lundi 11 août 2014

"Créer sa réalité, en conscience..."



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Depuis que j’observe ma vie selon le principe de la loi d’attraction, les choses ont évolué à vitesse grand « V » ces derniers temps. Certainement que les émissions des énergies de la source, de façon croissante depuis le début de l’année, ont favorisé l’intégration de cette loi universelle. Il y a eu une longue période où j’ai fait le rapprochement entre mon état d’être, mes croyances, mes pensées, mes émotions et les situations quotidiennes de ma vie, qui m’a permis de valider la notion d’effet miroir. Et avec une intensité époustouflante depuis que j’ai retrouvé mon compagnon d’aujourd’hui. J’ai écrit ce qui suit, il y a quelques jours, alors que je ramais, m’empêtrais, en essayant de comprendre pourquoi j’attirais encore des situations difficiles malgré le travail sur soi effectué et la sensation d’aimer cet homme d’une façon inconnue jusqu’alors. Je ne peux pas douter de mes sentiments à son égard, qui vienne du cœur, de l’âme, mais la confusion était telle que le doute arrivait à s’immiscer.
L’effet miroir.
Voilà une loi, un concept, difficile à comprendre ! On veut bien y croire quand l’autre nous montre nos aspects lumineux mais lorsqu’il se fait le miroir de nos ombres, c’est une autre histoire ! On a vite fait d'accuser.


J’ai encore du mal à en faire ma vérité et pourtant Tout me le démontre quotidiennement. Selon l’image que je me fais de moi-même, les pensées qui me traversent auxquelles j’accorde un certain crédit, qu’elles soient positives ou négatives, l’autre les exprimera verbalement. Les pensées conscientes et inconscientes ont la même « valeur » énergétique, c'est-à-dire que leur impact est réel dans les deux cas. D’où la nécessité d’apprendre à se connaitre et donc à comprendre cette loi du miroir. Inutile de faire de longues introspections, d’aller voir un psychanalyste puisque c’est le comportement et les paroles de l’autre qui me montrent les recoins de mon inconscient. J’avoue que c’est assez complexe à décortiquer et bien souvent, il me suffit de me rappeler la vérité de cette loi pour calmer le mental et cesser toute question. C’est de loin la posture la plus facile mais elle demande une bonne dose d’humilité et de confiance en la source, en la vie afin de passer à l'action plutôt que d'être en réaction....

J’ai encore du mal à ne pas tomber dans le piège de la victimisation mais comme je sais maintenant parler à mon enfant intérieur et surtout ne pas bloquer les émotions qu’il extériorise, peu à peu, avec patience, il libère tout ce qu’il ne voulait pas montrer. Enfin ce que je ne m’autorisais pas à entendre puisque ça augmentait la culpabilité, l’impuissance, le mal-être. Encore plus par le fait de connaitre la loi d’attraction. J’en venais à me dire que j’aurais dû agir autrement, ne pas dire mes peurs de façon à éviter que son comportement se claque dessus. Puis, en décidant de diminuer les cachets suffisamment rapidement pour y voir plus clair et oser affronter mes ombres intérieures, tout s’est montré sous un angle plus lumineux. J’ai décidé aussi de faire selon mes vrais besoins, ceux du corps physique et me suis aidée de la méditation guidée de Caroline Cory, à propos des addictions. Bien que la dépendance soit physique, le mental est un amplificateur qui peut être "désamorcé" par l'amour de soi et en soi, la foi au divin, à sa lumière intérieure.

Avec mon nouveau regard, j’ai perçu avec plus d’intensité cet effet miroir et une fois que j’ai choisi de ne pas laisser l’orgueil me dominer, j’ai accueilli les émotions du moment en ayant conscience que Je créais tout. Entre croire et appliquer, il y a une énorme différence. Mon mental me disait que j’allais être dominée, si je « cédais », que les choses allaient empirer…mais mon cœur qui restait confiant m’incitait à oser lâcher prise.

Je ne sais pas si nous communiquons par télépathie ou si la loi d’attraction est immédiate, ou encore les deux mais je peux constater à chaque instant, que mon état d’être détermine exactement les faits. Il s’agit de ma façon d’interpréter selon l’amour ou la peur. Il suffit que je pense à une chose qui ne va pas et que je libère toutes les émotions qui sont autour puis que je décide d’être responsable de mes émotions, c'est-à-dire que je les laisse être en moi, pour que mon compagnon fasse exactement ce que j’ai décidé d’appliquer sur moi-même. 
Par exemple plutôt que de me plaindre qu’il soit moins attentionné qu’au début, j’ai décidé de prendre soin de mon corps physique, de moi-même, de faire selon mes envies du moment, et son comportement est redevenu plus affectueux. A l’inverse, dès que je retombe dans le déni ou la dépréciation, il agit de la même façon. Ce qui ne veut pas dire que je le manipule mais comme nous cocréons, et que nous sommes connectés au niveau du cœur, de l’ego, de l’émotionnel..., le comportement de l’un influence celui de l’autre par l’échange vibratoire. De la même façon lorsqu’il est dans le cœur, j’ai plus de facilité à y revenir si je m’en suis éloignée.
Ce qui est douloureux en fait, c’est de voir l’effet miroir et de persister à vouloir changer l’autre au lieu de regarder en soi et d’agir en conséquence, de revenir au cœur. On peut trouver tout un tas de défauts chez l’autre et si je m’étais plainte auprès de ma mère, d’une amie, elles auraient compati ce qui m’aurait maintenue dans l’illusion d’avoir raison et pire encore, dans le rôle de la victime. Ce qui m’empêchait de partir les quelques fois où je ne me suis sentie perdue, c’est mon cœur qui restait empli d’amour et se déchirait à l’idée de devoir se séparer. 
J’ai été honnête envers moi-même en examinant tout ce que j’avais à lui reprocher et j’ai pu voir que je portais exactement les mêmes choses. J’ai écouté les voix intérieures de la peur qui me poussaient à vouloir fuir et j‘y ai détecté les schémas familiaux.  J’ai crié ma colère envers mon âme, me suis reprochée de m’être laissée séduire, dirigée par mon cœur jusqu’au moment où j’ai compris que la peur d’aimer me venait de ma mère. Enfin, disons que ce programme ne m’appartenait pas vraiment, du moins dans cette vie. Puis même si je portais cela avant de venir m’incarner, ça n’a absolument aucune importance. 
Ce qui compte, c’est quel sont les faits maintenant et comment je décide d’y faire face. 
Soit je réagi par automatisme, par réflexe inconscient, soit j’examine ce qui se vit en moi, l’accueille et décide ce que je veux vraiment.
Aller à la simplicité est essentiel quand on veut avancer, créer son bonheur. Oui, il y a le « travail » de l’inconscient, les mémoires karmiques, cellulaires, génétiques, héréditaires…mais premièrement, je ne suis pas obligée de subir et surtout, j’ai le pouvoir de changer ses programmations simplement en choisissant la réponse dans l’instant présent.
La question est : Qu’est-ce que je veux ? Créer mon bonheur. Comment je le fais ? En étant dans le cœur. Être dans le cœur, c’est se libérer de la peur mais aussi de l’orgueil. L’orgueil vient de toute façon de la peur. Celle d’être abusée était récurrente chez moi ! Selon cette croyance bien enfouie, j’attirais des circonstances qui me le démontraient et je ne voyais que ce qui venait me le confirmer. Mais en décidant d’être responsable de mes créations et de ses conséquences, j’ai pris chaque émotion, chaque pensée et me les suis appropriées. J’ai arrêté de les projeter sur l’autre et de cette façon, j’ai pu avoir un regard neutre sur chaque situation. A partir de là, une fois la paix trouvée au niveau du mental et du corps émotionnel, la réalité à changé radicalement.

Il y a un effet guérisseur dans la relation. Par l’amour inconditionnel, c'est-à-dire en revenant au cœur, en ressentant la vibration émise en posant la question suivante : « est-ce que j’aime réellement mon partenaire à partir du cœur ? », le doute disparait. La question qui se pose ensuite, c’est comment je vis cet amour, est-ce que je me soumets à sa volonté, c'est-à-dire est-ce que je fais les choses pour lui plaire, lui faire plaisir ou est-ce que j’agis selon mon propre élan ? 
On peut supposer que montrer son amour demande d’agir selon les goûts ou les attentes de l’autre mais c’est une grossière erreur. Même si l’amour s’entretient par la bienveillance, elle doit venir de son propre désir de se traiter soi-même avec amour, avant tout. Puis logiquement, en étant dans le respect de soi, on est aussi dans le respect de l’autre mais ça n’est plus dans l’espoir qu’il agisse pareillement, comme un deal donnant/donnant. 

C’est en étant naturellement en amour pour soi-même qu’on agit d’une façon qui sera bienveillante vis-à-vis de l’autre, sans que ce soit calculé. Comme l’énergie qui guide les gestes, les mots et les pensées, est celle de l’amour divin, et que le positionnement est dans le cœur, on sera naturellement et spontanément sur la même longueur d’onde, la même fréquence et la communion se fera automatiquement, sans que le mental n’ait à intervenir.

Ce qui a été difficile, c’était de rester déterminée, d’oser faire selon mon envie sans avoir à l’imposer. C’est l’acceptation de ce qui est, qui m’a permise de garder le cap. Quand je réfléchissais à mes sentiments à son égard, j’ai tout passé en revue. Toutes les peurs ; celle de me retrouver seule a été effacée par la connexion à l’âme, à ma présence divine et même celle avec mon enfant intérieur. 
Je sais que je ne suis jamais seule puisque le dialogue avec le monde invisible est désormais établit. Par monde invisible, j’entends aussi les émotions, la réactualisation des croyances tout comme le contact avec la terre mère, avec le divin intérieur. Celui-ci n’a jamais été rompu que par mes croyances d’illégitimité, la sensation de ne pas être de ce monde, et il suffit d’être conscient qu’il n’y a pas de séparation pour "entendre" le divin en soi.
Là, on peut dire que c’est la confiance en soi, l’amour de soi qui permettent de capter, de savoir qu’il y a communication. Apprendre à s’écouter et faire confiance aux nombreuses voix qui se manifestent en sachant que toutes disent la vérité mais que celle-ci est relative soit au vécu, soit à l’inconnu, permet de savoir laquelle d’entre elle est l’expression directe du divin. On peut aussi dire que toutes ces voix le sont. Quand l’une d’entre elles manifeste une peur, c’est la réponse qui permettra de sentir la lumière divine intérieure sous la forme de la paix, d’une vibration agréable au niveau du cœur et même au niveau du ventre. La réponse appropriée, c’est de l’écouter comme on écouterait un enfant en sachant qu’elle n’est pas la totalité de notre être mais une parcelle, une ombre qui a besoin d’être éclairée, c'est-à-dire vue puis aimée, non refoulée, jugée, rejetée. Quand on réagit de cette façon, on guérit le passé, puisqu’on offre une nouvelle réponse aux stimuli récurrents.

Guérir du passé, c’est agir dans l’instant, en revenant au présent, en se disant je choisis l’amour, je choisis d’accepter ce qui se manifeste en ce moment en moi. Puis je choisis de ne pas enclencher les mécanismes de survie, la fuite, l’évitement ; genre je ne vois pas, je ne sens pas, ou encore l’agression ; tu es coupable.

Il est primordial de ne pas juger ou accuser l’autre parce que c’est de cette façon qu’on se maintient dans l’impuissance, le rôle de la victime, tout en jouant le persécuteur. Pour cette raison dès que je commence à accuser, je ne me dis plus ; c’est l’ego qui tente de me manipuler mais simplement l’orgueil, une de ses stratégies de défenses, qui est activée.

Accuser l’ego, c’est encore se décharger de sa responsabilité de créateur. Que j’accuse l’autre ou mon ego, c’est le même scénario, je perds mon pouvoir d’agir sur ce qui est. Paradoxalement, l’action appropriée, c’est la non-action !  C’est laisser faire ce qui est en moi mais pas ce que l’autre fait non plus. 
Dire ce qui ne me correspond pas, ce que je ressens, c’est être responsable et dans le respect de soi, de ses valeurs. On se situe en son centre, à partir de sa vision de la vie et de ses propres rêves qui sont tout à fait réalisables si on s’y autorise. Comme l’autre est aussi un humain divin, il pourra se situer soit en son cœur, soit dans la peur. Mais si je ne l’agresse pas en l’accusant, sa propre sagesse sera visible par effet miroir. Lorsque je suis dans mon cœur, en amour avec moi-même, au contact avec ma propre sagesse ou lumière, je peux la voir chez l’autre, et à l’extérieur. Cette capacité à reconnaitre la lumière en l’autre, à être capable de reconnaitre la sagesse en lui, vient naturellement lorsqu’on accueille ses propres ombres. Cette alchimie intérieure est inconcevable pour le mental mais pour le cœur, c’est une grande vérité universelle et éternelle. Tout le monde est éclairé par le divin intérieur, qu'il en soit conscient ou non. Savoir qui on est, peut amener à se croire plus éclairé que l'autre! 
Pour libérer la peur de la séparation au niveau du mental je suis revenue à la raison en me disant que mon critère d'évaluation d'une situation problématique est le suivant: 
"Je veux que l'autre me traite aussi bien que je me traite." Donc, si quelque chose ne va pas comme je le voudrais, j'amplifie l'amour de soi d'une façon ou d'une autre. Le respect du corps physique en est une des plus essentielles. 

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