A première vue, on peut se dire que rien ne change mais si
on est lucide et un peu sensible aux énergies, au monde invisible, on constate
que tout est bouleversé, remis en question, par bon nombre de personnes et au
niveau individuel, on peut sentir une révolution intérieure exceptionnelle.
Être lucide en l’occurrence, c’est voir objectivement et
savoir que les apparences sont trompeuses, qu’elles expriment souvent le
contraire de la réalité énergétique et psychologique.
En effet, l’humain est
complexe et sa constitution ne se limite pas au corps physique. La
majorité des gens vit dans un corps qu’il ne connait pas et dont il confie
les soins à des spécialistes, des médecins, qui disposent ainsi d’un large éventail de
cobayes volontaires.
On se connait si mal qu’on vit sa vie par procuration,
selon les attentes extérieures (supposées en plus), dans un corps étranger, dans le conflit intérieur permanent et dans l’ignorance
totale des jeux de rôles endossés.
On s’identifie à ses peurs, à ses blessures
sans même en avoir conscience.
Mais, d’un autre côté, ce contexte est idéal pour se
connaitre vraiment et trouver l’étincelle divine en soi. Idéal dans le sens où
les jeux de rôle ne peuvent pas amener au bonheur et les crises qui arriveront
certainement seront autant d’occasion de lâcher le contrôle, de s’ouvrir,
d’ouvrir son cœur à sa vraie nature, à la vraie vie.
Notre façon d’appréhender le monde par le prisme de l’ego,
du mental, ne nous permet pas de connaitre ce qui est véritablement. L’ego et
ses stratégies, ses croyances, nous enferme dans un monde falsifié, duel,
divisé et douloureux.
Les croyances de l’ego se basent sur la notion de
séparation, sur l’illusion de l’apparence et la dualité. Son mode opératoire
qui exclut ne nous permet pas de connaitre la source de vie qui s’écoule à
l’intérieur parce que le mental assimile l’invisible à tout ce qu’il occulte.
Pour lui, ce qui n’est pas mesurable, quantifiable, ce qu’il ne peut pas
comprendre n’existe tout simplement pas ou revêt l’apparence du mystère, de
l’occulte et par le fait est potentiellement dangereux. Il associe l’invisible
au danger parce que c’est dans cette sphère qu’il range tout ce qui ne lui
convient pas, dans l’inconscient qui fait office de poubelle.
Mais tout est
vivant en soi, tout corps possède sa propre intelligence et par le fait est
autonome. Le mental perçoit cela dans une moindre mesure et comme beaucoup de
paramètres lui échappent, comme pour lui c’est insupportable, il range dans la
case incorrect, tout ce qu’il ne peut s’expliquer. Il ira même jusqu’à nier
l’invisible puisque ce qu’il ne peut pas concevoir ou voir, n’existe tout
simplement pas pour lui.
Puis quand il croie au divin, sa vision est tellement
faussée par les images, les concepts, les peurs, les manques, les besoins et la
notion de bien et de mal, qu’il imagine l’énergie divine, l’étincelle qui
brille en lui, il s’en fait une idée selon ses croyances au lieu d’essayer de
la ressentir, de la connaitre de l’intérieur. La foi envisagée au travers de a
vision conflictuelle de l’ego s’exprimera alors en terme de Dieu et de diable,
de sublime et de sordide, de bienveillant et de mauvais. Il continue de vouloir
comprendre le divin selon ses croyances, et de le figurer par des projections
mentales issues de ses peurs et fantasmes.
Mais tout ce qui concerne le divin est inconcevable pour
l’intellect, on ne peut absolument pas connaitre cette énergie au travers du
mental. Non pas que celui-ci soit récalcitrant ou qu’il tente de conserver le
contrôle mais tout simplement parce que ça ne rentre pas dans son cadre de
références, parce que son mode d’observation est dichotomique, sa vision très
limitée.
Tout ce qui est invisible ne peut être perçu par les 5 sens,
en toute logique, cependant, on peut le sentir, le ressentir, l’écouter et le percevoir
avec les yeux du cœur. Celui-ci a une vision objective et n’exclue pas, ne juge
pas, ne range pas dans des catégories mais se contente de connaitre en
accueillant ce qui est, ce qui se manifeste en soi.
Même s’il peut être plein
de cicatrices, il sait que la vie c’est une expérience éphémère et que la
douleur fait partie du jeu. La survie du corps physique dépend de lui, il
dirige les organes selon son intelligence intuitive et communique sans arrêt
avec le cerveau, le ventre, les organes et les cellules, il orchestre tout,
dans l’harmonie, l’équilibre et sa vision élargie permet de voir ce qui est,
globalement, objectivement, avec lucidité.
Le monde est régit selon les croyances et la perception
mentale, partielle et duelle de l’ego. Il est construit selon l’idée de
séparation et l’illusion des apparences. Ainsi, on suppose que les pauvres sont
nécessaires pour qu’il y ait des riches, que le maintient de la paix dépend de
la force des armées, de l’arsenal militaire, de l’intimidation qu’elle peut exercer
sur l’autre. Le pouvoir est associé à l’argent et tout est comptabilisé,
sous-pesé, évalué selon l’étalon or, la rareté, qui nourrit l’idée de manque
alors que l’abondance est partout. La valeur d’une personne repose sur ses
avoirs, son apparence, sa capacité à faire fantasmer, à rendre jaloux et
envieux ceux qui ne correspondent pas aux critères sur lesquels sont fondés les
croyances égotiques collectives et pour la plupart inconscientes.
Le malheur de la société, c’est qu’elle fonde ses valeurs sur
l’éphémère et l’illusoire et c’est tout à fait logique puisque chacun nourrit
en lui-même, ses mêmes principes.
On s’identifie à ce qui est visible,
palpable, quantifiable, mesurable, à ce qu’on peut contrôler, expliquer. Ainsi,
pour le mental, la réalité c’est ce qui est perçu par les 5 sens et le pouvoir
se situe dans la capacité de choisir, le fameux libre arbitre. Une chose est
soit bonne soit mauvaise, il ne connait pas le juste milieu, ni la nuance et il
fonde ses convictions, ses valeurs, son identité, selon ce qu’il qualifie de
bon, de valeureux.
Quand un individu croit en quelque chose d’autre que ce qui
est perçu par les 5 sens, il va amplifier la division intérieure en se
focalisant sur ce qu’il pense être la lumière, qu’il associe à la gloire, au
fantastique, au merveilleux, au miraculeux. Il sera en quête de signes, de
visions, espérant que quelque chose d’extérieur à lui-même, lui révèle la
gloire du divin.
Il passe à côté de la réalité, de la vie même, en cherchant
au dehors ce qui est en lui-même.
La vie elle-même est un miracle quotidien, la
façon dont fonctionne le corps physique, son intelligence extraordinaire, sa
constitution, sa perfection, sa capacité de régénération perpétuelle, ses
multiples points de vue, sa capacité à faire cohabiter les forces contraires,
les pulsions de vie et de mort, d’harmoniser les corps, les mondes subtils et
denses, de faire danser les énergies masculine,
féminine et enfantine…
L’idée du manque provient du fait de se croire incomplet,
imparfait, et découle de la vision de l’ego qui exclue, évince, élimine,
refoule…Cette perpétuelle division interne fausse totalement la vision et
l’interprétation de ce qui est. C’est aussi ce qui nous fait croire que le
divin est inaccessible, éloigné ou carrément absent.
Tant qu’on nourrit la division et l’exclusion en soi,
l’idée que l’autre est un ennemi perdurera. Les parts que nous refoulons se
manifesteront au travers de l’autre, par effet miroir. La colère contenue nous
amènera à vivre des conflits avec les autres.
Plus nous voudrons voir
uniquement ce que nous qualifions de viable, de lumineux et plus notre ombre
nous sera reflétée en pleine face.
Plus on voudra être, manifester ce que nous
supposons juste et plus on amplifiera la division et le conflit interne. Plus
on appellera la lumière et plus elle nous montrera les choses telles qu’elles
sont, sans artifices, sans filtres.
Nous sommes arrivés à un stade où l’on constate que nos
croyances nous ont limité, ont voilé la réalité et ont créé un monde infernal. Un
monde où règnent le conflit, la corruption, les faux semblants, où le mensonge
est perçu comme une forme d’intelligence supérieure que tout le monde envie. Où
on s’identifie à ce qu’on pense être l’excellence, la réussite, le succès. Un
monde d’où il faut sortir vainqueur par la ruse, le calcul, les manipulations.
Où l’intelligence est associée à la capacité de gagner, de prendre, d’amasser.
Mais il nous fallait aller au bout de cette expérience de
séparation et d’illusion, en connaitre les conséquences et les souffrances qui
en découlent pour commencer à comprendre que notre vision de la vie était
falsifiée. Que toutes nos croyances étaient basées sur la peur et l’ignorance.
Il a fallu que notre cœur se brise pour que l’énergie de la source s’infiltre,
se manifeste et éclaire notre intelligence. Il a fallu connaitre la souffrance,
l’endurer, pour se tourner vers le cœur, pour aller au fond de soi-même et y
trouver l’amour. Arriver à la limite de la destruction de la planète, au point
de non retour, pour remettre en question nos croyances.
Lorsqu’on veut connaitre le divin en soi, on l’appréhende
depuis l’intellect puisqu’on s’identifie à la personnalité, elle-même
construire sur le mode sélectif de l’ego.
Par ce biais, on aura une idée du
divin très limitée et distorsionnée. On changera ses croyances mais elles
resteront forgées sur la notion de division et on se maintiendra dans le cadre
étroit de notre mental.
Or le divin ne se limite pas, et ne peux pas
s’expliquer par un raisonnement logique puisqu’il est inconcevable pour le
mental. Les notions d’éternité et d’infini sont inimaginables pour l’ego
puisqu’il se sent en sécurité grâce aux limites qu’il se fixe.
On peut comprendre que le mental fonctionne à l’inverse du
divin et que pour l’appréhender, il nous faut changer de point de vue, de mode
de pensée.
On comprendra aussi qu’il faudra délaisser tout ce que nous avons
cru auparavant pour avoir une vision nouvelle, neutre, réelle, de ce qui est.
Notre ressenti, notre intuition nous amèneront à envisager les choses à partir
du cœur.
En ce lieu, nous avons vibré, ressenti une puissante énergie de vie
qui a laissé des traces dans notre mémoire et constitue nos plus beaux
souvenirs.
Nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, ressenti le
bien-être, la paix, la joie, l’enthousiasme procurés par l’amour. Nous savons
que cette énergie est précieuse et qu’elle vibre en soi.
Mais l’erreur que nous
commettons tous, c’est de croire qu’elle est donnée, qu’elle nous vient de
l’extérieur, que sa manifestation dépend des circonstances, qu’il nous faut la
mériter, la gagner, qu’elle résulte de nos actions.
En acceptant de sortir des limites confortables mais
néanmoins aliénantes de nos croyances, de nos certitudes, on permet à
l’énergie de la source, de se déployer en soi, à la lumière d’éclairer nos
ombres et à l’amour de restaurer l’intégrité de l’être. Il nous faudra alors
accueillir les peurs suscitées par l’inconnu et être suffisamment convaincu de
nos origines divines pour s’abandonner à sa volonté.
Accepter d’avoir compris de travers, de remettre en
question notre mode de fonctionnement et donc de cesser de juger, de diviser,
de vouloir contrôler, de faire confiance au cœur, à l’élan qu’il génère et le
suivre aveuglément.
C’est une folie pour l’ego mais comme celui-ci est apaisé
par le fait de ne pas être exclu, rejeté,
accusé de menteur, de saboteur, il accepte de faire ce qui pour lui,
représente un saut dans le vide.
On s’amusera alors à contempler ce qui se vit en soi, à
voir comment on fonctionne, comment nos peurs conditionnent notre vue et notre
vie. On se placera en son cœur où le point de vue élargit nous permettra de
tomber les barrières et les masques forgés par les croyances basées sur la
peur, le manque et le besoin. On apprendra à revenir au cœur à chaque fois
qu’une pensée ou une émotion désagréables apparaitront, on affinera son
ressenti intérieur dans l’alchimie qui s'opérera. On prendra l’habitude
de s’ancrer, c'est-à-dire d’habiter tout son corps, d’être présent à soi-même
et de se centrer avant d’agir, de respirer, de calmer son corps et son mental,
afin de pouvoir suivre l’élan du cœur. Puis en constatant la pertinence du
désir qu’il génère, on perdra peu à peu l’habitude de juger, d’étiqueter,
d’anticiper et de projeter. Plus on s’aimera véritablement et plus on gagnera
en confiance en soi, plus l’amour en soi grandira et nous guérira.
Puis on se rendra compte que la guérison est encore une
idée de l’ego, un moyen de s’élever alors que le mouvement qui mène au divin
n’est pas tant de monter mais bien plus d’ancrer notre essence divine dans le
monde de la matière. Le contact intime avec la source, la vision du cœur nous
montrent que tout est parfait, que c’est seulement notre vision qui a besoin de
guérison, de lumière et d’espace.
Clef 724*
«Vous n’avez plus de temps à perdre ! Les jours
deviennent très importants ! Le travail que vous aurez à faire chaque jour
deviendra important ! Si vous arrivez à vivre votre vie en conscience, et
non comme un robot, votre avancement sera très rapide, car vous aurez, pour
vous aider, les énergies de la nouvelle période que vous vivez qui vous mènent
directement vers la cinquième dimension et la transition ».
Je constate qu’en habitant son cœur et en étant présent à
son corps physique, l’avenir n’a plus vraiment d’importance. Quand on voit les
choses depuis le cœur, sans jugement, le passé et le futur apparaissent comme
des projections mentales, des balises, qui sont censées protéger l’individu, le
situer dans son environnement et donner un sens à sa vie. Le problème c’est
qu’elles enferment plutôt que de donner un sentiment durable de paix et de
sécurité. Elles nourrissent la souffrance en soi, éloignent du cœur et par le
fait donnent la sensation d’être isolé, seul, vulnérable et perdu.
Je vois bien que le malaise survient dès que je me projette
dans l’avenir ou que je me réfère au passé. Le sevrage est une expérience qui
me permet de voir comment je fonctionne, de sonder l’inconscient par l’accueil
de ce qui se manifeste dans l’instant et de reconnaitre les deux modes
d’observation utilisés par le mental et par le cœur. De pouvoir reconnaitre la
différence entre ces deux points de vue, par le ressenti, l’état d’être que
chacun deux amène.
De cette façon, j’ai pu constater que tout vient de
l’intérieur, que ma vie correspond à mes croyances et qu’en les changeant, je
change mon quotidien. Mais la connaissance qui vient du cœur, sa vision, on
changé ma façon de voir et donc de comprendre. Les croyances sont perçues comme
des balises et ne sont plus des certitudes sur lesquelles se fonde ma foi.
En tombant les masques, en voyant les stratégies de l’ego, je peux voir
qu’elles sont toutes construites sur la peur, le manque, le besoin et la
séparation. Le retour au cœur purifie la vision et les croyances s’effritent à
mesure que la foi amplifie. Elles sont toutes faussées mais je ne laisse pas
l’ego faire le tri, je me contente de revenir au cœur en toutes circonstances
en sachant qu’il se charge de diffuser l’amour et la lumière et que mon seul
job, c’est de lui faire confiance. Il sait ce qui est juste pour moi, dans le
moment présent, il connait mes besoins et les exprime au travers des élans, des
désirs. Plus je lui fais confiance et plus ma vie devient simple et belle.
Clef 360*
«Essayez d’être le plus possible à l’écoute de
vous-même ! Essayez de ressentir ce qui se passe en
vous, dans votre conscience, dans votre corps physique et dans votre
cœur ! Vous verrez que si vous êtes attentifs, vous ressentirez de plus en
plus des transformations, vous ressentirez aussi une autre conscience qui
commence à s’éveiller en vous. Cela correspond à des voiles qui vous seront
enlevés petit à petit. Vous ne serez pas seuls pour vivre cet éveil, nous
serons très présents auprès de vous et si nous voyons que vous n’êtes pas tout
à fait prêts, nous stopperons cet éveil ».
Je suis d’accord avec la partie en gras mais pour le reste,
ça perturbe mon ego qui ne comprend pas comment quelqu’un d’extérieur peut
avoir le pouvoir de stopper l’éveil d’une personne. Il me semble qu’il y ait une
forme d’abus de pouvoir. De toute façon, je ne tente pas d’aller contre ou de
valider mentalement. Je laisse le soin au divin intérieur de m’éclairer à ce
sujet. D’un autre côté, si on admet l’existence de l’invisible, il faut aussi
accepter l’idée que nous ne savons pas du tout ce qui s’y trame et que par le
fait, nous ne pouvons exercer aucun contrôle à ce niveau là. Puis si la
conscience divine est Une, si chacun est une forme d’expression de cette
intelligence, ça veut dire aussi que les entités du monde invisible sont des
aspects de nous-même, de cette conscience que nous partageons, dont nous sommes
tous issus. Pour l’ego, c’est insupportable mais pour le cœur, ça semble
logique.
Clef 516*
« Apprenez à aimer l’Être de Lumière qui est en chacun
de vos frères. De cette manière vous apprendrez à ne pas vous juger et à ne pas
juger les autres ! Il faut que cela vienne à votre conscience !
Si vous vous jugez, si vous jugez les autres,
c’est également l’Être Divin que vous jugez en vous et en eux ! »
Il n’y a pas trente six
solutions, pour cesser de juger, il faut accepter tout ce qui est en soi et
changer sa vision, son point de vue. Tant qu’on appréhende le monde par l’ego
isolé, on ne peut pas cesser de juger, ça n’est qu’en le fusionnant au cœur que
notre regard change vraiment.
L’ego ne voit pas ce qui est, il voit seulement
ce qu’il veut voir, ce qui l’arrange, ce qui le conforte dans ses croyances. Il
veut juste avoir raison parce que son équilibre en dépend. Quand on ne s’identifie
plus seulement à la personnalité, le besoin d’avoir raison, n’est plus vital ou
nécessaire. D'autant plus quand on connait l'origine de nos croyances et leur caractère illusoire.
Clef 411*
« Plus les jours et les mois passeront, plus
votre conscience et votre cœur s’ouvriront, plus votre fréquence vibratoire
s’élèvera et moins vous serez soumis aux forces de la lumière sombre !
Cependant, nous vous le répétons, vous devez accomplir un travail important car
s’il demeure en vous des énergies de peur, des énergies de doute, de colère,
votre fréquence vibratoire redescendra très rapidement ».
Là encore, l’ego va interpréter cela comme la nécessité de
ne pas exprimer ces émotions désagréables. Il voudra équilibrer mentalement les
choses en manifestant l’inverse de ce qu’il ressent. Surtout s’il est au
courant de la puissance des pensées/émotions.
De même l’idée de « travail »
sera perçue comme une série d’actes à accomplir pour mériter la joie, le
bonheur.
Quand on comprend un peu la façon de voir du cœur et qu’on expérimente
l’alchimie émotionnelle, on voit bien que ça n’est pas le mental qui agit et
que le seul effort à faire, c’est d’accueillir ce qui est plutôt que de le
rejeter, d’amener au cœur ce qui se manifeste afin d’en avoir une vision
élargie, neutre, lucide.
Mais ce mouvement n’est pas censé nous faire choisir
mentalement, comment nous allons réagir mais plutôt d’apprendre à dire Oui à ce
qui est. De cette façon on apprend à faire confiance au cœur à oser le suivre.
Quand on fait confiance à son cœur, on ne sait pas du tout comment les choses
vont s’accomplir dans la matière, mais on sait que ce qui arrivera sera finalement
bénéfique.
Clef 554*
« Si vous arrivez à transmuter l'énergie de votre
corps, même s'il est très pesant, très disgracieux, votre rayonnement sera
extraordinaire et vous accéderez à des plans de conscience qui vous ouvriront à
des perceptions, à notre perception.
Si vous avez un corps d'athlète et que vous n'arrivez
cependant pas à faire l'harmonie en vous, toutes les pratiques seront inutiles ».
On continue d’associer le divin à ce qu’on pense être beau
et bien. Inconsciemment et parfois en conscience, on pense que celui qui est
spirituel doit nécessairement être harmonieux et en bonne santé. Tout ce qu’on
juge laid, est forcément suspect. Il suffit de voir les films et la
distribution des rôles pour constater que le monde associe le rôle à une image
prédéfinie. Le méchant est laid, le gentil est beau, la forme est associée aux qualités
et défauts, la forme prime sur le fond.
Mais on comprend avec le temps, à
mesure que notre propre image change, vieilli, que la beauté ne dépend pas du
rôle qu’on endosse, de l’apparence, de la surface, mais de la capacité à être vrai,
intègre, entier, dans l’amour vrai de soi et l’harmonie intérieure.
L’amour vrai de soi, rend l’image secondaire puisqu’il est
basé sur la connaissance intérieure de sa vraie nature et le ressenti subtil de
l’énergie d’amour qui se manifeste en son cœur lorsque l’unité est vécu en
dedans.
Le pouvoir d’attraction d’un cœur paisible surpasse celui de l’image.
Quand on ne cherche plus l’amour à l’extérieur mais qu’on l’amplifie de l’intérieur,
la libre circulation des énergies de la source créé un rayonnement attractif.
Même si c’est inconscient chez beaucoup de personnes, tout le monde cherche l’amour
qui malgré ou à cause de sa part mystérieuse, attire, fascine. Le cœur qui s’ouvre
et laisse passer l’énergie d’amour attirera par résonance, d’autres cœurs en
mal d’amour.
La personnalité peut croire qu’elle est aimée mais en fait, c’est
l’amour lui-même qui attire l’autre.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci