Aujourd’hui semble être un jour "avec". La
stabilité émotionnelle vient toujours quand on s’autorise à être libre, à être soi-même, complètement.
Le mode « observation » permet de libérer en douceur, les énergies
bloquées et c’est très reposant de faire confiance à tous ses corps, à ses élans du
moment.
Accepter ce que nous sommes, ici et maintenant, active les énergies de
liberté et de guérison, en soi, d’une façon remarquable.
Se regarder en face
libère les énergies bloquées qui déformaient la vision et la transparence
révèle la beauté de l’être multidimensionnel que nous sommes. Les multiples
facettes de la personnalité, réunifiées, réintégrées dans l’alchimie émotionnelle,
l’acceptation de ce qui est, s’harmonisent offrant l’image d’un diamant
rayonnant.
A ce propos, j’ai reçu un mail en début de semaine qui est venu au
bon moment, comme une réponse à mon questionnement à propos de la constitution
des corps subtils, des chakras.
J’ai toujours eu un mouvement de recul face aux phénomènes
de mode et l’attrait pour les religions "exotiques" me semble correspondre au besoin
de changement mais il se manifeste dans la forme alors que le propos est plutôt de revisiter tout afin d’aller
à l’essentiel, en se débarrassant des étiquettes, des apparences, des
conditionnements pour toucher l’être véritable. Pour se voir tels que nous sommes
en vérité et cesser de projeter vers un idéal, pur fruit de notre imagination, de
nos peurs, de nos croyances à propos de ce qui est bien ou mal, correct ou pas….
L’heure est au dépouillement, à la libération des blocages
énergétiques, à la transparence, à l’authenticité, la sincérité de cœur. Nous
abandonnons les stratégies de l’ego afin de vivre depuis le cœur. Il ne s’agit
plus d’exclure ou d’attirer mais d’accepter ce qui est afin d’élargir son cœur,
sa vision, sa compréhension de soi et du monde, en venant en son centre, au point
zéro.
Tout jugement est toujours subjectif, relatif à ce qui est
connu et comme nous avons toujours vécus "à moitié", dans l’ignorance de notre
vraie nature, admettre que nous avions une vision limitée et limitante, c’est
faire un premier pas vers le cœur ; Intégrer l’énergie d’humilité qui
permet l’équilibre dans la découverte de soi, de ses aspects divins et humains.
On ne peut
trouver son véritable pouvoir, en forçant les choses, ou en occultant d’autres
aspects moins glorieux de soi-même. Le véritable pouvoir de l’humain divin,
celui qui rend libre, heureux et autonome, c’est celui du cœur, de l’amour sans
conditions vis-à-vis de soi-même, de toutes ces parts que nous avons jugées et
occultées.
Elles contiennent un potentiel d’unification, de
libération, d’intégrité et d’authenticité, qui une fois réintégrées, forment l’être
complet que nous avons toujours été.
Le nouveau monde ne saurait être construit
sur les anciennes structures établies par l’ego. Le nettoyage est nécessaire,
indispensable et ça n’est qu’en notre cœur qu’il peut être effectué. Bien sûr c’est
très déstabilisant pour la personnalité mais c’est en même temps l’occasion de
l’épurer, de l’alléger et de la forger sur de vraies valeurs, de l'aligner sur celles du cœur,
de l’amour inconditionnel.
Comme tout commence en soi, il appartient à chacun de
libérer le superflu, les résistances et les blocages, et pour ce faire, un
regard neutre sur soi-même est indispensable.
Un monde où règne la paix, l’entente,
le partage et l’amour vrai, ne peux être construit sur des faux semblants, des
croyances intellectuelles, des théories superficielles.
Il faut faire l’expérience
de la paix en soi, de l’amour sans conditions vis-à-vis de soi-même pour
rayonner ces énergies.
Il s'agit de comprendre avec tout son être et d'autoriser l'amour à se dévoiler en soi. Ce qui demande la transparence, la sincérité de cœur.
Quand on libère les étiquettes, les vieilles définitions qui tentent de figurer l'amour, comme on le fait par l'accueil des émotions en soi, on comprend déjà que l'émotion n'est pas l'amour, même si elle peut en avoir la couleur. On aura donc moins d'attentes, en termes "d'effets", de sensation.
C'est un peu ce qui a faussé mon entendement et comme j'attendais quelque chose de particulier qui ne venait pas, comme je supposais que l'amour devait être grandiose, spectaculaire, intense, selon mes expériences amoureuses passées, j'étais incapable de le sentir, de le reconnaitre.
Il me fallait donc remettre les compteurs à zéro, arrêter de projeter selon mon passé pour voir vraiment. Penser en termes d'énergies plutôt que d'associer les émotions agréables à l'amour. Et comme c'est dans le cœur que la vision est la plus objective, le retour au centre a permis l'abandon du jugement et donc les étiquettes.
En théorie, dans l'absolu, tout est amour mais en pratique, dans un corps dense, il s'exprime et se manifeste dans l'idée du manque, de l'absence et du besoin, qui vont initier le mouvement.
Mais l'erreur que tout le monde commet, c'est de réaliser ce pas vers l'extérieur avant de s'en remplir, de faire retour en soi.
Pour le sentir, il faut qu'il soit activé, orienté depuis notre propre cœur en direction de tous nos corps et c'est la réintégration de ceux-ci qui créé la sensation de paix, de joie, de bien-être et de complétude.
D'où l'importance du dialogue à soi-même.
Puisque le verbe est porteur d'énergie, lorsqu'il est émis depuis le cœur, c'est à dire quand c'est calmé en dedans, on peut sentir ce mouvement très subtil.
On commence à comprendre que l'effet ressenti dans la relation à deux est autant dû à la vibration du cœur qu'aux émotions attachées à nos peurs, nos besoins, nos croyances et nos attentes. Plus l’inconscient sera chargé de peurs et plus la sensation émotionnelle sera forte. Comme les relations sont la plupart du temps karmiques, les deux personnes amènent leurs blessures et leur besoin de réparation, ce qui créé une masse énergétique puissante au niveau inconscient et rend l'interaction intense.
Mais est-ce vraiment de l'amour?
Il s'agit plutôt de deux détresses qui se rencontrent et amplifient par l'échange. Deux êtres qui espèrent en l'autre et seront dans l'attente d'être comblés, complétés puisque la quête de l'autre est motivée par l'idée du manque, du besoin et de l'absence d'amour. Les personnages du triangle émotionnel seront joués à tour de rôle et une lutte de pouvoir s'en suivra. On est très loin de l'amour qui d’ailleurs ne se donne pas puisqu'il est libre et n'appartient à personne, c'est une énergie et pas un "objet".
Le sujet est immense et on n'en fera jamais le tour cependant, on peut le toucher, le sentir, le vivre en soi, le reconnaitre au travers des guérisons qui s'effectuent lorsqu'on se confie à lui, en déposant en notre cœur tout ce qui nous pèse. A propos de guérison, la douleur de la sciatique disparait progressivement. Je n'ai plus de crises mais je garde mon bandeau de laine autour des reins tant que ça n'est pas totalement terminé.
Savoir que notre essence primordiale, vitale, est l'amour et en faire l'expérience par l'acceptation de ce qui est, balaye toute les croyances passées. Lorsqu'on vient en son cœur, on voit qu'il nous faut juste être en mode réceptif pour recevoir et savoir. Le mental, l'ego, aimés et reconnus s'ajustent à la fréquence du cœur et à sa volonté.
La volonté ici n’a pas le même rôle ou la même orientation qu’avant.
Il ne s’agit
pas de visualiser, de projeter, de gérer mentalement les choses mais d’aller éclairer nos profondeurs et de les voir avec les yeux du cœur. De se voir derrière
les masques, les rôles, les enfermements, et de reconnaitre l’amour en soi, en
tout ce qui nous compose.
Les rôles et
stratégies, établis selon les critères de bien et de mal de l’ego, ont été
motivés par l’amour. Les élans quels qu’ils soient, sont aussi générés par l’amour.
Tant qu’on voit le mal en soi, on nourrit la division, le conflit, mais c’est un
point de vue de l’ego.
Quand on apprend à revenir au cœur, à l’amour divin, on
change sa vision, on l’élargit et petit à petit tout devient beaucoup plus
clair et simple. L’amour n’est plus associé aux émotions puisqu’on le connait
de l’intérieur et qu'il se manifeste dans le processus d'accueil de l'émotion, au moment où celle-ci s'équilibre. Les émotions sont perçues comme des panneaux indicateurs, des
invitations à lâcher prise, à respirer, à faire confiance au processus
alchimique de l’acceptation.
La personnalité a besoin de faire l’expérience de la paix
dans le retour au cœur, pour pouvoir faire confiance à sa vision de la vie et à
l’énergie d’amour divin.
Elle pourra alors se défaire des anciennes croyances
avec de plus en plus de facilité.
Elles sont détricotées à mesure qu’on accueille
les émotions qu’elles génèrent.
Ce qui demande de la patience mais en même
temps, comment intégrer les énergies de la source, de l’amour, en forçant ?
C’est un non sens. Comment connaitre les énergies du cœur et être convaincu de
son essence primordiale d’amour et de lumière à moins d’en faire l’expérience,
de l’intérieur ?
C’est précisément ce qui nous permet d’amplifier la foi, de
passer de la croyance à la certitude. Mais là encore, la certitude n’est pas
élaborée sur des théories aussi logiques soient-elles mais bien sur la réalité
du vécu, du ressenti, des guérisons. Elle ne peut pas vraiment s’expliquer, il faut en faire l’expérience,
le sentir en soi pour en être totalement convaincu. Et c’est une très bonne
chose parce que ça nous permet d’acquérir l’autonomie, la souveraineté.
Je suis épatée par la perfection du processus; la puissance
de l’amour inconditionnel qui rayonne sur tous les corps change tout. Ainsi, on
trouve en soi la paix, la joie, la force de l’amour pur et la liberté.
Cette
notion perçue autrefois comme inatteignable, impossible, coûteuse, devient vivante
dans l’acceptation de Tout ce que nous sommes.
C’est tellement simple et
logique que le mental ne pouvait pas y croire.
Pourtant, mon vécu et ma compréhension
m’amenaient à voir que la liberté n’était pas dans le fait d’avoir, de posséder
des biens, de pouvoir disposer d’une grosse somme d’argent afin de s’offrir ou de faire ce
que l’on veut. On voit bien que ceux qui sont riches, n’en sont pas pour
autant heureux et libres. Non seulement ils n’obtiennent pas la vraie liberté
mais leurs possessions créent des peurs supplémentaires et faussent la relation à
l’autre, au pouvoir.
La liberté ne s’achète pas, elle ne dépend pas des
conditions de vie, des circonstances extérieures mais de la façon dont on se traite
soi-même. Plus on retient l’élan, plus on résiste à ce qui est et plus on s’enferme
dans le mental/ego, plus on nourrit les peurs en soi et le déni. On s’éloigne
du cœur, de sa vérité du moment et cette trahison vis à vis de nombreux aspects
de soi créé des fractures intérieures, amplifie les blessures et le mal être
qui nait de la sensation de séparation.
Si ma liberté dépendait des
circonstances extérieures, de l’autre, elle n’existerait tout simplement pas.
Quand on accepte ses limites, défauts, faiblesses,
comportements egotiques, on se donne le droit d’être ce que l’on est dans l’instant,
on accepte les règles du jeu de l’incarnation. On reconnait alors la vraie
puissance, celle du cœur, du divin et notre filiation avec la source puisqu’on
est alors sur la fréquence de l’amour sans conditions, puisqu’on lui permet de
circuler en soi, entre tous ses corps.
L’amour inconditionnel est à s’offrir à soi-même, c’est là
qu’est la véritable liberté.
Comme il n’y a plus de frustration en soi, il n’y
a plus de projection, d’accusation, de revendications et d'attentes en direction de l’extérieur.
Ce n’est pas non plus l’indifférence mais comme on reconnait la complexité de l’être,
la relativité des notions de bien et de mal, et qu’on expérimente la
responsabilisation de la gestion de son monde intérieur, on ne va plus aller
fouiner chez le voisin.
On comprend que tout le monde cherche la même chose ;
l’amour, mais que ce sont les stratégies qui différent.
Dans le mode
"observation", on créé une distance entre l’objet et le sujet et on peut ainsi
distinguer l’être de ses stratégies. Cette dissociation nous permet de voir notre
lumière, l’amour que nous sommes et que rien ne peut l'altérer, ni l'affecter. De
même qu’à mesure qu’on découvre nos vies antérieures, les multiples aspects de
l’être, le rôle de l’inconscient, les dimensions subtiles, on comprend que
beaucoup de paramètres nous échappent et que le contrôle est impossible.
Le moment critique, est celui où on découvre ses ombres, où
on est face à ses peurs et comme celles-ci sont encore nombreuses et puissantes,
parce que cachées, coincées, elles empêchent de voir clairement.
Comme le
mental a compris en théorie l’importance de l’introspection et de l’acceptation
mais qu’il ne connaît pas encore vraiment ce qu’est l’amour pur, inconditionnel,
il aura tendance à vouloir se créé un modèle de référence correspondant à sa nouvelle croyance.
C’est un réflexe naturel qu’il n’est pas utile de combattre au contraire,
commencer par accueillir la peur du lendemain, permet d’alléger le corps émotionnel
et de vérifier l’efficacité du processus. Il est logique que l’ego craigne d’avancer
à tâtons mais en amenant cette peur au cœur, la foi amplifiant l’aide à lâcher
prise.
Je ne pense pas qu’il soit rebelle par nature il fonctionne
selon un programme divinement établit et ne demande qu’à vivre dans la paix et l’amour.
Pourquoi aurait-il autant de zèle à chercher, à vouloir comprendre, à s’intéresser
aux questions existentielles, si sa volonté était de diriger la personne ?
L’erreur
c’est de croire qu’il est un ennemi et d’imaginer qu’il veut à tout prix garder
le contrôle.
C’est une entité qui nous accompagne depuis notre naissance, qui
protège notre intégrité physique et mentale, qui nous pousse à nous épanouir, à
trouver notre place, à affirmer nos préférences, à exprimer notre caractère
unique. Sa façon d’appréhender la vie nous a permis de connaitre, d’expérimenter,
de se forger une opinion à propos du monde, de nous mêmes. Il n’est pas
coupable de sabotage puisque c’est par lui que nous accédons à la compréhension
de ce qui nous compose et nous entoure. On n’aurait pas l’idée d’accuser le
microscope de nous montrer une image différente de ce que notre œil peut capter
pourtant c’est ce que nous faisons avec notre ego.
Même si ça n’est pas lui qui guérit, il participe à la
guérison, il est digne de confiance puisqu’il nous a maintenu en vie malgré
tout. Malgré son point de vue limité, il agit dans son plein potentiel, il fait
de son mieux, selon sa fonction de gardien. Il maintient la cohérence mentale intérieure, en rangeant dans l’inconscient tout ce qui pourrait faire souffrir la
personne, tout ce qui est excessif ou incompréhensible dans l’instant. Il agit
selon les directives de l’âme qui se manifeste à travers lui par l’inspiration.
Puis notre connaissance de l’inconscient est très limitée, notre vision
dichotomique nous empêche de voir qu’il est non seulement très utile mais qu’il est
aussi directement relié à la source.
Plus ça va et plus je suis épatée par l’intelligence
et la complexité de tout ce qui me constitue.
L’intelligence divine est infinie et elle se loge dans tous
nos corps, jusque dans nos cellules. Pas un seul espace n’en est privé et l’introspection,
la transparence et l’absence de jugement permettent cette reconnaissance.
Celle-ci se réalise dans le cœur, là où les énergies s’équilibrent,
s’harmonisent naturellement. Je répète ce mot « naturellement » parce
qu’il est clair que tout en soi est configuré, programmé pour chercher et
maintenir l’équilibre intérieur.
On pourrait dire qu’il n’y a rien à faire mais
juste à permettre, à laisser faire l’intelligence créatrice en soi.
Mais pour cela, il faut en être convaincu, il faut l’expérimenter,
s’autoriser à lâcher toute forme de contrôle, de violence, vis-à-vis de soi-même.
Passer de l’ego au cœur en douceur, changer sa perspective, l’élargir et
contempler la danse des forces en soi qui sont à l’œuvre continuellement.
Pour
réaliser ce passage, il faut aimer l’amour, vouloir le connaitre au-delà des croyances
passées, de toute étiquette ou référence, s’ouvrir à soi-même.
L’âme, le divin se révèlent dans la simplicité du cœur. Là
encore, la complexité de l’humain divin est révélée par son pôle opposé. Ces
deux énergies se complètent et libèrent du questionnement continuel, laissant
la personnalité en mode réceptif, prête à recevoir les connaissances nécessaires, au fur et à mesure.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci