Plutôt que l’attitude qui
consiste à se conforter dans une plainte stérile face aux aléas de l’existence,
la sagesse voudrait que nous considérions les obstacles comme une opportunité
pour évoluer. Encore faut-il posséder quelques clés pour y parvenir. Cette
bonne résolution a pour objectif de contribuer à vous les procurer…
> Je ne crois plus au hasard
Même si vous ne vous réclamez d’aucune croyance particulière, le seul fait
d’être persuadé que rien n’est le fruit du hasard modifie la perspective.
Cette
forme de pensée a changé la vie de millions de gens de par le monde.
Tout
simplement parce que si le hasard est exclu, le sens peut être découvert.
Et le
sens est toujours évolutif puisqu’il indique une direction et ne vous laissera
plus sur le bord de la route, démuni.
> Je considère le versant positif
Une fois le hasard écarté, il s’agit maintenant de relativiser. Ainsi, un
événement, aussi ennuyeux soit-il, possède toujours son corollaire inversé
positif.
Pour exemple, un embouteillage vous met en retard mais une fois accepté,
il peut se transformer en opportunité pour se recentrer.
Observez simplement le
flux et le reflux de votre souffle pénétrant par les narines et envahissant vos
poumons.
Prenez conscience de ce merveilleux véhicule que constitue votre
corps.
Il y a fort à parier que vous arriverez à bon port détendu physiquement
et mentalement. D’autant que ce ralentissement vous a peut-être protégé d’un
accident…
> Je change mon point de vue et j’avance vers la
lumière
Dans le même ordre d’idée, dites-vous que l’ombre doit son existence à la
lumière. L’allégorie de la caverne de Platon est très explicite sur le sujet.
Dans une grotte souterraine, des hommes sont assis le dos à l’entrée. Ils ne
voient donc que les ombres sur les murs, pensant que là est la seule réalité.
Platon
imagine que l’un d’entre eux est amené à se retourner. Ébloui dans un premier
temps, il finit par distinguer la réalité et ne voudra certainement pas revenir
à son état antérieur.
Ainsi, regarder du côté de la lumière nécessite de sortir
de ses habitudes comme on sort d’une caverne.
L’ombre n’étant que le reflet
d’une banale difficulté qui se trouve à un moment donné confrontée au soleil,
elle perd alors son aspect lugubre.
Les soucis, les peines, les douleurs sont
des voiles qui possèdent leur face lumineuse. Une fois identifiés, à chacun de
continuer à avancer vers la source lumineuse.
> Je ne suis plus masochiste
Faire de sa vie un miroir évolutif nécessite d’abandonner l’illusion que la vie
n’est que tragédie.
Pour y parvenir, aucune autre alternative : il faut
sortir de la position de victime en arrêtant de se plaindre.
La psychanalyse
explique qu’il y a une jouissance morbide dans ce comportement, appelé
« masochisme »…
Or, derrière tout masochiste se cache un
sadique ! Le problème, c’est qu’il empoisonne son entourage au point
d’avoir encore plus de raisons de gémir, personne ne supportant longtemps ce
type de relation.
S’il est parfois légitime de se laisser aller à quelques
plaintes, n’en faites surtout pas une habitude car aucune évolution n’est
possible avec cette attitude.
Préférez l’action aux lamentations éternelles.
> Je progresse grâce aux personnes désagréables
Ne croyant plus au hasard, vous envisagez les personnes désagréables autrement.
Au lieu de pester contre elles, considérez-les comme des arbres qui cachent la
forêt.
Elles vous montrent ce que vous devez changer en vous*. Votre belle-sœur
est insupportable, c’est un fait.
Mais en réfléchissant, vous allez pouvoir
identifier des sujets avec qui vous avez été désagréable. Peut-être même avec
votre belle-sœur…
Sans tomber dans une culpabilité démoniaque, réalisez que ce
membre de la famille vous explique qu’il ne faut pas s’identifier à lui.
Finalement, il vous fait progresser, sans le vouloir, sur le chemin de la
gentillesse.
Ses projections n’auront d’ailleurs bientôt plus aucune prise sur
vous et s’arrêteront d’elles-mêmes.
En résumé
Le terme « évolution », connu surtout grâce à Charles Darwin, renvoie à celui d’« adaptation ».
Le terme « évolution », connu surtout grâce à Charles Darwin, renvoie à celui d’« adaptation ».
Depuis les origines, l’être vivant possède en lui
une adaptabilité qui lui est innée.
C’est en observant votre existence tel un
miroir évolutif que cette capacité s’imposera à vous tout naturellement…
source: signes et sens
*J’ajoute
qu’en embrassant son ombre, on découvre le potentiel énergétique de l’ombre, le
talent caché, l’énergie harmonisée offrira un point de vue nouveau et deviendra
une qualité. On se délestera des masques des jeux de rôles, de la victime, du
bourreau et du sauveur et l’être réel, émergera naturellement. Voir le
résumé-traduction du livre de Debbie Ford sur cette page qui regroupe les
chapitres déjà publiés.
Voir
au bas de la page pour trouver le premier chapitre. Chapitres résumés du livre de Debbie Ford; "La part d'ombre du chercheur de lumière"
Les
sceptiques auront du mal à croire à tout ceci parce qu’il est vrai que le
bien-être que procure cette philosophie est difficile à décrire, du moins on ne peut
pas trouver de mot suffisamment fort pour expliquer ces sensations, cet état d’être
particulier qui vient de l’abandon à l’amour, au divin en soi, de l’acceptation
de ce qui est.
Et c’est une bonne chose d’une certaine manière puisque c’est
par l’expérience qu’on peut se faire sa propre opinion et savoir.
Alors on peut
juste témoigner des bienfaits de cette approche, inviter le lecteur à tester
par lui-même et à gagner ainsi l'autonomie, par sa propre maitrise.
Merci de laisser les références, les liens, si vous
souhaiter diffuser cet article et citer l’auteur de ce post : Lydia Féliz,
l’adresse du blog : http://lydiouze.blogspot.fr
puisque la recherche, la mise en page, la photographie, la signature, tout ça demande
du temps, de l’énergie, même si c’est fait avec passion.