mercredi 9 juillet 2014

Christ –"Enseignement sur la peur ultime"


Lee Harris


Je suis CHRIST.
Je viens à vous aujourd’hui, comme promis, pour continuer les enseignements annoncés.
Je viens pour vous parler de la peur, à nouveau, mais cette fois-ci non pas de la peur qui paralyse, qui empêche d’agir, qui obstrue la clarté de la vision, mais bien de la peur ultime, celle qui survient au moment de la dissolution – au bord du puits, comme je l’avais dit de mon vivant, le puits dans lequel il faut sauter, s’abandonner, se laisser descendre et se laisser mourir, du point de vue de la personnalité.
Affronter cette peur n’est rien d’autre que le reflet d’un courage,
le courage de se dire que puisque c’est cela qui se présente, c’est cela qui est à vivre ;
le courage de faire confiance à ce qui se présente plutôt qu’à la raison ;
le courage de trouver en soi l’espace, sans le chercher, cet espace qui ne consiste à rien d’autre qu’à laisser s’éloigner tout le connu de soi, à ne plus rien tenir pour soi et à laisser littéralement ce qui vient à vous vous prendre, en totalité, et vous emporter.


Ces paroles ne sont pas faites pour vous expliquer quelque chose. Elles sont là pour résonner et vous inviter à entendre résonner, en vous, cette résonance du courage, qui n’est autre que celle d’affronter ses peurs, face-à-face, dans l’Abandon au principe Christique, ce principe qui vous ramène à la part oubliée de vous-même – que vous n’avez jamais quittée, juste oubliée.
Alors, ce courage est comme une lotion, une lotion d’Amour qui vient au secours de ceux qui la demande, et qui la reçoivent par le simple fait de se tourner en conscience vers cette possibilité de la recevoir.
Il n’y a pas de plus grand Amour que celui qui rappelle à l’Amour, que nous sommes. La force de l’Amour est la force de son rappel. La peur n’est que celle de l’oubli et du doute qui invite à fortifier l’âme.
Il n’y a pas d’autre échappatoire que l’Amour, car l’Amour est partout, et il est tout.
Il n’y a pas d’autre Porte que celle du Cœur, cette Porte du Cœur qui est le Graal tant espéré, et tant convoité aussi. Il n’est plus temps de tout cela.

Ce que l’Amour vous dit, c’est d’ouvrir votre Cœur à tout ce qui n’est pas l’Amour – en apparence.

La Porte, Porte d’Humilité, Porte du Renoncement, ne s’ouvre en grand que si vous permettez à ce qui n’est pas l’Amour d’être accueilli au même titre que l’Amour, car alors l’Amour se reconnaît, au delà des jeux de la dualité, en ce qu’il Est, au-delà de toute scission illusoire en parcelles. 
Car l’Amour ne se découpe pas, il ne se négocie pas. Il s’accepte tout entier, d’un bloc, en un instant, en une transcendance qui n’est autre que l’Abandon de ce que vous n’êtes pas.

Alors, mes bien-aimés, soyez l’Amour que vous Êtes, et ne donnez nulle prise à l’illusion d’autre chose que l’Amour. Embrassez tout, toutes les peurs. Ainsi se révélera le courage chez ceux que vous côtoyez, le courage d’être en l’Amour et nulle part ailleurs, et d’abandonner tout le reste.
Ainsi, marchez droits, car la droiture n’est autre que ce qui mène en droite ligne hors du labyrinthe de cette illusion.

Il n’y a pas là d’invitation à faire quoi que ce soit d’autre que ce que vous faites déjà. Il y a là un rappel, le rappel de la force et la force du rappel de l’Amour, et du courage d’être entièrement l’Amour.
Soyez sans craintes, non pas comme un volontarisme, mais comme une certitude. Car le courage n’est au fond rien d’autre que cette certitude sertie des diamants de l’Amour, purifiée de toute éclatement autre que l’éclat indivisible du cristal, qui se mire en l’Amour et qui n’offre que ce miroir parfait à ceux qui s’en approche.
Voilà, mes amis, mes Rois d’Amour, mes frères et sœurs, ce que je voulais dire et résonner en l’Amour, dans cette résonance du courage d’être entier – non pas en tiers, mais en tri-Unité.
Et ainsi, d’être entièrement dans l’Amour, enterrant toute peur en les Terres de l’Amour, par le courage d’être entier – entièrement vrai, et totalement offert à se laisser sculpter en un diamant d’Amour, diamant d’Éternité.
Alors, je veux vous dire : offrez ce miroir parfait de l’Amour qui se mire en lui-même, au-delà des circonstances de votre monde. Ne regardez que l’Amour, ne voyez que l’Amour, car tout est Amour.
Et quand la plus grande peur surgit du tréfonds de ce qui ne semble pas être l’Amour, accueillez l’enfantement, le cri de l’Amour qui renaît à lui-même. Car c’est parce qu’il se voit mais ne se reconnaît pas encore, qu’il a peur.
Et le courage n’est autre que cette rage de retrouver l’Amour oublié, qui nous reste au travers du cou et de la gorge. Ce courage est tel un cri, un appel d’Amour qui ne demande qu’à percer et transpercer tous les voiles, tous les regrets, tous les oublis, toutes les peines.

Ce courage a la force d’un cri, d’essence Christique. 
C’est le courage de se voir et s’accepter totalement, dans la béance du miroir tendu de l’Amour.
Vous êtes ce miroir et vous êtes cet Amour, les deux à la fois.

Vous êtes la peur du vide et le vertige abyssal marquant ce manque d’Amour, et vous êtes le courage qui s’invite lui-même à s’offrir, à gorge déployée, au rire libérateur qui fait voler en éclats la supercherie, brisant le miroir au même moment qu’il l’offre – réunissant ainsi les deux faces de cette seule et même chose que constituent la peur d’avoir perdu l’Amour, surgissant au moment où l’Amour enfin se retrouve.
Il n’y a rien de plus à voir que cela, cette force d’Amour, côté pile et côté face. La regarder ainsi, c’est la nourrir dans son entièreté.
L’ultime moment, vécu comme tel, n’est autre que le premier cri d’Amour. Il est de toute Beauté, sur l’envers du décor. Il est Transfiguration de la personne et Retrouvailles en l’Amour.
Source : www.accordanceaucoeur.com
Transmis par Marc

© 2014, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.