Ce
matin, j’ai la pêche ! Mon attention s’est portée sur une vidéo de qui
parle de l’enfant intérieur et du coup j’ai envie d’en parler à mon tour
histoire de clarifier les choses pour moi-même et pour ceux qui sont en
résonance.
Une
première chose évidente pour moi c’est que l’enfant intérieur est le porteur
fidèle des énergies de l’âme, il est le vivant, l’aspect intérieur pur,
innocent, celui qui veut être sur terre, qui sait pourquoi il est là.
Il ne
juge pas ce qui est mais embrasse la vie en totalité.
Il sait dire ce qu’il
pense, exprimer ses émotions, vit pleinement le moment présent et pour cette
raison demeure connecté à la source en permanence.
On parle souvent qu’il nous
faut le guérir mais je pense de plus en plus, que ça n’est pas tout à fait la
réalité.
Il nous faut seulement l’écouter, le laisser exprimer sa vérité, celle
de nos aspirations profondes, de nos rêves, qui sont les mêmes que ceux de notre
âme, mais aussi la vérité de nos blessures, des croyances, des émotions
bloquées.
Lorsqu’on est enfant, on confie dans le coffre au trésor que
représente l’inconscient, tout ce que la conscience ne sait pas (ou ne veut pas) gérer. Cet
inconscient est connecté à l’âme puisque rien n’est séparé en soi. Il porte en
lui le programme de croissance et celui de survie. Les deux servent la
personnalité, la vie que nous sommes.
L’enfant
est l’aspect intérieur qui exprime la vie, la liberté, l’innocence dans le sens
où il ne fait pas les choses pour nuire mais il expérimente pour apprendre.
En
grandissant, on le chasse peu à peu, on le fait taire, on le discipline, on le
muselle, on ne veut pas qu’il s’exprime. On le fait en réprimant nos émotions,
en niant nos rêves, nos désirs, en s’identifiant tour à tour aux personnages de
victime, bourreau et sauveur.
L’enfant joue, il vit pleinement les émotions qui
le traverse sans s‘identifier à elle, il les libère, les extériorise et
retrouve le sourire, l’envie de jouer dès que les pleurs ont été exprimés.
Il n’a
pas le temps de s’attacher aux émotions puisqu’il ne les retient pas.
Il
n’a pas besoin d’être guéri mais juste pris en compte, embrassé, pour nous ramener à la Vie.
Plus on va tenter de
brimer, de fausser, de taire le vivant en nous et plus il va se révolter à juste
titre.
Nous ne sommes pas sur terre pour nous taire, nous cacher mais pour ÊTRE.
Le
souci de l’adulte, c’est de s’identifier aux personnages qu’il joue, c’est de "s’y
croire" comme disent les enfants.
L’adulte se fait une idée de ce que devrait
être la vie et tente de se conformer au modèle de ses croyances.
Il se flique,
se torture, se discipline, pour entrer dans le moule de la projection mentale
qu’il s’est dessinée, ce modèle dont il est persuadé qu’il lui garantira le
bonheur une fois qu’il s’y sera conformé.
On
passe alors sa vie à courir après le bonheur et à le fuir dès qu’il se présente
des fois qu’il s’en aille, qu’on ne puisse pas le retenir !
Et si le
bonheur, c’était juste d’accepter d’être qui on est à chaque instant ?
De
laisser l’enfant intérieur nous révéler ses secrets afin qu’on puisse lâcher
nos peurs, nos croyances limitantes et renaitre à la Vie.
Cette énergie est
précieuse parce qu’elle nous permet d’exister pleinement, sans peur et sans
complexe.
On peut observer un enfant de trois ans et retrouver ce que c’est que
d’être vivant.
Ce qui est à guérir en soi, ce sont les aspects rigides, ceux-là
même qui ont décidé d’enfermer la vie, la spontanéité de faire taire l’enfant
intérieur, de restreindre le pouvoir d’être.
L’audace d’être que la
personnalité rigidifiée exprime au travers de l’esprit de compétition et
parfois de vengeance ou encore d’héroïsme. Encore des caractéristiques des
personnages du triangle de Karpman.
Ce
qui est magnifique lorsqu’on entreprend de guérir, de renaitre à la vie, de
laisser l’être véritable émerger, c’est que cette enfant en soi va nous y
aider.
L’adulte que nous sommes va bénéficier de ses énergies et l’enfant en
nous pourra s’épanouir, être heureux et serein ayant accompli sa mission.
La
sagesse de l’expérience et de l’intuition pourra prendre en charge les peines
du passé, les blessures et les traumas que l’aspect vivant en nous, l’enfant
intérieur osera exprimer sans complexe.
Lorsqu’on accueille nos pensées
émotions dans l’espace serein du cœur, on ne peut s’identifier ni à l’enfant,
ni à l’adulte séparément, on sait que nous sommes ce tout, cette famille unie
et solidaire, ces énergies masculine, féminine et enfantine dont les talents
unifiés nous ouvre tous les potentiels de réalisation.
Ces énergies accordées,
harmonisées à la source sont notre plus grand potentiel créatif, l’expression de l’être
entier, complet, intègre et souverain.
Bon
je vais faire mon tour puis aller en course à vélo. Depuis le temps que l’envie
me trotte en tête, j’y vais ! Merci l’enfant intérieur pour ce coup de
pied au c…cœur.
Et
bien les muscles sont encore efficaces, un peu mous mais tonifiés par l’enthousiasme.
Tout dépend vraiment de nos pensées, de nos croyances !
Une même chose
peut être perçue de façon totalement opposée selon l’état d’esprit dans lequel
on est.
Si on est attentif, on peut se rendre compte qu’une douleur est
ressentie si on porte son attention dessus avec la peur; peur de la maladie, de
la mort, de la souffrance et la majorité du temps elle est plus dans notre tête
que dans notre corps physique.
Encore pire lorsqu’on souffre à cause du passé
et pour cette raison, "se pauser" et revenir au présent, calmer le mental pour qu’il
arrête de ruminer et revienne à la raison de l'instant; est un acte libérateur.
Ce qui nous rattache
au passé ça n’est pas le mental qui ressasse, ce sont les programmes d’auto
défense mis en œuvre qui bloquent l’énergie de vie, l’élan du désir.
Le mental
est tout à fait conscient que le trauma est passé et il a même tendance à s’agacer
du fait de ne pas pouvoir contrôler les peurs qu’il croit devoir subir.
Lorsqu’il
voit la puissance de l’amour qui absorbe, transmute la peur, en bon chevalier
servant, il ravive la mémoire lorsque quelque chose éveille une blessure pour
qu’on pense à se centrer, à revenir au cœur.
Je
l’ai remercié hier pour son zèle, son côté protecteur et attentif justement à
ne pas laisser une pensée émotion semer le trouble et à offrir à la source tout
objet, pensée, émotion, entité, perturbatrice.
Le réflexe est devenu
automatique et finalement au bout de la journée je constate que je l’ai vécue
dans la paix et la joie.
Les rares moments où ça se bouscule à l’intérieur,
comme je laisse aller comme je ne retiens pas, ça dure le temps de le vivre, de l'offrir à la source.
Et même, maintenant, je peux détecter les signes qui préviennent d’un
déséquilibre interne. Généralement, quelque chose se met à clocher sans raison.
Dans ces cas là, je me
contente de respirer profondément et lentement, en expirant par la bouche et en
inspirant par le nez et tout s’ajuste, redevient normal.
Je retourne cueillir
les framboises dont la moitié est bonne à jeter. Je ne sais pas qui les abîme
mais la moitié des grains sont blancs, vidés de leur substance et je ne vois pas
d’insectes dessus, mystère ?
J’ai
senti ma fréquence vibratoire s’abaisser au fil du temps et avant que ça ne
dégénère, je vais prendre une douche de relaxation et faire une sieste. Les avions
sont encore passés ce matin et les nuages se forment…
Voilà
de quoi occuper la source en moi, la colère, le ras le bol, la fatigue face à
la folie du monde et bien évidemment selon l’effet miroir, l’acceptation de mes
propres pensées et actes qualifiés de mauvais.
S’il pleut c’est tant mieux pour
le jardin mais comme j’ai étalé du linge, je vais essayer de ne pas m’endormir.
J’ai comme dans l’idée que les chemtrails, le pouvoir qui abuse et manipule est
en relation avec le « karma galactique ».
Je précise que le
karma, selon mon entendement, est juste une mémoire d’acquis, la somme des
expériences vécues et leurs enseignements.
Des expériences où on vit des rôles
spécifiques, ceux de la victime, du bourreau et du sauveur.
Mais là aussi,
puisque en fait ces rôles sont interchangeables du moins, lorsqu’on est
identifié à eux, on porte les trois masques tout à tour, je suppose que lorsqu’on
en devient conscient et qu’on décide de casser le cycle de la vengeance, les
compteurs sont mis à zéro, on passe à autre chose, à une dimension unifiée.
Selon
le groupe canalisé par Steve Rother, le jeu d’avant 2012 consistait à endôsser ces
rôles afin de comprendre l’amour, d’évoluer en sagesse et de retrouver la
mémoire de nos origines.
Maintenant
que nous savons qui nous sommes et voulons vivre de plus en plus en conscience,
selon l’âme, le cœur et l’intelligence divine, le jeu consiste à créer sa vie
en conscience selon les aspirations divines, selon notre plus grand potentiel
amoureux et lumineux.
Ça
demande de s’ajuster à la fréquence de l’âme, de la conscience divine et de
lâcher prise, d’abandonner les anciens systèmes de croyances basés sur l’illusion
de la séparation et du manque.
C’est
lorsque nous nous alignons sur la volonté de l’âme que nous constatons
effectivement que nous n’en sommes pas séparés que nous sommes divins, que nous
sommes la source et que les autres le sont aussi.
L’enfant intérieur nous
permet de renaitre à notre vraie nature et la sagesse de l’âme, du vécu, le guident afin qu’il
évolue, grandisse dans l’amour et le respect de toute vie.
On
revit le même processus de croissance que dans notre enfance avec pour parents,
cette fois-ci, la source elle-même; l'amour lumière.
Bon, assez papoté, la douche et la
relaxation après on verra au fur et à mesure, selon l’élan du moment.
Une
douche bien chaude, ça régénère. En y ajoutant de la tendresse et de la
présence ça devient un moment intime de reconnaissance, de gratitude. Rien de
tel pour élever ses vibrations ! Il fait tellement chaud que je n’ai pas
faim.
J’ai demandé à mon corps physique pourquoi la graisse se collait sur la
ceinture. Je n’ai pas attendu de réponse mais reste ouverte aux suggestions,
aux idées, aux envies de bouger, de faire certaines choses qui musclent les
abdominaux.
Je ne suis pas du genre à fréquenter les salles de gym mais en
faisant des petites choses, ce qui demande d’être présente, consciente de ce que
l’on fait, le corps se muscle de façon harmonieuse.
Par exemple plutôt que de
cueillir les framboises dans la même position, je bouge, une fois je courbe le
dos, la fois d’après, je fléchis les genoux...
J’ai pris cette habitude lorsque
je travaillais dans l’agriculture; passer sept heures à faire les mêmes gestes
non seulement c’est chiant mais en plus, ça fait forcer le corps aux mêmes
endroits et crée tout naturellement des douleurs.
Pendant les vendanges, j’ai
appris à varier les positions et à faire de ce job, un moment de gymnastique
douce. Je changeais ma position à chaque cep de vigne et je m’assaillais sur le
seau une fois sur quatre. Je ne comptais pas mais pensais à mes gestes et de
cette façon, comme j’étais présente, consciente, le temps passait plus vite et
au bout d’un moment comme j’avais pris le rythme, je pouvais méditer
tranquillement.
J’ai toujours eu cette habitude d’ajouter de la présence, de
faire les choses avec "intelligence". Plus le boulot était basique, répétitif et
plus je cherchais de façon de le rendre intéressant, efficace et agréable. Toujours
pour me faciliter la tâche et ne pas avoir l’impression de perdre mon temps, de
bosser juste parce que c’est "normal", obligatoire.
Faire les choses avec amour
plutôt qu’à reculons permet de valoriser ce que l’on fait et nourrit l’estime
de soi. Ça n’a rien à voir avec une attitude de fayot mais quand on fait les
choses en se respectant, on respecte aussi l’autre, celui pour qui on travaille
et les collègues apprécient puisqu’ils bénéficient d’astuces qui leur facilitent
aussi la tâche.
En plus lorsqu’on agit de cette façon, on est libre, on peut se
permettre de revendiquer certaines choses, d’aménager son temps de travail et
son espace.
Faire les choses comme si c’était un jeu sans tomber dans la compétition,
est une forme de création inspirée par l’enfant intérieur.
Et
bien, tout se passe comme prévu, les pensées émotions qui ont formés les
croyances logées dans l’inconscient pendant l’enfance, ont formé un film dont le
scénario s’est fondé sur la future visite de ma mère avec ma sœur.
J’ai bien
fait d’écrire à propos de l’enfant intérieur ce matin parce qu’au réveil, ce
rêve m’a plongée dans une stupéfaction décourageante.
En effet, tout ce que j’ai
adopté comme croyance dans l’enfance à propos de ma famille et celles de l’adulte
que l’inconscient construit sur le même schéma, ont été mises en scène de façon
très réaliste.
Tout y était, l’incompréhension de ma mère, la jalousie, la
trahison, le mensonge…
J’ai bien l’impression que lorsqu’une croyance s’inscrit
dans l’inconscient, elle forme un programme qui va déterminer des stratégies
sur la même base tout au long de la vie.
Je le savais en théorie puis pour l’avoir
constaté quelque fois mais ce rêve m’a montré le truc de façon évidente,
claire.
J’ai été réveillée par la voisine qui passait l’aspirateur dans l’escalier. Comme elle a tendance à me jalouser et comme ce thème est aussi en moi ça m’a
carrément fait rigoler qu’elle me renvoie ce reflet.
En tant qu’adulte, je ne
suis pas jalouse en général sauf à propos de l’image, quand je vois des nanas
dont la jeunesse et l’intelligence me renvoient à mes rides et mon manque d’audace
à oser être indépendante, auto entrepreneur.
J’ai beau me dire que c’est
superficiel, relatif, et être aussi rassurée par mon pouvoir d’attraction, il
demeure en moi ce genre d’idées qui vient directement de l’enfance, du manque
de reconnaissance extérieur que j’ai nourri en grandissant, par le rejet de soi.
Et lorsqu’on rejette l’enfant qu’on a été, on permet aux programmes enclenchés
alors, de continuer d’être actifs.
Le
scénario de ce rêve, envisageait le pire, des situations extrêmes qui n’arrivent
jamais dans la réalité de façon si exagérée tout simplement parce qu'on
se musèle, on se raisonne, se contrôle. Parce que ces mêmes scénarios
constituent la vie de tout le monde, dans des scènes banales du quotidien.
Les
critiques, les mesquineries qui naissent de la jalousie elle-même étant la
conséquence du non amour de soi…un cycle involutif douloureux, totalement dépourvu
d’amour.
On admire une star, un artiste mais lorsqu’il lui arrive quelque chose
de douloureux on est bien content que sa bonne étoile se soit brisée. On se
régale de lire les malheurs des autres à travers les journaux "people" parce que ça
rétablit la justice; « merde alors, quelqu’un ne peut pas tout avoir, c’est
pas juste » !
L’enfant
intérieur qui ne peut pas s’exprimer librement permet de maintenir des
relations sociables et d’éviter des drames mais contrôler la vie en soi est un
drame en soi puisqu’alors, on ne fait que survivre.
Tout
était contenu dans ce rêve, tout ce que le projet d’aller voir ma mère pouvait
susciter. Jusqu’à la représentation de la drogue vis-à-vis de ma famille et
donc de la société.
C’est vraiment une façon de se démarquer, de s’affirmer en
tant qu’individu mais le problème c’est que les relations sont épanouissantes
lorsqu’elles se basent sur ce qui nous est commun.
Au niveau de la
communication, par l’expérience de la pratique puisque je téléphone à ma mère
une fois par semaine, j’ai bien vu que la relation s’est améliorée quand j’ai
arrêté d’attendre qu’elle me comprenne et quand on parle ensemble de nos
jardins respectifs.
Idem au niveau de la spiritualité, il ne sert à rien de
prêcher puisque c’est une question de foi, de convictions qui ne peut pas être
argumenté sans tomber dans le besoin de convaincre.
Quand on est sûr de soi, on
n’a pas besoin de l’approbation des autres.
Ce
rêve me révèle ce que j’ai besoin de lâcher et me permet de ne pas m’en prendre
à la voisine que ce soit directement ou en pensée parce que finalement ça
revient au même au niveau vibratoire.
C’est justement en ne réagissant plus que
la guérison se réalise. la pensée du jour de Neale Donald Walsch:
En
ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que tout est parfait Ici et Maintenant.
Et l’Ici et Maintenant est tout ce qu’il y a.
que tout est parfait Ici et Maintenant.
Et l’Ici et Maintenant est tout ce qu’il y a.
Oubliez
le passé. Il n’existe pas, à part dans votre mémoire.
Lâchez-le. Et arrêtez de vous inquiétez de comment
vous allez gérer les lendemains. La vie se déroule
Ici et Maintenant — faites attention à cela et tout ira bien.
Lâchez-le. Et arrêtez de vous inquiétez de comment
vous allez gérer les lendemains. La vie se déroule
Ici et Maintenant — faites attention à cela et tout ira bien.
Saisissez
le moment présent avec gratitude et émerveillement,
et vous le transformerez en tout ce que vous aurez attendu.
et vous le transformerez en tout ce que vous aurez attendu.
Avec
tout mon amour, votre ami ..
Neale
Neale
Elle
est encore synchrone cette pensée ! La journée a été bien remplie et l’énergie
de vie m’a portée dans l’élan, sur les fréquences de la joie, de l’enfant en
soi. C'était son jour et je crois bien que je l'inviterais à nouveau à cocréer la journée de demain. Il est temps d’aller reposer le corps physique et de voyager dans les mondes
subtils !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci