lundi 4 mai 2015

« Embrasser son ombre et aussi sa lumière »





Ce matin, j’ai l’impression d’habiter en Angleterre avec ce smog qui rempli le ciel et s'étend jusqu'au sol. Un brouillard qui vient d’en haut s’est déversé depuis le milieu de la nuit. Je ne spécule pas plus là dessus et m’organise en m’adaptant à la situation et en y voyant tous les « avantages ». 
La journée d’hier a été celle de la libération de pensées-émotions véhiculées par l’enfant intérieur alors je me suis prêtée au double jeu de l’acteur et de l'observateur, exerçant, affinant ainsi ma capacité d'écoute, de lâcher prise, d’acceptation. 
Finalement, j’ai passé une journée plutôt agréable, bien remplie de choses que j’aime faire. Plus de cinq heures à trier des photos, deux heures au moins à refaire les pages des chakras, l’ancienne et la nouvelle, le coup de fil hebdomadaire avec ma mère relativement calme et enfin la cueillette des fraises, le désherbage qui a constitué ma « méditation » du jour en plus de celle que j’effectue sur le trône, le matin.   
J’ai aussi continué ma mise à jour des anciens articles de ce blog afin de signer mes photos et de retirer celles des autres. J’y vais à mon rythme, sans me coller de pression, en agissant comme je le fais depuis pas mal de temps maintenant, en suivant l’envie, le désir de l’instant. 
Il y a quelques ajustements à faire comme pour la quantité de médicaments que je prends puisqu’il apparait que selon la dose ingurgitée, mon sommeil est plus ou moins équilibré. Je ne le fais plus en me disant qu’il faut que je me libère de ce geste parce que c’est une chose qui modifie qui je suis ou encore pour être crédible si je veux proposer un accompagnement. Ce ne sont pas de bonnes raisons puisqu’en fait, elles viennent de la peur, du manque d’amour et de confiance en soi.

C’est du contrôle or cette attitude est typiquement egotique et n’amène que frustration tout en voilant les vraies causes du ‘problème’ ; les blessures liées au passé, les fausses croyances et les énergies bloquées. Et ça ne guérit rien du tout, au contraire ça maintient dans le jugement, les masques, les rôles, le superficiel.
Je dis ‘problème’ mais en fait, ça n’est plus non plus de cette façon que j’envisage cette situation puisque je la vois comme une occasion de mieux me connaitre. Et donc de pouvoir lâcher le passé, guérir la vision, comme tout dépend de la façon dont on observe ce qui est, et le jugement qu’on porte dessus.  

Quand on change son mode de perception, son point d’observation, on change naturellement les comportements. 
Si je considère que tout est parfait dans l’instant, que tout est donné pour me permettre de grandir en sagesse, d’amplifier l’amour en moi, l’interprétation des faits sera tout autre. Déjà, elle sera dépourvue de jugement et ça, c’est de l’amour pur, inconditionnel. 

Depuis le cœur, on peut voir ce qui est faussé, tant dans notre vision que dans notre compréhension et notre façon d’agir. 
Mais la plupart du temps, on prend les choses à l’envers ; on tente d’agir sur la matière alors que tout commence dans la psyché* qui détermine la fréquence vibratoire sur laquelle on se situe et par laquelle on observe les faits. 
Une croyance se construit faute de connaissance, par ignorance de qui on est vraiment, comment on fonctionne et comment le monde tourne, quelles sont les lois qui régissent la Vie.
J’ai donc accueillies pleinement les expressions de l’enfant intérieur et ainsi j’ai pu laisser le cœur harmoniser les énergies en moi. J’intellectualise de moins en moins le processus, je me contente d’offrir à l’amour divin, tout ce qui me perturbe, bloque ou créé des sensations désagréables. 
Se libérer de la notion de jugement n’est pas réalisable par le mental puisque c’est sa façon d’appréhender le monde et si on essaie de rectifier le tir par la raison, même si elle se base sur des croyances justes, plus proche de la vérité de l’humain divin et des lois universelles, ça reste un dialogue, un mouvement interne à la sphère mentale. Si on veut réellement changer, il n’y a qu’en amenant tout au cœur, afin qu’il gère ce qui est à tous les niveaux de l’être, que la métamorphose aura lieu.

Le cœur, comme on le sait maintenant sans aucun doute puisque la science se tourne enfin vers cet organe majeur, essentiel, possède des facultés nettement supérieures à celles du cerveau, de la psyché. Déjà par son positionnement au centre de l’être et sa reliance aux mondes subtils et divin, à tous les corps, il a un point de vue global, neutre et éclairé de toutes choses. Et comme il est en interaction avec le divin, il voit et agit en parfaite harmonie, en symbiose avec l’être tout entier, baignant dans les hautes fréquences de l’amour divin.

Je viens d’aller donner une friandise au chat des voisins partis en vacances pour trois semaines. J’ai dit oui spontanément à leur demande sans prendre en considération le fait qu’ils m’avaient demandé aussi de m’occuper d’arroser leur jardin. Je suis sensée le laisser sortir le matin pendant que je sors la chienne mais comme le crachin pénètre subtilement mais sûrement, j’ai juste laissée la fenêtre ouverte puisqu’une autre personne doit venir dans la journée pour le nourrir et s’occuper de sa litière. J’ai laissé un mot à son attention et quelques fraises cueillies hier soir. 
Cette situation m’a permise d’accueillir les pensées émotions relatives au comportement de sauveur qui est mis en évidence en ce moment de plusieurs façons. 
Puis j’ai rigolé en constatant qu’ils avaient demandé à une autre voisine de surveiller mes actes. 
Elle était assise sur sa terrasse, et m’a demandé si j’avais sorti le chat ! Ce rôle d’inspecteur des travaux en cours lui va à merveille et en cela, ils ont été bien inspirés. 
Je n’ai pas été surprise ni vexée et je peux comprendre qu’ils se rassurent de cette façon; faire confiance aux autres n’est pas si facile. 
Comme j’ai repéré que le fait d’accepter cette mission était une stratégie de l’ego et accueillies les pensées qui venaient, j’ai pu voir les choses avec du recul. 
Pour le coup, cette préparation, cette forme d’anticipation est bienvenue. 
J’ai offert à la source, ce qui venait, dans un dialogue entre les personnages intérieurs : « on n’aurait pas dû accepter, on s’est fait avoir, on ne pourra pas tout gérer », « t’es soulant à vouloir jouer les justiciers, les héros, les sauveurs » puis « de toute façon on fera comme on voudra, on ne doit rien à personne, on est libre d’agir et surtout de se faire passer en premier, c’est légitime ; d’abord penser à soi… » 

Tout ce bavardage est l’expression de la peur, du jugement et lorsque l’amour agit, les personnages se taisent puisqu’on sait que tout est juste, que ceci permet la libération des masques et la guérison des blessures. Et ça n’est pas une voix qui les rassure, c’est l’énergie qui restaure l’équilibre et l’harmonie.
Déjà, ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est le désir de proposer une aide qui me travaille depuis quelques jours et fait naturellement, à dessein, ressortir les peurs et fausses croyances à ce sujet. 
La cause première, c’est toujours la perception faussée de soi-même et le manque d’amour. Ou plutôt l’amour limité qui s’exprime selon le jugement à propos de nos comportements ; on s’aime si et seulement si, on agit de la « bonne » façon, si on est lumineux, aimant, altruiste, juste, en bref, si on joue le personnage de sauveur de façon héroïque. 
On aura compris que de cette façon, on s’identifie à un rôle, on se prive de l’amour divin qui circule sans entraves lorsque la personnalité lâche totalement prise, abandonne tout jugement. Évidemment avant tout vis-à-vis de soi-même puisque lorsqu’on le fait, le regard sur l’extérieur change aussi. Et on n’exprime pas l’être unifié que nous sommes mais seulement une de ses facettes, un de ses masques, en l’occurrence celui du sauveur, du justicier. 
Les jeux de rôles s’ils peuvent nous enseigner par comparaison ce que nous sommes véritablement ; amour lumière, sont utiles si on peut dire. 
Mais si on s’identifie au masque, on va souffrir de manque, de conflit interne, de déséquilibre et se priver de notre essence, du moins on ne pourra pas la reconnaitre. 
On supposera qu'elle est l'aspect lumineux de ce que nous sommes. 
On s'enfermera dans le triangle victime, bourreau, sauveur parce que lorsqu'on endosse un de ces rôles, on finit toujours par jouer les deux autres. 
C'est imparable, on va passer de l'un à l'autre et en général, c'est en soi que les deux autres sont activés. On devra lutter contre des aspects de soi pour jouer toujours le rôle qu'on juge être le meilleur, créant un conflit intérieur, un combat de pensées contradictoires incessant. Ils peuvent imploser à force de contrôle, exploser et finir par s'exprimer à l’extérieur, dans une intensité effrayante. 
On va se créer des maladies, vivre dans la peur, par procuration et dans le déni tant de son ombre que de sa lumière. 
J’ai failli dire à la voisine qu’elle jouait bien les chiens de garde mais j’ai accueillies ses pensées-énergies en mon cœur et me suis contentée de lui dire : « tu fais bronzette ! » 
A 7 heures du matin sous un brouillard dense…J’ai rigolé intérieurement puis je suis rentrée à la maison m’occuper de mes affaires.

Maintenant que je reconnais l’effet miroir, que je peux comprendre ce que l’autre, l’environnement, les situations du quotidien me révèlent, il est plus facile de revenir  à la raison du cœur et de lâcher prise. Quand la chienne montre des symptômes physiques, je sais que je suis en réaction, en guerre contre mon mental, mon ego. 
Chaque fois que j’ai des pensées qui ont tendance à l’accuser, que ce soit de manquer de mémoire, d’être trop avide, égoïste, je sais que je ne suis plus dans l’amour, que j’agis injustement et que je m’identifie à mes pensées émotions et la chienne montre des signes inhabituels; Elle se gratte avec acharnement, ne reste pas sur son lit, fait une allergie, elle est sur le qui vive, aboie pour un rien…

En revenant à la raison du cœur par la reconnaissance et l‘acceptation de cette injustice, de ce rejet interne d'un des aspects de l'être, en accueillant toutes ces pensées de jugement, l’équilibre revient et ma vision change totalement. La chienne retrouve son calme et ses ronflements. 
L’énergie qui me traverse alors est douce, pleine de compassion et de gratitude pour ces révélations quotidiennes, cette guidance intérieure qui me montre ce qu’il me faut embrasser pour grandir et être comblée. La sensation d’unité, de plénitude et de paix intérieures ressenties, me porte sur une fréquence que je ne veux plus quitter. 
C’est au-delà des mots, impossible à décrire fidèlement, justement. 
Seule l’expérimentation peut en révéler l’ampleur, la teneur, la richesse.  

Je continue de m’adresse à mes corps, à mon enfant intérieur, sachant qu’ils sont des aspects de mon être mais pas seulement. Ils sont reliés à l’inconscient collectif, aux égrégores de même fréquence puis également aux êtres de lumière, aux égrégores correspondants. Et par mon corps physique, sa constitution, je suis reliée aux éléments, aux différents règnes, aux forces cosmo-telluriques, aux énergies électro-magnétiques, englobée dans l'âme de la Terre Mère et la conscience du soleil, de l'univers...

Je ne sais pas ce que je vais faire de cette journée mais ce que je sais c’est la vibration par laquelle je veux agir, l’énergie dans laquelle je veux baigner; l’amour inconditionnel. 
Je ne précise même plus pour moi-même et pour tout ce qui est puisque l’un découle de l’autre. 
Quand j’agis selon l’élan de l’instant, quel qu’il soit, en me rappelant que tout me renvoie en mon centre, au cœur de l’être, le reste importe peu, il me renvoie toujours la fréquence que j’émane. Ce n'est pas du je m'en foutisme mais du réalisme.
Ceci me permet d’ajuster le tir, toujours de la même façon, en offrant au divin la situation qui aura éveillé les blessures et enclenché le comportement de survie. 
L'altruisme selon les croyances du mental est perçu et vécu dans l'abnégation de soi. 
Ce sont alors des énergies déséquilibrées et injustes qu'on émanera; le sacrifice, le devoir, la souffrance, la frustration, le manque, l'attente, le besoin de contrôle, de changer l'autre, la violence qui résulte du mauvais traitement vis à vis de soi, le sentiment d'injustice qui en découle...

Déjà, je peux regarder les avantages de ce temps pourri et accueillir tout jugement, toute pensée de rejet, de révolte, de résistance à ce qui est. De cette façon, je peux voir que ça m’évite d’arroser, que je ne suis pas limitée dans le temps pour aller au jardin puisque je ne crains pas l’insolation. Puis me dire que c’est l’occasion rêvée de solliciter l’illumination du soleil intérieur, de susciter la joie ou simplement de la trouver dans l’acceptation de tout ce que mon mental-émotionnel exprime. Je ne manque pas d’idées, de moyens, d’occupations et je ne risque pas de m’ennuyer. 




Je peux revenir sur une réflexion d’hier à propos de la guérison et des guérisseurs. 
Je copie-colle ce que j’ai écrit sur l’ancienne page des chakras. Toujours selon mon désir de proposer un accompagnement, les corps mental-émotionnel et l’inconscient ont besoin d’être nettoyés de toutes pensées, croyances basées sur des blessures. 
Il se peut même que tout ceci ne soit qu’un prétexte à libérer, tomber les masques et à m’amener à faire le stage de restauration de meuble dans les meilleures conditions, en conscience et dans l’amour total de soi. Dans la joie d'être financièrement indépendante.

Chaque fois que nous allons vers quelqu’un dans le but de guérir, on se tourne naturellement vers une personne qui est en résonance avec nous, par sa foi, sa vibration, sa façon de concevoir la maladie, le mal-être et les méthodes de soin employées. 
On s’ouvre alors à l’autre en confiance et de cette façon, l’amour en soi grandit, amplifie. Il faut pouvoir se confier, se défaire des masques, être capable de transparence ce qui demande une confiance suffisante en l’autre. Selon notre capacité à nous dévoiler, l’autre pourra voir en nous et ainsi trouver la faille, le blocage. Et si on ne peut pas être authentique, on se tournera vers un médium, un voyant ou une personne capable de percevoir au-delà des apparences, de ressentir les énergies et de nous révéler notre lumière. Auquel cas, la confiance en l’autre, en ses capacités, ses dons, sera suffisante et pourra amplifier, la confiance en soi et en l’autre. C’est une façon d’élargir son cœur et sa conscience qui favorise la guérison que notre être divin intérieur réalise si c'est notre désir.

Parce que là encore, si la personne trouve un certain confort dans la maladie, si celle-ci lui apporte la bienveillance de la part de son entourage, inconsciemment, elle refusera de guérir. 

Le soignant agit comme révélateur-catalyseur-amplificateur de l’énergie divine en nous. Celui qui soigne a réalisé la connexion au divin intérieur et rétablit la libre circulation de l'amour divin en lui, permettant ainsi sa diffusion par rayonnance et par le désir de servir. Qu'il en soit conscient ou pas, qu'il ait réalisé en conscience le nettoyage nécessaire afin d'être un pur canal ou qu'il l'ait fait sans le savoir, simplement en lâchant prise naturellement, sans être conscient du processus, il sera efficace, il obtiendra des résultats.  Peu importe son étiquette qui n’a de sens ou d’intérêt que pour susciter la confiance ou la reconnaissance de sa « valeur » selon nos croyances, nos préférences. 
La résonance vibratoire entre les deux s’exprimera dans le choix du soignant si la personne en demande se fie à ses croyances et elle sera au-delà des étiquettes si le patient suit son cœur. 
Personnellement, j’agis toujours selon l’élan, le ressenti et tombe sur des personnes en résonance selon le moment, selon ma perception des choses, par synchronicité. 
La plupart du temps, enfin les trois ou quatre fois où j’ai sollicité une aide extérieure, mon cœur me poussait vers une personne spécifique, par "hasard" et je supposais connaitre la raison de mon acte, l'intention qui m'animait mais ça n’est qu’avec un certain recul que j’ai pu ‘mesurer’ l’impact de leur intervention et comprendre ce qui m'avait motivée. 
Très souvent, pour ne pas dire toujours, il y avait le besoin de reconnaissance extérieure, l’envie de faire confiance, d’ouvrir son cœur, d’élargir sa conscience. Et le résultat était là.
La transmission énergétique réalisée de cœur à cœur élève le taux vibratoire de l’un comme de l’autre puisque le service d’une part et la confiance d’autre part, permettent la libre circulation de l’énergie d’amour, de guérison et son amplification par le mouvement. Le patient sera guéri par l'amour qui circulera à nouveau en lui selon l'effet miroir puis le fait d'avoir été pris en considération, écouté, reconnu dans ses blessures, accepté à travers elles. 
Et le guérisseur aura aussi gagné en sagesse, en amour, toujours par le mouvement qui amplifie dans l'interaction, puis la reconnaissance que lui porte le patient. Mais aussi parce que son rôle lui aura permis de connaitre intimement une personne et de libérer le jugement à son égard. S'il veut être efficace, il devra être centré afin que l'amour divin circule et se positionnement lui permettra de percevoir l'autre dans sa lumière.

Selon la loi de résonance il semble logique de penser que chacun porte les mêmes thèmes à explorer, à libérer, à embrasser ou tout au moins que les deux aient à amplifier leur capacité d'aimer sans conditions et c'est l'échange vécu depuis le cœur qui donnera l'occasion à chacun de grandir dans l'amour divin. Puisque les deux auront à embrasser une part d'eux-même afin que le processus de guérison se réalise. Le soignant devra accepter son ombre que le patient lui révèle par effet miroir, en activant la compassion pour le malade et le soigné embrassera la lumière que le guérisseur lui offre. les deux étant impliqués dans le processus de guérison en bénéficieront. La rétribution est tout de même légitime puisque le soignant accepte de jouer ce rôle, d'y consacrer son temps. 
La monnaie sert de reconnaissance réciproque et marque l'accord pour la distribution des rôles définis par les deux âmes impliquées.   

Je résume un phénomène que je commence à peine à explorer sous l'angle de la loi de résonance et l'effet miroir et j'y reviendrais certainement plus tard. 
Avec du recul je peux constater que mon désir profond, en me tournant vers quelqu'un pour avoir de l'aide, c’était de guérir ma relation à l’autre, d’utiliser ce contexte, cette mise en scène où l’autre incarne un aspect intérieur que j’ai du mal à accepter comme le masculin ou l’autorité.
Les énergies, la vibration de Laurent, sa voix, son calme et sa patience à mon égard on permis que je reçoive ce soin. La confiance et la foi en l'autre, en ses capacités sont indispensables et sa simplicité, son honnêteté et son ouverture, ont fini de me convaincre. Peu après, je vivais une histoire d'amour qui m'a révélé des blessures enfouies mais dont je garde tout de même un bon souvenir. 
Ici, c’est une réconciliation avec le masculin intérieur, une restauration de l’image du père, de l’autorité et par conséquent, une ouverture de cœur enfin une amplification. 
L'effet miroir a agit comme un révélateur de mes ombres et de ma lumière. 
Les échanges que nous avons eu par mail ont été des occasions de mettre à jour les fausses croyances et le rôle de rebelle à l’autorité et comme il n’est pas entré en réaction, ça m’a permis de pacifier ses aspects intérieurs, de laisser l’enfant ou plutôt l’ado, exprimer ses revendications puis d'être en confiance. 
Le seul fait qu’il ait été entendu sans jugement à permis la libération est l’harmonisation de ces énergies en moi. Puis l’ouverture de cœur, enfin l’ouverture à l’amour en moi a attiré une personne apte à jouer le jeu de la relation amoureuse et à révéler les croyances distortionnées que je portais à ce sujet. 
Tout ce cheminement prend du temps et le moment où le soin est reçu ne fait qu’ouvrir un potentiel de guérison que l’expérimentation permettra de réaliser. Enfin en l’occurrence de mieux se connaitre et par l’acceptation, de lâcher les comportements basés sur de fausses croyances. 
Puis le contact, les soins de Lulumineuse m'ont rapproché de l'enfant intérieur et par la libération des pensées négatives au sujet de l'innocence, la naïveté, le regard critique sur les croyances illusoires ou perçues comme telles, ont révélé d'autres aspect intérieurs qui demandaient à être embrassés de façon à harmoniser l'ensemble. 
Le masculin, le féminin et l'enfantin, ce trio énergétique où chacun apporte sa part au bien-être, à la réalisation, la prise de conscience de la complétude, de l'unité intérieure, ont été mis à jour. J'ai pu réintégrer les énergies de l'enfant, de la magie de la vie, la capacité de rêver, d'imaginer, de visualiser...
Et dernièrement, l'entretien avec Magali m'a permis de reconnaitre, d'accepter, le féminin intérieur, l'intuition, la reconnaissance de ma propre guidance, en lâchant, en embrassant les croyances négatives au sujet du féminin manipulateur, des mondes invisibles...

Chacun d'eux a révélé et m'a permis d'intégrer, d'harmoniser les énergies en moi, par l'ouverture à l'autre et à soi-même. Toutes les qualités qu'ils portent et qui sont aussi en moi avaient besoin d'être mises en lumière, reconnues, afin de révéler l'unité intérieure, de me rassurer quand à mes capacités, ma guidance et ma foi. 
J'ai pu aussi accepter que l'autre, l'échange est important, nécessaire à l'accomplissement personnel. 
Toutes ces démarches sont une forme d'amour de soi, d'autorisation qu'on se donne en acceptant de voir sa propre lumière au travers des autres. Par la reconnaissance de leurs propres talents, c'est soi-même qu'on reconnait et honore. Pour me tourner vers les autres, il m'a fallu faire face à mes peurs, mes blocages, mes croyances et en les embrassant, la confiance en soi et en l'autre a été restaurée. 
Une forme de validation de soi par personne interposée. Un processus qui se vit "normalement" dans l'enfance mais lorsqu'on en a été privé, on aura du mal à s'auto valider. Heureusement, d'autres peuvent jouer ce rôle et finalement le 'préjudice' est réparé puisqu'on finit par se reconnaitre en totalité.

Bon il est l’heure d’être dans l’action, la matière, d’honorer les besoins du corps physique. 
Voyons si l’élan me porte à prendre soin de mon intérieur, de mon espace vital très souvent laissé à l’abandon. Je ne lutte plus contre ce besoin d’écrire, de poser les choses sur le papier, enfin sur l’écran même si c'est aussi une addiction... 



*J’appelle psyché le duo conscient- inconscient. Vision depuis la perception du mental puisque selon le cœur, tout est relié ce qui veut dire que le divin, les énergies et les émotions sont aussi associées à ce couple.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photo et liens compris), de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci