La nuit a été très agitée ! Je ne me souviens pas d’avoir rêvé mais j’ai encore transpiré un maximum. J’ai toujours des bouffées de chaleur qui donnent l’impression que l’énergie monte en moi. Je n’attache pas vraiment d’importance au truc, je me contente de m’essuyer ou de passer un gant frais sur mon visage.
En lisant les clefs de sagesse, piochées ce matin, sur le site de Monique Mathieu, je constate que le thème du jour est une fois de plus celui de la recherche d’autonomie, une invitation à demander de l'aide au divin intérieur. Je ne l’écris pas toujours mais dans les moments de confusion, je fais appel au divin intérieur pour qu’il équilibre les énergies quand il y a une montée émotionnelle. C’est une façon de lâcher prise et de s’en remettre à la grâce divine.
Je n’ai plus à me prendre la tête, à intellectualiser le processus d’accueil
à chaque fois que des émotions se manifestent, surtout quand elles semblent
ingérables. Je simplifie au maximum et demande au divin en moi de faire "sa part". Puisqu’il
agit au niveau énergétique, autant lui demander de faciliter
le processus d’intégration des énergies de la source.
En tous cas, ce matin, je me sens comme allégée, libérée,
nettoyée de l’intérieur. C’est une bonne chose finalement d’intégrer les
énergies de la source, sans voir ce qui se trame dans l’invisible. Sachant que
l’image appartient au monde du mental et connaissant sa façon de concevoir la
vie, il semble sage de ne pas être en mesure de capter l’invisible tant que la
personnalité reste dominée par le mental. Puisque la liberté vient de la désidentification à l'ego, ajouter des personnages, des êtres, à ceux qui sont déjà en moi serait surnuméraire!
La
désidentification au mental ne se fait pas non plus en une seule fois, c’est
petit à petit que l’on s’en détache. Simplement en ne suivant pas ses
raisonnements quand ceux-ci expriment le jugement, l’accusation ou la critique.
Cette tendance à juger n’est pas si facile à libérer parce que c’est la façon
dont j’ai toujours fonctionné avant. Même si je n’accusais pas forcément les
autres, j’avais besoin de me comparer aux autres pour avoir une image
relativement positive de moi-même.
Depuis que j’apprends à m’aimer sans conditions, ma vision
de moi-même et de la vie, change complètement et comme pour amplifier l’amour
en moi, il me faut revenir en mon cœur, faire des « arrêts sur image »,
afin d’observer ce qui est, il semble
parfois que ce « travail » soit interminable. C’est ce qui me motive
à simplifier au maximum parce qu’après tout, bien qu’une part de moi soit éternelle,
je n’ai pas envie de faire de ma vie, un atelier thérapeutique permanent.
Il me faut encore libérer la notion d’effort, envisager la
guérison comme effective et plus comme une chose qui viendra dans un futur
lointain ou même proche.
Il m’arrive encore aussi de râler après l’ego, de carrément
l’engueuler mais j’ai vite fait de me dire que ça ne sert à rien.
Mon bien-être
venant de l’état d’unité intérieure, je demande à mon âme, ma présence divine
de réaliser l’harmonie, par la grâce. C’est un peu une façon de mettre à l’épreuve
l’aspect divin en moi. Cette notion de mise à l'épreuve résulte du culte de l'effort et elle est une croyance humaine très tenace puisque la société est fondée sur le sens du sacrifice.
Seul l'ego imagine qu'il faut faire des efforts puisque ses rôles principaux se limitent à la victime, au bourreau, au sauveur et tous les personnages qu'ils engendrent.
Après tout, ma personnalité a été crée par mon ego mais
aussi par le divin intérieur alors quand je ne gère plus les énergies en moi, ou
encore quand j’ai besoin de soutien, j’appelle l’énergie de ma présence divine
à témoigner son amour. Comme aucun humain ne peut être un modèle, une
référence puisque chacun est unique, autant s’adresser à la version éclairée de
soi afin qu’elle enseigne la personnalité, lui montre l’exemple, la guide vers
la réunification de tous les aspects de l’être.
Hier j’ai demandé à mon âme de libérer sa sagesse et son
amour afin que je ressente plus fortement sa présence. La journée d’hier a été
plutôt lourde, le gamin du quartier a passé quelques heures à faire péter des
pétards. Ce qui m’a dérangé, c’est la chienne qui me collait littéralement. J’ai
dû me calmer deux ou trois fois au moment où je m’apprêtais à sortir pour lui
demander d’arrêter mais je me suis dit que ça serait pire encore ! Comme
je n’arrivais pas à trouver quelque chose de juste à lui dire, j’ai préféré me
tourner vers l’enfant intérieur plutôt que de déverser ma colère sur le gamin
du quartier. En général quand il m’agace, c’est que l’enfant en moi veut
attirer l’attention. Je ne cherche pas forcément à dialoguer, mais me contente
d’être là, en mode réceptif, en mode "écoute attentive". Après tout, un enfant ne se tourne pas vers l'adulte pour être enseigné mais juste accepté, reconnu et soutenu.
Là aussi, le fait de distinguer l’énergie enfantine, de figurer les énergies bloquées, sous la forme d’un enfant, est symbolique et ça fait appel aux énergies parentales de la source, ça permet d’activer la tendresse en soi et aussi la force.
Mais c’est surtout pour satisfaire
le besoin de compréhension du mental, c’est une distinction qui est faite pour
réunifier tous les aspects de soi. C’est l’ego qui pense que l’être est divisé,
qui personnifie pour avoir l’impression de comprendre. C’est du bricolage, une
façon de sentir les différentes énergies et d’apprendre à les harmoniser.
Le lâcher prise est facilité à mesure que la foi grandit et
de cette façon, l’impression de devoir faire le grand saut, disparait à mesure
que la peur est libérée. Il ne s’agit pas d’intégrer les énergies de la source
d’un seul coup, de se réveiller un matin totalement transformé puisque c’est le
chemin, le parcours, l’apprentissage qui révèlent peu à peu l’être divin
intérieur et permet d’amplifier l’amour de soi. Si la présence divine s’incrustait
d’un seul coup, la puissance énergétique terrasserait la personnalité. Au
niveau humain, la confusion serait ingérable et le but n’est pas selon ma foi,
de dissoudre quoi que ce soit mais bien de transmuter, pacifier, équilibrer et
harmoniser tout ce qui me traverse et me constitue. Reconnaitre le divin en soi, c'est prendre conscience de sa présence, ce qui ne veut pas dire "voir" mais conscientiser, sentir.
Certainement que la tombée des masques révèle la nature véritable et il faut aussi défaire les étiquettes collées aux choses, aux concepts, aux grands principes universels et surtout libérer définitivement la notion de bien et de mal. C’est vrai que la nuance est subtile entre le jugement et le discernement mais comme pour le cœur c’est clair, en adoptant son point de vue, on comprend que le bien et le mal sont des repères pour le mental et qu’en y mettant de l’amour, ils apparaissent comme « ce qui est bon pour moi, dans l‘instant, ce qui me fait du bien » et « ce qui ne m’aide pas à avancer, me rend lourde, mal à l’aise ».
Il n’est pas toujours facile de trouver le
juste milieu entre lâcher prise et vouloir. Si on tente de comprendre
intellectuellement, on va se heurter aux limites du mental, à son mode de
compréhension et d’interprétation subjectifs.
Le plus facile, c’est de revenir au cœur mais ça demande de
lâcher le besoin de comprendre et d’apprendre ainsi à résonner plutôt que de
raisonner. J’utilise quelques mots clefs qui aident à lâcher prise comme ;
« c’est normal », « je m’en fous », « tout est bien ».
La détente qu’ils procurent favorise la gestion émotionnelle et mentale et donc
la sensation de paix qui peut alors être perçue au-delà du chaos.
Clef 49
"La Sagesse équivaut à votre
Lumière intérieure. Si vous la laissez s’exprimer, si vous la laissez briller,
le Livre de Sagesse s’éclairera en vous et vous saurez toujours répondre avec
sagesse, penser avec sagesse, aimer avec sagesse, vivre avec sagesse. Vous
n’avez pas besoin d’apprendre cette sagesse à l’extérieur puisqu’il vous
suffira de consulter votre propre livre intérieur !"
C’est toute la difficulté, avoir
suffisamment confiance en l’intelligence du cœur pour ne plus croire les
raisonnements du mental. En expérimentant l’alchimie émotionnelle, on amplifie
le pouvoir d’aimer en soi et ça porte ses fruits immédiatement par la paix retrouvée
tout en habituant la personnalité à changer son point de focalisation et ses
repères.
Clef 687
"Pourquoi ne géreriez-vous pas votre vie en fonction de
votre Je Suis, en demandant en permanence de l’aide à la particule de Dieu qui
est en vous ? Tout vous serait tellement plus facile !"
Une suggestion que j’expérimente de plus en plus avec joie et
succès ! Reconnaitre l’intimité avec la présence divine, en l’appelant à
faire sa part, à réguler les énergies, amplifie l’amour en soi et facilite la
vie. Tout est là ; arriver à faire totalement confiance à ces aspects
divins invisibles au point de les laisser diriger sa vie.
Clef 450
"Beaucoup de thérapeutes peuvent, soi-disant, vous nettoyer
de vos mémoires cellulaires.
Cependant il
ne tient qu’à vous, par l’élévation de votre fréquence vibratoire, que vous
puissiez vous débarrasser de ce que vous avez vécu dans cette vie et dans
d’autres et qui est imprégné en vous !"
C’est assez délicat de faire
confiance aux autres quand on a été abusé mais le pouvoir de l’amour en soi est
tel que même les pires souffrances peuvent être éclairées et vues sous un angle
nouveau; c'est cette méfiance qui m'a amenée à chercher en dedans et à trouver.
Ce changement de perception révèle la puissance du divin en soi et le potentiel d’auto-guérison. La peur de l’autre accueillie m’a amenée à connaitre mon pouvoir, à reconnaitre mon essence divine. Si je devais m’identifier à ma personnalité seule, faute de connaitre ma vraie nature, je serais encore traumatisée à l’idée d’aller vers les autres. Même si je suis plutôt solitaire, je suis de plus en plus à l’aise avec mon entourage, et j’équilibre mieux le temps passé avec moi-même et celui passé avec les autres. Les contacts virtuels font partie de ce temps passé vers l’extérieur et j’apprends à doser de façon à garder l’équilibre.
Ce changement de perception révèle la puissance du divin en soi et le potentiel d’auto-guérison. La peur de l’autre accueillie m’a amenée à connaitre mon pouvoir, à reconnaitre mon essence divine. Si je devais m’identifier à ma personnalité seule, faute de connaitre ma vraie nature, je serais encore traumatisée à l’idée d’aller vers les autres. Même si je suis plutôt solitaire, je suis de plus en plus à l’aise avec mon entourage, et j’équilibre mieux le temps passé avec moi-même et celui passé avec les autres. Les contacts virtuels font partie de ce temps passé vers l’extérieur et j’apprends à doser de façon à garder l’équilibre.
Clef 974
"Vous pouvez fusionner avec votre âme en ayant conscience
que votre âme c’est vous, en ayant conscience que lorsque vous dites des belles
choses, lorsque vous sentez plein d’Amour, de reconnaissance, de joie et de
paix, ce n’est pas ce que vous êtes en tant qu'humain qui s'exprime, mais votre
âme".
Un des avantages de la gestion émotionnelle et mentale, c’est
de prendre conscience de cette vérité, de l’unité permanente avec l’âme.
Je me rends compte de ma progression dans ma vision du divin par le fait que je m’adresse à l’âme en la considérant comme une égale, un aspect totalement intégré de mon être qui est comme un pont entre le visible et l’invisible.
Une énergie lumineuse compatible avec la personnalité qui agit un peu comme une mère, vis-à-vis de l’enfant intérieur et dont la fréquence énergétique se rapproche de cet aspect intérieur fragile. Elle m’apparait comme une médiathèque contenant toutes les expériences passées, consignées dans la mémoire cellulaire, sous forme d’informations, de sensations, une source d’énergie féminine qui relie la personnalité à la conscience divine.
Je me rends compte de ma progression dans ma vision du divin par le fait que je m’adresse à l’âme en la considérant comme une égale, un aspect totalement intégré de mon être qui est comme un pont entre le visible et l’invisible.
Une énergie lumineuse compatible avec la personnalité qui agit un peu comme une mère, vis-à-vis de l’enfant intérieur et dont la fréquence énergétique se rapproche de cet aspect intérieur fragile. Elle m’apparait comme une médiathèque contenant toutes les expériences passées, consignées dans la mémoire cellulaire, sous forme d’informations, de sensations, une source d’énergie féminine qui relie la personnalité à la conscience divine.
Elle ressemble à la lune par son
côté mystérieux et sa capacité à faire resurgir l’ombre. Sa puissance de réflexion
de la lumière solaire est à l’image de celle de ce satellite de la terre qui révèle les
profondeurs de l'être. Elle est connectée au monde des émotions et les utilise pour communiquer
avec la personnalité humaine. La présence divine semble plus ‘‘lointaine’’,
plus subtile et dépourvue d’émotions.
Mais tout ceci n’est que mon interprétation, ma vision des choses. Ce qui est le plus parlant, ce qui fait sens, c’est plutôt le ressenti qui permet de savoir au lieu de supposer.
La connaissance la plus utile, c’est
la reliance amoureuse vécue à l’intérieur. Le reste n’est qu’amusement pour le
mental, des hypothèses, des attentes, des projections et des supputations qui l’occupent.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci