Malgré
les trois petites heures de sommeil et deux autres passées à dormir assise sur
le fauteuil devant l’ordi, cette fois-ci sans m’exploser le nez sur la table,
je suis plutôt en forme. Mon petit tour dans la nature est à chaque fois
revigorant et ça me permet d’enclencher le mouvement, l’action, à partir de la
réalité de ma vraie nature, entière et complète.
L’effet des envois
successifs d’amour lumière depuis la source père mère est toujours le même ;
révéler ce que nous avons caché, volontairement ou instinctivement, nos
comportements basés sur les croyances elles-mêmes fondées sur l’ignorance de
qui nous sommes réellement. De ce que nous refusons de reconnaitre, l'amour et la lumière. Pas selon l'ego mais depuis le cœur, sans justification, sans séparation ni conditions.
Si on sait que ce qui nous arrive est précisément
ce que notre être intérieur, notre âme veulent que nous vivions afin de grandir
à tous les niveaux, on va pouvoir profiter de chaque expérience, rencontre,
situation et développer l’énergie amour lumière à l’intérieur de notre cœur. De
cette façon, l’être nouveau, unifié et complet va émerger peu à peu et révéler
sa splendeur au monde.
Une splendeur dépourvue d’orgueil, celle qui nait de la reconnaissance de sa véritable nature, du divin en soi et en chacun.
On
va pouvoir revivre les étapes de la naissance et de la croissance, en
conscience et ainsi devenir un adulte complet, autonome et Vivant.
Les
deux expériences de la semaine m’ont permis de faire un immense saut quantique
par les prises de conscience successives et l’observation du processus de
libération des pensées émotions offertes à la source, en conscience.
Avec un
peu de recul, l’analyse est plus facile à réaliser même si des erreurs d’interprétation
sont susceptibles de se produire.
C’est aussi une occasion d’amplifier sa force
et sa tendresse intérieures, l’amour et la lumière que nous sommes. En
acceptant, en s’autorisant le droit à l’erreur, on libère beaucoup d’énergies
qui ne vont plus nourrir les programmes obsolètes et on allège considérablement
son quotidien par le fait de relâcher la pression, la culpabilité et la peur
qui sont les moteurs d’action de l’ancien monde.
Les remercier pour leur
service, pour nous avoir permis d’apprendre, de développer notre conscience-cœur
et de pouvoir maintenant choisir d’être l’amour en toutes circonstances,
favorise le passage dans le nouveau monde.
Je dis être l’amour mais en fait c’est ce que
nous sommes foncièrement il s’agit plutôt d’ôter les voiles qui nous empêchent
de le reconnaitre et de l’accepter.
Dans
ma relation aux autres et donc aussi sur ce blog, je voyais que c’est très
souvent l’enfant en moi qui prenait la parole. J’étais agacée par ce côté
egocentrique, cette façon de dire au monde : « J’existe, Je Suis »,
comme le font les enfants qui commencent à prendre conscience d’être un individu
séparé des autres.
L’adulte
que je suis entrait souvent en conflit avec l’enfant intérieur tout en sachant
combien celui-ci est précieux. Ces prises de conscience m’amenaient à publier
régulièrement des articles au sujet de l’enfant intérieur mais parfois, je me
reprochais ce choix quelques heures après.
L’immense
écart entre les aspects de soi diminuait petit à petit, par le désir d’unité
régulièrement renouvelé. Chaque fois que j’accueillais ce que je jugeais inapproprié,
un peu plus d’amour s’infiltrait élargissant mon cœur et ma conscience.
Puis
dans cet exercice d’écoute de soi et de retour au cœur, je développais ma
capacité à prendre du recul, à savoir écouter l’autre.
Il y a mille et une
façons de pallier le manque d’amour de soi et lorsqu’on est en guerre contre
des aspects intérieurs, on va lors amplifier d’autres parts de soi, qu’on juge
plus aimable, plus intelligentes, ouvertes, qui nous renvoie un regard bienveillant,
compatissant ou flatteur, venant des autres. On pense être proches des autres, dans
le service, l’amour mais on ne fait que jouer des rôles.
Certains
peaufinent leur image, d’autres vont développer leurs capacités mentales, leurs
dons spirituels, leur force physique…Tant qu’on se focalise sur un seul ou deux
ou trois aspects de soi, qu’on les met en lumière au mépris d’autres parts
intérieures, on est dans la souffrance, la division et la séparation.
C’est
une stratégie d’évitement qui nous prive de connaitre et de sentir la
complétude, de communier avec le divin intérieur et de sentir l’amour lumière
en notre cœur.
L’introspection
et l’observation neutre, bienveillante de soi, permettent de détecter les comportements qui
nous causent du tort. Mais ça n’est pas notre logique, notre raison qui nous
montre ces choses, c’est la sagesse du divin en nous, de l’amour lumière.
Pour
cette raison il n’y a qu’une façon de voir ce qui est selon l’intelligence
divine, c’est de venir en son cœur, de percevoir ce qui est, de façon globale,
lucide et en même temps amoureuse, sans jugement, critique ou commentaire quels
qu’ils soient.
Bon,
je crois que je vais aller m’allonger parce que la digestion me prend de l’énergie
et je suis à plat. J’ai compris que j’avais peur de m’endormir pour plusieurs
raisons. C’est en lien direct avec la peur de ne pas arriver à trouver le temps
de tout faire, celle de perdre, de mourir, de passer à côté de l’éveil…
Alors
pour casser ses croyances et les comportements inconscients qu’elles génèrent,
je continue d’être à l’écoute de mes besoins physiques et d’y répondre par l’amour,
l’acceptation de tout ce qui se manifeste en moi.
En
agissant tout en sachant que je suis un enfant à bien des égards, au niveau
émotionnel et surtout vis-à-vis de la source, depuis mon humanité, ma
personnalité.
Apprendre à s’écouter constitue déjà quelque chose de conséquent
puis confier à la source en moi, tout ce que je considère comme incorrecte, c'est-à-dire
quasiment tout ce que l’élan me porte à faire, toute ma spontanéité, dans la
confiance totale que l’amour que je suis, sait comment me ramener à la Vie, je
n’ai plus qu’à être.
Tant
que de la culpabilité demeure je ne peux pas me sentir libre, être libre.
Pour
cette raison s’abandonner à l’amour en soi préserve de toute nuisance vis-à-vis
de soi et de l’autre. Cet apprentissage de l’écoute amène à s’installer en son cœur
et à agir depuis ce centre où chacun des personnages intérieur est honoré,
accepté tel qu’il est. Aucun d’eux n’éprouve le besoin de se mettre en avant, c’est
l’être complet, complété qui se manifeste.
J’ai
reporté ma séance de repos parce que j’ai voulu faire un tour sur google+ et
comme j’ai trouvé pas mal de choses qui ont attiré mon attention, un regain d’énergie
a découlé de l’enthousiasme que la pluie a augmenté. Pour une fois, elle est
bienvenue, elle va me permettre de me détendre sans culpabiliser, sans avoir à
courir pour aller au jardin.
Les fraises attendront demain si la pluie
continue.
De toute façon, je ne prévoie plus rien. Tant que je dispose de tout
mon temps autant en profiter pour suivre l’élan et ainsi m’habituer à la
liberté d’être. Il est important que je libère toute forme de pression qui
vient de la peur, de la culpabilité et m’empêche d’être ce que je suis.
C’est une chose que je mets en priorité dans mon emploi du temps.
Il
n’y a absolument aucune raison de forcer puisque tout se met en place pour notre
plus grand bien et celui de tous, lorsqu’on se situe sur les fréquences de l’amour,
de la reconnaissance, du plaisir et de la joie d’être.
Le
monde a cruellement besoin de toutes ces énergies et vivre selon son désir,
depuis le cœur-conscience est un service humanitaire. Cette joie est
communicative et elle permet d’accepter ce qui est, de reconnaitre que tout est
bien. Même les pires choses ne viennent plus éveiller quoi que ce soit en soi.
On
ne peut pas croire que l’amour est tout, que le divin est en chacun, jouir de
la liberté sans l’offrir aussi aux autres, à Tous les autres.
Si
on souhaite l’éveil de l’humanité à sa vraie nature, l’amour et la lumière, et
quand on connait le processus qui nous amène personnellement à en faire l’expérience,
sans aller jusqu’à souhaiter la souffrance aux autres, on doit se faire à l’idée
que ça peut ne pas se passer en douceur et que chacun ait choisit d'être ce qu'il voulait.
Cependant, on peut vivre depuis son cœur,
émaner la tendresse vis-à-vis de soi, accepter tout ce que nous sommes et
portons afin de rayonner ces énergies et d’aider à ce que le plan divin se déroule avec moins de violence, de souffrance.
Le mental ou la personnalité n’ont aucune
idée de ce qu’il est en réalité et tout ce qu’on peut faire, c’est émettre des
hypothèses mais comme la réalité de la personnalité est totalement différente de
celle de la source, nos supputations n’ont aucune valeur.
Seule l’expérience de
la délivrance, de l’émergence de l’amour lumière en nous, peut nous donner un
aperçu de ce qu’est la source mais c’est indicible, c’est au-delà des mots, de
tout concept, inconcevable pour le mental.
Il peut comprendre la valeur de l‘amour,
de la sagesse, du pardon, des énergies, les lois humaines, universelles, selon
son degré d’ouverture mais en aucun cas il ne peut se substituer au divin omniscient, omnipotent et omniprésent.
Une
longue sieste de quatre heures, ça fait du bien ! Le petit mot de Neale
Donald Walsche est toujours un petit clin d’œil qui me touche. C’est assez rare
que des humains « hommes » aient cet effet sur moi et certainement
que son vécu y est pour quelque chose. Mon attrait pour les gens de la route,
les marginaux, les scandaleux, les anarchistes, tous ceux qui osent être
eux-mêmes et amènent leur regard unique et non conformiste sur la société, a
toujours été, par affinité, par amour pour la liberté mais à mesure que je
réintègre les aspects éparpillés de ce que je suis, l’amour pour tous les
humains grandit de façon proportionnelle. très souvent, celui qui s'exprime avec violence, souffre d'un cruel manque d'amour et abritent un cœur immense qui ne se reconnait pas dans la société. C'est l'expression de l'immense décalage entre ce que veut vivre le cœur et ce que la personnalité croit devoir subir.
Puis de par ma famille, côté
paternelle, l’anarchie enfin le souci de l’autonomie et l’admiration que je
portais à mon grand père contribuent à former l’être que je suis et explique aussi cette attirance pour les exclus, ceux qui choisissent de l'être.
On ne choisit
pas sa famille par hasard mais par affinités, par attirance énergétique.
Mais bien souvent, il nous faut des années pour le reconnaitre et c’est seulement au bout de trente
ans que j’ai compris ce qui me rapprochait de ma famille maternelle, très
attachée à la terre, artisans et autonomes, plutôt humble, et portés par des valeurs
humanistes.
Ma grand-mère avait une grande foi au christ mais elle n’en parlait
pas. J’ai ‘hérité’ d’un petit livre d’elle, (enfin j’ai été la seule de la
famille intéressée par cela) à propos de la rectitude christique, que je garde
précieusement bien que je ne l’ai parcouru qu’une seule fois.
Cet objet symbolise
la reconnaissance entre âme sœurs et je la soupçonne de me guider depuis pas
mal de temps, de l’endroit où elle se situe maintenant.
Je me rends compte peu
à peu, en retirant les voiles de rigidité et de froideur que créent toute
dépendance à des produits, que nous avons tous besoin de reconnaissance, d’être
relié, reconnu par les humains avec qui nous sommes en résonance et ça commence
dans la famille.
Tant que cette reconnaissance validation n’est pas acquise, on
sera déséquilibré, affecté et pour cette raison, renouer les liens affectifs
avec nos parents est important.
Il n’est pas nécessaire de le faire au niveau
de la personnalité bien que ça permette bon nombre de guérisons mais en
commençant par s’adresser à leur âme, tout se dénoue ensuite au niveau humain.
Nos
parents nous offrent le bagage génétique qui permet au chant unique de notre âme
de s’exprimer, de se déployer et lorsqu’on accueille la part qui nous vient d’eux,
que l’on considère comme des défauts ou même des tares, on trouve une plénitude
de joie et le potentiel de notre réalisation augmente considérablement.
A l’inverse,
s’identifier à leur lumière ou même à ce qu’ils sont, nous restreint
grandement.
La reconnaissance et l’identification n’offrent pas du tout le même
point de vue et nourrissent soit l’ego, soit l’être complet.
Reconnaitre l’autre,
c’est se reconnaitre soi-même, ce sont les yeux du cœur qui offrent cette
vision mais l’identification nous prive de reconnaitre le divin que nous sommes
et ça nourrit le manque, la dépendance.
Nous sommes tous interdépendants les
uns des autres mais ceci est à considérer depuis le cœur et non par le prisme
réduit de la personnalité qui alors souffrira de l’attachement à l’autre.
Si on
ne cultive pas l’amour en soi, on sera obligé de le prendre, de le mendier, ou
de l’acheter aux autres.
L’ego ne sait pas aimer, disons que sa façon d’aimer
est restreinte, limitée et surtout conditionnée. Il n’est juste pas conçu pour
ça mais il peut apprendre à faire confiance en bénéficiant du contact avec le cœur; ses énergies vont dissoudre la peur, la pacifier et libérer la personne du besoin d’utiliser
des stratégies de survie pour exister.
Le côté instinctif, animal en l’humain
est utile et même essentiel pour certaines fonctions du corps mais s’il prend
toute la place, ça le rend insensible et brutal.
Seul l’amour peut remplir une
personne mais pas l’identification à l’amour puisque ce processus de
reconnaissance de soi ne fait que nier l’être entier, composé aussi d’aspects
moins tendres tout aussi nécessaires. En venant en son cœur, on a une vision à
360° des choses dans le sens où on considère ce qui est, pas uniquement dans
des aspects choisis, limités. Et c’est selon son intelligence qu’on pourra
accepter et reconnaitre la lumière en toutes choses.
« En ce jour de votre vie,
je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que votre sécurité est garantie par le partage de votre amour.
que votre sécurité est garantie par le partage de votre amour.
La paix et la sécurité auxquelles
vous aspirez
n’est pas une question de nourriture, de vêtement
ou d’abri.
n’est pas une question de nourriture, de vêtement
ou d’abri.
C’est une question d’amour.
Aimez
et soyez aimé, et tout le reste coulera de source vers vous.
Le monde exécutera sa magie quand vous entrerez
dans la vôtre.
dans la vôtre.
C’est la promesse de Dieu et elle sera tenue.
Avec tout mon amour, votre ami … »
Neale Donald Walsche
Neale Donald Walsche
C’est
l’essentiel à savoir finalement. Tout est dépendant de l’amour.
L’existence,
la croissance, l’épanouissement sont relatifs à cette énergie de Vie.
Même la
mort en est une expression puisqu’elle permet de renaitre, de donner à l’âme l’occasion
de revêtir plusieurs vêtements de chair, de la même façon que la régénération
cellulaire permet l’évolution du corps physique dans une même existence.
Lorsqu’on
vit depuis son cœur, dans l’amour inconditionnel, en choisissant d’agir selon
notre essence divine, l’âme vient habiter le corps, se fondre avec la
personnalité et c’est un nouvel être qui naît de cette fusion.
La personnalité
ne meurt pas, elle est illuminée et guidée depuis la source.
La peur, l’instinct
de survie sont absorbés et chaque élément qui constitue l’humain est à sa juste
place et au service de l’ensemble, de la croissance, de l’évolution, de l’être
entier.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci