vendredi 8 mai 2015

« Tout est dépendant de l’amour. »





Malgré les trois petites heures de sommeil et deux autres passées à dormir assise sur le fauteuil devant l’ordi, cette fois-ci sans m’exploser le nez sur la table, je suis plutôt en forme. Mon petit tour dans la nature est à chaque fois revigorant et ça me permet d’enclencher le mouvement, l’action, à partir de la réalité de ma vraie nature, entière et complète. 
L’effet des envois successifs d’amour lumière depuis la source père mère est toujours le même ; révéler ce que nous avons caché, volontairement ou instinctivement, nos comportements basés sur les croyances elles-mêmes fondées sur l’ignorance de qui nous sommes réellement. De ce que nous refusons de reconnaitre, l'amour et la lumière. Pas selon l'ego mais depuis le cœur, sans justification, sans séparation ni conditions.

Si on sait que ce qui nous arrive est précisément ce que notre être intérieur, notre âme veulent que nous vivions afin de grandir à tous les niveaux, on va pouvoir profiter de chaque expérience, rencontre, situation et développer l’énergie amour lumière à l’intérieur de notre cœur. De cette façon, l’être nouveau, unifié et complet va émerger peu à peu et révéler sa splendeur au monde.
Une splendeur dépourvue d’orgueil, celle qui nait de la reconnaissance de sa véritable nature, du divin en soi et en chacun. 


On va pouvoir revivre les étapes de la naissance et de la croissance, en conscience et ainsi devenir un adulte complet, autonome et Vivant.
Les deux expériences de la semaine m’ont permis de faire un immense saut quantique par les prises de conscience successives et l’observation du processus de libération des pensées émotions offertes à la source, en conscience. 
Avec un peu de recul, l’analyse est plus facile à réaliser même si des erreurs d’interprétation sont susceptibles de se produire. 

C’est aussi une occasion d’amplifier sa force et sa tendresse intérieures, l’amour et la lumière que nous sommes. En acceptant, en s’autorisant le droit à l’erreur, on libère beaucoup d’énergies qui ne vont plus nourrir les programmes obsolètes et on allège considérablement son quotidien par le fait de relâcher la pression, la culpabilité et la peur qui sont les moteurs d’action de l’ancien monde. 
Les remercier pour leur service, pour nous avoir permis d’apprendre, de développer notre conscience-cœur et de pouvoir maintenant choisir d’être l’amour en toutes circonstances, favorise le passage dans le nouveau monde.   

Je dis être l’amour mais en fait c’est ce que nous sommes foncièrement il s’agit plutôt d’ôter les voiles qui nous empêchent de le reconnaitre et de l’accepter.

Dans ma relation aux autres et donc aussi sur ce blog, je voyais que c’est très souvent l’enfant en moi qui prenait la parole. J’étais agacée par ce côté egocentrique, cette façon de dire au monde : « J’existe, Je Suis », comme le font les enfants qui commencent à prendre conscience d’être un individu séparé des autres.

L’adulte que je suis entrait souvent en conflit avec l’enfant intérieur tout en sachant combien celui-ci est précieux. Ces prises de conscience m’amenaient à publier régulièrement des articles au sujet de l’enfant intérieur mais parfois, je me reprochais ce choix quelques heures après.

L’immense écart entre les aspects de soi diminuait petit à petit, par le désir d’unité régulièrement renouvelé. Chaque fois que j’accueillais ce que je jugeais inapproprié, un peu plus d’amour s’infiltrait élargissant mon cœur et ma conscience. 
Puis dans cet exercice d’écoute de soi et de retour au cœur, je développais ma capacité à prendre du recul, à savoir écouter l’autre. 

Il y a mille et une façons de pallier le manque d’amour de soi et lorsqu’on est en guerre contre des aspects intérieurs, on va lors amplifier d’autres parts de soi, qu’on juge plus aimable, plus intelligentes, ouvertes, qui nous renvoie un regard bienveillant, compatissant ou flatteur, venant des autres. On pense être proches des autres, dans le service, l’amour mais on ne fait que jouer des rôles.

Certains peaufinent leur image, d’autres vont développer leurs capacités mentales, leurs dons spirituels, leur force physique…Tant qu’on se focalise sur un seul ou deux ou trois aspects de soi, qu’on les met en lumière au mépris d’autres parts intérieures, on est dans la souffrance, la division et la séparation.
C’est une stratégie d’évitement qui nous prive de connaitre et de sentir la complétude, de communier avec le divin intérieur et de sentir l’amour lumière en notre cœur.

L’introspection et l’observation neutre, bienveillante de soi, permettent de détecter les comportements qui nous causent du tort. Mais ça n’est pas notre logique, notre raison qui nous montre ces choses, c’est la sagesse du divin en nous, de l’amour lumière. 
Pour cette raison il n’y a qu’une façon de voir ce qui est selon l’intelligence divine, c’est de venir en son cœur, de percevoir ce qui est, de façon globale, lucide et en même temps amoureuse, sans jugement, critique ou commentaire quels qu’ils soient. 






Bon, je crois que je vais aller m’allonger parce que la digestion me prend de l’énergie et je suis à plat. J’ai compris que j’avais peur de m’endormir pour plusieurs raisons. C’est en lien direct avec la peur de ne pas arriver à trouver le temps de tout faire, celle de perdre, de mourir, de passer à côté de l’éveil…
Alors pour casser ses croyances et les comportements inconscients qu’elles génèrent, je continue d’être à l’écoute de mes besoins physiques et d’y répondre par l’amour, l’acceptation de tout ce qui se manifeste en moi.
En agissant tout en sachant que je suis un enfant à bien des égards, au niveau émotionnel et surtout vis-à-vis de la source, depuis mon humanité, ma personnalité. 

Apprendre à s’écouter constitue déjà quelque chose de conséquent puis confier à la source en moi, tout ce que je considère comme incorrecte, c'est-à-dire quasiment tout ce que l’élan me porte à faire, toute ma spontanéité, dans la confiance totale que l’amour que je suis, sait comment me ramener à la Vie, je n’ai plus qu’à être.

Tant que de la culpabilité demeure je ne peux pas me sentir libre, être libre. 
Pour cette raison s’abandonner à l’amour en soi préserve de toute nuisance vis-à-vis de soi et de l’autre. Cet apprentissage de l’écoute amène à s’installer en son cœur et à agir depuis ce centre où chacun des personnages intérieur est honoré, accepté tel qu’il est. Aucun d’eux n’éprouve le besoin de se mettre en avant, c’est l’être complet, complété qui se manifeste.

J’ai reporté ma séance de repos parce que j’ai voulu faire un tour sur google+ et comme j’ai trouvé pas mal de choses qui ont attiré mon attention, un regain d’énergie a découlé de l’enthousiasme que la pluie a augmenté. Pour une fois, elle est bienvenue, elle va me permettre de me détendre sans culpabiliser, sans avoir à courir pour aller au jardin. 
Les fraises attendront demain si la pluie continue. 
De toute façon, je ne prévoie plus rien. Tant que je dispose de tout mon temps autant en profiter pour suivre l’élan et ainsi m’habituer à la liberté d’être. Il est important que je libère toute forme de pression qui vient de la peur, de la culpabilité et m’empêche d’être ce que je suis. 
C’est une chose que je mets en priorité dans mon emploi du temps.
Il n’y a absolument aucune raison de forcer puisque tout se met en place pour notre plus grand bien et celui de tous, lorsqu’on se situe sur les fréquences de l’amour, de la reconnaissance, du plaisir et de la joie d’être.

Le monde a cruellement besoin de toutes ces énergies et vivre selon son désir, depuis le cœur-conscience est un service humanitaire. Cette joie est communicative et elle permet d’accepter ce qui est, de reconnaitre que tout est bien. Même les pires choses ne viennent plus éveiller quoi que ce soit en soi.
On ne peut pas croire que l’amour est tout, que le divin est en chacun, jouir de la liberté sans l’offrir aussi aux autres, à Tous les autres.

Si on souhaite l’éveil de l’humanité à sa vraie nature, l’amour et la lumière, et quand on connait le processus qui nous amène personnellement à en faire l’expérience, sans aller jusqu’à souhaiter la souffrance aux autres, on doit se faire à l’idée que ça peut ne pas se passer en douceur et que chacun ait choisit d'être ce qu'il voulait. 
Cependant, on peut vivre depuis son cœur, émaner la tendresse vis-à-vis de soi, accepter tout ce que nous sommes et portons afin de rayonner ces énergies et d’aider à ce que le plan divin se déroule avec moins de violence, de souffrance. 

Le mental ou la personnalité n’ont aucune idée de ce qu’il est en réalité et tout ce qu’on peut faire, c’est émettre des hypothèses mais comme la réalité de la personnalité est totalement différente de celle de la source, nos supputations n’ont aucune valeur. 
Seule l’expérience de la délivrance, de l’émergence de l’amour lumière en nous, peut nous donner un aperçu de ce qu’est la source mais c’est indicible, c’est au-delà des mots, de tout concept, inconcevable pour le mental. 
Il peut comprendre la valeur de l‘amour, de la sagesse, du pardon, des énergies, les lois humaines, universelles, selon son degré d’ouverture mais en aucun cas il ne peut se substituer au divin omniscient, omnipotent et omniprésent. 




Une longue sieste de quatre heures, ça fait du bien ! Le petit mot de Neale Donald Walsche est toujours un petit clin d’œil qui me touche. C’est assez rare que des humains « hommes » aient cet effet sur moi et certainement que son vécu y est pour quelque chose. Mon attrait pour les gens de la route, les marginaux, les scandaleux, les anarchistes, tous ceux qui osent être eux-mêmes et amènent leur regard unique et non conformiste sur la société, a toujours été, par affinité, par amour pour la liberté mais à mesure que je réintègre les aspects éparpillés de ce que je suis, l’amour pour tous les humains grandit de façon proportionnelle. très souvent, celui qui s'exprime avec violence, souffre d'un cruel manque d'amour et abritent un cœur immense qui ne se reconnait pas dans la société. C'est l'expression de l'immense décalage entre ce que veut vivre le cœur et ce que la personnalité croit devoir subir. 
Puis de par ma famille, côté paternelle, l’anarchie enfin le souci de l’autonomie et l’admiration que je portais à mon grand père contribuent à former l’être que je suis et explique aussi cette attirance pour les exclus, ceux qui choisissent de l'être. 
On ne choisit pas sa famille par hasard mais par affinités, par attirance énergétique. 
Mais bien souvent, il nous faut des années pour le reconnaitre et c’est seulement au bout de trente ans que j’ai compris ce qui me rapprochait de ma famille maternelle, très attachée à la terre, artisans et autonomes, plutôt humble, et portés par des valeurs humanistes. 
Ma grand-mère avait une grande foi au christ mais elle n’en parlait pas. J’ai ‘hérité’ d’un petit livre d’elle, (enfin j’ai été la seule de la famille intéressée par cela) à propos de la rectitude christique, que je garde précieusement bien que je ne l’ai parcouru qu’une seule fois. 
Cet objet symbolise la reconnaissance entre âme sœurs et je la soupçonne de me guider depuis pas mal de temps, de l’endroit où elle se situe maintenant. 

