Il y a 5 ans, suite à mon arrêt maladie, j’ai enfin choisi la vie qui me
ressemble. J’ai changé toutes mes habitudes et éliminé toutes les choses qui ne
me correspondaient plus. Cinq ans est le temps qu’il m’aura fallu pour bien
intégrer les bienfaits de « vider » ma vie de ce surplus.
Relations,
travail, formations, amitiés, élimination de la cigarette et de l’alcool,
divers tests sur mon alimentation, sport, méditation, suppression de la
télévision et des nouvelles négatives, voilà les variables sur lesquelles j’ai
travaillé.
Mon but n’est pas de tout changer, mais de trouver ce qui me
ressemble le plus, tout en gardant les bases de ma vie.
Faire
de la place
Supprimer
ce qui n’est plus important permet de faire de la place à ce qui l’est devenu.
Éliminer permet de créer de l’espace dans sa vie, dans sa tête, dans son emploi
du temps. Éliminer n’est jamais simple et nous ne voyons pas les effets
immédiats, mais l’habitude et la persévérance nous démontrent la légèreté que
cela peut apporter.
L’un
des premiers effets de ce type de ménage est l’espace que l’on crée ; un
vide qui, pour certaines personnes, peut provoquer une sorte de malaise
Voici
quelques exemples de choses à supprimer :
La
télévision, un média qui doit servir sporadiquement et non combler le vide
Le
magasinage, qui ne doit ni être une thérapie, ni un endroit pour dépenser son
temps.
Les
engagements qui ne sont pas importants.
Les
conflits occupent une place non négligeable dans la tête, tout en sachant
qu’aucun conflit ne donne de gagnants
Toutes
les autres distractions qui nous semblent si importantes, mais qui à fortes
doses sont négatives. (les réseaux sociaux, les téléphones intelligents, les
jeux en ligne, etc..)
Cultiver
une passion pour la simplicité
La
simplicité n’est pas une inaction ou une forme d’austérité; c’est plutôt
choisir de cultiver une joie pour la fluidité, la légèreté et l’efficacité.
C’est un espace de lâcher-prise, d’acceptation de l’inconfort passager.
Cultiver la simplicité nécessite un courage de choisir ce qui est juste et bon pour
soi.
Voici
quelques exemples de choses à cultiver:
Le
calme, car un emploi du temps plus libre permet de ne pas avoir à courir après
les activités afin de sentir que nous sommes en vie.
Le
plaisir pour une alimentation simple et saine.
La
lenteur, (…)
Le
rien, être avec soi et ne rien faire que juste écouter, voir et ressentir.
Être
présent
Aimer
le simple c’est être dans une présence totale à ce qui se passe en soi et
autour de soi. C’est être connecté à soi pour pouvoir savoir et agir.
Être
présent, c’est aussi être connecté à ses émotions, à se connaître, à connaître
l’autre : être curieux de sa vie.
Voici
quelques exemples de comment être présent
Les
relations : Être pleinement présent à ses enfants, son conjoint et sa
famille
La
présence au travail : faire une activité à la fois.
La lenteur et la
présence apportent efficacité et précision
Le
sens de sa vie : être présent pour se réaliser, réaliser ses projets, être
présent pour incarner des valeurs.
Bizarrement
il y a 5 ans, je n’avais de temps pour rien et ma vie ne me plaisait pas
car je ne m’épanouissais pas.
Aujourd’hui, la simplicité m’apporte plus :
plus de bien-être, plus d’activités passionnantes, plus de joies, plus de
liberté, plus de choix.
La
simplicité est un geste de courage et de bienveillance, un geste ferme pour
retrouver l’équilibre et avoir une vie plus légère.
En
conclusion, la simplicité n’est pas de ne rien faire, de vivre chichement; la
simplicité, c’est faire un choix ferme de ne pas se remplir de ce qui nous
vide.
Régis
Carlo
J’avais
écris tout un article de près de 8 pages mais comme des vagues émotionnelles se
sont présentées, tout m’est apparu si lourd, que l’idée même de partager s’est
envolée. Plutôt que de prendre un bout de cachet, de me forcer à réécrire, de fuir
dans un divertissement, j’ai choisis de laisser sortir tout cette confusion.
Le
rendez-vous pour l’inscription au stage demain doit créer de l’appréhension,
enfin je suppose parce que je suis tellement douée pour contourner l’obstacle,
faire diversion, me plonger dans des lectures de messages spirituels qui promettent
un avenir glorieux, ou au moins pacifique et joyeux, que je soupçonne le
mental, l’ego d’user d’une de ses stratégies de fuite.
Je
reviens à l’essentiel, au plus simple et ça me permet de ne pas nourrir la sensation de vivre dans l’illusion. Cet article m'a naturellement attiré et l'effet du vent de ces derniers jours a tombé pas mal d'illusions. La journée avait
bien commencé et j’étais portée par la joie d’avoir enfin pu faire la paix avec
le voisin de jardin mais au fil des heures, l'humeur a dégringolé. Il est clair qu’une
grande quantité de tristesse, d’émotions que j’ai toujours refoulées à tel point
que c’est devenu une seconde nature, reste à voir et laisser partir !
Je
ne vais pas non plus me laisser engloutir si ça persiste mais au moins laisser
sortir la chose, aller au bout du processus de libération. Une séance de
relaxation me fera le plus grand bien, j’ai la mâchoire crispée !
Je me suis endormie devant l'ordi! On dirait que ça m'a fait du bien, j'ai faim! C'est une sensation d'échec que je viens d'offrir à la source et je crois que c'était ça qui bloquait.
On
cherche des explications très compliquées à notre mal-être alors que la plupart
du temps c'est très simple! Le contact régulier avec la Nature, la Terre,
ramène à l'essentiel, les pieds sur terre. Pour rendre sa vie agréable, il
suffit d'épurer, de simplifier et l'accueil de l'émotion dans l'instant reste
le plus efficace parce qu'on retrouve la réalité de l'incarnation en même temps
que la certitude d'être quelque chose de beaucoup plus "vaste" que ça.
Mais
sans prétention, spéculation, broderie...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci