lundi 27 avril 2015

« Vos défauts peuvent être de grands atouts » Lise Bourbeau





Je sais que votre ego peut résister beaucoup à ce titre. Il s’empresse de vous faire croire que vous devez vous débarrasser de vos défauts à tout prix, qu’ils ne vous sont pas utiles. 
Le seul problème de nos défauts, c’est qu’on ne les utilise pas bien et qu’on s'en préoccupe trop. Très souvent, on les amplifie au point de ne plus être réaliste face à ce que nous considérons comme des défauts. 

Prenons comme exemple la personne qui se juge chaque fois qu’elle parle trop. 
Elle se promet bien de tourner sa langue sept fois avant de parler à l’avenir, mais on sait tous qu'elle oubliera très vite sa promesse. 
Plus elle veut se défaire de ce défaut et plus il revient à la charge. Pourquoi ? 

Parce que nous sommes sur terre pour vivre toutes sortes d’expériences – incluant nos défauts et qualités – en nous acceptant. Ces expériences sont nécessaires pour découvrir ce qui est plus intelligent pour soi. 
Comment arriver à faire ce discernement si nous agissons toujours de la même façon? Parler trop ou pas assez, être menteur ou vrai, être lent ou rapide, savoir écouter ou non, être entêté ou ouvert, être habile ou gauche, être dépensier ou économe, etc. 

Au fil des années, j’ai découvert que nous ne pouvons JAMAIS être bien et en harmonie, si nous nous contrôlons pour exprimer seulement l’aspect positif de chaque attitude. 
Nous devons nous donner le droit d'exprimer les deux aspects, le positif et le négatif.

Revenons à notre exemple du fait de trop parler. Il peut y avoir des circonstances où des personnes en votre compagnie sont très heureuses que vous ayez autant de choses à raconter. Il se peut que ce que vous avez à dire, réponde vraiment à leur besoin – et au vôtre. 
Combien de personnes aimeraient s’exprimer librement ! Surtout quand elles sont dans un groupe, elles ont tellement peur d’être ennuyantes ou non intéressantes. 
Aussi ayant peur de prendre trop de place, elles ne disent pas un mot. Par la suite, ces personnes s’en veulent de ne pas avoir donné leur opinion alors qu’elles en avaient une. 

Ce qu’ont de similaire ces deux genres de personnes, c’est qu’elles ne s’acceptent pas.
Tant et aussi longtemps que nous ne nous acceptons pas, nous recommençons sans cesse le même scénario pour arriver à satisfaire le besoin de notre âme qui est de nous accepter dans tout ce que nous sommes, à chaque instant de notre vie. 

Quand cette étape est faite, il est beaucoup plus facile de trouver la qualité de notre défaut. 
En général, le point fort de celui qui parle trop – comme moi qui ai toujours beaucoup parlé depuis mon enfance – est d'avoir la faculté de trouver un métier où il devra beaucoup parler et de bien réussir dans ce métier. 

Pour celui qui ne parle pas beaucoup, la qualité de son défaut est sa capacité d’écouter, de réfléchir et de prendre souvent la bonne décision plus rapidement. Il aura donc l’habileté de réussir dans un métier où il devra écouter et savoir poser des questions pour faire parler l’autre, par exemple en tant que thérapeute, ou en tant que scientifique.

Tant et aussi longtemps que vous n'acceptez pas ce que vous considérez comme votre défaut, vous ne pourrez pas bien utiliser la qualité cachée de ce défaut. 

Cela demande beaucoup d’énergie.
Vous croyez peut-être que vous vous acceptez, mais soyez alerte et vous verrez que vous n'exploitez pas bien l’opposé de votre défaut. 

Prenons l’exemple de madame qui se considère comme trop dépensière, ce qui lui occasionne des problèmes d’argent et des disputes avec son conjoint qui lui, au contraire, est très économe. Elle a beau se faire croire qu’elle voudrait être plus économe, mais même si elle se force à l’être, elle ne sera pas bien. 
Elle doit d'abord admettre qu’elle n’accepte pas les gens trop économes. 

Rappelez-vous que nous sommes « trop » ou « pas assez » seulement quand nous ne nous acceptons pas. 
De plus, cela demande beaucoup d’énergie pour se cacher ainsi que cacher aux autres ces attitudes que nous n’aimons pas de nous

Avez-vous déjà essayé de cacher un objet dans une de vos mains toute la journée pour que personne ne le voie? Je vous suggère de l’essayer et vous verrez combien d'efforts et d’énergie cela vous demande et à quel point cela vous empêche d’être dans votre moment présent. 

En conclusion, pourquoi ne pas vous accepter ? 
En conséquence, vous saurez beaucoup mieux utiliser les aspects négatifs et positifs des attitudes acceptées, pour vous aider à combler vos besoins du moment. 
Avec amour, 
Lise Bourbeau 




Aujourd’hui, je fais du rangement ! Je dois préparer de la place pour mettre un meuble de salle de bain, dans mon salon. Il y a une belle glace avec des spots en haut, une plaque de marbre avec un trou pour y mettre un évier mais le voisin qui me le vend m’a trouvé une plaque en métal fin qui ira très bien dessus en attendant que l’inspiration vienne. 
Il devait le vendre à un vide grenier et je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé de me montrer son bric à brac, au cas où. 
Ce n’est pas dans mes habitudes de faire la curieuse chez les gens ou d’aller sur les marchés, les vides greniers. Puis ce meuble, alors qu’il était à peine visible, m’a attirée…

Depuis quelque temps, les synchronicités, le désir d’aller plus loin dans la connexion aux mondes subtils semble se concrétiser, c'est comme si je m'y préparais inconsciemment enfin dans un autre niveau de conscience. 
Remarque, je le fais déjà en contactant mes ombres puisque ce sont des énergies mais l’idée de m’adresser aux personnages qui m’ont rendu visite se manifeste de plus en plus ; Je bloquais un peu en me demandant si c’était vraiment des incarnations passées ou des projections mentales inconscientes mais en fait il semble logique que ce soit les deux puisqu’une énergie refoulée existe dans les mondes invisibles. Le jeu est risqué si je tombe sur une énergie démultipliée qui rassemble d’autres pensées-émotions -énergies similaires. Mais, si je contacte mes ombres, et ce fameux personnage ténébreux qui avait l’air de connaitre les énergies, si je le fais dans l’amour inconditionnel, l’accueil, il n’y a pas de raison qu’il m’agresse puisque les émotions sont équilibrées dans le coeur. 

De toute façon il me faut y faire face. Je pourrais utiliser une méthode comme celle indiquée par Debbie Ford mais je préfère improviser, suivre l’élan, l’inspiration. 
D’ailleurs ce texte de Lise Bourbeau est encore lié à ce thème puisque accepter son ombre, réintégrer des aspects rejetés de soi restitue l’énergie qui une fois harmonisée s’exprimera sous forme d’un talent, un don, un potentiel. 

Je ne sais pas où me mènera cette histoire mais j’ai imaginé me faire un petit coin connexion, autel, enfin un truc à ma façon, selon le feeling. Je me contente de suivre l’élan comme un gamin qui se fait un film, mais sans cogiter, juste en laissant venir les idées au fur et à mesure et avec le recul, je vois que ça forme une histoire.
Quoi qu'il en soit, tout ceci me plonge dans de bonnes énergies qui pallient la morosité extérieure, la pluie, le ciel gris pourri typiquement chargé de chimie. Les plans de tomate ne sont toujours pas en terre mais j’ai confiance. Je ne sais pas pourquoi mais je suppose et ressens que tout ceci est "positif". Au moins, pour le moment, tout va bien alors c’est parfait.

J’avais préparé un article où je retranscris la première page du livre de Steve Rother ; « R-appelez-vous » puis arrivée à la fin de ce texte, j’ai trouvé que c’était vraiment trop enfantin et me suis censurée. On verra bien si je le publie. Je ne force rien, je me laisse être. 
C’est vrai que freiner l’élan cache des peurs, de la critique mais comme je ne veux pas non plus m’obliger à faire quoi que ce soit, s’il y a des résistances, je me contente d’attendre le moment où je pourrais connaitre les raisons profondes qui m'ont arrêtée dans cette envie de partage. J’ai déjà fait cadeau au divin intérieur de la culpabilité, de la peur de la critique

Je suis encore partie dans un long monologue alors que je voulais juste dire que dans cette envie de ranger, de faire du vide, ma boite mail y est passée et j’ai trouvé des articles de Lise Bourbeau que je n‘avais pas lu parce que j’étais dans mon histoire d’amour de l’année dernière. Puis celui-ci, je l'ai déjà publié au moment où je l'ai reçu mais un rappel est toujours utile, ça va tellement à l'encontre de mes habitudes passées de lâcher prise, de cesser le contrôle que se rappeler régulièrement est utile. A vrai dire, j'ai encore agit sans réfléchir. Juste en suivant l'envie du moment.


Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaiter diffuser cet article et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) puisque le travail de recherche, de mise en page, la photographie, la signature, tout ça demande du temps, de l’énergie même si c’est fait avec passion.