Je me rends compte peu à peu, en retirant les voiles de rigidité et de froideur que créent toute dépendance à des produits, que nous avons tous besoin de reconnaissance, d’être relié, reconnu par les humains avec qui nous sommes en résonance et ça commence dans la famille. 
Tant que cette reconnaissance validation n’est pas acquise, on sera déséquilibré, affecté et pour cette raison, renouer les liens affectifs avec nos parents est important. 
Il n’est pas nécessaire de le faire au niveau de la personnalité bien que ça permette bon nombre de guérisons mais en commençant par s’adresser à leur âme, tout se dénoue ensuite au niveau humain. 
Nos parents nous offrent le bagage génétique qui permet au chant unique de notre âme de s’exprimer, de se déployer et lorsqu’on accueille la part qui nous vient d’eux, que l’on considère comme des défauts ou même des tares, on trouve une plénitude de joie et le potentiel de notre réalisation augmente considérablement. 
A l’inverse, s’identifier à leur lumière ou même à ce qu’ils sont, nous restreint grandement. 
La reconnaissance et l’identification n’offrent pas du tout le même point de vue et nourrissent soit l’ego, soit l’être complet. 
Reconnaitre l’autre, c’est se reconnaitre soi-même, ce sont les yeux du cœur qui offrent cette vision mais l’identification nous prive de reconnaitre le divin que nous sommes et ça nourrit le manque, la dépendance. 

Nous sommes tous interdépendants les uns des autres mais ceci est à considérer depuis le cœur et non par le prisme réduit de la personnalité qui alors souffrira de l’attachement à l’autre. 
Si on ne cultive pas l’amour en soi, on sera obligé de le prendre, de le mendier, ou de l’acheter aux autres. 
L’ego ne sait pas aimer, disons que sa façon d’aimer est restreinte, limitée et surtout conditionnée. Il n’est juste pas conçu pour ça mais il peut apprendre à faire confiance en bénéficiant du contact avec le cœur; ses énergies vont dissoudre la peur, la pacifier et libérer la personne du besoin d’utiliser des stratégies de survie pour exister. 
Le côté instinctif, animal en l’humain est utile et même essentiel pour certaines fonctions du corps mais s’il prend toute la place, ça le rend insensible et brutal. 

Seul l’amour peut remplir une personne mais pas l’identification à l’amour puisque ce processus de reconnaissance de soi ne fait que nier l’être entier, composé aussi d’aspects moins tendres tout aussi nécessaires. En venant en son cœur, on a une vision à 360° des choses dans le sens où on considère ce qui est, pas uniquement dans des aspects choisis, limités. Et c’est selon son intelligence qu’on pourra accepter et reconnaitre la lumière en toutes choses.






« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que votre sécurité est garantie par le partage de votre amour.
La paix et la sécurité auxquelles vous aspirez
n’est pas une question de nourriture, de vêtement
ou d’abri. 
C’est une question d’amour.  
Aimez et soyez aimé, et tout le reste coulera de source vers vous.

Le monde exécutera sa magie quand vous entrerez
dans la vôtre

C’est la promesse de Dieu et elle sera tenue.
Avec tout mon amour, votre ami … »
Neale Donald Walsche

C’est l’essentiel à savoir finalement. Tout est dépendant de l’amour
L’existence, la croissance, l’épanouissement sont relatifs à cette énergie de Vie. 
Même la mort en est une expression puisqu’elle permet de renaitre, de donner à l’âme l’occasion de revêtir plusieurs vêtements de chair, de la même façon que la régénération cellulaire permet l’évolution du corps physique dans une même existence. 

Lorsqu’on vit depuis son cœur, dans l’amour inconditionnel, en choisissant d’agir selon notre essence divine, l’âme vient habiter le corps, se fondre avec la personnalité et c’est un nouvel être qui naît de cette fusion. 
La personnalité ne meurt pas, elle est illuminée et guidée depuis la source. 
La peur, l’instinct de survie sont absorbés et chaque élément qui constitue l’humain est à sa juste place et au service de l’ensemble, de la croissance, de l’évolution, de l’être entier.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci