ce rêve m’a montré le truc de façon évidente, claire. 
J’ai été réveillée par la voisine qui passait l’aspirateur dans l’escalier. Comme elle a tendance à me jalouser et comme ce thème est aussi en moi ça m’a carrément fait rigoler qu’elle me renvoie ce reflet. 

En tant qu’adulte, je ne suis pas jalouse en général sauf à propos de l’image, quand je vois des nanas dont la jeunesse et l’intelligence me renvoient à mes rides et mon manque d’audace à oser être indépendante, auto entrepreneur. 
J’ai beau me dire que c’est superficiel, relatif, et être aussi rassurée par mon pouvoir d’attraction, il demeure en moi ce genre d’idées qui vient directement de l’enfance, du manque de reconnaissance extérieur que j’ai nourri en grandissant, par le rejet de soi. 
Et lorsqu’on rejette l’enfant qu’on a été, on permet aux programmes enclenchés alors, de continuer d’être actifs.

Le scénario de ce rêve, envisageait le pire, des situations extrêmes qui n’arrivent jamais dans la réalité de façon si exagérée tout simplement parce qu'on se musèle, on se raisonne, se contrôle. Parce que ces mêmes scénarios constituent la vie de tout le monde, dans des scènes banales du quotidien. 
Les critiques, les mesquineries qui naissent de la jalousie elle-même étant la conséquence du non amour de soi…un cycle involutif douloureux, totalement dépourvu d’amour. 

On admire une star, un artiste mais lorsqu’il lui arrive quelque chose de douloureux on est bien content que sa bonne étoile se soit brisée. On se régale de lire les malheurs des autres à travers les journaux "people" parce que ça rétablit la justice; « merde alors, quelqu’un ne peut pas tout avoir, c’est pas juste » !

L’enfant intérieur qui ne peut pas s’exprimer librement permet de maintenir des relations sociables et d’éviter des drames mais contrôler la vie en soi est un drame en soi puisqu’alors, on ne fait que survivre.

Tout était contenu dans ce rêve, tout ce que le projet d’aller voir ma mère pouvait susciter. Jusqu’à la représentation de la drogue vis-à-vis de ma famille et donc de la société. 
C’est vraiment une façon de se démarquer, de s’affirmer en tant qu’individu mais le problème c’est que les relations sont épanouissantes lorsqu’elles se basent sur ce qui nous est commun
Au niveau de la communication, par l’expérience de la pratique puisque je téléphone à ma mère une fois par semaine, j’ai bien vu que la relation s’est améliorée quand j’ai arrêté d’attendre qu’elle me comprenne et quand on parle ensemble de nos jardins respectifs. 

Idem au niveau de la spiritualité, il ne sert à rien de prêcher puisque c’est une question de foi, de convictions qui ne peut pas être argumenté sans tomber dans le besoin de convaincre. 
Quand on est sûr de soi, on n’a pas besoin de l’approbation des autres.
Ce rêve me révèle ce que j’ai besoin de lâcher et me permet de ne pas m’en prendre à la voisine que ce soit directement ou en pensée parce que finalement ça revient au même au niveau vibratoire. 
C’est justement en ne réagissant plus que la guérison se réalise. la pensée du jour de Neale Donald Walsch:
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que tout est parfait Ici et Maintenant.
Et l’Ici et Maintenant est tout ce qu’il y a.
Oubliez le passé. Il n’existe pas, à part dans votre mémoire.
Lâchez-le. Et arrêtez de vous inquiétez de comment
vous allez gérer les lendemains. La vie se déroule
Ici et Maintenant — faites attention à cela et tout ira bien.
Saisissez le moment présent avec gratitude et émerveillement,
et vous le transformerez en tout ce que vous aurez attendu.
Avec tout mon amour, votre ami ..
Neale

Elle est encore synchrone cette pensée ! La journée a été bien remplie et l’énergie de vie m’a portée dans l’élan, sur les fréquences de la joie, de l’enfant en soi. C'était son jour et je crois bien que je l'inviterais à nouveau à cocréer la journée de demain. Il est temps d’aller reposer le corps physique et de voyager dans les mondes subtils !

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci