Je
sais que votre ego peut résister beaucoup à ce titre. Il s’empresse de vous
faire croire que vous devez vous débarrasser de vos défauts à tout prix, qu’ils
ne vous sont pas utiles.
Le
seul problème de nos défauts, c’est qu’on ne les utilise pas bien et qu’on s'en
préoccupe trop. Très souvent, on les amplifie au point de ne plus être réaliste
face à ce que nous considérons comme des défauts.
Prenons
comme exemple la personne qui se juge chaque fois qu’elle parle trop.
Elle se
promet bien de tourner sa langue sept fois avant de parler à l’avenir, mais on
sait tous qu'elle oubliera très vite sa promesse.
Plus
elle veut se défaire de ce défaut et plus il revient à la charge. Pourquoi ?
Parce que nous
sommes sur terre pour vivre toutes sortes d’expériences – incluant nos défauts
et qualités – en nous acceptant. Ces expériences sont nécessaires pour
découvrir ce qui est plus intelligent pour soi.
Comment arriver à faire ce
discernement si nous agissons toujours de la même façon? Parler trop ou pas
assez, être menteur ou vrai, être lent ou rapide, savoir écouter ou non, être
entêté ou ouvert, être habile ou gauche, être dépensier ou économe, etc.
Au
fil des années, j’ai découvert que nous ne pouvons JAMAIS être bien et en
harmonie, si nous nous contrôlons pour exprimer seulement l’aspect positif de
chaque attitude.
Nous devons nous donner le droit d'exprimer les deux aspects,
le positif et le négatif.
Revenons
à notre exemple du fait de trop parler. Il peut y avoir des circonstances où
des personnes en votre compagnie sont très heureuses que vous ayez autant de
choses à raconter. Il se peut que ce que vous avez à dire, réponde vraiment à
leur besoin – et au vôtre.
Combien de personnes aimeraient s’exprimer librement
! Surtout quand elles sont dans un groupe, elles ont tellement peur d’être
ennuyantes ou non intéressantes.
Aussi ayant peur de prendre trop de place,
elles ne disent pas un mot. Par la suite, ces personnes s’en veulent de ne pas
avoir donné leur opinion alors qu’elles en avaient une.
Ce
qu’ont de similaire ces deux genres de personnes, c’est qu’elles ne s’acceptent
pas.
Tant
et aussi longtemps que nous ne nous acceptons pas, nous recommençons sans cesse
le même scénario pour arriver à satisfaire le besoin de notre âme qui est de
nous accepter dans tout ce que nous sommes, à chaque instant de notre
vie.
Quand
cette étape est faite, il est beaucoup plus facile de trouver la qualité de
notre défaut.
En général, le point fort de celui qui parle trop – comme moi qui
ai toujours beaucoup parlé depuis mon enfance – est d'avoir la faculté de
trouver un métier où il devra beaucoup parler et de bien réussir dans ce
métier.
Pour
celui qui ne parle pas beaucoup, la qualité de son défaut est sa capacité
d’écouter, de réfléchir et de prendre souvent la bonne décision plus
rapidement. Il aura donc l’habileté de réussir dans un métier où il devra
écouter et savoir poser des questions pour faire parler l’autre, par exemple en
tant que thérapeute, ou en tant que scientifique.
Tant
et aussi longtemps que vous n'acceptez pas ce que vous considérez comme votre
défaut, vous ne pourrez pas bien utiliser la qualité cachée de ce défaut.
Cela
demande beaucoup d’énergie.
Vous
croyez peut-être que vous vous acceptez, mais soyez alerte et vous verrez que
vous n'exploitez pas bien l’opposé de votre défaut.
Prenons
l’exemple de madame qui se considère comme trop dépensière, ce qui lui
occasionne des problèmes d’argent et des disputes avec son conjoint qui lui, au
contraire, est très économe. Elle a beau se faire croire qu’elle voudrait être
plus économe, mais même si elle se force à l’être, elle ne sera pas bien.
Elle
doit d'abord admettre qu’elle n’accepte pas les gens trop économes.
Rappelez-vous
que nous sommes « trop » ou « pas assez » seulement quand
nous ne nous acceptons pas.
De plus, cela demande beaucoup d’énergie pour se
cacher ainsi que cacher aux autres ces attitudes que nous n’aimons pas de nous.
Avez-vous déjà essayé de cacher un objet dans une de vos mains toute la journée
pour que personne ne le voie? Je vous suggère de l’essayer et vous verrez
combien d'efforts et d’énergie cela vous demande et à quel point cela vous
empêche d’être dans votre moment présent.
En
conclusion, pourquoi ne pas vous accepter ?
En conséquence, vous saurez
beaucoup mieux utiliser les aspects négatifs et positifs des attitudes
acceptées, pour vous aider à combler vos besoins du moment.
Avec
amour,
Lise
Bourbeau
Aujourd’hui,
je fais du rangement ! Je dois préparer de la place pour mettre un meuble
de salle de bain, dans mon salon. Il y a une belle glace avec des spots en
haut, une plaque de marbre avec un trou pour y mettre un évier mais le voisin
qui me le vend m’a trouvé une plaque en métal fin qui ira très bien dessus en
attendant que l’inspiration vienne.
Il devait le vendre à un vide grenier et je
ne sais pas pourquoi je lui ai demandé de me montrer son bric à brac, au cas où.
Ce n’est pas dans mes habitudes de faire la curieuse chez les gens ou d’aller sur les marchés,
les vides greniers. Puis ce meuble, alors qu’il était à peine visible, m’a
attirée…
Depuis quelque temps, les synchronicités, le désir d’aller plus loin dans
la connexion aux mondes subtils semble se concrétiser, c'est comme si je m'y préparais inconsciemment enfin dans un autre niveau de conscience.
Remarque, je le fais déjà
en contactant mes ombres puisque ce sont des énergies mais l’idée de m’adresser
aux personnages qui m’ont rendu visite se manifeste de plus en plus ; Je
bloquais un peu en me demandant si c’était vraiment des incarnations passées ou des projections mentales inconscientes mais en fait il
semble logique que ce soit les deux puisqu’une énergie refoulée existe dans
les mondes invisibles. Le jeu est risqué si je tombe sur une énergie
démultipliée qui rassemble d’autres pensées-émotions -énergies similaires. Mais, si je contacte
mes ombres, et ce fameux personnage ténébreux qui avait l’air de connaitre les
énergies, si je le fais dans l’amour inconditionnel, l’accueil, il n’y a pas de
raison qu’il m’agresse puisque les émotions sont équilibrées dans le coeur.
De toute façon il me faut y faire face. Je pourrais
utiliser une méthode comme celle indiquée par Debbie Ford mais je préfère
improviser, suivre l’élan, l’inspiration.
D’ailleurs ce texte de Lise Bourbeau
est encore lié à ce thème puisque accepter son ombre, réintégrer des aspects
rejetés de soi restitue l’énergie qui une fois harmonisée s’exprimera sous
forme d’un talent, un don, un potentiel.
Je ne sais pas où me mènera cette
histoire mais j’ai imaginé me faire un petit coin connexion, autel, enfin un
truc à ma façon, selon le feeling. Je me contente de suivre l’élan comme un
gamin qui se fait un film, mais sans cogiter, juste en laissant venir les idées
au fur et à mesure et avec le recul, je vois que ça forme une histoire.
Quoi qu'il en soit, tout ceci me plonge dans de bonnes énergies qui pallient la morosité extérieure,
la pluie, le ciel gris pourri typiquement chargé de chimie. Les plans de tomate
ne sont toujours pas en terre mais j’ai confiance. Je ne sais pas pourquoi mais
je suppose et ressens que tout ceci est "positif". Au moins, pour le moment, tout va bien
alors c’est parfait.
J’avais
préparé un article où je retranscris la première page du livre de Steve Rother ;
« R-appelez-vous » puis arrivée à la fin de ce texte, j’ai trouvé que
c’était vraiment trop enfantin et me suis censurée. On verra bien si je le
publie. Je ne force rien, je me laisse être.
C’est vrai que freiner l’élan
cache des peurs, de la critique mais comme je ne veux pas non plus m’obliger à
faire quoi que ce soit, s’il y a des résistances, je me contente d’attendre le
moment où je pourrais connaitre les raisons profondes qui m'ont arrêtée dans cette envie de partage. J’ai déjà fait cadeau au divin intérieur de la culpabilité, de la
peur de la critique
Je suis encore partie dans un long monologue alors que je voulais juste dire que dans cette
envie de ranger, de faire du vide, ma boite mail y est passée et j’ai trouvé
des articles de Lise Bourbeau que je n‘avais pas lu parce que j’étais dans mon
histoire d’amour de l’année dernière. Puis celui-ci, je l'ai déjà publié au moment où je l'ai reçu mais un rappel est toujours utile, ça va tellement à l'encontre de mes habitudes passées de lâcher prise, de cesser le contrôle que se rappeler régulièrement est utile. A vrai dire, j'ai encore agit sans réfléchir. Juste en suivant l'envie du moment.
Merci de laisser les références, les liens, si vous
souhaiter diffuser cet article et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
puisque le travail de recherche, de mise en page, la photographie, la
signature, tout ça demande du temps, de l’énergie même si c’est fait avec
passion.