dimanche 24 août 2014

Focaliser son attention sur la Joie...vidéos Roger Hodgson


Jake Olson studio


Depuis mon réveil ce matin, c’est musique à fond ! Je m’éclate à chanter, à jouer de la flûte, sur les morceaux de Roger Hodgson, co-fondateur de Supertramp. C’est du « live » et même si la moyenne d’âge du public approche la quarantaine, voire plus, ça reste vivifiant. La musique et le chant sont des thérapies pour moi. 
Une façon d’exprimer son unicité, son unique signature vibratoire, tout en s’harmonisant avec l'extérieur. 
Je choisis de nourrir la joie, de la laisser diriger la journée. Puisque mon état émotionnel détermine mon présent et mon futur, autant choisir ce qui élève. Je ne suis pas obligée de croire les pensées négatives. 
Chaque jour, je renouvelle mon désir d’être ici, ce même désir que j’ai eu avant de faire le grand plongeon dans ce corps. Bientôt 50 ans que je suis ici, cherchant le bonheur coûte que coûte. J’ai appris beaucoup de choses pendant ce demi-siècle ! 
Je sais qui je suis réellement, au-delà de l’apparence, au-delà des masques que j’ai adoptés tour à tour, afin de minimiser la douleur de l’angoisse existentielle. Maintenant, je me contente d’être ce que je suis et même si je ne suis pas mon histoire, celle-ci représente la trame, le tissage de ma personnalité, réalisé par mes choix. Maintenant que je connais la loi d’attraction, je l’utilise pour mon bien-être. Je ne visualise pas mais je fais en sorte de me maintenir sur la fréquence de l’amour inconditionnel, universel.


Je n’ai pas de raison particulière pour être dans la joie, c’est juste un choix conscient. Simplement l’envie de communier avec le monde, avec l’âme, la conscience de la terre, ma présence divine, qui me guident pas à pas.  
Je ne sais pas ce que sera demain ni même aujourd’hui mais je décide maintenant, de nourrir la gratitude, la joie, de focaliser mon attention sur tout ce qui me réjouit.  Je peux déjà être reconnaissante pour le fait de savoir que je suis un humain divin créateur.

Je sais que je suis Amour et Lumière, au niveau énergétique et que mon chemin se construit selon ma vibration. Je peux entrer en contact avec les mondes invisibles, mon âme, ma conscience divine, mais aussi mes pensées, mes émotions. Tout est communication, interaction, échange. Il n’est pas nécessaire d’être avec quelqu’un pour communier, fusionner, ressentir l’unité. Il suffit d’aller en soi, de parler avec les voix intérieures, d’apprendre à se connaitre et à se reconnaitre, pour sentir que je ne suis pas seulement un corps physique. L’unité intérieure se réalise par l’amour vrai de soi. Tout comme la météo m’invite à accepter ce qui est, les nuages représentés par mes ombres, peuvent se dissoudre par l’amour, l’acceptation de cette noirceur apparente.
Si je réagi selon le mental, ma vision des choses sera conditionnée part la notion de bien et de mal, de correct et incorrect, de blanc et de noir. Mais cette dualité apparente n’est qu’une mise en relief, comme deux voies qui s’offrent à nous, celle de la peur ou celle de l’amour. Chaque instant m’appelle à réitérer mes choix. Bien qu’au départ, ça ressemble à un déconditionnement puis un reconditionnement, peu à peu, ça se met en place naturellement.   
Il y a toujours une certaine forme de résistance à l’amour parce qu’on s’imagine qu’il faut d’abord être « bon » avec l’extérieur pour s’apprécier. On pense qu’il nous faut agir pour mériter la reconnaissance des autres. Pourquoi devrions-nous mériter quelque chose qui est en nous ? Il nous faut juste trouver cette source. Le monde nous reflète cet amour dans la nature, qui nous montre inlassablement que l’harmonie est le but, que tout est UN. 



Chaque fois que j’accepte ma vulnérabilité, que j’accueille les peines de mon enfant intérieur, sa colère, sa tristesse, sa peur…je retrouve la paix et la force d’aimer. Le seul fait de ne pas nier l’émotion désagréable qui se manifeste en moi, de ne pas tenter de la chasser, ou de faire diversion, suffit à la « changer » en tendresse, en amour. Cet état me situe en mon cœur, en communion avec ce que je suis éternellement. C’est en cet espace que je peux prendre des décisions en accord avec le divin intérieur.
Le plus grand ménage à réaliser quand on veut se connaitre et se reconnaitre en tant qu’humain divin, c’est de libérer les croyances basées sur la peur. Le monde est construit sur le postulat suivant : L’humain est un ennemi potentiel et il me faut m’en protéger, lutter pour gagner ma place !

C’est sûr que ce genre de croyance ne peut qu’aboutir au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Tout a été orchestré de façon à nous faire sentir impuissant, minable et à chercher à exister au dépend des autres. Comme si pour exister, il nous fallait détruire l’autre physiquement ou psychologiquement. Comme si pour être bien, il nous fallait éradiquer le mal. La nature nous montre que chacun a sa place, que chaque être vivant est légitime. Que la terre peut et veut nourrir chacun de ses « enfants ».

C’est en devenant conscient de son pouvoir, de sa capacité d’aimer, qu’on trouve sa souveraineté. La puissance de l’amour réside dans l’acceptation de ce qui nous traverse. Quand l’énergie de la source circule librement en soi, quand on cesse de se critiquer, de se dévaloriser et qu’on apprend à affirmer ses choix, à respecter ses vraies valeurs, l’invisible nous porte, le cœur rayonne naturellement ce qu’il est : pur amour.
L’erreur au sujet de l’amour c’est de croire qu’on le trouve en l’autre. Cette croyance créée des conditionnements mentaux qui rendent dépendant de l’extérieur. Puis quand on devient autonome affectivement, par la reliance intérieure, on peut alors aller vers les autres sans attente, sans projeter, sans se référer au passé, mais en écoutant l’autre et ce qui vibre en soi. 
Je continue inlassablement, de libérer les croyances toxiques et l’allégement devient de plus en plus apparent. Je peux voir que je suis beaucoup moins influençable depuis que j’ai décidé de poser mes limites, et le fait de savoir gérer mes émotions est la meilleure façon de ne pas souffrir de la séparation. J’ai laissé la situation entre les mains du divin puisqu’au niveau de la personnalité, il est question de lutte pour le pouvoir. Si j’écoute uniquement mon cœur, je retourne là bas, mais comme le dialogue dans la transparence et la sincérité fait défaut, il vaut mieux en rester là.
Je sais que je suis encore manipulée par mes peurs mais au lieu de m’en vouloir, je continue de libérer les masques dont celui de la victime. On se libère de ce rôle en cessant d’accuser l’autre ou soi-même et en choisissant de prendre soin de l’enfant intérieur. L’adulte, enfin cette part de soi qui se croit très évoluée, qui voudrait contrôler son monde, a bien du mal à croire que l’attention envers l’enfant intérieur puisse suffire à guérir les blessures de l’âme cependant c’est une vérité incontournable. 
Si je ne prends pas en charge mes blessures, je chercherais quelqu’un pour le faire et c’est là que les ennuis commencent !
Que j’espère être sauvée par quelqu’un ou par un produit, c’est le même schéma, la même dépendance. Mais ça n’est pas en voulant être libre que je peux me défaire de cette croyance, c’est uniquement en acceptant cette fragilité que celle-ci peut devenir une force.




La condition de l’humain divin est relativement difficile tant qu’on croit que l’humain doit devenir divin. Il ne s’agit pas de comparer et de voir l’aspect humain comme un ennemi ou l’aspect divin comme supérieur mais de réaliser l’unité de ces deux points de vue totalement opposés. La condition humaine a des limites que le divin ne connait pas. Quand on accepte les limites liées à l’incarnation, la paix peut se manifester. On reconnait alors le partenariat, l’association de l’invisible et du visible, de la chair et de l’esprit, du cœur et de l’ego, du masculin et du féminin...
Si je tente d’occulter tout ce qui ne correspond pas à l’image que je veux donner de moi-même, je trahi mon âme. Tant que je crois que je suis uniquement un humain de chair et d’os et que je m’attache à ma personnalité, je reste soumise aux contraintes de l’incarnation mais si j’écoute mon cœur, si je suis ouverte à l’invisible, je me libère du formatage, du conditionnement de la société et peux alors tracer ma route, sans avoir à détruire tout sur mon passage. 

La période actuelle est idéale pour amplifier la foi en soi, en ce monde invisible, énergétique, puisque nous sommes de plus en plus nombreux à reconnaitre le divin intérieur. Les connaissances ne sont plus réservées aux initiés, elles se diffusent librement sur la toile, obligeant chacun à sonder son cœur pour savoir.  

Je me laisse porter par mes élans et libère les peurs qui se manifestent tout au long de la journée. Celle concernant mon prochain rendez-vous avec l’assistante sociale est absorbée par le fait que je dis toujours la vérité, ma vérité. Je n’ai donc pas à appréhender, calculer, ou même réfléchir à ce que je vais lui dire. Je me conterais de lui dire où j’en suis. J’étais censée me soigner, diminuer les doses de cachets et comme cette habitude est née de la peur de la dépendance affective, l’expérience amoureuse de ces derniers mois, me montre où j’en suis par rapport à cette peur. Même si je vois les carences, je peux aussi constater les progrès! Il s'agit bien de guérison puisque le fait de poser des limites participe à l'estime de soi, la connaissance de soi et de ses vrais besoins.
Retrouver sa souveraineté ne se fait pas en un jour, il faut prendre conscience de beaucoup de choses pour trouver la maitrise et la liberté. Car même si la liberté est relative sur ce plan, savoir que c’est un état d’être qui dépend de nos croyances élargit l’horizon. 

Apprendre à communier avec le divin et sentir sa présence permet de ressentir cette liberté intérieure puisqu’il n’y a pas de limites dans l’espace du cœur. Maintenir sa vibration sur la fréquence de l’amour ouvre les portes de tous les possibles. La liberté telle qu'elle est recherchée dans le monde, n'a rien à voir avec la réelle liberté qui nait du sentiment profond d'être avant toute chose, unie au divin et de pouvoir choisir ce que je veux porter, nourrir. Savoir que je ne suis pas esclave de mes pensées et de mes émotions et que par leur gestion, je trouve la force, la paix et la joie, me rapproche de la vraie liberté. Elle n'est pas uniquement accessible par le "faire", elle nait avant tout de la connaissance intérieure et c'est ce savoir qui me permet de me sentir libre.

L’expérience de l’amour à deux m’a révélée plusieurs choses. Ce qui me dérangeait le plus, c’est le manque de dialogue, de transparence et le fait de savoir que l’autre me reflète ce qui en moi est rejeté, me permet de savoir ce qu’il me faut accueillir. 
Accepter d’être dépendante d’un produit, dédramatiser la situation et y voir la nécessité d’accepter mes limites, constitue en soi, une forme de guérison. Cette étape demande la foi en l’amour inconditionnel de soi, et sa puissance de guérison. Je sais aussi maintenant que mes mains peuvent m’aider dans ce processus. Ce n’est pas encore un réflexe naturel mais par la pratique, ça le deviendra. La confiance en soi, au Soi, à la vie, est à nourrir. Puis en me désidentifiant de la personnalité sans pour autant la rejeter, je relativise aussi la notion de liberté. Je le répète mais quand on sait qu'on peut acquérir la maitrise de ses pensées et de ses émotions, qu'on peut les "choisir", ça change tout. 

Finalement, la vraie liberté, c'est celle qui consiste à être soi-même. Pour y arriver, il faut lâcher les rôles, et avoir de l'amour pour soi, ne pas craindre de trouver un monstre et c'est là que la foi en l'humain constitué d'amour et de lumière est essentielle. Je n'ai pas à craindre d'être amour, je dois juste oser l'incarner. Et ça commence dans la relation à soi. 




Le nettoyage au jardin illustre bien le nettoyage intérieur, le désherbage des fausses croyances ! Cette reliance consciente à la Terre Mère pallie la peur, le sentiment d’illégitimité. C’est un soutien indéfectible et une occasion de remercier la vie, l’univers, le divin intérieur pour cette opportunité de guérir les blessures de cette vie et d’autres, par le contact bienveillant de cette Mère nourricière qui m'invite à aimer toute vie, sous toutes ses formes. Quand il n'y a plus d'ennemi à l'intérieur, il n'y en a plus non plus à l'extérieur. On en revient encore à la nécessité d'apprendre à se connaitre. La peur de l'autre vient toujours du fait qu'on ne le connait pas. Mais il ne s'agit pas non plus de connaitre pour mieux manipuler. Il est question de faire circuler l'amour en soi, en acceptant tout ce qui nous dérange. Quand l'amour pur émane de soi, il rayonne et attire le meilleur.

Au niveau énergétique, en ayant conscience de mon corps physique et de son interconnexion, de sa filiation à la terre, je fais descendre le ciel sur terre. L’énergie de la présence divine lorsqu’elle descend jusqu’en mon chakra racine, me renforce en créant la stabilité, la sécurité, puis l’unité intérieure qui nait de la communion au niveau du cœur. Le divin embrasse l’humain au travers de chaque limite acceptée et non dépassée. C’est à dire qu’il ne s’agit pas de nier l’état d’humain en voulant être uniquement esprit ou encore en repoussant ses limites mais juste prendre conscience que je suis un être illimité au niveau divin et que c’est ce que je suis éternellement. 
Savoir que ma personnalité est le moyen d’expression du divin intérieur, me permet de voir ces deux aspects comme les meilleurs amis qui se complètent à merveille. Là est mon unicité et mon unité, dans la conscience de ce que je suis en vérité, dans l’absolu et dans le concret, en même temps. 

Bon j’ai encore enfoncé des portes ouvertes ! Un peu de musique :

« Fool's Overture », Roger Hodgson (une des voix du groupe Supertramp)


« Lady » Roger Hodgson (août 2013)


« Easy Does » It & « Sister Moonshine » Roger Hodgson




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci