mardi 19 mai 2015

« S’abandonner à l’Amour de la Mère Divine et se laisser guider par sa grâce, vers le Père Divin » & vidéo Isabelle Padovani






Ce matin, je retrouve un peu de paix et donc de clarté. La journée d’hier a été éprouvante et mitigée comme très souvent lorsqu’on veut réaliser, ou plutôt, prendre conscience de l’unité en soi, par l’acceptation de ce qui bouscule à l’intérieur et à l’extérieur. 
Les deux sont intimement liés et en cela, on peut reconnaitre les lois universelles d’attraction, de résonance et surtout la puissance de l’Amour, de notre être tout entier. 
Je l’écris avec un ‘A’ majuscule pour le ‘distinguer’ de l’amour conditionné, limité que chacun vit sur la planète. 
A quelques rares exceptions, nous avons une vision rétrécie de l’amour et lorsque cette vision s’élargit, dans des moments de lucidité extrême et trop succincts, à mon goût, on peut en percevoir toute l’ampleur, la magie, le merveilleux. 
N’en déplaise à certains, les superlatifs, bien qu’ils fassent pâle figure à côté de la Vérité de l’Amour inconditionnel, sont de rigueur même si je l’admets, ils peuvent nourrir des fantasmes et dévier de la réalité. Parce que cet amour est loin de se rencontrer dans la facilité tant qu’on y résiste!
Nous sommes tellement habitués et conditionnés à vivre dans la peur, selon l’instinct de survie, l’incrédulité et l’ignorance que la sensation d’être séparé de la Source, du tout, et complètement insignifiants, se heurte à notre intuition qui nous dit pourtant que nous venons de ‘loin’ et de sphères extrêmement ‘lumineuses’ (dans le sens de dualité transcendée, ombre et lumière unifiées), divines et amoureuses.


L’intuition, l’expression de notre âme, du féminin divin en nous, de notre mémoire cellulaire originelle, côtoie l’ego, le mental et les deux ne font pas bon ménage dans le sens où leurs points de vue sont diamétralement opposés.

Mais, nous ne sommes pas condamnés à vivre dans l’illusion de la séparation, la lutte, la souffrance, la division interne. C’est sûr que ça demande un formidable lâcher prise, une remise en question de toutes nos croyances avec les ‘ratés’ que cela implique et on a vite fait de se réfugier dans notre incrédulité, notre zone de confort puisqu’au moins là, nous sommes en territoire connu.   
Cependant, la vie est magnifiquement faite, tout peut nous amener à comprendre l’importance de l’amour et à intégrer ces énergies en douceur. 

« Tout est en nous », ceci est une vérité qui comporte en elle-même le ‘problème’ et la ‘solution’. 
La dualité est un outil de révélation formidable pour peu qu’on la considère ainsi. 
Tant qu’on croit que ça nécessite de prendre parti, soit pour la lumière, soit pour l’ombre, on va être en conflit interne, permanent, mais ceci va nous apprendre à reconnaitre le pouvoir de l’amour, de la paix, les différents états d’être et par conséquent, les différents aspects qui nous constituent. 
Par contraste, l’ombre nous révèle la lumière ; la haine de soi amène inévitablement à se tourner vers l’amour parce que c’est un besoin vital pour tout être
Nous arriverons à un point d’auto-destruction tel que nous n’aurons pas d’autre choix que de lâcher prise, d’abandonner la lutte. 
Il est souvent nécessaire de toucher le fond pour trouver la lumière, la force et la confiance en cet être divin que nous sommes. L’amour et la lumière qui sont les énergies constituant notre base et origine fondamentale, travaillent continuellement à nous éveiller à l’amour, à révéler notre vraie nature et plus on va résister à cela, plus on souffrira. 

Cette souffrance n’est pas non plus inutile, un cœur brisé accueille plus facilement la gratitude, la reconnaissance, la tendresse, développe la solidarité, l’esprit d’unité, de compassion envers soi-même et envers toute vie ; l’amour lumière peut pénétrer ainsi les cœurs les plus endurcis.

Toute la difficulté consiste à trouver l’équilibre en soi et si on essaie de le faire selon notre mental seulement, on va se heurter à ses limites et incompréhension. Ouvrir naïvement son cœur à l’amour n’est pas non plus une panacée parce que très souvent,  on va prendre des claques. Là encore, la vision mentale de l’amour est très éloignée de la réalité. 
On limite son champ d’action, son pouvoir à quelques relations intimes, à nos préférences, notre volonté, nos choix et en cela on ne peut en percevoir toute l’étendue, la teneur et la Vérité.
Cependant il faut bien commencer "quelque part"
En développant des relations intimes, de couple, familiale, on va connaitre sa puissance et s’ouvrir à son aspect divin, universel parce qu’alors, il devient inconditionnel ou tend à l’être. 
En général, il faut que les liens soient ceux du sang, de la chair pour accéder à cette sphère divine. 
L’amour maternel est l’exemple même de l’amour humain de haut degré. Et ça n’est pas par hasard, si le féminin sacré retrouve sa place au moment où le monde se meurt à force de vouloir contrôler la vie. 
La guérison tout comme le retour à la source, passent par les énergies de la Mère divine. Ce sont ses énergies spécifiques, qui nous conduisent vers le Père en douceur, en toute sécurité et dans la clarté, par la grâce.

J’ai pu constater que chaque prise de conscience est venue après que j’aie accepté de m’aimer, de me tourner vers la Nature, de cesser de lutter, de résister, d’avoir de la tendresse pour moi-même, d’accepter ce qui est, et summum, hier soir, en appelant cette Mère à l’aide ! 





Je pensais que je bloquais au niveau du masculin, que je prenais les cachets pour avoir le courage d’être moi-même parce que mon empathie naturelle représentait un danger. Et c’est loin d’être faux mais mon point de vue manquait de clarté. Effectivement, nous vivons dans un monde conditionné par la peur, la loi du plus fort et depuis des siècles à endurer la violence du patriarcat, notre idée du Père divin est totalement pervertie. Tout comme celle de la femme. Tant qu’on cherche à se protéger, on attire le danger, selon la loi d’attraction et de résonance. De même l’idée très limitée qu’on se fait de l’amour en pervertie le sens réel. En considérant cette énergie comme étant celle de la Vie même, en lâchant justement toutes les étiquettes à ce sujet, on va pouvoir apprendre à le connaitre et à le reconnaitre.
Pour accéder à cet amour qui est en nous, il faudra nettoyer le corps émotionnel, le mental et ainsi libérer les fausses croyances et désactiver les programmes de survie de l’inconscient qui n’ont pas à gérer Tout ce que nous sommes.  
L’inconscient a un rôle important à jouer dans notre fonctionnement mais nous le laissons gérer toute notre vie et c’est là que ça devient infernal. 

En apprenant à être plus présent à soi-même, à ÉCOUTER, RESSENTIR, on peut être enseigné de l’intérieur. Le corps physique et ses symptômes nous parlent, nous indiquent que nous sommes durs envers nous même, négligents, que nous trahissons ce que nous sommes, que nous sommes perchés, trop dans le mental, dans nos pensées, nos peurs et nos croyances... 
Même si chaque symptôme contient un message spécifique il suffit de se dire que ça n’est pas une punition, de se tourner vers l’amour en nous, vers cette Mère divine, agir avec tendresse pour en "comprendre" le sens. Mais ça n’est pas cette compréhension qui guérira, elle calmera le mental, ce qui n’est pas négligeable et nous permet d’entendre la voix de l’amour intérieur, de notre intuition. On saura alors comment agir et c'est l'énergie de l'intention placée dans les choses que nous déciderons de faire pour être plus dans l’amour de soi, la douceur, qui amèneront la guérison. 

Il y a tant de paramètres qui interviennent dans le processus d’une maladie, qu’il est inutile de chercher à en comprendre le sens selon notre logique. Le mental n’est d’aucun secours et peut même interférer, empêcher la guérison d’advenir. Puis certaines maladies (pour ne pas dire toutes) ont pour rôle de nous aider à accéder au divin, à l’amour, d'ouvrir notre cœur à la tendresse. 
J’ai visionné cette vidéo d’Isabelle Padovani* hier parce que je me tordais de douleur. L’effet calmant, rassurant a été évident et il a favorisé le lâcher prise, l’acceptation de ce qui est. 
On s’angoisse et on souffre tant qu’on résiste, tant qu’on cherche à comprendre, tant qu’on se demande pourquoi et en général le pourquoi le plus douloureux, c’est "pourquoi Moi" ? Donc, plutôt que de s’attarder sur les questions et d’amplifier la souffrance, accepter ce qui est là, dans l’instant, se tourner vers la Source et sentir sa présence sous la forme d’une détente intérieure, ce qui peut se manifester par quelques larmes, nous ouvre les portes du cœur, de la guérison.

Je copie colle ce que j’ai écrit hier soir pour montrer la progression au fil d’une journée et après une nuit de sommeil, qui commence par la liberté d’expression de ce qui se manifeste en soi lorsque la vie nous sort du ronron de notre train train, de notre zone de confort ; Donc c’est le chaos, les pensées en vrac, les questions à rallonge que suscite la peur, l’appréhension et bien sûr le dénouement, les prises de conscience qui résultent du lâcher prise, l’acceptation de ce qui est, la puissance de l’abandon à l’amour lumière. 
Le fait que le quotidien se conforme à notre état d’esprit du moment, la nécessité d’être transparent de se donner la liberté d’extérioriser tout ce qui monte, les pensées émotions. Le fait qu’il n’y a pas de punition mais que nous créons ces situations pour grandir en amour et en sagesse. 
On est loin des clichés New âge, des croyances communes concernant l’amour, la lumière et les façons d’accéder au divin. Cependant, chacun étant unique, ça représente un parcours subjectif, loin d’être une référence mais l’intérêt de ceci, c’est la transparence du propos et les effets de l’abandon à l’amour divin en soi. En cela, le processus est universel même si la forme change. 


  

« Écouter, apprendre à écouter, ressentir... »
Ce soir, je suis fatiguée. La journée a été longue et plutôt mouvementée. Pas facile de sortir de ses habitudes, de son cocon mais d’un autre côté, la routine était devenue pesante et j’ai senti un certain enthousiasme à être dans l’action, le mouvement, la rencontre. 
J’ai pu observer avec un peu de recul les comportements que je vais devoir éliminer progressivement afin d’être en relation avec les autres et ce qui est le plus évident c’est la nécessité d’écouter. La conseillère en orientation est très convaincue que j’aie le profil idéal pour faire ce stage et son enthousiasme éveille le mien, ça s’est passé plutôt rapidement. Une amie qui est aussi ‘candidate’ à cette formation est venue à la maison et nous sommes allées aux rendez-vous ensembles puis pour le retour rentrée chacune de notre côté. 
J’avais des courses à faire et je suis allée repérer les lieux de la prochaine réunion d’info du groupe de futur stagiaire avec les formateurs, jeudi matin. 

Il est clair que j’ai encore beaucoup de choses à libérer, de tension, de doute, de peurs et ça sera l’occasion au moins de les repérer. J’ai intérêt en parallèle à inclure la méditation ou des moments de détente lors de ces trois jours de formation, par semaine
C’est assez intéressant puisque même s’il n’y a pas d’emploi à la clef, ça me permettra d’être encore plus autonome et capable de recycler. 
C’est déjà ce que je fais, je ne suis pas dans la surconsommation, j’achète beaucoup de produits d’occasion et répare plutôt que de jeter. On va apprendre la restauration de meubles avec des produits naturels, ouf, la réparation de petit électro-ménager et la vente de ses objets. Un stage finalement plutôt complet et intéressant. 

C’est vrai que ça me correspond à pas mal de niveau mais les émotions que suscitent tout ça ont tendance à me faire perdre confiance en moi. J’ai encore amené un bouquin pour attendre l’heure de mon rendez-vous et avec du recul, je me rends compte que c’est une forme de défense, d’isolement pas très approprié. Je ne me suis pas ‘déguisée’ en fille comme je le fais en général lorsque j’ai un rendez vous dans des administrations. J’y suis allée en tenue de jardin, décontractée mais propre. Comme il faisait plutôt chaud, j’ai opté pour un haut à bretelles fines, histoire de ne pas souffrir de la chaleur. 
C’était à la limite de l’auto sabotage puisqu’il fallait tout de même faire preuve d’intérêt pour l’affaire, d’engagement, de volontarisme mais comme je vois cette personne depuis quatre ans et qu’elle commence à me connaitre, elle n'est pas tombée dans le panneau. 

Si je parle de tout ça c’est parce que j’y vois un soutien de l’invisible, de mon âme, de ma présence, mes guides…ça m’est amené sur un plateau!
Il y avait une belle image du soleil qui faisait une forme de cœur au travers des branches d’un arbre. L'ambiance était douce, maternelle entre le comportement de la conseillère et celui de mon maie qui a le chic pour repérer quand l'enfant intérieur est paumé, en souffrance, en besoin d'empathie.
Après l’entretien et devant tout les petits signes positifs, la fluidité sur la route, les petits clins d’œil de l’invisible, le fait que tout coulait de source, mon moral avait bien remonté du moins l’appréhension avait disparu.
Puis au bout de deux heures je me suis aperçu que j’avais perdue ma veste en coton bio que j’aime beaucoup parce que c’est confortable et passe partout. Je la mets régulièrement et j’ai commencé à être en colère contre moi-même, mon côté perchée, mon manque de présence et bien évidemment j’ai mis ça sur le dos des cachets. Du coup, mon taux vibratoire a dégringolé et tout est devenu pénible. J’ai suivi un camion en plein cagnard (soleil de plomb) pendant quelques kilomètres en pestant et en me reprochant en plus, le fait de ne pas arriver à lâcher prise. 
Plus je me disais que ça n’était qu’une veste et plus je m’agaçais. J’ai refais tout mon parcours mentalement parce qu’en fait je n’étais plus trop sure de l’endroit où je l’avais laissée et comme ma voiture ne ferme pas, le risque d’un vol était aussi là. Je suis même retournée au conseil général et suis arrivée au moment où une employée fermait la porte!
Je suis encore à fleur de peau et loin d’être capable de revenir au centre dans ces moments là. Mais, je n’ai pas amplifié le truc en rajoutant de la culpabilité à la colère et quand le camion a changé de direction, je me suis enfin détendue. 
J’ai pu constater une fois de plus que tout vient de soi, de son état d’être et l’extérieur répond à notre vibration. C'est-à-dire que l’on perçoit les choses selon notre propre état d’esprit du moment. 




Le matin, avant de partir, j’ai fais mon tour dans la nature, mon amie était enthousiaste, sur une fréquence positive contagieuse, j’étais relativement sereine ;  consciente de mes blocages mais pas trop stressée. Le trajet a donc été très fluide, sans aucun blocage, aucune raison de s'impatienter ou de stresser.

Arrivée à la maison, en retrouvant mon confort, mes repères, je me suis un peu calmée mais les reproches continuaient. J’ai finalement offert tout ça à la source, tant les critiques, que l’incapacité à revenir au calme, l’auto condamnation, le rejet de part de soi…
Puis, le téléphone a sonné, c’était mon amie qui m’a appelée je ne sais trop pourquoi en fait mais quelque chose me dit que nous sommes connectées dans l’invisible. 
Je lui ai fait part de la situation et comme elle devait retourner au conseil général, elle m’a dit qu’elle verrait si elle y trouverait La veste ! Une demi-heure plus tard, elle me rappelait pour me dire qu’elle l’avait.
Je me suis complètement détendue et j’ai remercié le ciel, mon amie, bien évidemment.

Ce n’est pas tant la veste en soi mais toutes les critiques qui sont montées, la façon de me condamner avec violence qui m’ont démoralisée. Il y avait du vrai dans le fait de constater que j’étais trop barrée, encore influencée par la peur même si pour le coup, elle était maquillée derrière des comportements qui paraissaient ‘normaux’ ou pas trop dérangeants ; Le fait de me réfugier dans la lecture plutôt que d’être présente, simplement là, sans avoir besoin de me protéger derrière un bouquin, trahit le manque de confiance en soi. Ce qui représente aussi ma façon de vivre depuis que je m’intéresse aux messages spirituels et que je partage mon quotidien ici. Le fait d’être à côté de la réalité, dans le virtuel, exactement comme je l’ai été toute ma vie même si les supports changeaient. Les mondes auxquels on accède via les drogues et ceux relatés dans les messages de 4ème dimension sont similaires, la démarche est la même, une fuite, un refus de la réalité

L’attraction pour l’invisible dissimule le rejet de l’incarnation mais c'est aussi le souvenir vague de qui nous sommes. Toutes ces prises de conscience sont justes, en tous cas pour moi, ce qui a créé le malaise, c’est de juger cela. 
Il est évident qu’on ne passe pas d'un seul coup de la dimension de la dualité, de la peur, de l’idée de séparation intérieure et avec l’extérieur, à la dimension de l’unité; la conscience que nous sommes reliés au tout, que nous sommes un individu complet, une extension de la source et au niveau de l’essence primordiale ; amour et lumière ‘dans’ la source ; la source elle-même. 
Il y a des paliers successifs et en plus on avance en spirale selon notre espace temps, selon la linéarité apparente du temps. On évolue par ces prises de conscience tout en étant encore dans la dualité, le conflit interne et le rejet de parts de soi. 
Par l’ouverture de cœur conscience, on accède à la dimension où l’invisible est accessible. On ne voit pas directement les esprits, les âmes égarées, les élémentaux…directement (et heureusement, ça serait ingérable pour le mental)  mais on perçoit la présence de ces êtres, énergies, d’une façon ou d’une autre, par intuition. 

Le seul fait de se connecter à ses émotions, pensées refoulées qui remontent à la surface, nous plonge de plein pied dans ces sphères de l’invisible. 
Ces mondes sont sensés nous permettre d’accéder à notre divinité intérieure, par l’alchimie émotionnelle qui ouvre encore plus le cœur et la conscience mais on entre dans les dimensions des égrégores, de l’imaginaire, de l’inconscient individuel et collectif où la dualité est exacerbée. 
Ces incursions nous renvoient à nos propres ombres, tout comme nos frères et sœurs humains et si on n’en prend pas la responsabilité, on peut rester bloqué, enfermé dans la peur, le déni et s’accrocher aux reflets qu'on verra soit comme des amis soit comme des ennemis, des anges ou des démons. Ils ont leur propre "existence" et ne font que jouer le jeu du miroir.

Il y a autant d’anges dits "bons" que "mauvais". C’est notre façon de considérer ce qui est à travers le mental, en "bien contre mal", qui nous donne l’impression qu’il y a des anges et des démons. Il y a les deux mais du point de vue de l’unité, depuis le cœur, on se rend compte que chacun d’eux sert l’expérience, la source; ils sont acteurs;
En révélant justement par contraste, notre lumière, en nous amenant à choisir finalement la paix, l’amour sans conditions. 
Et comme l'amour divin s'intègre, se réalise (dans le sens de prendre conscience) par l’acceptation de son ombre, on accèdera ainsi à la dimension de l’unité. 
Il est essentiel de se connecter à la source, depuis l’incarnation, en étant ancré, en ayant cet équilibre entre ombre et lumière, en ramenant le tout au centre de ce que nous sommes. 






Tout ça me motive encore plus à être vrai, à bouger, changer mon quotidien, l’équilibrer. Pas de façon radicale et c’est pour ça que l’article publié hier m’a bien parlé, tout comme celui d'avant hier. En adaptant mon mode de vie à ma foi, de façon équilibrée, sans se faire violence ou s'amputer mais en utilisant mes capacités, mon potentiel harmonisé. Là encore, ça n'est pas par hasard si ce genre de messages attire mon attention. Ceux de ses derniers jours constituent une forme d'écoute, une façon de se fier à son intuition en se laissant guider vers ce qui nous ouvre l'esprit.

Une autre motivation pour continuer d’unir l’ombre et la lumière puisque ça permet justement de trouver l’équilibre en soi, sans avoir à suivre un modèle établit par le mental.
Quand on est dans l’action, l’interaction, on avance beaucoup plus vite, du moins on peut faire l’expérience des émotions en soi et avec un peu de recul, puis la connaissance de l’effet miroir, pacifier des aspects internes de soi, plus profondément, dans le mouvement et dans le respect de l’autre aussi. 
L’un ne va pas sans l’autre, on a besoin de savoir, de sentir comment l’autre réagit pour doser, équilibrer notre ego avec l’amour inconditionnel de soi en observant ce que l'autre a éveillé en soi. En ramenant en son cœur les expériences afin de faire la part des choses, de restituer à l’autre ce qui lui appartient en prenant la responsabilité de nos pensées émotions. On apprend à se situer par la confrontation, la divergence d’opinion et en cherchant le point d’accord on développe l’esprit d’unité, d’harmonie, les capacités de médiation, de trouver le juste milieu. Ce qui nous satisfait tout autant qu’à l’autre. 

Là aussi, la permissivité, la liberté d’être seront développés dans l’échange et le dialogue ; Sans chercher à avoir raison mais à trouver l’accord, ce qui nous relie et bâtir la relation là-dessus. 
Cet apprentissage se réalise normalement pendant l’enfance, progressivement depuis la conscience d’être séparé de la mère vers trois ou quatre ans puis celle d’être un "Je" par le contact aux autres, l’acceptation des différences.

La période que nous vivons actuellement nous permet une renaissance en conscience. Les énergies de l’unité envoyées en masse, celles de la grâce favorisent cette émergence de l’être nouveau, conscient de ce qu’il est et relié à nouveau à la source en lui-même. 
Sachant que mon plus grand désir, c'est de vivre dans la paix, l'unité, l'amour divin et l'harmonie, tant que je n’habite pas mon cœur, mon corps physique, le moment présent en conscience, de façon automatique, je me tourne vers les êtres qui sont dans l’unité, qui ont transcendé la dualité. Enfin, disons plutôt que j’en suis maintenant consciente puisque les messages qui m'attirent le plus, sont donnés par des groupes. Il n’y a pas de hasard ! 
Si ça résonne en moi, c’est que le potentiel est là, reste à le laisser fleurir.

Je me suis fait une mousse au chocolat praliné, et ça fera mon repas du soir avec quelques fraises et des carottes bio râpées. Pas très équilibré et un peu trop sucré mais j’ai besoin de douceur.
En dégustant mon repas sucré, j’ai été attirée par cette *vidéo d’Isabelle Padovani qui m’a fait le plus grand bien parce que je suis très douée pour somatiser alors évidemment, des douleurs par-ci par-là, accompagnent le stress, la libération émotionnelle. 
Elle ne parle évidemment pas des miracles qui peuvent arriver lorsqu’on arrive à lâcher prise sur la douleur parce qu’en fait il y a souvent quelque chose de « bon » à en tirer mais surtout comme elle le dit, c’est une occasion qui nous oblige à lâcher prise à nous tourner vers la source et ça minimise la souffrance, sans l’occulter, même si éventuellement elle peut partir. Lorsqu’on on regarde avec bienveillance les parts de soi en révolte, qui n'accepte pas, qui cherchent à comprendre, on développe l’amour, l’empathie, la compassion de la source nous remplit. 
Je viens d’en faire l’expérience… mais je boîte toujours…C’est une chose qui m’oblige à penser à me traiter avec douceur.

« Comment goûter la paix intérieure avec une maladie invalidante ? » Isabelle Padovani





Le texte d’aujourd’hui est long mais comme il raconte ces dernières 24 heures, c’est ‘normal’. La libération, le retour à la paix seront plus ou moins long selon la quantité d’énergies refoulées et on peut voir ici que c’est progressif, et pour ceux qui manquent de patience, comme moi, 24h, ça n’est pas grand-chose dans une vie. 

Tout n’est pas redevenu ‘normal’, ma douleur est toujours présente, mais je ne focalise plus dessus et comme j’ai appelé la Mère divine à insuffler ses énergies maternantes en moi, j’ai eu les ‘bons’ gestes et me suis occupée de mon corps physique en premier. 
Cela dit, le simple bon sens aurait suffit mais quand on souffre et qu’on cherche à comprendre les causes métaphysiques du problème, on n’est plus du tout objectif, tout s’embrouille. J’ai simplement posé une compresse avec de l’alcool à 60° que j’avais rangé dans mon début de ménage de printemps mais bien évidemment, je n’y ai pas pensé hier. Le problème est parti d’un poil pubien qui a poussé de travers juste dans l’aine. Depuis cinq jours, j’essayais de ne pas céder à la tentation de le percer pour ne pas empirer les choses puisque naturellement, le corps sait quoi faire. Malgré tout, ça gonflait de jours en jours et la douleur amplifiait aussi. J’ai fini par me dire que je demanderais au toubib de me prescrire des antibiotiques si ça ne s’améliorait pas puisque demain, je dois le voir pour le rendez-vous mensuel. 
Une forme de lâcher prise qui calme le mental. Et ce matin plutôt que de cogiter, j’ai agis. Je suis convaincue que mon appel à l’aide à la Mère divine a été entendu parce que Bilou, la chatte qui ne dormait plus à la maison depuis trois jours, a passé la nuit à mes côtés et elle est venue toute ronronnante dès le réveil, chose rare! 
Hier soir, alors que je commençais la lecture du manuscrit de Marie Madeleine, qui débute justement par une prière à la Mère divine, elle regardait en l’air, confiante, à des endroits précis de la pièce alors qu'il n'y avait aucun bruit . J’ai remarqué qu’elle ne le fait pas tout le temps mais juste quand je lis des messages spirituels, reçoit un soin à distance ou communique avec le divin. 
Puis l’ambiance était très spéciale, préalablement détendue par l’introduction de Tom Kenyon qui explique sa réticence ou du moins sa méfiance vis-à-vis du channeling et en cela, je me retrouve tout à fait. Une sensation de liberté d’être, sans tabou, une proximité familière et familiale, de la tendresse, de la révérence, celle de l’enfant qui voit en sa mère tout l’amour qu’elle lui porte. 
Je retranscris cette prière en précisant que le vocabulaire correspond à l’époque. 






« Ô grande Mère, divin principe féminin, toi qui as donné naissance à l’univers, amante spirituelle, créatrice de toute matière, reine de tous les mondes, et de tous les mondes qui sont dans ces mondes ou au-delà, nous t’invoquons et t’appelons à nous.
Nous sommes tes enfants ; entends notre appel.
Nous sommes les filles et les fils de ton union divine, la chair de ta passion pour la vie. 
Toi qui as partagé la couche de l’esprit, notre Père, au commencement des temps, et qui nous a amenés à l’existence par l’union de l’Esprit et de la Matière, nous sommes tes enfants, tes fils et tes filles, de ta chair et de ton cœur.
Nous nous souvenons de ce contact, du parfum de ton essence, et nous t’attendons, nous t’espérons.
Viens dans nos cœurs et accorde nous le don de mémoire.
Viens dans nos esprits, épanouis notre génie.  
Éclaire-nous par ta présence.
Retire les voiles afin que nous puissions voir, ordonne aux portes de s’ouvrir, afin que la beauté et l’extase viennent habiter pleinement nos demeures et nos cœurs.
En cette heure, nous avons le plus grand besoin de toi.
Nous t’appelons par le feu et l’eau, par la terre et le vent, par tout ce qui porte ton nom.
Nous invoquons nos lignées et tous tes noms. Viens à nous. Viens à nous.
Qu’il en soit ainsi. »

Extrait du livre « Le manuscrit de Marie Madeleine » de Judi Sion et Tom Kenyon, "aux éditions Ariane"  




Je n’utilise pas ce genre de langage mais ça résonne fortement et la forme importe peu. 
Je m’adresse à ma Mère divine, comme je le fais avec ma mère biologique; "Maman", en étant consciente du cadeau qu’elles m’ont fait en me donnant la vie et tous les sacrifices que ça représente. Tant au niveau de la chair que de leur abnégation et la souffrance qu’elles endurent à nous voir ramer, patauger et souffrir pour grandir. Ce déchirement entre la tentation de partager leur expérience, leur sagesse afin de nous préserver de la violence, du malheur et la conscience que sans liberté, un être ne peut pas apprendre et s’affranchir.
Au passage, j’envoie tout mon amour, ma reconnaissance, ma gratitude, aux femmes, aux mères à qui on demande d’être des déesses, de remplacer la mère divine. 
Et elles le font du mieux qu’elles peuvent, toujours. 'Abandonner' son enfant en sachant qu'on n'assumera pas ses besoins, représente un courage, un amour pour lui qui doit créer une immense souffrance!
Maintenant que je connais mes origines et ma nature, je libère peu à peu ma mère biologique de toutes mes attentes qui lui font porter le poids de mes responsabilités, en coupant le cordon ombilicale par la prise en charge de mes propres blessures, de mon monde intérieur.

Le temps pluvieux se prête à cette intimité et je remercie la vie, la Mère de mon esprit, celle de mon corps, pour leurs soutiens respectifs indéfectibles. 
Pas de ballade dans la nature ce matin, pas de jardin, mais je vois tout ça comme une occasion de prendre soin de moi, de faire du ménage, sous la guidance de la Mère divine qui m’apprend à être une mère pour moi-même, pour tout ce que je suis, tout ce qui me traverse. 
La paix et la douceur sont encore là et je sens que cette nouvelle approche, ce retour vers la Mère divine présage celui vers le Père. Les peurs inconscientes liées à mon enfance, à l’idée que je me faisais du masculin, du père, sont plus ou moins libérées et je sens qu’en me laissant guider par l’énergie de la Mère, ce retour sera des plus gracieux. Cette étape essentielle est enfin arrivée ! J’accueille la grâce de la Mère Divine.
Cette prière a ouvert la connexion et c’est un cadeau de la vie ! Certainement que son impact n’aurait pas été aussi puissant si je n’avais pas vécu tous les désagréments qui ont précédé. 
On n’a pas besoin de souffrir pour retrouver la mémoire et la foi mais d’un autre côté la douleur ramène à l’authenticité, la  transparence, l’humilité, la tendresse. J’aurais encore plus de facilité à croire en la force de l’abandon à l’amour en soi et ainsi à ne plus passer par tout cela pour le faire. 
Pour finir et équilibrer ce message masculin féminin, voici la pensée du jour de Neale Donald Walsche :






« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la Liberté c’est ce Que Vous Êtes

« Liberté » n’est qu’un synonyme de « Dieu ».
Cela a été difficile de trouver en langage humain des mots
pour décrire ce Qu’Est Dieu, mais « Liberté » est l’un
d’entre eux.
Un autre mot pour décrire Dieu est … Vous.
Vous et Dieu n’êtes qu’Un.
Par conséquent, vous êtes également Libre.
Libre de faire des choix, libre de sélectionner vos réactions et vos réponses envers la vie, libre d’être votre authentique Vous-Même.
Vous ne mettrez pas plus d’une seconde pour savoir
exactement pourquoi vous avez reçu ce message aujourd’hui.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale

Merci de laisser les références, les liens, ainsi que celui qui mène au site de l’éditeur, si vous souhaiter diffuser cet article et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail, l'investissement de chacun. 



Les deux dernières photos sont encore faussées au niveau de la couleur, l'iris est bleu indigo à l'origine et la rose, rouge vif...une séance de relaxation accueil est bienvenue...