lundi 8 juin 2015

1er jour de la série de méditations guidées par Deepak Chopra & vibraconférence Isabelle Padovani, ce soir, 20h






La sérénité s’installe de plus en plus et ça rend la vie facile, fluide ! C’est tellement plus simple, gratifiant et libérateur de ne plus se faire la guerre ! 
Pourtant, j’ai combattu toute ma vie ce que j’appelais mon ombre ; mon passé, mon corps physique, la vie elle-même, mes défauts, mes imperfections, mes peurs, mes doutes…puis en découvrant la foi en Jésus Christ, en lisant un livre offert par des missionnaires Mormon, en 1996, je me suis mise à lutter contre ma passion, ma liberté, ma personnalité, afin d’être un membre digne de l’église, digne de Dieu, digne de son amour ! 
J’ai combattu mes pulsions, mes désirs, en essayant de correspondre à un modèle soi-disant inspiré par Dieu lui-même, ordonné, commandé même !
Pendant l’enfance des croyances inculquées par mes parents ont été adoptées mais comme le comportement de mon père était totalement déviant, je n’ai pas pu y adhérer en totalité et c’est une chance ! 
A l’adolescence, je me suis rebellée contre ce passé et j’ai fait ma route selon mon cœur, l’élan, le désir qu’il m’inspirait et j’ai goûté les joies d’être libre. 
Libre d’aimer, libre d’avoir des relations sexuelles choisies et plus imposées, libre de faire ce qui me passait par la tête, de vivre selon ce que me disait mon cœur, mon corps enfin apaisé par ce pouvoir de choisir. Puis il y a eu une première déception amoureuse qui a failli me coûter la vie et une autre rencontre épanouissante qui a rétablit l’équilibre. 
J’ai vu les dangers de l’amour, de l’attachement amoureux, par le caractère impermanent des sentiments, de la vie et me suis réfugiée dans la drogue qui me permettait d’asseoir ma liberté en n’étant plus assujettie à mes émotions, donc à mes sentiments amoureux non plus. 


Puis j’y ai trouvé la paix et le monde virtuel des pensées par l’ego qui me protégeait et la pensée qui me permettait d’écrire ma vie selon mes propres lois. 
La drogue rétablissait l’équilibre intérieur entre souffrance passée et plaisir quotidien renouvelé. 
Mes pensées émotions de l’enfance étaient ainsi étouffées et je pouvais vivre une vie relativement épanouie et libre malgré la dépendance. Je pouvais avoir des relations sexuelles, exprimer mon désir, mes sentiments sans honte ni culpabilité. Mais il me fallait absolument ma dose de produits pour ce faire.

En découvrant le Christ, en ressentant un immense amour à l’intérieur par ma foi, j’ai pu me libérer des dépendances, sans souffrances, du jour au lendemain et guérir miraculeusement de deux hépatites, conséquences de ce chemin de toxicomane. 
Ces accidents de parcours ont été lavés par le pardon, le pardon envers mon passé, mais surtout envers la vie, le choix de mon âme et l’équilibre rétablit par la connaissance de mes origines divines qui me libéraient de la croyance en la fatalité génétique. 
Celle qui me condamnait à reproduire les schémas vécus ou à me priver d’être mère, de fonder une famille. 
Mes expériences amoureuses m’avaient montré le caractère fragile, aléatoire et impermanent de l’amour entre un homme et une femme et je ne pouvais pas m’y accrocher. J’ai préféré la dépendance aux produits plutôt que celle de l’amour d’un homme. 
L’amour pour le Christ a libéré mon cœur et mon esprit de la noirceur accumulée par la rancœur même si j’avais pardonné à mon père, j’en voulais à la vie d’avoir étouffé tout espoir en moi dès l’enfance. Tout espoir de réussite, de faire des études, de devenir indépendante en faisant ma place dans cette société, une place qui corresponde à mes capacités. 
J’en ai longtemps voulu à la vie et son caractère injuste, la société et sa façon de traiter l’humain selon le volume de son compte en banque, à l’école de n’apprendre rien d’utile, de vrai et de ne pas donner l’opportunité de faire un métier selon ses préférences, ses particularités, ses talents spécifiques mais de formater, d’uniformiser tout le monde selon des critères de valeur intellectuels. Des capacités à intégrer les enseignements, à être un perroquet discipliné en étouffant tout forme de créativité, de liberté.

Je ne trouvais pas ma place dans tout ça alors j’ai préféré m’en exclure en choisissant ce chemin de toxicomane qui lui m’offrait la liberté bien que conditionnée. 
Je préférais mettre toute mon énergie à me payer ce produit qui me rendait libre d’être qui j’étais plutôt que d’aller trimer pour remplir ma vie d’objets matériels. 
La drogue me permettait de me sentir bien dans mon corps et dans ma tête et ainsi de connaitre des espaces de liberté, de plaisir, de joie de ne pas être comme tout le monde et de visiter le monde des pensées, celui des expériences extra sensorielles, des sorties de corps, des états de conscience modifiée. 
Je redécouvrais la faculté de ne plus être enfermé dans mon corps physique et ainsi de ne plus sentir toutes les émotions refoulées dans l’inconscient, de m’en couper littéralement. Le passé et les traumas de l’enfance y étaient bien rangés, enfermés à double tour et ne venaient plus tarauder ma conscience.

Tous mes chakras étaient traversés par l’énergie de vie bien que le corps émotionnel était déficient et bloqué à plusieurs niveaux. Beaucoup de ses portes étaient verrouillées mais comme je m’autorisais à vivre une sexualité épanouie, ça compensait. Mes pensées émotions étaient positives la plupart du temps même si la redescente quand les produits ne faisaient plus effet, était plutôt difficile puisque je retombais en enfer, dans les profondeurs de mes souffrances refoulées.
La drogue m’a permis d’ouvrir ou de développer les chakras du haut, de la gorge, du troisième œil et la foi au christ, celui de la couronne. Ceux du bas s’ouvraient lorsque le plaisir de la drogue et ce que je pouvais réaliser sous son effet le permettait et tous s’alignaient lorsque mon cœur était rempli de gratitude.

J’ai pu savoir que la frustration engendrait la souffrance, lorsque j’essayais de suivre les commandements donnés par l’église mais aussi constater l’effet guérisseur de la culpabilité libérée. Expérimenter le pouvoir du pardon qu'on offre et celui qu'on reçoit.






Comme j’y retrouvais la même forme de formatage qu’à l’école, j’ai fini par quitter cet endroit où j’avais tout de même pu connaitre la joie de la fraternité, l’amour du christ et la puissance de l’union entre humains branchés sur la fréquence de l’amour, du pardon.

Puis est venu le temps de se tourner vers les messages canalisés et particulièrement ceux du site "Jeshua.net" de Pamela Kribbe et "psychologie de l’âme" de Simon Leclerc. 
J’ai enfin trouvé un sens profond à l’humain que je suis et à son aspect divin. 
La lecture des messages via le site de Joéliah, amour et lumière" qui était alors la seule à diffuser les canalisations d'outre atlantique, a ouvert mon esprit et a permis à l’amour que faisait résonner ces paroles, de grandir en moi. 

Leur discours révélaient ce que je portais depuis toujours mais comme ça ne trouvait pas d’écho en ce monde, c’était resté en latence. 
Pendant plus de sept ans, j’ai intégré ces vérités de l’humain divin, des lois universelles, au niveau mental et par l’amour inconditionnel, l’observation de ma vie sous cet angle nouveau. 
Mais il restait encore beaucoup de limites, de restrictions en moi et notamment la peur de ma propre puissance. Tout ce que j’avais enfoui dans les profondeurs de l’inconscient frappait à la porte de mon cœur et il m’a fallu nourrir l’amour de soi par ces lectures jusqu’à comprendre que j’étais la seule à pouvoir rétablir la santé intérieure, l’équilibre. 
Et ceci se réaliserait uniquement par l’acceptation totale de tout ce que je suis. 

Mais ça demandait de confronter tout ce matériel énergétique, toutes les peurs, au niveau émotionnel, après avoir libéré les croyances au niveau du mental, si je voulais accéder à ma conscience divine, à la source d’amour en moi, il me faudrait libérer le corps émotionnel. 

C’est incontournable, tant qu’on ne va pas dans les profondeurs, on ne peut trouver la source
Dans la nature, c’est la même chose, l’eau la plus pure vient du cœur de la terre, les métaux et pierres précieuses se trouvent dans les profondeurs des sols, dans les mines. 
Notre corps physique est constitué de la même façon que le planète, non seulement il est fait des mêmes éléments mais le magma, l’énergie de création par le feu, celle qui fertilise les sols après les avoir brûlé, après avoir fait place nette, est aussi en nous. 
Ce pouvoir de régénération, ce feu bouillonnant, l’énergie d’amour, dans un de ses aspects, le feu de vital, l’énergie sexuelle, du désir, de création qui pousse à l’action, à rechercher la fusion. Tout comme le soleil qui réchauffe mais peut aussi brûler, dessécher, l’énergie de vie, le feu de la terre peut nous dévorer au travers de passion, d’excès, qui appellent à l’équilibre interne.

Un magnifique orage a éclaté et ça me fait rire parce que ce matin, en me connectant au soleil, je lui ai demandé de ne pas être trop agressif. 
J’ai essayé d’aller le plus tôt possible au jardin pour ne pas souffrir de la chaleur mais j’ai encore besoin d’écrire, de poser les choses, de vider le mental afin de structurer mes pensées et de pouvoir entamer la journée avec cette conscience, ce point de vue. 

Ce qui m’aide à ne pas rester enfermée dans ce monde du mental, c’est de vouloir agir, d’avoir retrouvé le goût de l’action, justement par la guérison du mental émotionnel, la pacification des énergies en moi. 
L’acceptation de ce qui est, facilite énormément la vie, le quotidien et permet de passer à l’action. 
J’offre les pensées de peur, de doute, les questions existentielles, à la conscience divine intérieure, et ça permet au cœur de pouvoir harmoniser les corps, les énergies. 
La focalisation sur le mental est un enfermement dans les croyances mais si on le considère comme un allié, un partenaire efficace et qu’on le dirige, qu’on lui demande d’accomplir des missions, comme celle d’être attentif, il coopère sans problème. 

Reconnaitre et accepter le fait que plusieurs voix en nous s’expriment, c’est éviter de sombrer dans la folie, et pouvoir utiliser tout son potentiel. C'est aussi la possibilité de leur parler, de les questionner et ainsi de pouvoir remettre en question les croyances, les pensées émotions de la peur, du doute...rétablir la paix en soi, l'amour, l'harmonie.
Comme tous nos corps, si nous les traitons équitablement, avec respect, en ayant conscience qu’ils sont divins, parfaitement constitués, la vie devient fluide, créative, réjouissante et épanouissante. 

J’espère que la pluie ne va pas trop disperser les graines de carottes que j’ai semées tout à l’heure. Elles sont si petites qu’un arrosage trop fort peu les déterrer et foirer le semis. 
Je ne sais pas ce qui se passe au jardin mais tout est bizarre, les fleurs de Dahlia sont moches, elles sortent de travers, mal formées, les framboises sont attaquées par des punaises que je ne vois pas. 






Je continue de nettoyer, de semer, d’arroser, sans me soucier du résultat mais en donnant le meilleur de moi-même exactement comme pour la vie quotidienne. 
Même si je ne lis pas les journaux, ne regarde la télé et vais de moins ne moins sur les réseaux sociaux, je vois quelques infos sur la page d’accueil Orange et je suis très heureuse de ne plus m’en soucier. Je vois aussi les sites répertoriés par celui qui s’appelle ‘le grand changement’ puisque certains lecteurs en viennent mais je ne me sens plus concernée par aucune lutte, par les révélations de complots, les abus et mensonges des gens de pouvoir. 

Je sais que de chercher des réponses à l’extérieur est une perte de temps, d’énergie, qui nourrit la peur, le désespoir et plonge dans une réalité totalement étrangère à ce que je suis et ce que je veux vivre. 

Mon seul repère extérieur, c’est la nature et même si elle est perturbée par les délires des humains, je me fie à cette reliance douce et puissante à la fois. 
La connexion au soleil, à la terre me permet de me sentir en sécurité, protégée de tout cela par la source. 
Non pas privilégiée puisque chacun peut en faire l’expérience, c’est juste une question de choix. 

Soit on croit au monde, à sa vision et son besoin de contrôler, à la peur, celle des autres et la nôtre, soit on se laisse porter par le courant de la vie en se fiant à son cœur, aux énergies qui s’y harmonisent, à la paix qui s’y trouve.

Agir dans l’amour, en toute circonstance et d’abord intérieurement, vis-à-vis de soi, libère de l’illusion, des personnages fictifs construits par la peur. La peur et l'ignorance de sa vraie nature amène à chercher le pouvoir et l'amour en dehors de soi. 

Le véritable pouvoir, c'est celui de l'amour, de sa libre circulation en soi et de son rayonnement.

Je vais aller m’allonger un peu pour donner du repos à mon corps physique et tenter de ressentir ce monde intérieur. Juste ressentir la vibration, l’énergie qui circule, relâcher les tensions, sans intervenir juste en spectatrice. Même la respiration, je ne la modifie pas volontairement, je me contente de l'observer.

Je me suis encore endormie, la pluie me berce, surtout l’orage. Certainement l’apaisement dû aux énergies du ciel et de la terre qui se rencontrent. J’ai été réveillée par des bruits de travaux en plein "cours" à propos de la loi de manifestation, la dernière phrase prononcée en tête. Je l’ai oubliée depuis et suppose que c’est un genre de débriefing entre la conscience, l’inconscient et peut-être des guides ? Je ne sais pas trop parce que c’est ma voix qui disait les choses et ça m’a donné l’impression d’être la suite de ce que j’ai écris ce matin… ?

J’avais oublié que la série de méditation guidée de Deepak Chopra commence aujourd’hui http://www.deepakchoprameditation.fr/

Et aussi la vibra conférence en directe avec Isabelle Padovani, ce soir à 20h
https://plus.google.com/events/cp5b8u4p3rdhf7ksg91okh7fuig



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci