jeudi 7 mai 2015

« Accepter d’être vulnérable libère la tendresse en soi »





Clef 816
« Tous les jours, pendant quelques instants, demandez à votre partie divine de prendre bien soin de votre corps de matière, de le régénérer, de le ré harmoniser, de lui donner toute la force et l’énergie qui lui sont nécessaires pour son parfait fonctionnement. Dites-lui que votre partie humaine est aussi une partie d’elle-même, et qu’en vous aidant, elle en retire aussi un bénéfice. De plus en plus, lors de vos méditations, reliez-vous ! Vous verrez que des petits miracles s’accompliront les uns à la suite des autres dans votre vie. »

Voila encore une clef parfaitement synchrone avec mon désir. Je contacte mes cellules régulièrement et leur demande de manifester la santé parfaite et la jeunesse éternelle. Le corps se régénère totalement tous les cinq à sept ans :
« En fait, vous reformez un corps tout neuf en l'espace de cinq à sept ans ; chaque cellule de votre corps meurt pendant ce cycle de 7 ans et est remplacée par une cellule toute neuve, sauf en ce qui concerne les 8 cellules d'origine. Elles sont les seules à rester vivantes depuis le temps de votre conception jusqu'à celui de votre mort, ce moment où vous quittez votre corps pour de bon. Toutes les autres cellules n'ont qu'un cycle de vie de quelques années seulement, mais pas ces huit-Là ».
Source : « Les 7 cerveaux du corps humain » fichier Pdf très instructif, réalisé par un certain "TreGarde Pas" sur Youtube, que j’ai trouvé en allant de fil en aiguille sur le site Les moutons enragés.

L’élan du moment me guide vers ce qui m’intéresse dans l’instant, ce que j’ai envie de connaitre ou d’approfondir. Rien ne remplace la reliance à soi-même, à ses corps mais la conscience Une s’est éclatée en de nombreuses âmes afin que nous puissions nous connaitre aussi par effet miroir et par la transmission de connaissances. 
Pour que nous puissions développer l’amour en nous-même et avec les autres afin de retrouver cette conscience Une, d’en prendre conscience par les synchronicités. 


 A travers l’autre, nous pouvons connaitre l’état émotionnel de notre monde intérieur selon nos réactions aux différents comportements des autres. Puis au niveau mental, en émettant une question en direction de la conscience divine qui habite chacun, celle-ci nous répondra au travers d’autres humains par la synchronicité. 
Parfois, ça peut être un livre, un message canalisé, une clef de sagesse, une rencontre avec La personne qui nous délivrera le message réponse que nous attendons. 

Une façon de reconnaitre le divin en chacun et ainsi de ne pas se croire au-dessus des autres, élu ou privilégié. Puis quand l’autre nous renvoie à notre corps émotionnel, nos croyances basées sur la peur, la séparation, le manque ou l’idée que l’autre est un ennemi potentiel, nous pouvons faire l’expérience de l’unité en soi, en amenant la charge émotionnelle dans notre cœur, les pensées dépourvues d’amour. 
Nous sauront aussi que nous sommes tous issus de la même conscience source et que l’autre, malgré les apparences, est aussi un ange humain, révélateur de notre lumière. 
Il ne le fait pas directement comme peut le faire celui avec qui nous sommes en cohérence, ou en harmonie mais par le fait qu’il nous oblige à venir en notre cœur, afin d’y trouver la paix et la clarté, en notre centre où l’intelligence surpasse celle du mental soumis à la peur, l’instinct de survie.

Mon désir d’exprimer la santé parfaite et la jeunesse éternelle est motivée par l’envie de vivre dans les meilleures conditions physiques, pour être dans la joie et témoigner du divin en étant un exemple vivant de sa présence et de ses effets.
Il est clair que cette demande pourrait sembler egocentrique et elle l’est d’une certaine manière mais après tout autant vivre selon sa foi, selon son être tout entier, c’est aussi ça manifester l’unité, l’êtreté. 
Le divin n’a aucune limite et en agissant à partir du cœur, dans l’amour inconditionnel de soi, il ne s’agit pas d’être supérieur aux autres, plus ceci ou plus cela mais de manifester dans la chair, à tous les niveaux de l’être, ma vision et ma relation au divin. 

Même si le désir sous-jacent est motivé par la peur de vieillir de s’enlaidir puisque la relation à mon image est encore loin de l’acceptation totale, c’est une occasion supplémentaire d’offrir cela à la source. Puis je suis consciente du fait que nous devrons tous passer le voile mais je ne le considère plus comme une fatalité, une perte. 
C’est une connaissance qui motive mon enthousiasme à être, à vivre pleinement l’instant présent, une forme de rééquilibrage par rapport au passé où l’envie de mourir était prédominante. La peur de perdre, de ne pas avoir le temps de tout faire, de ne plus pouvoir plaire, en bref, la difficulté à lâcher les stratégies de survie, les jeux de séduction et de pouvoir, révèlent un manque d'amour de soi, de confiance en soi. La connexion au divin intérieur, au coeur de soi, restaure tout ceci par l'acceptation de vivre encore selon ces peurs et croyances. 
Le reconnaitre et l'accepter permet de lâcher ses réflexes conditionnés.
L’instinct de survie est plus fort que tout mais ce côté destructeur intérieur qui vient de l’idée qu’il faille se punir d’exister, que la vie est souffrance, qu’il faut porter sa croix…
Tout ceci a besoin d’être reconnu et offert à l’amour en  soi. 

J’ai un peu perdu l’habitude d’aller sur le site de Monique Mathieu parce que je ressens trop souvent une forme de mépris dans leur discours, une façon de considérer l’humain dans ses aspects qu’ils nomment inférieur, un peu trop suffisante et paternaliste. 
Il est clair que le désir d’émancipation amène à se rebeller contre toute forme d’autorité et c’est logique selon la personnalité cependant, devenir autonome en écoutant sa propre guidance est une phase obligatoire qui ne nécessite pas de lutter ou de renier qui que ce soit. 
Puis tout simplement, je peux dire que ça ne résonne plus autant. Je m’affirme en me fiant avant tout en écoutant mon ressenti et en reprenant mon pouvoir de penser par moi-même, en faisant confiance à tout ce que je suis sachant que tout est téléguidé par la conscience divine. Lorsque je tombe sur une clef qui ne résonne pas, je la laisse, je ne cherche pas systématiquement à avoir raison, je me contente de dire, "je ne suis pas d’accord". 

Clef 38
« Dans les mois et les années à venir, beaucoup d’entre vous s’éveilleront à des capacités psychiques qu’ils n’avaient pas. Nous vous demandons donc d’être très vigilants dans la mise en pratique de ces capacités car vous pourrez capter ce qui vient de la lumière sombre tout autant que des plans de Lumière.

Vous n’en aurez pas toujours le discernement si vous n’avez pas suivi un enseignement qui vous mette à l’abri des chutes que vous pourriez faire. Donc nous vous demandons de faire très attention au moment où vous commencerez à percevoir et à mettre en application toutes les possibilités qui sont en vous, toutes ces facultés psychiques qui naîtront.

Nous vous demandons beaucoup de sagesse, beaucoup de remises en question de vous-mêmes face à tout cela, nous vous demandons encore et encore de travailler l’Amour en vous et autour de vous. N’oubliez pas ceci qui est très important : seul l’Amour vous protégera de tout, seul l’Amour vous fera grandir, seul l’Amour vous ouvrira les portes de certaines capacités que vous pourrez intégrer sans chuter ! »

Celle-ci est en parfaite résonance avec ce que je suis, pense et vit. Je sais bien que des forces dites obscures existent cependant, elles sont très souvent le fruit de l’imagination de l’humain
Mais la pensée émotion étant créatrice, il existe des mondes parallèles qui s’interpénètrent avec le notre. 
Il se peut que je sois ‘habitée‘ par des entités qui aiment la cigarette, les médicaments que je prends mais je ne les prends pas en considération. 

Déjà, la logique de la loi d'attraction et de résonance, veut que nos pensées attirent des pensées énergies de même nature mais si je les considère comme des entités plutôt que comme des énergies, je leur donne ‘corps’, les nourris soit par la peur que ça peut susciter à l’idée de se croire possédé, soit par le sentiment d’être manipulée qui va augmenter la croyance en l’impuissance. 
Je peux essayer d’entrer en contact avec ces énergies mais je préfère apprendre à "me remplir d’amour" avant toute chose et si l’élan, l’idée de communiquer avec ces énergies me vient, j’agirais. Le seul fait que j’y pense est déjà un signe. 
Mais je ne vais pas laisser le mental essayer de réfléchir à la question, je préfère rester ancrée et centrée, ouverte, en mode réceptif et suivre ma guidance, le désir de l’instant plutôt que d’anticiper.   

C’est la même chose concernant les expériences spirituelles ou la magie que pratiquent de plus en plus de personnes puisque des techniques sont à la portée de tous. 
Cependant, comme je n’ai jamais été amenée, guidée ou inspirée à faire ce genre de choses, je ne force rien. 
Il y a quelques temps j’ai pensé communiquer avec les personnages que mon âme a incarné mais l’idée m’est passée parce que tant que les filtres mental et émotionnel ne sont pas purifiés, tant que je ne sais pas être ancrée et centrée naturellement, présente au corps physique, dans le présent, j’évite de jouer avec le feu. 

L’invisible est constitué de forces gigantesques et si mon âme voulait expérimenter à nouveau ces mondes par des techniques, des rituels initiatiques, il y a longtemps que j’aurais tenté la chose. 





Puis, apprendre à connaitre ses corps, observer ses pensées, accueillir ses émotions, c’est pénétrer les mondes subtiles d’une façon naturelle et bénéfique. L’envie de connaitre les mystères des mondes ou sciences occultes est très souvent portée par une intention d’obtenir du pouvoir. Ceci résultant de la souffrance du rejet, d’une blessure d’injustice, du sentiment d’impuissance, du désir de contrôler les énergies…
Des intentions qui peuvent être bénéfiques mais si ça nourrit seulement l’ego il y a de fortes chances pour que la personne contacte des énergies de domination, de pouvoir occulte…

Agir par amour de soi, par cet amour inconditionnel qui nait de l’acceptation de ses faiblesses, de son ombre, amène naturellement à agir pour le bien commun. 
Puisque cet amour se cultive par la réintégration de parts intimes autrefois rejetées, cela guérit la blessure de rejet, de trahison, d’injustice et permet d’avoir de l’empathie pour les personnages qui incarnent ce même aspect.

On ne peut pas guérir une blessure de l’âme, se libérer de la douleur, en faisant souffrir les autres ou en niant ce que l’on porte. 
La stratégie de la vengeance est un échec, une souffrance pour les deux parties, pour la victime comme pour le bourreau. 
Seul l’amour sans conditions, le pardon, la reconnaissance de ce qui est, en vérité, peuvent guérir une blessure.

Puis tout comme lorsqu’on est enfant et qu’on se blesse, la compassion de notre mère agira comme un baume régénérateur mais ce sont nos propres cellules qui réaliseront la cicatrisation. 
Sa tendresse nous consolera, son amour nous aidera à ne plus sentir la douleur mais le processus de régénération se passe à l’intérieur. Là encore, le mode de fonctionnement de notre corps physique nous enseigne parfaitement.    

J’ai passé près de quatre heures à lire et voir, enfin à rassembler des documents qui parlent du fonctionnement du corps humain et je suis époustouflée de constater à quel point nous sommes parfaits, divins en tout ce qui nous constitue, un chef d’œuvre de la création !

J’ai tout de même fait mon petit tour dans la nature et cette fois-ci, j’ai amené l’appareil photo malgré l’heure tardive. J’ai vu les trainées dans le ciel mais je n’ai même pas pris une vue. 
Pas la peine de gaspiller de l’énergie, du temps pour nourri en plus des choses que je ne cautionne pas mais que j’utilise si la réaction est violente à l’égard de ces manipulations, pour offrir à la source toutes les pensées émotions qui se manifestent et qui sont le reflet de la façon dont je considère encore ma dépendance aux produits dangereuse ou toxiques comme la cigarette et les médicaments

Se défaire d’une ‘mauvaise’ habitude, ne se fait pas en un jour
Tout ceci porte des enseignements, permet de se connaitre, de se comprendre mieux et surtout de s’aimer plus et mieux.

Il est clair que j’ai appris beaucoup au travers de cette expérience de dépendance et ma vision change progressivement à ce sujet, à mesure que j’accepte ce qui est, que je cesse de lutter contre une chose fortement ancrée en moi. 
Il y a beaucoup de fausses croyances derrière cela et en accueillant les pensées émotions à ce sujet, je détricote, défait la trame ou le programme qui a initié le geste et le nourrit encore. 
Les peurs, la sensation d’être enfermé, le manque de joie, les blessures du passé et la tentative d’équilibrer les énergies de souffrance par le plaisir que procure l’ingestion de ces produits, me permet de comprendre et de pouvoir lâcher avant toute chose les éléments qui forment la base de ce logiciel.

En retrouvant le goût de vivre par le fait de suivre le désir de l’instant, en me maintenant sur la fréquence de la joie de façon naturelle, en lâchant la croyance que mon bien-être dépend de ce que j’ingère physiquement. 

Oui, c’est important de se nourrir correctement mais les pensées émotions sont une nourriture bien plus puissantes sur l’être tout entier que les aliments. 

Connaitre les différents corps, savoir comment ils fonctionnent, reconnaitre la prévalence de l’énergie, de la pensée émotion sur la matière, c’est déjà quelque chose qui modifie totalement la perception et donc l’approche de la question.

J’ai recommencé à diminuer les doses après avoir un peu augmenté au moment où j’ai pris conscience que ceci n’est pas un ‘problème’ mais un outil, un moyen

Une réaction logique dans le fonctionnement humain puisque lorsqu’on agit par la contrainte, la force ou encore selon des motivations guidées par la peur, le devoir ou même la raison, ça créé des frustrations au niveau inconscient.

Tôt ou tard, on va péter un plomb ou on va compenser par d’autres méthodes qui, même si elles sont moins dangereuses pour l’organisme, ne créent pas l’unité, l’harmonie intérieur parce que ça n’est pas guidé et porté par l’amour divin; on fait juste diversion
Seule cette énergie divine d'amour pur a le pouvoir de transformer, d’alchimiser, en douceur, dans le respect de l’être tout entier.

Au lieu de me dire que je veux arrêter de prendre ces médicaments parce qu’en le faisant, je ne suis pas moi-même, j’agis par amour pour tout ce que je suis. 
Mes motivations actuelles prennent en compte les besoins de tous les corps et aussi les mécanismes inconscients.

Déjà, je ‘travaille’ par et avec l’amour, au niveau de la pensée émotion, des croyances. 
Pour cela, l’effet miroir m’indique où j’en suis et j’amène au cœur, les pensées de peur, de dévalorisation, de culpabilité, de honte, d’indignité…
Je les offre tous simplement à la source lorsque je les détecte. 

C’est assez simple, dès que je juge ou critique l’extérieur, je ne cherche plus à savoir ce que l’autre me renvoie puisque je sais grosso modo ce que chaque personne de mon entourage éveille en moi et surtout, je retiens l’essentiel; lâcher prise, offrir à la grâce de ma présence divine tout ce que je ne sais pas gérer

C’est devenu un jeu qui calme très vite, sans forcer, toute colère, peur ou jugement. 
Je ne me pose même plus pour respirer, conscientiser, ça se fait dans l’élan. 
Puis, je prends des temps de pause soit pour reposer le corps physique, mais plus souvent pour calmer le bavardage mental, au risque de m’endormir longtemps et d’être décalée. 
Tant que je ne culpabilise pas pour cela ou que je ne crains pas des retombées douloureuses, ça n’impacte pas mon bien être. Il y a eu l’expérience du symptôme des "chevilles poteaux" qui m’a montré que je vivais encore trop dans la tête et que la peur continuait d’interférer.

J’émets simplement l’intention, le désir sincère d’être plus présente, consciente afin de pouvoir mieux ressentir l’amour en moi et la présence divine. Et comme je sais que je suis plus à l’aise, naturelle et simple maintenant, lorsque les cachets ne font plus effet, ceci me motive d’une façon positive
Il a fallu que je fasse l’expérience nette de la différence entre ces deux états pour commencer à mieux apprécier ce que je suis naturellement

C’est après avoir fait la sieste que je peux ressentir la différence et constater la progression dans la façon de l’accepter. Au début, si je dormais trop longtemps, je me réveillais dégoûtée de ne plus sentir l’effet des médicaments puis, peu à peu, j’ai pu sentir les bénéfices de mon état naturel
J’ai ensuite bien ramé à vouloir me débarrasser rapidement de cette addiction et me suis à nouveau sentie mal par ce rejet interne, par le fait de critiquer et même d’incriminer le produit. 
Puis il y a eu la contact avec le groupe Miriadan, par une question réponse à ce sujet qui m’a permis de regarder la situation depuis le cœur
La réaction de décompression m’a fait augmenter les doses mais comme ça ne m’a pas été profitable, j’en suis venue à focaliser mon attention sur le centrage dans le cœur, la présence au corps physique, son écoute et j’essaie de répondre au mieux à ses besoins
En cela, l’addiction est un outil de progression puisqu’elle me révèle ce qui a besoin d’être libéré, accepté et en le faisant je suis centrée de plus en plus souvent et je baigne dans des énergies d‘amour, de joie et d’unité. 
Le divin fait le reste, me guide et je suis

Il est évident qu’on ne peut pas changer en ayant le même comportement qu’avant. 
Et ce comportement vient de croyances, des pensées qu’on considère comme vraies.
Pour changer véritablement, il faut commencer par changer son mode de pensées. Ce qui permet de changer de fréquence vibratoire et de pouvoir mieux capter l’amour lumière

Cette lumière, c’est de l’information tout comme l’amour divin qui nous rappelle ce que nous sommes et d’où nous venons
Bon je crois que mon corps physique a besoin de repos. La nuit a été un peu courte et l’énergie semble manquer. Je ne vais pas lutter contre ça comme la semaine dernière, j’ai vu le résultat !   





Il est 18h et je n’ai toujours pas eu l’envie d’aller au jardin tellement les émotions m’ont submergée. C’est une conséquence ‘normale’ du fait de diminuer les doses de médicaments qui me permet d’accéder à ma vulnérabilité

Avant et d’ailleurs, il n’y a pas si longtemps que ça, je ne supportais pas de sentir ces montées de tristesse, de larmes et encore moins quand j’ai compris la puissance de la pensée émotion. 
D’une façon comme d’une autre, je refusais de regarder les choses en face, que ce soit en n’osant pas diminuer les doses pour ne pas me sentir vulnérable ou pour ne pas être dans des fréquences vibratoires lourdes, je fuyais ma réalité

Même si cette tristesse et ses peurs remontaient à l’enfance, tant que je ne voulais pas les voir, tant que je les niais d’une quelconque façon, elles continuaient de menacer mon bien-être en coulisse. 
La période passée durant ces deux derniers mois à diminuer d’un cachet sur trois, m’a permis de constater que c’était relativement gérable, que je ne sombrais pas dans la peur et j’ai pu en accédant à une couche de souffrance, en libérer l‘intensité

Puis, la pratique m’a permis de prendre l’habitude de me confier à la source systématiquement
C’est le genre d’habitude bénéfique qu’il est bon d’adopter et de conserver

Malgré tout, j’avançais en étant obligée de contrôler les choses, d’être vigilante et les motivations qui m’avaient poussée à me décider à commencer le sevrage était encore chargée de peur et de sens du devoir. 
Il y avait pas mal de pression dans tout cela et je naviguais tant bien que mal sur ses fréquences. En plus, ça me demandait beaucoup d’effort pour tenir mes résolutions.

La pratique du lâcher prise enfin je devrais dire le fait d’oser se laisser aller à suivre l’élan du moment et de libérer la culpabilité à ce sujet, m’a soulagée d’un poids immense et c’est grâce à cela que j’ai pu prendre une décision ferme, il y a trois jours.

Les pensées du style « est-ce que je vais pouvoir aller au bout ? » ne viennent plus me hanter ni interférer. J’ai enfin accepté l’idée que les larmes n’étaient pas un signe de régression mais au contraire, une libération et un outil de compréhension. 
La première idée c’est de se dire : « depuis le temps que je libère des émotions lourdes, ça devrait être bon maintenant ! » 

Pourtant à bien y regarder, on va rarement au bout du processus, on se contente de faire le travail mentalement en zappant très vite pour retrouver le sourire. 
Ce qui ressort de cette expérience d’aujourd’hui n’est pas vraiment nouveau concernant les causes de mon addiction qui sont fondées sur la peur d’aimer et d’être aimée. 

Ce qui a changé, concrètement c’est d’avoir accepté de m’abandonner à l’amour en moi, de laisser l’enfant intérieur pleurer et dire ses peines, à ce sujet, précisément et pas en rapport avec le trauma de l’enfance. 
C’est pour cette raison que la culpabilité demeurait. La décision de dépendre d’un produit plutôt que de l’amour des autres, c’est moi qui l’avais prise à un âge de raison, autour de 22 ans !
Ceci dit, l’adulte que je suis maintenant en tire une leçon essentielle et comprend pourquoi je sabote systématiquement toute relation qu’elle soit amoureuse ou amicale

La consolation et le dialogue intime avec mon âme ou ma présence divine enfin avec une voix qui n’était pas celle de l’enfant ni celle de l’adulte, de ma personnalité humaine mais une voix tout de même très familière, m’a fait le plus grand bien et la joie est revenue.

Ce n’est pas venu en quelques secondes mais à mesure que j’ai libéré ces énergies contenues depuis plus de quarante ans. Je les ai vécues pleinement, sans en rajouter ou en faire un drame.

La confiance est là, la sensation de solitude qui m’a envahit au début, lorsque les larmes ont coulé a été absorbée dans cet amour tendre et patient. 
Une douceur maternelle sans extravagance mais suffisante pour consoler l’enfant intérieur et rassurer l’adulte que je suis aujourd’hui.

Je vais tout de même aller cueillir les fraises pour prendre l’air mais le désherbage attendra demain.
J’ai demandé ce matin à lâcher la pression et on peut dire que j’ai été exaucée. 
Il est des choses indispensables au bien-être, à la libération du passé qu’il est bon de mettre sur sa liste de priorités.

Juste après que j’aie pris conscience que la solitude que je m’étais imposée causait de la souffrance, que ça n’était pas ma vraie nature de vivre en solitaire, le téléphone a sonné. C’est l’amie avec qui je vais faire le stage qui m’appelait pour me dire que ça commencerait bientôt. Du coup on a convenu d’aller ensembles au rendez-vous avec l’assistante sociale. Je ferais des courses en attendant mon tour et on pourra discuter du truc, échanger nos impressions à chaud.

Il est vrai que si je remonte dans le temps avant que je ne m’enferme dans la dépendance aux drogues, j’adorais le contact humain. Je m’étais éclatée à fabriquer et à vendre des objets en cuir sur les marchés de Toulouse, quand j’avais entre seize et dix sept ans.

Je ne regrette pas non plus ses plus de trente années d’isolement d’autant plus qu’il y a eu les dix ans passés à l’église qui ont constitué une grande bouffée d’oxygène. 
Finalement, tout s’est passé comme ça le devait et c’est très bien comme ça.

Je peux voir que le divin ne fait pas les choses à moitié pour m’amener à l’autonomie à tous les niveaux et même financièrement. 
Tout ce que je vis depuis toujours en fait, m’y prépare.

J’ai fait du ménage dans les pieds de fraises, retiré celles qui donnent des petits fruits pas terribles et j’ai repiqué de la salade au milieu. Je ne sais pas si ça fera un bon mariage, ce sera la surprise. En prenant des photos du chêne, mon confident, j’ai remarqué que les taches de couleurs sur l’appareil étaient maintenant doubles, une rose et une bleue, à pratiquement chaque prise de vue. 

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci