jeudi 21 mai 2015

« La part d’ombre du chercheur de lumière » Debbie Ford* 10è & « L’Eau Diamant, une conscience » Joël Ducatillon**





Épilogue
Tout au long de ce livre, je vous ai guidés à travers un processus long et profond, pour que vous découvriez que vous êtes, au niveau le plus profond, « OK ». 

Nous avons appris à voir que non seulement nous possédons tous les traits de caractères que nous détestons le plus, mais aussi que tous ces traits de caractères ont des cadeaux pour nous. 
Ils sont là pour nous guider vers où notre cœur désire tellement aller, vers un endroit où vit la compassion.

Ne vous battez pas pour atteindre la perfection car c’est le désir de perfection qui nous a amenés à construire tant de murs à l’intérieur de nous-mêmes. 
Recherchez la complétude, recherchez à faire vivre la lumière et l’ombre, également. 

Juste parce que tout a un côté lumineux et un côté sombre, comme c’est vrai pour chaque personne. 
Être humain, c’est être tout.


Nous avons tous tendance à voir les choses en noir et blanc. 
Mais il y a le bon et le mauvais, le noir et la lumière en toute chose.

Notre relation la plus importante est celle que nous entretenons avec nous-mêmes, avec notre être dans sa totalité, incluant notre ombre

C’est important de se rappeler que toutes les bonnes relations sont continues. 

Nous avons besoin de grandir continuellement et de surmonter les obstacles que nous rencontrons sur notre chemin. 
Nous avons uniquement besoin de rester dans la démarche de nous voir nous-mêmes tels que nous sommes, de nous aimer et d’ouvrir notre cœur. 

Appréciez votre divinité et vous apprécierez le cadeau de la vie. 
A ce stade, vous commencerez à vous immerger dans la merveilleuse expérience mystique d’être un humain.

Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
Editions Hodder et Stoughton, version originale en anglais et le résumé (cliquez ici) sur le site de Geneviève Lenouteux. Puis sur http://livre.fnac.com

*Résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002
Lire les chapitres précédents en cliquant ICI
Le premier chapitre se trouve en bas de la page et les autres, en remontant.






COMPLEMENT : « L’Eau diamant, une conscience » **extraits du livre de Joël Ducatillon. Résumé effectué par Geneviève Lebouteux

Savez-vous pourquoi il y a tant de problèmes dans le monde, depuis des milliers d’années ? C’est parce qu’on cherche à bien faire. 
Voilà : plus on voudra bien faire, plus on attirera du mal. 
Si on veut faire dix kilos de bien, on attire 10 kilos de mal. Si on veut en faire 20 kgs parce qu’on trouve que c’est encore trop mal, on obtiendra 10 kilos de mal supplémentaires. 
Et ce sera l’escalade jusqu’à ce que tout s’écroule. 
Maintenant, on arrive à l’écroulement de ce système. 
Il a encore dix ou douze ans pour crouler, on est en plein dedans.

Il y a une loi que j’ai constatée : on exprime toujours le contraire de ce qu’il y a au plus profond de nous. Si le côté + est exprimé, le côté – est imprimé dans le subconscient.

Ici on n’est plus dans le bien et le mal car le + et le – sont les deux fils de l’ampoule qui sont contigus et permettent à la lumière de passer pour éclairer. Si on supprime un de ces deux fils, il n’y a plus de lumière. C’est pour ça que même dans la maladie, si on la chasse, on empêche la guérison. Si on chasse la drogue, on l’alimente. Si on intervient dans un conflit, on l’alimente parce qu’on empêche l’harmonie, la copulation, la fusion entre le + et le -.
C’est une copulation à trois, pas à deux, c’est là le problème. En électricité, si on fait se toucher les fils + et -, le compteur saute : c’est la guerre, le conflit, la dispute. Si on les fait s’approcher et qu’ils se regardent, en Dieu, on crée le 3 et alors, la lumière passe et il y a guérison.

Les êtres humains expriment souvent le contraire de ce qu’il y a dans leur subconscient. L’important c’est de reconnaître que l’on a ça en nous.

L’intention du moment présent de ce schéma c’est de revenir vers Dieu. Supposons que vous avez un schéma de vol en vous et que ce schéma veut revenir vers Dieu mais ne sait pas comment faire. Qu’est-ce qui va se passer ? Il y a un voleur qui va venir cambrioler votre maison et ce voleur, attiré par votre mémoire, vous montre que cette mémoire veut revenir à Dieu.

Le fait de vous connaître de plus en plus complètement vous amène à connaître les autres de plus en plus complètement et par conséquent à les aimer encore plus. Ce qui fait que les autres vous aiment d’autant plus et en étant aimés encore plus, vous attirez à vous la joie, l’abondance, la sérénité, la liberté et la certitude que vous êtes souverains de votre vie et que vous avez la clé pour agir en toute puissance sur l’écran de votre vie, en changeant à l’intérieur sans jamais rien imposer ni rectifier à l’extérieur.

Il est absolument impossible que vous voyiez dans autrui des schémas comportementaux que vous n’ayez pas en vous-mêmes !   Autrement dit, il est impossible d’aimer ou de détester autre chose qu’une partie de soi-même exprimée par votre entourage.  
L’amour et la haine, donc l’attraction et la répulsion, constituent les deux faces d’une même pièce de monnaie.  
L’Amour divin lui, n’est pas partial, ne s’attache pas et ne rejette rien.

C’est un Amour vertical qui se diffracte au travers de la conscience du bien et du mal dont les mémoires subconscientes sont imprégnées, pour se traduire en une dualité composée d’attachements possessifs et de rejets plus ou moins brutaux.  
A ce niveau, les humains sont comme envoûtés par ces énergies et sont conduits à posséder des êtres humains, des pays, de l’argent, des savoirs intellectuels etc.  
L’instinct de propriété est la conséquence de ceci, incitant l’homme à se protéger et à attaquer ceux qui menacent ces acquis.

Pour finir, cet homme définit son objectif de vie, espérant la réussite de son programme, dans lequel il peut échouer et vivre l’échec.  C’est une vie parsemée de batailles, de souffrances et parfois de maladies.
Vous qui faites ce chemin peu ordinaire, considérez votre vie comme une expérience qui mène à la réalisation de ce que vous avez délaissé pendant très longtemps.  
Dans ce cas, il n’y a plus ni réussite, ni échec mais une quotidienne nourriture d’amour et d’intelligence où vous amassez des matériaux nobles pour construire votre temps présent.
Ainsi vous sortez de la conscience du bien et du mal pour franchir la barrière qui vous sépare de la conscience de l’Arbre de Vie.

Dans ce travail joyeux et léger, vous apprenez à traverser le pont qui mène de l’acceptation de ce qui survient, à l’accueil dans l’amour et la reconnaissance envers cet événement et envers ceux qui l’ont exprimé.

Ce pont est composé de diverses réactions telles que la colère, l’humiliation, chagrin etc. Toutes ces énergies de réaction contiennent une grande force émotionnelle encore piégée dans les clôtures des principes mentaux du bien et du mal.  
En examinant profondément ceci, vous pouvez détricoter ces concepts de jugement en vous disant simplement : C’est ainsi !  C’est un cadeau que je ne discerne pas car mes réactions émotionnelles m’aveuglent !

Après un temps plus ou moins long, vos yeux s’ouvrent et vous découvrez, émerveillés, l’importance de ce que vous conscientisez et l’impact qui en ressortira dans votre vie.  
Ces énergies émotionnelles se libèrent de leur prison conceptuelle et contribuent à ouvrir le cœur de l’âme.
Ce cheminement peut se faire pour chaque mémoire, si vous le désirez, pour votre plus grand bonheur.

« L’Eau diamant, une conscience » de Joël Ducatillon, extraits choisis par Genenviève Lebouteux et ajoutés au résumé du livre de Debbie Ford
Site de Joël Ducatillon : http://steel-storm-staelhe.info/pmt.htm
Livre à télécharger gratuitement sur ce site :

 





Comme très souvent lorsque je découvre une personne par le biais de ses écrits lorsque ça résonne avec ma foi, ma pensée, dans l’instant, je fais une recherche google pour ajouter le lien de son site ou pour en savoir plus. Là, je tombe sur un site, le premier de la liste dans google, qui dédie tout un article à démonter Joël Ducatillon. Vengeance personnelle, déception, guérison attendue non obtenue… ? 

Je sais une chose, c’est que l’humain, lorsqu’il juge, n’est pas très clair avec lui-même. 
Je suis convaincue que lorsque l’autre nous dérange, c’est qu’il éveille quelque chose en nous, que nous ne voulons pas voir, que nous jugeons. C'est désagréable mais ça nous permet de devenir libre, responsable et autonome affectivement. 

Qu’il éveille des peurs, de la culpabilité, de la violence, des fantasmes, des espoirs inassouvis, ou de la lumière, de l’intelligence, de l’assurance…il ne fait que refléter ce que nous portons. 

Ce n’est qu’en ayant le désir sincère de vouloir être transparent aux yeux de la source en soi, honnête vis-à-vis de soi-même, et de s’aimer vraiment, entièrement, que nous allons pouvoir découvrir tout ce que nous sommes à travers les yeux de l’amour divin et lâcher la notion de jugement. 

Le jugement est loin d’être du discernement, c’est une façon de faire rentrer dans les cases de nos croyances, tout ce qui est, afin de se sentir fort, de se rassurer finalement. C'est l'expression de notre souffrance, de notre incompréhension. 
Mais non seulement ça ne nous rend pas plus puissant puisque ça nous rend violent mais en plus on se fait souffrir soi-même. 

En niant en rejetant ce que l’autre nous révèle nous nous écartons de l’amour en nous et nous privons du vrai pouvoir. Celui qui rend libre, responsable, autonome et en même temps empathique. 
Je ne parle pas de condescendance, de ce genre de considération, « le pauvre il ne sait pas » où on se situe au-dessus de l’autre et on ne fait que flatter notre ego. Là aussi, on est dans l'illusion de l'amour de soi. Amplifier notre lumière, nos qualités ou ne montrer que cet aspect de nous, est une forme de trahison interne qui fait qu'on est déchiré, incomplet et dans le besoin, la nécessité de se contrôler pour ne pas "casser l'image"

Je parle de l’amour inconditionnel de soi, de son ombre comme de sa lumière qui nous ramène à notre seule responsabilité et où il ne nous vient pas à l’idée de juger l’autre parce qu’on a cessé de se valoriser de cette façon et la transparence, la compassion pour nos aspects enfantins adoucit notre coeur

Et comme ça ne se fait pas en un jour, puisque c’est à chaque instant qu’il nous faut accueillir avec amour et offrir à la source tout ce qui se manifeste en nous-même, parce que nous sommes multidimensionnels et vivants, on se préserve aussi de l’orgueil, de l'arrogance. 
Orgueil et arrogance qu'on pourra offrir à la source en soi et ainsi on apprendra la compassion, la capacité à écouter l’autre et à le ramener à son propre pouvoir, avec tendresse. 
Celle-là même dont on aura bénéficié, qu'on aura ressenti, par l’acceptation de nos défauts, depuis notre coeur qui équilibre ce qui est.
Et dans cette communion nous développons le sens de la responsabilité, de la permissivité, de la liberté, par l’acceptation de notre ombre, de ce que nous ne connaissions pas ou peu en nous. 
On est alors dans la découverte de notre multidimensionnalité.  

Concernant Joël Ducatillon tout comme les auteurs des messages de ce blog, les miens compris, rien ne vous oblige à croire ce qui est dit. Je n'ai d’ailleurs pas lu son livre que j'ai tout de même téléchargé. 
De toute façon, il ne s'agit pas de croyances mais d'expériences vécues et interprétées depuis l'intérieur, selon la personnalité, la sensibilité, le caractère et la source qui s'exprime à travers chacun. 
Elle est la même pour tous mais les récepteurs/émetteurs diffèrent tout simplement. 
Cette diversité permet à chacun de trouver écho, résonance parmi ces expressions multiples du vivant.

Merci de laisser les références, les liens, ainsi que celui qui mène au site de l’éditeur, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail, l'investissement de chacun.