La
sérénité s’installe de plus en plus et ça rend la vie facile, fluide ! C’est
tellement plus simple, gratifiant et libérateur de ne plus se faire la guerre !
Pourtant, j’ai combattu toute ma vie ce que j’appelais mon ombre ; mon
passé, mon corps physique, la vie elle-même, mes défauts, mes imperfections,
mes peurs, mes doutes…puis en découvrant la foi en Jésus Christ, en lisant un livre
offert par des missionnaires Mormon, en 1996, je me suis mise à lutter contre
ma passion, ma liberté, ma personnalité, afin d’être un membre digne de l’église,
digne de Dieu, digne de son amour !
J’ai combattu mes pulsions, mes
désirs, en essayant de correspondre à un modèle soi-disant inspiré par Dieu
lui-même, ordonné, commandé même !
Pendant
l’enfance des croyances inculquées par mes parents ont été adoptées mais comme
le comportement de mon père était totalement déviant, je n’ai pas pu y adhérer
en totalité et c’est une chance !
A l’adolescence, je me suis rebellée
contre ce passé et j’ai fait ma route selon mon cœur, l’élan, le désir qu’il m’inspirait
et j’ai goûté les joies d’être libre.
Libre d’aimer, libre d’avoir des
relations sexuelles choisies et plus imposées, libre de faire ce qui me passait
par la tête, de vivre selon ce que me disait mon cœur, mon corps enfin apaisé
par ce pouvoir de choisir. Puis il y a eu une première déception amoureuse qui
a failli me coûter la vie et une autre rencontre épanouissante qui a rétablit l’équilibre.
J’ai vu les dangers de l’amour, de l’attachement amoureux, par le caractère
impermanent des sentiments, de la vie et me suis réfugiée dans la drogue qui me
permettait d’asseoir ma liberté en n’étant plus assujettie à mes émotions, donc
à mes sentiments amoureux non plus.
Puis j’y ai trouvé la paix et le monde virtuel des
pensées par l’ego qui me protégeait et la pensée qui me permettait d’écrire ma
vie selon mes propres lois.
La drogue rétablissait l’équilibre intérieur entre
souffrance passée et plaisir quotidien renouvelé.
Mes pensées émotions de l’enfance
étaient ainsi étouffées et je pouvais vivre une vie relativement épanouie et libre
malgré la dépendance. Je pouvais avoir des relations sexuelles, exprimer mon
désir, mes sentiments sans honte ni culpabilité. Mais il me fallait absolument
ma dose de produits pour ce faire.
En
découvrant le Christ, en ressentant un immense amour à l’intérieur par ma foi,
j’ai pu me libérer des dépendances, sans souffrances, du jour au lendemain et
guérir miraculeusement de deux hépatites, conséquences de ce chemin de
toxicomane.
Ces accidents de parcours ont été lavés par le pardon, le pardon
envers mon passé, mais surtout envers la vie, le choix de mon âme et l’équilibre
rétablit par la connaissance de mes origines divines qui me libéraient de la
croyance en la fatalité génétique.
Celle qui me condamnait à reproduire les
schémas vécus ou à me priver d’être mère, de fonder une famille.
Mes
expériences amoureuses m’avaient montré le caractère fragile, aléatoire et
impermanent de l’amour entre un homme et une femme et je ne pouvais pas m’y
accrocher. J’ai préféré la dépendance aux produits plutôt que celle de l’amour
d’un homme.
L’amour pour le Christ a libéré mon cœur et mon esprit de la
noirceur accumulée par la rancœur même si j’avais pardonné à mon père, j’en
voulais à la vie d’avoir étouffé tout espoir en moi dès l’enfance. Tout espoir
de réussite, de faire des études, de devenir indépendante en faisant ma place
dans cette société, une place qui corresponde à mes capacités.
J’en ai
longtemps voulu à la vie et son caractère injuste, la société et sa façon de
traiter l’humain selon le volume de son compte en banque, à l’école de n’apprendre
rien d’utile, de vrai et de ne pas donner l’opportunité de faire un métier
selon ses préférences, ses particularités, ses talents spécifiques mais de
formater, d’uniformiser tout le monde selon des critères de valeur
intellectuels. Des capacités à intégrer les enseignements, à être un perroquet
discipliné en étouffant tout forme de créativité, de liberté.
Je
ne trouvais pas ma place dans tout ça alors j’ai préféré m’en exclure en choisissant
ce chemin de toxicomane qui lui m’offrait la liberté bien que conditionnée.
Je
préférais mettre toute mon énergie à me payer ce produit qui me rendait libre d’être
qui j’étais plutôt que d’aller trimer pour remplir ma vie d’objets matériels.
La drogue me permettait de me sentir bien dans mon corps et dans ma tête et
ainsi de connaitre des espaces de liberté, de plaisir, de joie de ne pas être
comme tout le monde et de visiter le monde des pensées, celui des expériences
extra sensorielles, des sorties de corps, des états de conscience modifiée.
Je redécouvrais
la faculté de ne plus être enfermé dans mon corps physique et ainsi de ne plus
sentir toutes les émotions refoulées dans l’inconscient, de m’en couper
littéralement. Le passé et les traumas de l’enfance y étaient bien rangés,
enfermés à double tour et ne venaient plus tarauder ma conscience.
Tous
mes chakras étaient traversés par l’énergie de vie bien que le corps émotionnel
était déficient et bloqué à plusieurs niveaux. Beaucoup de ses portes étaient verrouillées
mais comme je m’autorisais à vivre une sexualité épanouie, ça compensait. Mes pensées
émotions étaient positives la plupart du temps même si la redescente quand les
produits ne faisaient plus effet, était plutôt difficile puisque je retombais
en enfer, dans les profondeurs de mes souffrances refoulées.
La
drogue m’a permis d’ouvrir ou de développer les chakras du haut, de la gorge, du
troisième œil et la foi au christ, celui de la couronne. Ceux du bas s’ouvraient
lorsque le plaisir de la drogue et ce que je pouvais réaliser sous son effet le
permettait et tous s’alignaient lorsque mon cœur était rempli de gratitude.
J’ai
pu savoir que la frustration engendrait la souffrance, lorsque j’essayais de
suivre les commandements donnés par l’église mais aussi constater l’effet guérisseur
de la culpabilité libérée. Expérimenter le pouvoir du pardon qu'on offre et celui qu'on reçoit.
Comme j’y retrouvais la même forme de formatage qu’à
l’école, j’ai fini par quitter cet endroit où j’avais tout de même pu connaitre
la joie de la fraternité, l’amour du christ et la puissance de l’union entre
humains branchés sur la fréquence de l’amour, du pardon.
Puis
est venu le temps de se tourner vers les messages canalisés et particulièrement
ceux du site "Jeshua.net" de Pamela Kribbe et "psychologie de l’âme" de
Simon Leclerc.
J’ai enfin trouvé un sens profond à l’humain que je suis et à
son aspect divin.
La lecture des messages via le site de Joéliah, amour et
lumière" qui était alors la seule à diffuser les canalisations d'outre atlantique, a ouvert mon esprit et a permis à l’amour que faisait résonner ces
paroles, de grandir en moi.
Leur discours révélaient ce que je portais depuis
toujours mais comme ça ne trouvait pas d’écho en ce monde, c’était resté en
latence.
Pendant plus de sept ans, j’ai intégré ces vérités de l’humain divin,
des lois universelles, au niveau mental et par l’amour inconditionnel, l’observation
de ma vie sous cet angle nouveau.
Mais il restait encore beaucoup de limites,
de restrictions en moi et notamment la peur de ma propre puissance. Tout ce que
j’avais enfoui dans les profondeurs de l’inconscient frappait à la porte de mon
cœur et il m’a fallu nourrir l’amour de soi par ces lectures jusqu’à comprendre
que j’étais la seule à pouvoir rétablir la santé intérieure, l’équilibre.
Et
ceci se réaliserait uniquement par l’acceptation totale de tout ce que je suis.
Mais ça demandait de confronter tout ce matériel énergétique, toutes les peurs,
au niveau émotionnel, après avoir libéré les croyances au niveau du mental, si
je voulais accéder à ma conscience divine, à la source d’amour en moi, il me
faudrait libérer le corps émotionnel.
C’est incontournable, tant qu’on ne va
pas dans les profondeurs, on ne peut trouver la source.
Dans la nature, c’est
la même chose, l’eau la plus pure vient du cœur de la terre, les métaux et pierres
précieuses se trouvent dans les profondeurs des sols, dans les mines.
Notre
corps physique est constitué de la même façon que le planète, non seulement il
est fait des mêmes éléments mais le magma, l’énergie de création par le feu,
celle qui fertilise les sols après les avoir brûlé, après avoir fait place
nette, est aussi en nous.
Ce pouvoir de régénération, ce feu bouillonnant, l’énergie
d’amour, dans un de ses aspects, le feu de vital, l’énergie sexuelle, du désir, de
création qui pousse à l’action, à rechercher la fusion. Tout comme le soleil
qui réchauffe mais peut aussi brûler, dessécher, l’énergie de vie, le feu de la
terre peut nous dévorer au travers de passion, d’excès, qui appellent à l’équilibre
interne.
Un
magnifique orage a éclaté et ça me fait rire parce que ce matin, en me
connectant au soleil, je lui ai demandé de ne pas être trop agressif.
J’ai essayé
d’aller le plus tôt possible au jardin pour ne pas souffrir de la chaleur mais
j’ai encore besoin d’écrire, de poser les choses, de vider le mental afin de
structurer mes pensées et de pouvoir entamer la journée avec cette conscience, ce point de vue.
Ce qui m’aide à ne pas rester enfermée dans ce monde du
mental, c’est de vouloir agir, d’avoir retrouvé le goût de l’action, justement
par la guérison du mental émotionnel, la pacification des énergies en moi.
L’acceptation
de ce qui est, facilite énormément la vie, le quotidien et permet de passer à l’action.
J’offre les pensées de peur, de doute, les questions existentielles, à la
conscience divine intérieure, et ça permet au cœur de pouvoir harmoniser les
corps, les énergies.
La focalisation sur le mental est un enfermement dans les
croyances mais si on le considère comme un allié, un partenaire efficace et qu’on
le dirige, qu’on lui demande d’accomplir des missions, comme celle d’être
attentif, il coopère sans problème.
Reconnaitre et accepter le fait que
plusieurs voix en nous s’expriment, c’est éviter de sombrer dans la folie, et
pouvoir utiliser tout son potentiel. C'est aussi la possibilité de leur parler, de les questionner et ainsi de pouvoir remettre en question les croyances, les pensées émotions de la peur, du doute...rétablir la paix en soi, l'amour, l'harmonie.
Comme tous nos corps, si nous les traitons
équitablement, avec respect, en ayant conscience qu’ils sont divins,
parfaitement constitués, la vie devient fluide, créative, réjouissante et épanouissante.
J’espère que la pluie ne va pas trop disperser les graines de carottes que j’ai
semées tout à l’heure. Elles sont si petites qu’un arrosage trop fort peu les
déterrer et foirer le semis.
Je ne sais pas ce qui se passe au jardin mais tout
est bizarre, les fleurs de Dahlia sont moches, elles sortent de travers, mal formées, les framboises sont attaquées par des punaises que je ne vois pas.
Je continue de nettoyer, de semer, d’arroser, sans me soucier du résultat mais
en donnant le meilleur de moi-même exactement comme pour la vie quotidienne.
Même si je ne lis pas les journaux, ne regarde la télé et vais de moins ne
moins sur les réseaux sociaux, je vois quelques infos sur la page d’accueil Orange
et je suis très heureuse de ne plus m’en soucier. Je vois aussi les sites
répertoriés par celui qui s’appelle ‘le grand changement’ puisque certains
lecteurs en viennent mais je ne me sens plus concernée par aucune lutte, par les révélations de complots, les abus et mensonges des gens de pouvoir.
Je sais que de chercher
des réponses à l’extérieur est une perte de temps, d’énergie, qui nourrit la
peur, le désespoir et plonge dans une réalité totalement étrangère à ce que je
suis et ce que je veux vivre.
Mon seul repère extérieur, c’est la nature et même si elle est
perturbée par les délires des humains, je me fie à cette reliance douce et
puissante à la fois.
La connexion au soleil, à la terre me permet de me sentir
en sécurité, protégée de tout cela par la source.
Non pas privilégiée puisque
chacun peut en faire l’expérience, c’est juste une question de choix.
Soit on
croit au monde, à sa vision et son besoin de contrôler, à la peur, celle des autres et la nôtre, soit on se laisse
porter par le courant de la vie en se fiant à son cœur, aux énergies qui s’y
harmonisent, à la paix qui s’y trouve.
Agir
dans l’amour, en toute circonstance et d’abord intérieurement, vis-à-vis de soi, libère de l’illusion,
des personnages fictifs construits par la peur. La peur et l'ignorance de sa vraie nature amène à chercher le pouvoir et l'amour en dehors de soi.
Le véritable pouvoir, c'est celui de l'amour, de sa libre circulation en soi et de son rayonnement.
Je
vais aller m’allonger un peu pour donner du repos à mon corps physique et
tenter de ressentir ce monde intérieur. Juste ressentir la vibration, l’énergie
qui circule, relâcher les tensions, sans intervenir juste en spectatrice. Même la
respiration, je ne la modifie pas volontairement, je me contente de l'observer.
Je
me suis encore endormie, la pluie me berce, surtout l’orage. Certainement l’apaisement
dû aux énergies du ciel et de la terre qui se rencontrent. J’ai été réveillée par des bruits de travaux en plein
"cours" à propos de la loi de manifestation, la dernière phrase prononcée en
tête. Je l’ai oubliée depuis et suppose que c’est un genre de débriefing entre
la conscience, l’inconscient et peut-être des guides ? Je ne sais pas trop
parce que c’est ma voix qui disait les choses et ça m’a donné l’impression d’être
la suite de ce que j’ai écris ce matin… ?
J’avais
oublié que la série de méditation guidée de Deepak Chopra commence aujourd’hui http://www.deepakchoprameditation.fr/
Et
aussi la vibra conférence en directe avec Isabelle Padovani, ce soir à 20h
https://plus.google.com/events/cp5b8u4p3rdhf7ksg91okh7fuig
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci