Depuis
ce matin, je passe par tous les états mais ça ne m’angoisse pas parce que j’ai
‘repéré le manège’. C’est toujours à peu près le même scénario ; je décide
d’agir, de faire un pas en direction du changement, et en toute logique, les
pensées-émotions-énergies qui ne sont pas en accord avec l’intention, se
manifestent afin d’être expulsé de mes corps mental-émotionnel et physique. Je
ne parle pas du corps éthérique parce que je limite les divisions intérieures à
ce que je connais.
Il est évident que l’énergie joue un rôle primordial mais
comme elle est partout, je ne vois pas l’intérêt de visualiser ou de penser à
un autre corps subtil. D’autant plus que l’énergie ne peut pas être enfermée,
par nature, elle est volatile, en perpétuel mouvement et imaginer qu’elle se
limite à une enveloppe me parait illusoire.
En étant toujours fidèle à l’élan,
l’inspiration du moment, je commence à pouvoir organiser ma vie, sans forcer, à
mesure que je lâche prise.
Je ne m’interdis plus rien, ne force rien et tout m’apparait comme approprié, juste.
Évidemment cette façon de voir ne vient pas d’un coup
et je dois justement passer par des mises à jour régulières de mes pensées, de
ma façon de penser.
C’est sûr que ça chamboule à l’intérieur parce que c’est un
énorme chantier qui affecte tout les corps, du plus subtil au plus dense.
Mais les
quelques « vérités » que j’ai validées et donc que je me suis
appropriées, viennent au secours du mental. C’est clair qu’il s’agit d’une
forme de stratégie mais ce corps utilise ses moyens habituels pour s’adapter au
changement et c’est très bien comme ça.
C’est justement ce qui me permet
d’effectuer ce changement en profondeur, tout en douceur, en étant cohérente.
Lutter contre quelque chose, le renforce, lui donne corps et ça nous manipule
intérieurement à notre insu. En n’opposant pas de résistance mentale à ce qui
est, celui-ci peut alors s’ajuster et ainsi changer son système de croyance.
C’est vrai que la conscience, la présence, réalise le changement mais le mental
y participe et c’est à travers lui, que je peux communiquer verbalement avec
tout ce qui est.
Le silence, si on peut dire, est le langage de la conscience
puisque son action est vibratoire, énergétique mais elle a besoin d’un support,
d’une voix, d’un cerveau, d’un cœur et des corps, pour s’exprimer dans cette
dimension.
Quand le mental trouve du sens à ce qui est, il est alors plus calme
et le bavardage intérieur est beaucoup moins assourdissant. Il m’arrive même de
ne pas entendre mes pensées, sans m’angoisser. Il fut un temps ,où je ne supportais pas le silence que j’associais au manque, au vide.
Avec du recul, je constate que
tout ce fait petit à petit, dans le respect de tous les corps, de tous les
aspects intérieurs et que tout est finalement parfait.
Le plus difficile c’est
de valider une croyance parce que ceci se réalise sur le tas, dans
l’expérience, dans la pratique mais quand on prends confiance en son ressenti
puis à son mental et surtout quand on lâche la peur de mal faire, tout devient
beaucoup plus facile et on passe de la croyance à la connaissance.
Quand une
idée, un concept, la compréhension d’un phénomène, d'une loi universelle, sont acquis, enfin quand
on a libéré le doute et qu’on est alors détendu, les pensées qui avant,
amplifiait le mal être, sont accueillies et elles ne viennent plus créer de
conflit ni abaisser la fréquence vibratoire. De cette façon, on peut être réceptif à leur message, trouver le sens caché, la croyance qui génère la peur, le doute...
Tant que je me focalisais sur mon
problème d’addiction en pensant que c’était la cause de mes carences ou
faiblesses, je nourrissais grassement l’impuissance, le manque et les croyances passées.
L’idée que l’on doit mériter quelque chose, qu’on doit lutter pour gagner, se
battre pour changer, est exactement ce qui nous empêche d’accéder à la grâce, la
facilité, la fluidité de la vie et ainsi de pouvoir réellement changer en profondeur donc durablement.
En tant qu’être essentiellement énergétiques,
notre nature, c’est le mouvement.
Pour cette raison on prend plaisir à bouger,
danser, marcher, agir, parler, communiquer, échanger, explorer, parcourir…
Quand
on s’incarne dans un corps on se retrouve soumis aux limites, on est
« enfermé » dans un corps et on va devoir apprendre à faire avec.
La
plus grande résistance vient de cet état d’être contradictoire. Il nous faut
composer avec la matière, les cycles, les éléments extérieurs et intérieurs,
les changements mais aussi l’immobilisme.
Tout est double, toute chose contient
son contraire et c’est ce qui rend la vie et la compréhension des choses si
ardu, conflictuelle. Et ce qui pourrait apparaitre comme une malédiction s’avère être une
chance quand on réalise qui nous sommes et le pouvoir de l’amour-lumière, que nous
sommes en essence.
Il
est vrai que ça n’est pas évident de percevoir les choses sous ce double aspect
mais en fait, si on regarde bien, si on observe la vie, la nature, notre propre
passé, on peut voir qu’il y a de l’harmonie, que tout se déroule de façon
parfaite.
Je me suis souvent dit que rien n’est parfait, qu’il y a toujours
quelque chose pour faire chier, qu’il faut toujours que quelque chose vienne
déranger la paix, la joie…mais très souvent une idée venait juste derrière
cet énoncé de pauvre victime, c’est la réalité suivante; "qu’est-ce que je me
ferais chier si tout était figé !"
Si rien ne changeait la vie serait
mortelle ! S'il n'y avait pas de contraste, de profondeur, les choses seraient fades, sans relief, sans volume...
Je râlais quand je m’obligeais à faire du ménage la plupart du
temps puis en appliquant le lâcher prise dans ce domaine, ma vision a changé.
Non seulement je ne m’oblige plus à le faire mais quand je m’y mets, c’est avec
enthousiasme, avec l’envie de faire du beau, du propre, de créer mon petit nid
douillet, c’est devenu un soin que je m’offre au lieu d’une corvée motivée par
la peur, l’obligation.
Ce cheminement de pensée, ce déblayage intérieur, se
manifeste naturellement dans la matière comme la prolongation logique du
processus.
L’intention qui porte nos actions en détermine le résultat et
surtout l’état d’être, l'état d'esprit et l'énergie dans lesquels on sera en agissant.
Finalement, je me dis
que j’ai vécu ma vie à l’envers et ça n’est pas du tout un problème puisque je
peux la recommencer, puisque les limites sont juste des croyances et puis le
parcours est d’autant plus agréable parce que je sais ce que je quitte, même si
je ne sais pas où je vais.
Et en plus, ces limites, c’est moi-même qui les
fixe. Ce qui veut dire que je peux faire sauter toutes les barrières ; les
interdits, simplement en accueillant à bras ouvert tout ce qui avant me
semblait être un problème, un frein, un défaut…Toutes ces appréciations, ces
façon de voir dépendent de moi-même, de la perception que j’ai, de l’angle selon
lequel je considère ce qui est. Parce que finalement la liberté extérieure
n’est que le reflet de ce que je m’accorde de penser, dire, faire ou pas. Puis ça n'est pas en détruisant le monde, en voulant le changer, en me rebellant que je trouverais la liberté.
C’est
sûr que ça n’est pas mon mental qui dirige les opérations, que j’en sois
consciente ou pas. Là aussi, si je crois que la vie est difficile, elle va
m’apparaitre de cette façon mais si je me dis que je suis une rivière et que ma
vie s’écoule tel un long fleuve tranquille, ce sera effectivement le cas.
On va
me dire tu n’es pas réaliste, et je répondrais au contraire, je suis de plus en
plus lucide.
On a toujours le choix de nos croyances, de favoriser telle ou
telle pensée, de s’y accrocher ou pas.
Par exemple aujourd’hui, je viens
d’étaler du linge dehors. Le ciel était à peu près dégagé quand je l’ai mis sur
le fil et il commence à s’assombrir après le passage d’avions.
Je pourrais
gueuler contre le gouvernement, sa façon de gérer les choses, de vouloir contrôler, manipuler, ou encore penser
à la façon dont je vais m’organiser pour aller à la manifestation anti
chemtrails à Montpellier, ou revenir à ce qui est sous" mon contrôle"; mon état
d’être du moment.
Je pourrais aussi gueuler contre la pluie, la vie, la
malchance, le sort qui s’acharne sur moi, en faisant la liste de toutes les
galères que j’ai vécues et de cette façon nourrir l’impuissance, la colère, la
dépression en étant convaincue d'avoir raison puisque mon passé en est la preuve. Puisque le monde est pourri, les politiciens véreux... et me pourrir ainsi la vie dans l’instant et puis demain, après
demain...jusqu’à ma mort.
Et bien au lieu de ça, j’ai choisi de trier les dernières photos que j’aie faites et maintenant que quelques
gouttes tombent, je me dit que ça tombe bien parce que j’ai oublié de mettre de l'assouplissant et en plus, j'ai envie de
dormir. Et je pourrais me détendre, récupérer parce que je n’aurais même pas à culpabiliser de ne pas pouvoir aller au jardin
ou d’être dans l’action.
Puis je me suis dit « oui mais quand je ferais le
stage, je ne pourrais pas faire ce que je veux, quand je veux ». Et bien
si.
Je
sais ce que je veux: être en paix, libre et heureuse et je sais comment le
faire, simplement en acceptant ce qui est, en revenant au présent au lieu de
ressasser ou de fuir mentalement dans la rêverie.
Pour l’urgence, si des
pensées-émotions lourdes arrivent, il me suffira de respirer calmement et profondément,
en focalisant mon attention soit sur la respiration, soit sur mon ressenti
physique, puis sur ce que je serais en train de faire ou tout simplement sur
mon désir précité si la frustration persiste.
Pas besoin de s’isoler, de s’allonger ou encore de demander
l’autorisation pour ça !
On
se complique continuellement la vie comme si ça nous donnait l’impression
d’exister, de mériter de vivre ! Puis ce stage, je sais bien que c’est un
choix décidé en coulisse.
Que ce soit l’inconscient qui a besoin de libérer des
vieux trucs ou l’âme, la conscience qui veut expérimenter quelque chose de
nouveau et répondre à mon désir d’autonomie complète, ça fait partie du jeu et
ces deux aspects de ce que je suis, fonctionnent ensembles, en parfait accords, selon le même dessein:
Je suis ici pour me
rappeler qui je suis en vérité et vivre en conséquence; en conscience et dans
l’amour pour tout ce que je suis, tout ce qui est.
Je
ne suis pas allée m’allonger, quelques respirations et la rédaction de ce
passage ont suffit à me dynamiser. Il faut dire que la nuit a été encore
courte, cinq heures et j’ai des symptômes physiques qui ne trompent pas, la
constipation, les reins qui chatouillent.
Je ne m’affole pas parce que je sais que ça arrive quand quelque
chose est coincé à l’intérieur. Une peur, une incompréhension, un blocage
énergétique dont je pense connaitre l’origine mais plutôt que de chercher dans
le livre de lise Bourbeau où de suivre la guidance en allant sur le net, afin de trouver des réponses par synchronicité, par effet miroir, j’ai
ouvert le dialogue avec mon corps physique.
Bon, c’est un monologue mais je
sais que j’ai été entendue puisque ça n’empire pas et j’ai même eu l’élan de
faire à manger et la mousse au chocolat blanc que je voulais faire depuis trois
jours sans que l’envie ne vienne. Je n’ai pas forcé parce que ça me reste sur
l’estomac. Et au lieu de me dire que c’est le foie qui ne supporte pas, j’ai
accueilli la culpabilité que ma spontanéité avait déclenchée.
Là aussi, je me
fie à mon instinct, mon intuition. L’instinct n’est pas uniquement lié à la
survie il est une connaissance « animale », une connaissance qui
passe par l’odorat et en matière de nourriture c’est très utile pour savoir
s’alimenter. Les animaux, les chiens et les chats, savent se soigner eux-même, en se purgeant, ils savent instinctivement quoi faire. Nous sommes aussi animal, nous avons aussi cette connaissance en nous.
Enfin, c’est comme ça que je fais depuis plus de trente ans,
depuis qu’un médecin avait diagnostiqué une double hépatite et m’avait
conseillé de manger ce qui me faisait envie. Ces fameuses hépatites qui ont disparu
spontanément quand j’ai cru au Christ et m’ont ouvert la voie de
l’autoguérison. Au départ, et encore maintenant, il s’agissait plutôt d’automédication
mais c’est un pas, une façon d’apprendre à s’écouter, se soigner.
Une volonté
de se prendre en main, de faire confiance à son corps physique, son intelligence,
parce que même si je ne voulais pas qu’on me soigne, je faisais confiance à la
médecine, à l’époque.
D’ailleurs mes relations avec le toubib que je voie une
fois par mois, ont aussi considérablement évoluée. Il avait des objets cadeaux
d’un laboratoire pharmaceutique à l’effigie de Pinocchio, ça ne s’invente
pas ! Je lui ai demandé si c’était justement une pub de labo, en souriant
pour le choix symbolique de ce produit. Et le toubib a entamé la conversation
sur les interdictions qu’on les médecins de recevoir des cadeaux maintenant.
Puis les abus effectifs et le fait que l’interdiction venait du scandale qu’avait
provoqué une émission télé ou une enquête journalistique sur ce thème. Je lui
ai donné mon point de vue en disant que c’était dans les écoles que ça devait
changer, que le problème venait déjà du fait que les universités se
privatisent, qu'elles sont financées par les entreprises qui les embaucheront plus tard…Mais
que l’accusation ne menait nulle part sauf à soulager la conscience.
Personne
n’est totalement honnête ne serait-ce qu’avec lui-même et ça calme lorsqu'on ose se regarder en face et accueillir ses aspects intérieurs parce qu'on constate qu'ils ont quelque chose à nous apprendre; la tolérance, la patience...l'amour
Je ne reste pas
longtemps dans son cabinet juste le temps qu’il rédige l’ordonnance et je n’ai
même plus besoin de demander, c’est lui qui me relit l’ordonnance du mois
dernier.
La dernière fois, j’avais emmené le livre de Bruce Lipton et je
l’avais posé sur son bureau naturellement pour chercher ma carte vitale puisque
je venais d’en lire quelques pages dans la salle d’attente. Je l’ai rangé
rapidement mais il l’a forcément vu.
Je suppose que le titre et surtout le
discours sincère que je lui tiens depuis le début qui est cohérent avec mon refus de ne
pas faire d’analyses, de bilans sanguins, de mammographie…ont favorisé la confiance
réciproque pour qu’on parle librement.
Là encore, l’effet miroir montre que les énergies
qu’on porte et rayonne modèlent les circonstances qui évoluent à mesure qu’on intègre
et rayonne sa vraie nature.
Cette fois-ci, je vais m’allonger. J’ai encore fait
plein de trucs en même temps, la cuisine le repas, les desserts, l’écriture, et
j’ai mangé devant le spectacle de Franck Dubosc. J’aime bien son style, sa
façon de rire de lui au travers des travers de chacun, de rire de nous sans s’exclure
du lot. Et là, le titre parle de lui-même, encore une belle synchronicité! Je vais regarder la suite ce soir.
Pour ceux que ça intéresse, voici le lien qui mène sur un site de
streaming : Franck Dubosc: "A l'état sauvage"
Avec
le recul, je peux encore constater que tout a été parfaitement orchestré pour
que j’en sois là aujourd’hui et cette pensée (en dessous) me le confirme par le ressenti et
la logique, l’expérience et les conclusions que j’en tire au fur et à mesure.
La
pensée du jour de Neale Donald Walsch, auteur de conversation avec dieu* :
« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu
souhaite que vous sachiez …
que sans savoir qui vous êtes et pourquoi vous êtes là, la vie n’a aucun sens.
que sans savoir qui vous êtes et pourquoi vous êtes là, la vie n’a aucun sens.
Aspirez, donc, à étudier ces questions. Travaillez
à faire l’expérience des plus grandes réponses. Vous Êtes une Individuation de
la Divinité. Et vous êtes là
pour la manifester.
pour la manifester.
Ce jour va vous offrir l’opportunité parfaite de le
faire.
Regardez. Écoutez. Avant la fin de la journée,
vous aurez une occasion d’être Divin.
Et quelqu’un compte effectivement là-dessus.
Regardez. Écoutez. Avant la fin de la journée,
vous aurez une occasion d’être Divin.
Et quelqu’un compte effectivement là-dessus.
Avec tout mon amour, votre ami … »
Neale
Neale
A
vrai dire, c’est devenu tellement présent dans mon quotidien, mais pas de cette
façon; dans l’espoir de trouver dieu, non, en prenant conscience que la vie
éternelle est en moi, que tout ce que je suis est dieu ou l'amour, la vie, que je
ne fais même plus attention si ce que j'écris est inspiré ou pas. Je fais en
sorte de me relire, de rectifier, d’écrire d’une traite le matin puis tout au
long de la journée j’expérimente la chose, l’idée, le concept,
dans la réalité concrète du quotidien. Du coup, la rectification se fait dans
un esprit tranquille de cohérence entre le mental et le cœur puisqu’elle suit l’accueil des émotions et la paix,
le sentiment de sécurité, d'unité et l’assurance, que ça créé.
Je
n’aime toujours pas ce terme 'dieu' qui porte beaucoup de visages haineux,
violents, vindicatifs…Encore le reflet de ma difficulté à oser être dans mon pouvoir; J’ai
beaucoup écris cette semaine mais j’ai aussi beaucoup exercé
l’auto-censure ! Un commentaire est venu amplifier l'audace retrouvée. C'est d’ailleurs souvent comme ça que j'ose m'exprimer. Comme quoi, la force de l'interaction, des synchronicités est toujours à l’œuvre.
Puis
concernant le style de Neale Donald Walsh, il correspond à sa façon d’être et
de vouloir toucher le maximum de monde dont ceux qui se croient victime de la
vie mais ne le sont en fait que de leur manque d’amour véritable pour eux-mêmes,
leur propre façon de se dévaloriser, de se rejeter dans leur ombre, ce à quoi
participe allègrement le regard des autres qui vivent cette même négation de
soi, à l‘intérieur mais qui sont soit de "meilleurs stratèges", soit ont un degré d'estime personnelle plus élevé.
Et comme les énergies alentour de même type s’agglutinent
par ressemblance, le poids est lourd. Quand en plus il y a une addiction à
l’alcool, une précarité mal vécue et des problèmes de santé, ça va de pire en
pire.
On peut penser que ces êtres ; SDF, mendiants…nous montrent les
conséquences de l’esprit de compétition, du besoin de s’enrichir sur le dos des
autres (puisque le système fonctionne de cette façon) dans l’espoir de combler l’angoisse existentielle. Ils participent aussi à l'éveil des consciences.
Nous
ne sommes pas ici pour être en compétition mais pour apprendre à nous connaitre
par les interactions et par effet miroir et ainsi retrouver nos origines véritables, essentielles
puis pour échanger, à partir de ce que nous sommes, à titre individuel, selon
notre propre point de vue, en toute sincérité, de façon à trouver ensembles des
solutions pour mieux vivre en tant qu’humain divin sur ce monde de troisième
dimension qui va vers l’unité.
J’ai
hésité pas mal de temps pour savoir si je participerais à la manifestation anti
chemtrails parce qu’évidemment je me dis qu’il va bien falloir que l’humanité
se révolte pour que les choses changent. Un peu comme l’échelle émotionnelle
ou comme pour toute évolution, il faut passer par différentes expériences,
degrés de compréhension et même si la révolution française n’a pas amené
l’égalité au moins ces mots de liberté, égalité, fraternité, portés en bannière
pendant des siècles, ont contribué aussi à l’élévation des consciences, à
l’ouverture de cœur.
La liberté est essentielle à l’évolution d’un être, à son
autonomisation.
Puis
je me suis fiée à l’élan de l’instant qui m’a amené à réfléchir d’un point de
vue personnel, au-delà des croyances, des influences et de l’opinion publique.
Ce fameux dimanche, c’est aussi le jour d’anniversaire de ma sœur et le choix
s’est imposé de lui-même.
On apprend, on se connait d’abord en se tournant vers
l’extérieur puis on se rend compte que la connaissance de soi est celle qui
permet de s’affranchir.
Viens alors la question de la "mission" quand on comprend
que nous sommes des humains divins.
Quand on s’intéresse à la spiritualité, on
lit beaucoup de messages qui nourrissent l’esprit puis on apprend à
s’aimer et enfin à savoir que notre mission, c’est celle de s’aimer, de porter,
de nourrir et de rayonner l’amour-lumière en soi, là où nous sommes, ici et maintenant.
Et
ceux qui ne s’y intéressent pas, apprenne ce que sont l’amour et la lumière (tout comme ceux qui se tournent vers le divin), en fondant une
famille, ce qui permet de développer l’amour inconditionnel; en trouvant un
métier qui les rend autonome, les affranchit par le fait d’être indépendant
puis leur permet à l’âge de la retraite de faire le bilan de leur vie...
Pour
évoluer vers la compréhension de soi, du divin en soi, il y a des milliards de
voix mais si on veut vraiment ce connaitre, il nous faut être transparent, authentique
afin de libérer les vieux schémas de division, de lutte, de prédation…libérer toute
les émotions bloquées qui empêchent cet amour lumière que nous sommes de se
révéler.
On en vient aussi à se dire, dans l'évolution sur un chemin spirituel, que manifester sa vraie nature, qui est la
conscience paisible et bienveillante, c’est être soi-même, vrai et unifié intérieurement.
Pour
toutes ces raisons et en revenant au centre de mon être, en me rappelant mon
désir le plus cher, qui est aussi ma mission première, celle d’être entier
unifié, libre, souveraine et heureuse, je me suis dit que je devais être
cohérente et agir de la même façon que je vis au quotidien selon les énergies
que je veux émaner.
Il
est évident que c’est d’abord en moi-même que ma mission de paix commence et
elle se cultive, se nourrit de ses énergies qui m’attirent, que j’aime, qui plaisent autant à l'humain qu'au divin, que je suis.
Puis
l’amour que je cherche est en moi et comme cette énergie se développe par
l’amour vrai de soi, de tous ses corps, porter et rayonner les énergies que je
veux ressentir m’amène à aller vers les autres.
Et comme ceux qui ont partagés
mon enfance, qui sont venus sur cette terre avec un ‘contrats d’âme’ spécifique,
sont les membres de ma famille, le cercle de l'amour s'élargit par et dans la guérison des blessures, dans la relation avec ces êtres.
Ils ont participé au scénario en étant les
acteurs et les déclencheurs des drames que j’ai vécu mais ils portent aussi la
résolution de cela puisque c’est par le pardon à soi et aux autres, que l’amour
grandit en moi par la restauration de ce que je suis en vérité.
Ils ont permis
cette recherche et ses retrouvailles. C’est par ce passé que j’en suis là aujourd’hui.
La résolution finale, c’est de ne plus réagir en leur présence, de pouvoir
vivre en tant que frères et sœurs, dans l’amour inconditionnel de moi-même et
de l’autre, retrouvant ainsi les liens en tant que famille d’âme. Une façon d'intégrer cette dimension concrètement.
Nous
partageons les choses d’une façon très intime avec notre famille. Les frères et
sœurs sont authentiques entre eux pendant l’enfance et ceci créé des liens
puissants, spécifiques, uniques, d’amour inconditionnel.
Un
frère, une sœur, aura beau nous faire des crasses, au fond, on l’aimera toujours
tout comme nos parents. Et encore plus quand on se rend compte que c’est ce
parcours, ce vécu spécifique qui nous a ramené à la maison, en notre propre cœur.
Puis revenir à l’humilité, la réalité, en se disant que notre mission c’est de
nous aimer nous-même et ainsi de devenir autonome, libre. D’aimer notre
famille, notre entourage qui est aussi là pour nous refléter nos ombres et donc
nous donner l’occasion de les libérer, c’est revenir à la raison du cœur et
comprendre que nous ne sommes pas là pour sauver le monde mais aimer le notre,
celui du quotidien, de l’ici et maintenant, nous ramène en notre être.
Selon
le cycle d’évolution on avance en étant porté par sa passion et les jeunes qui
sont dans la phase: "je découvre le monde"
et comme c’est leur futur qui est en jeu, il est tout à fait logique qu’ils s’engagent
dans des manifestations puisque ça correspond à ce qu’ils portent en eux
actuellement.
L’énergie de la jeunesse est sauvage, rebelle, dynamique, elle
veut balayer l’ancien afin de rebâtir le monde selon ses convictions. Puis ils
bénéficient au niveau énergétique et inconscient des progrès de l’humanité en
matière d’amour, d’ouverture de conscience et de cœur.
Mon rôle, de par ce qui m’anime
au quotidien, ma façon de penser, de vivre et d’être, est d’informer, de transmettre
les fruits de mon expérience aux autres, aux générations qui sont les acteurs et les futurs
dirigeants de ce monde.
Selon mon désir quotidien et ma foi, le monde change en se
changeant soi-même mais c’est mon point de vue et chacun est libre de vivre de
penser comme il l’entend.
C’est essentiel d’agir selon ses propres convictions
afin de s’affirmer, de trouver son identité, celle qui correspond à sa vraie
nature et de le faire en toute liberté.
J’ai confiance en la vie, la conscience
en son intelligence, au fait qu'elle agisse pour le
plus grand bien de tous en se démultipliant en conséquence, en se "divisant"
en des milliards d’être qui forment un tout cohérent, malgré les apparences. Où chacun
a sa propre mission et ceux qui ont choisi d’être des dirigeants, des responsables…joue
leur rôle à la perfection en ce sens qu’ils poussent chacun à chercher et à
trouver des réponses à sa quête existentielle afin de donner un sens à sa vie.
*Le film qui retrace le parcours de Neale Donald Walsch: "Conversation avec dieu":
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci