Depuis l’enfance on nous bassine avec cette croyance qu’il
faille en baver pour obtenir ce que l’on veut. A priori ça peut sembler logique
puisque le monde fonctionne de cette façon, par la « carotte », le
mérite, la récompense et la punition. Mais si on observe la nature, on voit que
le seul effort à fournir, c’est d’être soi-même, de se tourner vers la lumière
et de capter la nourriture par les racines.
Je suis rentrée chez moi pour me retrouver,
pour y voir clair et suivre mon élan de l’instant sans avoir besoin de me
justifier, d’expliquer. Il est certain que je réagis encore selon les croyances
basées sur la peur et le non amour de soi mais je ne désespère pas, je sais que
j’arriverais à me libérer du poids du passé et à m’élever par l’amour vrai de
soi.
Mon cœur est en suspends et même si j’ai pris la décision de partir, je n’ai
rien décidé de définitif, ni dans un sens ni dans l’autre, je me laisse porter par l’élan du
moment, par mon âme qui me pressait de retrouver mon centre, mon ancrage.
J’ai
besoin d’une certaine intimité pour réaliser ce retournement qui se vit seul,
en soi. Même si quelque part au fond de moi, j’ai reconnu en cette rencontre,
une âme très proche, voire jumelle, j’essaie de libérer les fausse croyances,
les attentes et me contente de suivre mon intuition. Le « hasard » m’a
encore mis face à des textes à propos des flammes jumelles. Je les publierai
donc sur ce blog, pour honorer l’élan intérieur, mon cœur et ma foi. Même si
mon mental ou quelques voix en dedans crient que c’est du blabla, du
romantisme, du rêve, de l’illusion…
Une vidéo qui m'aide à me rappeler la beauté de l'incarnation, ma filiation à la Terre Mère et le sentiment de sécurité et de légitimité qu'elle m'aide à retrouver.
(cliquez sur le lien ci-dessus pour voir la vidéo)
Y'a du boulot! |
L’état du jardin d'ici me donne le courage d’avancer car malgré
son aspect sauvage et mort, il est rempli de fleurs. Les fraises ont survécu à
la chaleur et en quelques heures il retrouvera sa beauté naturelle maitrisée.
Il me faut acquérir plus d’amour de soi, continuer de
libérer le corps émotionnel tout comme le corps mental de toutes les fausses
croyances et blocages.
Lâcher le besoin de contrôle et accepter une bonne fois
pour toutes, la dépendance inhérente au fait d’être un humain. Car c’est bien là
que ça coince !
En nettoyant le frigo hier, j’ai laissé sortir tout ce qui
venait en moi ; le ras le bol de voir que l’homme construit des objets
difficiles à entretenir comme pour pourrir la vie des femmes, la technologie
est capable de fabriquer des objets auto-nettoyants, c’est encore à l’image de
la lutte des sexes, de la nécessité de maintenir les hommes et les femmes dans
des rôles prédéfinis, dans ce combat stupide au lieu de s’unir, de fusionner leurs talents respectifs…
La
sensation de devoir jouer le rôle de larbin dans cette incarnation, d’être
obligée d’assumer les besoins du corps physique que je juge encore trop
nombreux et pesants. La difficulté à faire le ménage est l’expression de cette
sensation d’être celle qui doit assumer l’aspect chiant de la vie par opposition
à mon âme ou ma présence divine qui se la coulent douce !
C’est clair que
ces raisonnements sont enfantins mais ils sont la manifestation des croyances
ancrées depuis des millénaires et j’ai beau me dire que c’est stupide et
injustifié, la sensation d’être
manipulée reste encore très forte.
Oui, c’est le résultat de l’identification à la
personnalité, un manque d’équilibre des contraires…mais à quoi me servent ces
connaissances si je n’arrive pas à les intégrer !
La personnalité humaine
aimerait paraitre sage, confiante mais l’enfant intérieur crie haut et fort ce
sentiment d’injustice, bien légitime de son point de vue.
J’ai eu du mal à m’endormir hier tant les voix intérieures
étaient nombreuses et bruyantes. Puis je me suis adressée à toutes à la fois en ces termes :
"Je comprends que vous ayez toutes des revendications à formuler mais je vous
écouterais demain. Pour l’instant, le corps physique a besoin de repos, et le corps
mental demande la paix. Merci à Isabelle Padovani pour son partage à propos des différents aspects de l’enfant moi
et de la façon de les gérer. Le fameux « hasard » m’a amené sur sa
page Youtube (voir les vidéos ci-dessous).
Il est clair que ça se bouscule à l’intérieur mais avec de
la patience et surtout la conscience qu’il y a une voix intérieure qui est
capable d’être médiatrice, j’ai laissé cet observateur se manifester. Cet « exercice »
permet de « voir » le divin intérieur, de trouver la sagesse en soi.
Cette part de tout ce que je suis ne critique jamais, n’accuse pas, n’impose
pas, elle est la voix du cœur. Il me suffit de respirer calmement, de laisser
les pensées et les émotions être, pour sentir la paix derrière tout ce chahut.
C’est en cet espace que je peux avoir une vision claire, retrouver la paix et
prendre des décisions basées sur l’amour de soi.
Je me trouve face à l’inconnu, une fois de plus et ne cherche
même plus à anticiper, savoir ou décider ce que sera demain. Je sais juste qu’il
me faut aller chercher les chats et comme ce voyage représente une expédition
fastidieuse, j’accueille chaque émotion que sa seule évocation suffit à générer.
De cette façon, la peur ou l’appréhension seront plus faciles à gérer le moment
venu.
Voici les vidéos dont je parle plus haut. Bien qu’il soit
difficile au départ de distinguer qui parle, en ayant la certitude qu’on a le
pouvoir de trouver l’espace de paix intérieure et d’être à l’écoute, de savoir
être l’observateur neutre et l'enseignant, le médiateur, la méthode devient plus facile parce
que la confiance est là.
De l'ego à l'eneis : à la
rencontre de nos multiples aspects.
Donner la parole aux multiples
aspects de l'Enfant-Moi
Soutenir le dialogue entre deux
aspects de l'Enfant-Moi
Ces exercices sont utiles si le mental est très bavard mais
si on est capable de lâcher prise, ce seul « acte » suffit à être
clair et en paix en dedans.
Personnellement, je trouve en ce jeu d’écoute et de
médiation, un bel outil de réunification de tous les aspects qui se manifestent
en moi. Le fait de ne rejeter aucune de ces voix, de les respecter, de les
entendre et de les informer qu'il est possible de s'unir pour satisfaire tout le monde, est un acte d’amour, une façon de faire circuler à
nouveau l’énergie essentiel et vitale que nous cherchons tous ; l’amour
inconditionnel appliqué à soi-même et qui se répercute automatiquement à l’extérieur.
Une façon d’acquérir aussi de la sagesse, de se responsabiliser. En étant à l’écoute,
on apprend à se connaitre et on découvre nos talents cachés, nos aspirations
profondes. Puis ce qui les réuni toutes, c’est le besoin d’amour, il est le
dénominateur commun qui permet la cohésion, l’entente, la paix et la réunification.
Apprendre à gérer ses voix, ses émotions, nous libère de
toute attente extérieure et intérieure, nous situe dans le moment présent, dans
le cœur, dans la paix, là où la communion se vit. Où le visible et l’invisible se rejoignent,
se complètent formant un humain divin complet, entier et intègre.
Et comme l’extérieur est à l’image de l’intérieur, la paix
dans le monde se construit parallèlement puisque tout est interconnecté. Mais là, j'extrapole!
Déjà réussir à trouver une entente entre la voix qui veut être lucide, libre de toute dépendance et celle qui a besoin de guérison, de temps et de se sentir acceptée sans condition, dont la stratégie est la carapace chimique, constitue un challenge!
Une piste de solution, celle que je tente de mettre en place depuis quelques temps, c'est de diminuer très progressivement les doses. Mais comme régulièrement l'impatience se manifeste, amenant la critique, il semble opportun de recontacter ces deux voix opposées qui ont pourtant la même aspiration; la paix, l'amour et la joie.
Bon, repos du mental et du physique: sieste...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photo perso comprise), de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci