dimanche 14 juin 2015

« La tendresse et la joie des retrouvailles »





Réveillé dans la joie d’être, la méditation de Deepak Chopra a révélée la part en moi qui ne croit pas au fait que je sois tout comme vous, un être d’amour et de lumière. 
Je n’ai pas essayé de la nier, de la rejeter, de faire comme si je ne l’entendais pas, je l’ai accueillie à bras ouvert et j’ai demandé, à la terre et au soleil de lui témoigner de l’amour, lors de ma méditation personnelle face au soleil. 
Je peux ressentir facilement les énergies de la terre et celle du soleil à travers mes mains tournées en leur direction et les frissons qui m’ont parcourus m’ont confirmé la bonne volonté qui s’installe en tous les aspects de l’être à vivre dans l’harmonie, l’entente, la compréhension, la compassion. 

Sur le trône, je me suis adressée à l’adolescente rebelle, désillusionnée, en lui témoignant toute ma compassion, en lui disant que je comprenais tout à fait son point de vue et je lui ai dit à quel point elle est précieuse pour moi. 
Je l’ai invitée à participer activement à la création du quotidien, à apporter ses dons, ses talents, ses énergies, dans la réalisation de l’harmonie interne, que sans elle, l’ensemble que nous formons n’était pas complet.

C’est la première fois que j’ai cet élan assuré, au lieu de prendre un bout de cachet. 
Toutes les brûlures intérieures ressenties me sont apparues sous la forme de cet adolescente que j’étais et en me mettant à sa place, en revivant ce qu’elle ressentait, pensait, dans les moments de désespoir, j’ai pu éprouver cette compassion qui donne envie de prendre dans les bras cette souffrance légitime.

Je ne l’ai pas nourrie dans ses peurs, ses illusions, je n’ai pas non plus essayé de la convaincre de ma foi actuelle, je lui ai juste suggérée de s’ouvrir à l’amour, à cette tendresse de la source que je connais en tant qu’adulte.

Les tensions internes sont moins fortes et un sentiment de relâchement, de tendresse s’installe doucement. Je suis déjà honorée, d’avoir pu communiquer avec elle sans qu’elle ne se ferme. Je sais qu’elle n’est pas une ennemie mais une part importante de ce que je suis, une énergie qui en étant absorbée dans l’amour, libère tout son potentiel, tout son besoin d’être aimé que la source prends désormais en charge tout autant que ma personnalité d’adulte, celle que je suis au présent. 

C’est comme si je retrouvais l’amour en personne, la tendresse, l’innocence et la vivacité de cet aspect interne. Mais pour le moment, il s’agit juste de la rassurer, de l’apprivoiser, de ne plus la rejeter instinctivement mais de l’accueillir en conscience lorsqu’elle se manifestera par de la rébellion, de l’incrédulité, de la confusion ou tout autre forme de violence qu’elle a dirigée sur elle-même pendant toutes ces années. 
Si j'en parle au passé, c'est que je ne suis évidemment plus celle que j'étais mais ces énergies demeurent en moi de façon distorsionnée et ce dialogue, cette écoute attentive développe un sentiment de compassion à l'égard de ce passé, de cette jeune fille révoltée que j'étais.  






J’ai demandé à la terre et au ciel de guérir mes chakras, de faire en sorte qu’ils retrouvent leur pureté originelle, leur santé, le sens de leur rotation naturelle. Poser cette intention quotidiennement est nécessaire mentalement et énergétiquement. 
Je ne m’affole donc pas des signes et symptômes physiques ni des envies un peu extravagantes, incongrues ou déraisonnables. J’ai mangé pas mal de mousse au chocolat hier soir mais ça n’a pas eu l’effet habituel de charger la langue. 
Je suis convaincue que c’est le fait de ne pas avoir culpabilisé, de ne pas avoir eu peur de grossir, de mal faire, de maltraiter mon corps physique, qui a permis que ce soit digéré facilement.

C’est aussi mon vécu, mon expérience, envisagée au travers des yeux de l’amour, sans jugement ou à priori, et avec du recul, qui me permet de vérifier cela ; la peur, la culpabilité sont les poisons qui conditionnent l’état d’être et rendent malade.

Lorsqu’on est jeune, dans l’insouciance, on ne doute pas, on ne pense pas qu’on fait mal et pour cette raison, tout ce que nous faisons n’a aucune emprise sur notre santé, notre corps physique. 
On pense que c’est parce que nos cellules sont ‘jeunes’ mais ça n’est qu’une croyance puisque le corps se régénère complètement tous les sept ans

Ce qui veut dire que nos cellules se renouvellent, qu’elles ont cette faculté de régénérescence naturelle. C’est inscrit en leur programme de vie, c'est leur "mission de vie". 
Tout comme l’inconscient, l’ego contiennent des programmes de survie basés sur la peur, ils ont aussi l’opposé, des programmes de croissance, d’évolution, de vie éternelle. Seulement, il faut les activer, y croire et les utiliser en nourrissant notre être tout entier, d’amour et de lumière, en laissant ces énergies essentielles qui sont notre base fondamentale, rayonner sur tout nos corps, nos aspects, notre être. 

Chacun des nos aspects interne est constitué de pôles négatifs et positifs ; lorsqu’il existe une pensée de peur, il y a inévitablement une pensée d’amour qui existe aussi. 
Lorsqu’il y a le besoin d’aimer et d’être aimé, il y a l’amour en abondance de la même façon ; c’est le principe de la dualité. 
Même si ça semble un peu simpliste, c’est tout à fait logique et on peut en faire l’expérience directe instantanée, lorsqu’on accueille avec amour ce qui nous traverse dans l’instant. 
On fait beaucoup plus souvent l’expérience inverse, c'est-à-dire qu’on passe d’un état de joie à la tristesse. Mais on peut alors constater le balancement interne qui s’effectue, la réalité des opposés en soi.
Amener une pensée émotion au cœur ramène au point zéro, on n’est plus balancé entre un état ou un autre. 
Au début, les énergies s’équilibrent et donc on sent ce mouvement de la peur à la confiance puis lorsqu’elles sont stabilisées, on est dans la paix, la sérénité, sans vouloir quoi que ce soit, ni être bien, ni être mieux, on savoure juste ce que l’on est en vérité, la paix, l’amour, la tendresse, l’harmonie.

L’harmonie, c’est le sentiment d’unité et le fait de ne pas être déstabilisé par les mouvements internes parce qu’on ne s’accroche plus à l’un ou à l’autre des états. 
On accepte d’avoir autant de joie que de tristesse et dans cet acceptation sans conditions, l’équilibre se créé naturellement. 

Bon, je vais faire mon tour et essayer d’aller me dégourdir les jambes à vélo ! Le ciel est toujours gris, il fait frais mais j’ai pu voir le soleil quelques minutes et éveiller l’étincelle, le soleil intérieur donc tout est bien. 
Je viens de poser ma main sur mon plexus solaire en feu et de parler à nouveau à l’ado que j’étais, en ces mots : «  tu es aimée sans conditions, continue d’explorer le monde, en toute liberté, ne tient pas compte de la peur, de la culpabilité et continue de vivre selon ton cœur, selon ce que tu es, tout est bien ». 
En disant cela, j’ai profondément pris conscience de la vérité de ces mots et du fait qu’elle avait cet état d’esprit, que ces mots étaient en elle à l’époque même si elle n’en avait pas conscience ; elle était portée par ces énergies, c’est une certitude.

Je me souviens clairement de l’audace, de la force de vie, de l’enthousiasme à être, à vivre, à explorer, découvrir, rencontrer, partager, échanger, sans honte ni culpabilité, l’envie de comprendre la vie, de l’embrasser, de cette période de ma vie et de l’immense liberté qui me guidait en tous temps. Et c’est précisément ces énergies dont j’ai besoin maintenant. 







Enfin c’est sur cette fréquence que je me situe et c’est aussi à cet endroit que je la retrouve même si c’est par la résistance incrédule interne qu’elle s’est d'abord manifestée. 
C’est toute l’ambiguïté de l’ado, il porte les énergies contraires de façon exacerbées et comme il ne sait pas ce qu’elles sont, comme il ne sait pas les canaliser, il est vite submergé mais c’est aussi ce qui lui donne l’élan de vivre pleinement tout ce qui le traverse. 
Et c’est exactement cette capacité dont j’ai besoin pour accueillir les émotions intérieures. 

En ce sens, nous nous compétons parfaitement. 
«  Chère ado que j’étais, tu vois à quel point tu m’es précieuse ! Tu peux constater que mon désir de te retrouver et de te ramener à la maison, est des plus sincères. Ce sont précisément les énergies que tu portes qui vont remplacer le geste addictif, la compulsion à prendre ces cachets pour oser être ce que je suis maintenant, ce que nous sommes ensembles. Ravive le souvenir de ce que tu es, libère tes belles énergies, réintègre ma conscience. Sors de cette prison de peur dans laquelle je t’ai placée par souci de conformité. 
Je sais que ce sont tes énergies, ta présence rebelle qui m’a permis de ne pas trahir totalement ce que je suis. 

Maintenant, c’est dans la paix du cœur, dans la conscience que nous créons notre quotidien, selon notre état d’être et qu'en étant unies, tout est possible, le meilleur, le tendre, le joyeux, le magnifique. 
Cela même dont tu rêvais est à notre portée, ici et maintenant »

Deux clefs de sagesse piochée « au hasard », entre deux allers et venues au jardin, qui résonnent parfaitement avec ce que je ressens :
J’ai oublié de noter le numéro…oups !

« L’acceptation, la tolérance et le lâcher prise vous mènent inéluctablement vers l’Amour Inconditionnel. Enfant de la Terre, soyez certains que vous y arriverez et qu’il n’y a rien de plus beau que l’Amour Inconditionnel, il n’y a rien de plus beau que d’aimer sans rien attendre de l’autre ! Aimez, offrez, soyez simplement heureux pour l'autre ! 
Petit à petit, vous dirigerez vers cet Amour Inconditionnel, parce que dans le monde nouveau vers lequel vous allez, vous ne pourrez pas vivre si vous n’avez pas commencé à l’acquérir ».  

Clef 735
« La séparation d’avec ceux que vous avez aimés n’est qu’illusoire ! Bientôt, le voile qui vous empêche de les voir ou de les ressentir vous sera totalement enlevé, mais vous n’êtes encore pas suffisamment prêt et vous seriez trop perturbé. Il faut continuer à vous élever spirituellement et surtout à intégrer votre totalité. » 

La plupart des gens qui lisent cela, pensent que ce sont nos aspects divins qu'il faut intégrer mais je ne le vois pas de cette façon. Ce qui est à intégrer, est seulement ce que l'on a rejetté en soi, et quand on est touché par ce genre de message, c'est que notre âme, le divin en nous, attire notre attention et comme il est omniprésent, il ne tient qu'à nous de reconnaitre cette reliance. 
Et pour savoir que nous sommes la source divine, l'amour et la lumière, il nous faut le vivre justement à l'intérieur. 
Cet amour inconditionnel qui s'offre comme le soleil offre sa chaleur, sa lumière, ne peut exclure les aspects humains puisqu'ils sont justement ceux qu'il sollicite, cherche à éclairer et à ramener au cœur, à la maison, à la source. 
Pour nos aspects divins multidimensionnels, qui seraient dans d'autres sphères, en amplifiant l'amour en soi et en changeant ainsi sa fréquence vibratoire, le voile se déchire mais ça commence de l'intérieur, à l'intérieur, entre les aspects que nous connaissons, les lignes temporelles que nous avons expérimentées et dont nous avons conscience, le souvenir. 
Puis lorsqu'on s'adresse à la source en soi, afin qu'elle se charge de nos blessures, de témoigner sa présence aux parts internes retrouvées, et qu'elle nous répond par des sensations d'amour, de bien-être profond, on réunit le passé, le présent et le futur. 
Enfin on en est le témoin directe. 
Concernant les êtres chers décédés, pour le moment ça se fait au travers des rêves... 

La pluie tombe à nouveau! J'ai pu aller au jardin ce matin, profiter du soleil et comme il a un peu sécher la terre, ça n'est pas un problème. Les changements de température sont un peu à l'image de mes émotions mais je ne plonge plus dans l'extrême. Un orage éclate...
Une petite médiation relaxation est bienvenue...

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci