Drôle de nuit, drôle de réveil ! J’aime casser la
routine bien que les repères soient utiles et rassurants. C’est encore une contradiction
interne qui s’équilibre d’elle-même tout comme l’envie de fumer. Le choix de
faire avec, d’accepter cet aspect intérieur qui galère à gérer le quotidien me
permet de voir les choses de façon neutre et de nouvelles idées émergent.
C’est vraiment la seule façon de changer son regard et donc son attitude.
Plus on lutte contre quelque chose et plus on lui donne corps.
En libérant la notion de jugement je prends le risque de l’excès mais je constate déjà les bienfaits de ce choix. Non seulement l’envie a fortement diminuée mais des mécanismes se mettent en place naturellement afin d’être dans l’équilibre.
L’acceptation de ce qui est, ramène les énergies au point zéro et crée une détente intérieure qui favorise la libre circulation de l’énergie. L'énergie de rébellion a été absorbée par l'acceptation, freinant le geste compulsif et permettant l'observation neutre.
La sciatique a pratiquement disparu et je me suis réveillée sans aucune douleur.
Si j’observe ce que j’ai modifié dans mon quotidien, je peux constater que c’est le fait de m’être autorisée à lâcher prise, à neutraliser mon regard au niveau de la dépendance et des élans compulsifs qui a créé une détente intérieure et pas l'usage du produit.
La détente s'effectue lorsque je dis oui, avant même d'agir.
Quand on pense changement,
on agit en surface, on commence par changer l’extérieur, le décor, les conditions
de vie.
On fait l’erreur d’établir un modèle et de vouloir éliminer ce qu'on juge inadéquate.
On exerce un contrôle sur le mental en pensant que la force de volonté sera suffisante.
Le mental est un outil de perception qu’on peut conditionner et déconditionner mais ça ne résout pas le fond du problème.
On fait l’erreur d’établir un modèle et de vouloir éliminer ce qu'on juge inadéquate.
On exerce un contrôle sur le mental en pensant que la force de volonté sera suffisante.
Le mental est un outil de perception qu’on peut conditionner et déconditionner mais ça ne résout pas le fond du problème.
Comme la plupart de nos réactions sont gérées par l’inconscient il est bon de s’observer afin de comprendre les mécanismes du mental, de l’ego. En se plaçant en mode observateur, on adopte le regard du cœur et on peut alors ressentir la présence divine en soi.
Il y a une certaine logique dans le processus d’intégration
des énergies. C’est tellement simple qu’on a du mal à y croire pourtant c’est
efficace.
Pour guérir les blessures de l’âme, il nous faut accepter notre passé et surtout notre présent. Celui-ci étant le fruit de nos croyances d’hier, en les modifiant, on créé de nouveaux circuits neuronaux qui une fois rodés, seront empruntés automatiquement créant un changement de comportement.
Pour guérir les blessures de l’âme, il nous faut accepter notre passé et surtout notre présent. Celui-ci étant le fruit de nos croyances d’hier, en les modifiant, on créé de nouveaux circuits neuronaux qui une fois rodés, seront empruntés automatiquement créant un changement de comportement.
Pour sortir du rôle de la victime, il est nécessaire
de prendre conscience d’être créateur de sa vie même si c’est par défaut. En
regardant depuis le cœur les situations désagréables qui surviennent dans nos
vies, on constate effectivement que nos croyances modèlent notre quotidien.
On va alors entreprendre de libérer le mental et l’émotionnel
de tous les blocages énergétiques engendrés par des croyances limitantes basées
sur la peur. Le champs de conscience s’élargit à mesure qu’on ouvre son cœur et
la vision change.
A partir de là, on va revisiter son vécu, l’ajuster à nos nouvelles croyances.
A partir de là, on va revisiter son vécu, l’ajuster à nos nouvelles croyances.
Sachant que nos pensées sont créatrices et si on accepte de
se prendre en charge, d’être responsable de ses pensées et de ses émotions, on comprend
que le jugement freine l’évolution et qu'il nous maintient dans la dualité, le conflit. Que l’extérieur reflète notre monde
intérieur et que nous sommes notre propre juge, notre propre bourreau. Nous
jouons en nous, tour à tour, la victime, le bourreau et le sauveur.
Nous portons donc tous les personnages du triangle émotionnel qui nous enferment à l’intérieur de nous-même. Nous nous identifions à chacun d’eux selon notre humeur, les circonstances de la vie.
La vision
depuis le cœur permet de voir ce qui est, sans porter de jugement et en
dirigeant les énergies en ce centre, elles s’apaisent et se complètent.
Ces personnages une fois libérés de l’excédent énergétique dévoilent une autre facette, la victime c’est la part intérieure qui est innocente, ignorante mais aussi malléable, ouverte ; le bourreau, c’est le juge, celui qui condamne mais une fois que l’énergie se stabilise, il devient le gardien de notre intégrité ; le sauveur libéré du besoin de soulager la souffrance intérieure en espérant changer le monde, s’activera au moment d’accueillir les voix enfantines ou les émotions.
Ces personnages une fois libérés de l’excédent énergétique dévoilent une autre facette, la victime c’est la part intérieure qui est innocente, ignorante mais aussi malléable, ouverte ; le bourreau, c’est le juge, celui qui condamne mais une fois que l’énergie se stabilise, il devient le gardien de notre intégrité ; le sauveur libéré du besoin de soulager la souffrance intérieure en espérant changer le monde, s’activera au moment d’accueillir les voix enfantines ou les émotions.
Ces personnages ont besoin d’amour pour que les énergies qu’ils
véhiculent soient équilibrées et qu’ils puissent se servir mutuellement plutôt que d'être en conflit.
Si je veux amplifier l’amour en dedans, il me faut voir ce que je suis avec les yeux du cœur et accepter tout ce que je vois, vis, ressent, entends, sans peur, sans jugement.
Le fait de ramener tout dans le cœur permet le rayonnement de l’énergie de la présence qui s’active alors.
Bien que j’en sois convaincue pour le vivre à chaque fois
que j’arrive à me poser pour respirer calmement, la peur et les doutes
demeurent.
Je ne lutte pas contre cette réalité qui ramenée au cœur, me préserve de l’arrogance, de l’excès, de l’orgueil, de l’illusion…
Je ne lutte pas contre cette réalité qui ramenée au cœur, me préserve de l’arrogance, de l’excès, de l’orgueil, de l’illusion…
Finalement on s’impose des limites pour constituer un cadre que nous allons apprendre à élargir en intégrant la liberté, l'amour et la sagesse.
Nous le faisons en ouvrant notre cœur et en accueillant ce qui se manifeste dans l’instant.
Si j’ai besoin de m’évader de mon corps physique parce que je m’en sens prisonnière, je vais intégrer la liberté en commençant par m’autoriser à vivre cette expérience.
En cessant de juger cette tendance à fuir même si je sais que c’est une stratégie de l’ego, l’envie ne sera plus si violente.
Intégrer la liberté en arrêtant de m’invalider, en osant dire ce que je pense, en étant sincère, en osant exprimer mes émotions, mes sentiments, en acceptant de sentir la sensation de manque, la peur de l’échec, la vulnérabilité.
J’ai pu constater comment la douleur due à la sciatique avait disparu au moment où j’ai cessé de lutter contre l’envie de fumer, quand j’ai accepté d’avoir encore ce genre d’envie qui pourtant m’avait quittée et que je pensais avoir réglé, quand j’ai osé en parler ici parce que j’ai accueillie la culpabilité et l’auto-critique.
J’ai soupesé le problème jusqu’à me dire que si je voulais
vraiment libérer cette tendance à fuir, il me fallait aller au bout du
processus de guérison, continuer d’amplifier l’amour en moi et amener au cœur ce
personnage indésirable qui porte aussi des enseignements, des rêves…
Comment pourrais-je changer si je continue de nourrir les vieilles
croyances relatives à la notion de bien et de mal ?
Comment trouver l’unité, l’intégrité et la paix si je continue de me diviser intérieurement et de refouler les indésirables ?
Comment je peux m’aimer sans conditions si je continue de me condamner ?
Comment je peux guérir la blessure d’injustice si j’agis de façon injuste vis-à-vis de tous les aspects qui ne correspondent pas à ce que je voudrais manifester ?
Comment intégrer la liberté si je m’interdis d’être ce que je suis ?
Comment être authentique si je refoule des aspects intérieurs, des pensées et des émotions ?
Comment trouver l’unité, l’intégrité et la paix si je continue de me diviser intérieurement et de refouler les indésirables ?
Comment je peux m’aimer sans conditions si je continue de me condamner ?
Comment je peux guérir la blessure d’injustice si j’agis de façon injuste vis-à-vis de tous les aspects qui ne correspondent pas à ce que je voudrais manifester ?
Comment intégrer la liberté si je m’interdis d’être ce que je suis ?
Comment être authentique si je refoule des aspects intérieurs, des pensées et des émotions ?
Puis pour guérir la blessure de trahison, il me faut
libérer cette tendance à refouler, à ignorer ce que je n’aime pas en moi.
Les lois universelles ne sont pas isolées les unes des autres mais au contraire, elles sont toutes nécessaires à la création délibérée.
On oublie trop souvent de parler de la loi de permissivité indispensable au processus.
Les lois universelles ne sont pas isolées les unes des autres mais au contraire, elles sont toutes nécessaires à la création délibérée.
On oublie trop souvent de parler de la loi de permissivité indispensable au processus.
Pour en revenir à la
dépendance aux médicaments, le mental s’est évidemment affolé à l’idée de céder
à l’envie de fumer de l’herbe. Je n’ai pas ignoré ses craintes et je les ai
accueillies. J’ai vu les trois personnages de la victime, du bourreau et du
sauveur se mettre en place et se renvoyer le problème. Chacun accusait l’autre
d’être l’initiateur de ce désir. Le jeu s’est calmé quand j’ai cessé de
rechercher un coupable et que j’ai accueillie cette envie en me disant « on
verra bien, faisons confiance à la source, au corps physique autonome et à son
intelligence ». Puisque c’est l’amour vrai de soi qui guérit, laissons l’amour
grandir en lâchant toute forme de résistance.
Même si ce geste est encore conditionné par la peur, le
besoin de contrôle, la peur de vivre des émotions douloureuses, de faire des
mauvais choix…en regardant les choses avec les yeux du cœur, j’ai pu voir les
aspects positifs de la situation. Enfin les opportunités, le potentiel
libérateur.
La résistance à ce qui est, amplifie le déséquilibre intérieur et nous extraie du cœur. L’acceptation de ce qui se manifeste en soi permet la libération des énergies et leur équilibrage se réalise naturellement, par l’amour divin dont la nature intrinsèque est l’harmonie.
La résistance à ce qui est, amplifie le déséquilibre intérieur et nous extraie du cœur. L’acceptation de ce qui se manifeste en soi permet la libération des énergies et leur équilibrage se réalise naturellement, par l’amour divin dont la nature intrinsèque est l’harmonie.
Appeler le christ intérieur, l’âme, à combiner leur vertus
pour prendre soin de la personnalité enfantine, demande une immense foi en soi,
en cet amour divin toujours présent mais voilé ou bloqué par nos peurs.
C’est une façon de reconnaitre ses limites et de les offrir à la source.
Dans ce processus on est allégé, on comprend que les limites nous servent de panneau indicateur, qu’elles sont des repères, des protections et que c’est la vision polarisée qui donne l’impression d’être enfermé.
L’état de paix ressenti lors de l’accueil d’une émotion, lorsqu’elle s’équilibre, manifeste la présence divine, sa puissance tranquille qui dissout la peur et remplit la personne du sentiment de sécurité permettant l’abandon des protections.
C’est une façon de reconnaitre ses limites et de les offrir à la source.
Dans ce processus on est allégé, on comprend que les limites nous servent de panneau indicateur, qu’elles sont des repères, des protections et que c’est la vision polarisée qui donne l’impression d’être enfermé.
L’état de paix ressenti lors de l’accueil d’une émotion, lorsqu’elle s’équilibre, manifeste la présence divine, sa puissance tranquille qui dissout la peur et remplit la personne du sentiment de sécurité permettant l’abandon des protections.
Il est nécessaire d’en faire l’expérience régulièrement, de penser à casser le geste automatique, simplement en observant le processus de repli sur soi, ce qui le déclenche et comment ça se manifeste à l’intérieur.
Il ne s’agit pas de repérer comment les émotions sont déclenchées pour exercer un contrôle mental et empêcher leur manifestation mais d’observer le processus de libération. De ressentir comment l’émotion s’apaise, comment l’énergie d’amour qui circule à nouveau quand on lâche prise, soulage et guérit.
L’expérience renouvelée amplifie la foi en l’amour du divin en soi et donne le courage de continuer sur ce chemin malgré l'impossibilité de savoir comment demain sera fait.
En lâchant les attentes et en amplifiant la foi dans le processus d'ouverture du cœur, l'équilibre énergétique créé l'espoir.
Les émotions négatives nous invitent à faire l’expérience de l’amour
en soi, de l'unité, à se tourner vers les aspects divins de l’être et à en faire un
réflexe.
On goûte les énergies de la source, la paix qu’engendrent l’harmonie et la puissance d’aimer inconditionnellement.
On comprend aussi que la liberté est un état d’être que la sensation de la présence divine procure. Pour le mental, elle est relative aux conditions de vie mais en la présence, elle est infinie.
On goûte les énergies de la source, la paix qu’engendrent l’harmonie et la puissance d’aimer inconditionnellement.
On comprend aussi que la liberté est un état d’être que la sensation de la présence divine procure. Pour le mental, elle est relative aux conditions de vie mais en la présence, elle est infinie.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci