Réveillé
dans la joie d’être, la méditation de Deepak Chopra a révélée la part en moi qui ne croit pas au fait que je sois tout comme vous,
un être d’amour et de lumière.
Je n’ai pas essayé de la nier, de la rejeter, de
faire comme si je ne l’entendais pas, je l’ai accueillie à bras ouvert et j’ai
demandé, à la terre et au soleil de lui témoigner de l’amour, lors de ma
méditation personnelle face au soleil.
Je peux ressentir facilement les
énergies de la terre et celle du soleil à travers mes mains tournées en leur
direction et les frissons qui m’ont parcourus m’ont confirmé la bonne volonté
qui s’installe en tous les aspects de l’être à vivre dans l’harmonie, l’entente,
la compréhension, la compassion.
Sur le trône, je me suis adressée à l’adolescente
rebelle, désillusionnée, en lui témoignant toute ma compassion, en lui disant que je
comprenais tout à fait son point de vue et je lui ai dit à quel point elle est
précieuse pour moi.
Je l’ai invitée à participer activement à la création du
quotidien, à apporter ses dons, ses talents, ses énergies, dans la réalisation
de l’harmonie interne, que sans elle, l’ensemble que nous formons n’était pas
complet.
C’est
la première fois que j’ai cet élan assuré, au lieu de prendre un bout de cachet.
Toutes
les brûlures intérieures ressenties me sont apparues sous la forme de cet
adolescente que j’étais et en me mettant à sa place, en revivant ce qu’elle ressentait, pensait, dans les moments de désespoir, j’ai pu éprouver cette compassion qui donne
envie de prendre dans les bras cette souffrance légitime.
Je ne l’ai pas nourrie
dans ses peurs, ses illusions, je n’ai pas non plus essayé de la convaincre de
ma foi actuelle, je lui ai juste
suggérée de s’ouvrir à l’amour, à cette tendresse de la source que je connais
en tant qu’adulte.
Les
tensions internes sont moins fortes et un sentiment de relâchement, de
tendresse s’installe doucement. Je suis déjà honorée, d’avoir pu communiquer
avec elle sans qu’elle ne se ferme. Je sais qu’elle n’est pas une ennemie mais
une part importante de ce que je suis, une énergie qui en étant absorbée dans l’amour,
libère tout son potentiel, tout son besoin d’être aimé que la source prends
désormais en charge tout autant que ma personnalité d’adulte, celle que je suis
au présent.
C’est comme si je retrouvais l’amour en personne, la tendresse, l’innocence
et la vivacité de cet aspect interne. Mais pour le moment, il s’agit juste de
la rassurer, de l’apprivoiser, de ne plus la rejeter instinctivement mais de l’accueillir
en conscience lorsqu’elle se manifestera par de la rébellion, de l’incrédulité,
de la confusion ou tout autre forme de violence qu’elle a dirigée sur elle-même
pendant toutes ces années.
Si j'en parle au passé, c'est que je ne suis évidemment plus celle que j'étais mais ces énergies demeurent en moi de façon distorsionnée et ce dialogue, cette écoute attentive développe un sentiment de compassion à l'égard de ce passé, de cette jeune fille révoltée que j'étais.
J’ai
demandé à la terre et au ciel de guérir mes chakras, de faire en sorte qu’ils
retrouvent leur pureté originelle, leur santé, le sens de leur rotation
naturelle. Poser cette intention quotidiennement est nécessaire mentalement et énergétiquement.
Je ne m’affole donc pas des signes
et symptômes physiques ni des envies un peu extravagantes, incongrues ou
déraisonnables. J’ai mangé pas mal de mousse au chocolat hier soir mais ça n’a
pas eu l’effet habituel de charger la langue.
Je suis convaincue que c’est le
fait de ne pas avoir culpabilisé, de ne pas avoir eu peur de grossir, de mal
faire, de maltraiter mon corps physique, qui a permis que ce soit digéré
facilement.
C’est
aussi mon vécu, mon expérience, envisagée au travers des yeux de l’amour, sans jugement ou à priori, et avec du
recul, qui me permet de vérifier cela ; la peur, la culpabilité sont les
poisons qui conditionnent l’état d’être et rendent malade.
Lorsqu’on
est jeune, dans l’insouciance, on ne doute pas, on ne pense pas qu’on fait mal
et pour cette raison, tout ce que nous faisons n’a aucune emprise sur notre
santé, notre corps physique.
On pense que c’est parce que nos cellules sont ‘jeunes’
mais ça n’est qu’une croyance puisque le corps se régénère complètement tous les sept ans.
Ce
qui veut dire que nos cellules se renouvellent, qu’elles ont cette faculté de régénérescence
naturelle. C’est inscrit en leur programme de vie, c'est leur "mission de vie".
Tout
comme l’inconscient, l’ego contiennent des programmes de survie basés sur la
peur, ils ont aussi l’opposé, des programmes de croissance, d’évolution, de vie
éternelle. Seulement, il faut les activer, y croire et les utiliser en
nourrissant notre être tout entier, d’amour et de lumière, en laissant ces énergies
essentielles qui sont notre base fondamentale, rayonner sur tout nos corps, nos
aspects, notre être.
Chacun
des nos aspects interne est constitué de pôles négatifs et positifs ;
lorsqu’il existe une pensée de peur, il y a inévitablement une pensée d’amour
qui existe aussi.
Lorsqu’il y a le besoin d’aimer et d’être aimé, il y a l’amour
en abondance de la même façon ; c’est le principe de la dualité.
Même si
ça semble un peu simpliste, c’est tout à fait logique et on peut en faire l’expérience
directe instantanée, lorsqu’on accueille avec amour ce qui nous traverse dans l’instant.
On fait beaucoup plus souvent l’expérience inverse, c'est-à-dire qu’on passe d’un
état de joie à la tristesse. Mais on peut alors constater le balancement
interne qui s’effectue, la réalité des opposés en soi.
Amener
une pensée émotion au cœur ramène au point zéro, on n’est plus balancé entre un
état ou un autre.
Au début, les énergies s’équilibrent et donc on sent ce
mouvement de la peur à la confiance puis lorsqu’elles sont stabilisées, on est
dans la paix, la sérénité, sans vouloir quoi que ce soit, ni être bien, ni être
mieux, on savoure juste ce que l’on est en vérité, la paix, l’amour, la
tendresse, l’harmonie.
L’harmonie,
c’est le sentiment d’unité et le fait de ne pas être déstabilisé par les mouvements
internes parce qu’on ne s’accroche plus à l’un ou à l’autre des états.
On
accepte d’avoir autant de joie que de tristesse et dans cet acceptation sans
conditions, l’équilibre se créé naturellement.
Bon,
je vais faire mon tour et essayer d’aller me dégourdir les jambes à vélo !
Le ciel est toujours gris, il fait frais mais j’ai pu voir le soleil quelques
minutes et éveiller l’étincelle, le soleil intérieur donc tout est bien.
Je
viens de poser ma main sur mon plexus solaire en feu et de parler à nouveau à l’ado
que j’étais, en ces mots : « tu es aimée sans conditions, continue d’explorer
le monde, en toute liberté, ne tient pas compte de la peur, de la culpabilité
et continue de vivre selon ton cœur, selon ce que tu es, tout est bien ».
En disant cela, j’ai profondément pris conscience de la vérité de ces mots et
du fait qu’elle avait cet état d’esprit, que ces mots étaient en elle à l’époque même si elle n’en avait pas
conscience ; elle était portée par ces énergies, c’est une certitude.
Je
me souviens clairement de l’audace, de la force de vie, de l’enthousiasme à
être, à vivre, à explorer, découvrir, rencontrer, partager, échanger, sans
honte ni culpabilité, l’envie de comprendre la vie, de l’embrasser, de cette période
de ma vie et de l’immense liberté qui me guidait en tous temps. Et c’est
précisément ces énergies dont j’ai besoin maintenant.
Enfin c’est sur cette
fréquence que je me situe et c’est aussi à cet endroit que je la retrouve même
si c’est par la résistance incrédule interne qu’elle s’est d'abord manifestée.
C’est toute l’ambiguïté de l’ado, il porte les énergies contraires de façon
exacerbées et comme il ne sait pas ce qu’elles sont, comme il ne sait pas les
canaliser, il est vite submergé mais c’est aussi ce qui lui donne l’élan de
vivre pleinement tout ce qui le traverse.
Et c’est exactement cette capacité
dont j’ai besoin pour accueillir les émotions intérieures.
En ce sens, nous
nous compétons parfaitement.
« Chère ado que j’étais, tu vois à quel
point tu m’es précieuse ! Tu peux constater que mon désir de te retrouver
et de te ramener à la maison, est des plus sincères. Ce sont
précisément les énergies que tu portes qui vont remplacer le geste addictif, la
compulsion à prendre ces cachets pour oser être ce que je suis maintenant, ce
que nous sommes ensembles. Ravive le souvenir de ce que tu es,
libère tes belles énergies, réintègre ma conscience. Sors de cette prison de
peur dans laquelle je t’ai placée par souci de conformité.
Je sais que
ce sont tes énergies, ta présence rebelle qui m’a permis de ne pas trahir
totalement ce que je suis.
Maintenant, c’est dans la paix du cœur, dans la
conscience que nous créons notre quotidien, selon notre état d’être et qu'en
étant unies, tout est possible, le meilleur, le tendre, le joyeux, le
magnifique.
Cela même dont tu rêvais est à notre portée, ici et maintenant ».
Deux clefs de sagesse piochée « au hasard », entre deux allers et venues au
jardin, qui résonnent parfaitement avec ce que je ressens :
J’ai
oublié de noter le numéro…oups !
« L’acceptation,
la tolérance et le lâcher prise vous mènent inéluctablement vers l’Amour
Inconditionnel. Enfant de la Terre, soyez certains que vous y arriverez et
qu’il n’y a rien de plus beau que l’Amour Inconditionnel, il n’y a rien de plus
beau que d’aimer sans rien attendre de l’autre ! Aimez, offrez, soyez
simplement heureux pour l'autre !
Petit à petit, vous dirigerez vers cet
Amour Inconditionnel, parce que dans le monde nouveau vers lequel vous allez,
vous ne pourrez pas vivre si vous n’avez pas commencé à l’acquérir ».
Clef
735
« La
séparation d’avec ceux que vous avez aimés n’est qu’illusoire ! Bientôt,
le voile qui vous empêche de les voir ou de les ressentir vous sera totalement
enlevé, mais vous n’êtes encore pas suffisamment prêt et vous seriez trop
perturbé. Il faut continuer à vous élever spirituellement et surtout à intégrer
votre totalité. »
La plupart des gens qui lisent cela, pensent que ce sont nos aspects divins qu'il faut intégrer mais je ne le vois pas de cette façon. Ce qui est à intégrer, est seulement ce que l'on a rejetté en soi, et quand on est touché par ce genre de message, c'est que notre âme, le divin en nous, attire notre attention et comme il est omniprésent, il ne tient qu'à nous de reconnaitre cette reliance.
Et pour savoir que nous sommes la source divine, l'amour et la lumière, il nous faut le vivre justement à l'intérieur.
Cet amour inconditionnel qui s'offre comme le soleil offre sa chaleur, sa lumière, ne peut exclure les aspects humains puisqu'ils sont justement ceux qu'il sollicite, cherche à éclairer et à ramener au cœur, à la maison, à la source.
Pour nos aspects divins multidimensionnels, qui seraient dans d'autres sphères, en amplifiant l'amour en soi et en changeant ainsi sa fréquence vibratoire, le voile se déchire mais ça commence de l'intérieur, à l'intérieur, entre les aspects que nous connaissons, les lignes temporelles que nous avons expérimentées et dont nous avons conscience, le souvenir.
Puis lorsqu'on s'adresse à la source en soi, afin qu'elle se charge de nos blessures, de témoigner sa présence aux parts internes retrouvées, et qu'elle nous répond par des sensations d'amour, de bien-être profond, on réunit le passé, le présent et le futur.
Enfin on en est le témoin directe.
Concernant les êtres chers décédés, pour le moment ça se fait au travers des rêves...
La pluie tombe à nouveau! J'ai pu aller au jardin ce matin, profiter du soleil et comme il a un peu sécher la terre, ça n'est pas un problème. Les changements de température sont un peu à l'image de mes émotions mais je ne plonge plus dans l'extrême. Un orage éclate...
Une petite médiation relaxation est bienvenue...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci