Carlos Rojas |
Depuis quinze jours, nous ne nous sommes pas quittés avec mon amoureux ! Jusqu’à aujourd’hui, l’idée même de se séparer ne serait-ce que quelques minutes, était impensable pour moi.
C’est un test, un moyen de mesurer le degré d’attachement. Pour quelqu’un qui est habitué à vivre seul, à gérer son temps selon l’envie du moment, je m’adapte très bien à la vie à deux.
Il faut dire que nous avons énormément de points communs.
C’est assez époustouflant, comme si nos âmes avaient préparé le « terrain », comme si nous avions accompli chacun de son côté, les changements essentiels pour pouvoir vivre ces moments présents !
Je suis comme dans un rêve ! La maison qu’il a retapée et dont il a fabriqué les meubles est exactement ce que j’imaginais lorsque je me prenais à rêvasser à mon home idéal. Pas d’angle droit, tout est arrondi, des matériaux nobles et bruts, du bois, de la pierre au sol, des poutres...ça n’est que l’aspect matériel mais comme la maison est une extension de la personnalité, ça en dit long sur le personnage !
Même si nous avons à nous ajuster, nous nous complétons à merveille. Il est très ouvert, centré, intéressé par les « extra-terrestres ». Nous avons beaucoup de lectures communes notamment les messages de Jeshua. Il joue de l’accordéon d’une façon qui me remue le cœur et les tripes. Il y a un studio à la cave où il répète avec d’autres musiciens. La musique est essentielle pour lui comme pour moi...
L’autre maison dans laquelle il a investi ses économies, possède un jardin que nous avons commencé à cultiver. Il y a beaucoup de pierres qui doivent être ôtées et tout comme le ménage à faire en dedans, parce que depuis dix ans, il était très souvent sorti, elles représentent les marques du passé. Ce travail de nettoyage correspond à celui qui doit être fait à l’intérieur, individuellement.
Concernant les peurs, j’ai pu libérer la pression qui venait du fait que je voulais déménager au plus vite. Le mental a vite fait de faire des projections et veut se rassurer en anticipant mais en fait,
ça complique grandement les choses. Il y a là une leçon de tempérance à apprendre. Même si je suis sûre de mes sentiments qui n’ont jamais été aussi puissants et qui viennent indubitablement du cœur, de l’âme, il est bon de prendre le temps de mieux se connaître. Au niveau sexuel, nous nous accordons parfaitement, même si mon côté masculin à tendance dominatrice est encore actif, l’équilibrage énergétique effectué par les soins à distance puis ceux chez la femme de la région, fait son effet.
L’amour a besoin de confiance mutuelle, et ce qui promet un avenir épanouissant, c’est le fait de vouloir être authentique, transparent. Nous sommes sur la même longueur d’ondes concernant la façon d’envisager la sexualité. Même si nous n’avons pas encore formulé le désir de fusionner tous nos corps, apprendre à se découvrir comme des enfants, prendre le temps de s’accorder, est une étape importante.
Je ne sais pas si ce sont les 7 ans d’abstinence qui m’ont rendue vorace mais peu à peu, les choses se calment. Ma façon de vivre la sexualité par le passé était très masculine, calquée sur la performance,
le faire plutôt que l’être. D’ailleurs dans presque tous les domaines, c'est l'action qui prédomine. L’inconscient a capté que la femme pouvait jouer de ses charmes, envouter un homme par l’acte sexuel et ça demande un certain temps pour défaire les modes de fonctionnement basés sur la peur et le besoin. En amplifiant la confiance en soi et en l’autre, les jeux de rôles se dissolvent. Bien que nous soyons en phase concernant la nécessité d’être vrai, il reste quelques ajustements à effectuer. De toute façon, au niveau individuel, malgré la volonté d’ôter tous les masques, il reste toujours des zones d’ombres que justement la vie à deux peut révéler.
Là, il est bon de se rappeler l’effet miroir, de ne pas accuser l’autre mais au contraire d’utiliser l’écho pour s’ajuster, se nettoyer.
Je craignais beaucoup la visite de ma mère qui me sortait de mon rêve mais en fait, comme tout est téléguidé d’en haut, je vois la situation comme un moyen d’affirmer mes choix, de me situer concrètement sur le chemin du cœur. La famille représente très souvent une barrière et lorsqu’on est un peu marginal, les mises au point sont importantes. Il ne s’agit pas de s’opposer mais d’exprimer sa véritable nature en coupant les liens énergétiques et en libérant les mémoires ancestrales. La fermeture de cœur de ma mère n’a pas à mettre en péril mon amour. Il est plus que temps de couper le cordon ombilical et cette étape demandera d’être centrée, ancrée, plus que jamais. Je suis soulagée d’avoir retrouvé la capacité à me centrer, à revenir à mes propres objectifs et priorités qui coïncident avec ceux de mon amoureux.
Pendant quinze jours, c’est comme si nous étions collés. Il y a 28 ans, nous étions trop éloignés dans la façon de vivre, et il a fallu parcourir son chemin individuel pour enfin se rejoindre.
Maintenant qu’il est libéré du travail et dispose de tout son temps, nous avons tout le loisir de cocréer quelque chose de magnifique. Mais n’anticipons pas !
Je dois très régulièrement revenir au moment présent. Le mental s’emballe toujours mais comme je sais que la plupart du temps, ses idées sont issues de la peur, je ne l’écoute pas trop.
Cette situation me permet de continuer ma progression personnelle et l‘amour inconditionnel que nous partageons, amplifie la motivation.
Je n’aurais jamais imaginé pouvoir vivre quelque chose de si fort, trouver quelqu’un qui me corresponde à ce point ! Aimer sans être manipulée par la peur ne semblait pas être à ma portée. Une fois de plus, l’univers n’a pas tardé à répondre à mon appel, lancé il y a quelques temps. J’ai demandé d’une façon détachée, à rencontrer quelqu’un qui soit en phase avec mon âme et la réponse est venue dans le mois ! Au point d’en être stupéfaite.
Tant que je demandais selon la peur, le besoin, rien ne se passait, ça n’est qu’en épurant mon corps mental, mon corps émotionnel mais surtout en acquérant l’amour vrai de soi, que tout s’est débloqué.
Je me disais de temps en temps : « Il y a bien une personne sur 7 milliard qui me correspond ! ». Effectivement, et je me redis cette phrase quand je sens que je m’accroche à cet amour en particulier,
quand la peur de perdre, de se planter, fait surface. Concernant la peur de faire de mauvais choix, la solution est toute simple, y aller doucement, prendre le temps de s’écouter, d’écouter son partenaire et rester centré dans le cœur. Plus que jamais, ces quelques mots sont à appliquer !
Rester soi-même, dire ce qui coince, oser exprimer son amour, sa vulnérabilité, sans jouer l’enfant, ne pas devenir un fardeau pour l’autre en restant centré sur son propre chemin de vie, ses besoins vitaux,
permet de ne pas tomber dans les rôles. La liberté d’être soi est essentielle et dès que je sens que je commence à jouer un personnage, je reviens au cœur, connecte mon âme et ma conscience christique
et demande à réunifier tous les aspects de ce que je suis, afin d’être vraie, intègre, entière. Puisque le couple n’a pas à combler quoi que ce soit mais au contraire il est censé multiplier ce qui est, l’amplifier par la libre circulation énergétique en soi et avec l’autre.
Il y a tant de synchronicités dans ce que je vis en ce moment, que ça devient quelque chose de normal. C’est plutôt une bonne chose puisque ça me permet d’amplifier ma foi en la guidance de l’âme, en l’humain divin créateur de sa vie. Là, il s’agit de cocréation et comme nous avons les mêmes ingrédients, les mêmes goûts, des « qualités » et « défauts » compatibles, c’est du pur bonheur !
Même parmi ses amis, plusieurs sont intéressés par les phénomènes extra-terrestres, c’est d’ailleurs très masculin comme attrait, et la compagne d’un des musiciens pratique le Reiki !
Il y a aussi moyen de recevoir les initiations. Bref, tout est synchrone !
Nous pouvons exprimer nos peurs, ce qui nous semble poser problème et c’est vraiment important. La plupart du temps, chacun nourrit ses peurs de son côté et le mental grossit tout, il va chercher tout ce qui pourra confirmer ses craintes et créera même des situations qui l’amèneront à amplifier ses croyances.
Tout le travail que j’ai effectué depuis deux ans m’apparaît comme une préparation à ce que je vis maintenant. Tant que je ne savais pas gérer mes émotions, revenir au centre, m’ancrer à la terre,
à la réalité de la nature, je ne faisais que subir et toute tentative d’approche était vouée à l’échec. La libération de vieilles croyances au niveau du mental est indispensable, que ce soit dans la relation à soi ou avec l‘autre.
Puis, tout ce qui est acquis pour soi se reflète à l’extérieur, s’applique dans la relation à l’autre.
A moins de nourrir l’amour vrai de soi, on ne peut être dans l’échange, on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. L’amour de l’autre est le reflet de l’amour de soi et c’est l’effet miroir, la fusion des cœurs qui amplifie l’amour, par la circulation de cette magnifique énergie. Jusqu’à maintenant, j’étais scotchée au regard de l’autre, incapable de voir plus loin. Peu à peu, mon regard se tourne vers l’extérieur et cette petite séparation de quelques heurs me montre que le détachement s’effectue selon mon rythme, ma capacité à accueillir la peur de l’abandon. Un travail en profondeur continue de se réaliser.
J’ai déjà éliminé pas mal de doutes par la confiance en soi, la capacité à être soi-même, sans se préoccuper de ce que l’autre en pensera. Dans mes histoires d’amour précédentes, je forçais le trait, j’amplifiais mes défauts pour saboter la situation, par peur d’être contrainte, soumise, de perdre ma liberté. Le résultat ne tardait pas, au bout d’un certain temps, je me lassais de jouer.
On ne peut tenir un rôle trop longtemps, en tout cas, je ne le peux pas. Cette fois ci, j’apprends à suivre mon cœur et laisse les élucubrations mentales de côté. Demain sera ce qu’il sera, ce qui compte, c’est aujourd’hui, maintenant. Je suis assez satisfaite de ne pas être à attendre ! C’est le signe que la peur de perdre l’autre s’est estompée. Tout comme celle d’être trahie. De toute façon,
je ne veux pas être dans le contrôle et la peur puis tout ce qui se manifeste étant la matérialisation de ce que je pense, ça me pousse à revenir à l’amour de soi.
Bill Brouard |
Je craignais de poser des limites, d’être trop excessive ou au contraire de me taire mais je constate que je peux dire les choses sans peur et sans exagérer. Là aussi, la tempérance s’installe.
Je suppose que les énergies de la lune favorisent l’intégration du féminin divin. Mes menstruations sont revenues le jour de la pleine lune, là non plus, pas de hasard. J’appelle très souvent le masculin et le féminin intérieurs à se manifester dans leurs aspects positifs et à s’harmoniser. Puisque tout vient de soi, c’est à l’intérieur qu’il faut agir plutôt que d’accuser l’autre de créer un conflit.
Que ce soit dans la relation à soi ou à l’autre, dialoguer, dire les choses, se confier, épancher son cœur est extrêmement important. Puis la façon de s’exprimer même s’il s’agit de dire que l’on est pas d’accord, sera portée par la fréquence de l’amour et de cette façon ne choquera pas.
Il est bon d’avoir un « jardin secret », c'est-à-dire de maintenir son objectif primordial au premier plan, mais si on ne sait pas dire ce que l’on a sur le cœur, ça crée la confusion. L’objectif, en l‘occurrence, c’est d’unifier tout ce que je suis, d’être vraie et de vivre à partir du cœur.
Ce qui en soi ne constitue pas un secret mais plus un but individuel qui peut être vécu en commun puisque c’est aussi la volonté de mon amoureux. J’aime bien cette expression qui par son côté enfantin, donne le ton de l’histoire.
Redevenir un enfant, dans le côté léger, la capacité à s’émerveiller, à reconnaitre les cadeaux de la vie, les signes de l’âme, du divin, vivifie la relation, lui donne un aspect sans cesse renouvelé.
C’est une façon d’être qui rend la vie belle individuellement et encore plus à deux.
J’ai été très émue de me faire servir un repas excellent confectionné pendant que j’écrivais hier. Je n’avais jamais connu ça. Personne n’avait été aussi attentionné, délicat, patient...Là encore,
c’est le reflet du travail intérieur.
Toute la douceur que je m’accorde en acceptant mes faiblesses, m’est renvoyée. Je n’incrimine pas les autres personnes avec qui j’ai vécu parce que je reconnais complètement ma participation à ses échecs. Même si sur le moment c’était inconscient, avec du recul et par la récurrence des situations similaires, je peux constater qu’effectivement nous créons notre quotidien, la qualité des relations à l’autre qui dépendent totalement de la relation à soi. Je n’ai absolument plus aucun doute à ce sujet.
J’ai donc toutes les données en main pour faire de cette relation quelque chose de joyeux, jouissif, épanouissant, pour cocréer en conscience une belle histoire d’amour qui malgré son caractère merveilleux, n’a rien à voir avec les mythes, les illusions.
Toutes ces histoires d’amour fondées sur le besoin, font fantasmer la majorité des gens parce que ça fini en drame. On confond ici l’amour avec la passion.
On attribue les mouvements émotionnels violents à un grand amour or c’est au contraire la paix entre deux êtres, la transparence et la liberté qui participent à la construction d’une histoire passionnante.
Plus de deux heures que mon lover est parti est je n’éprouve aucune angoisse. Je préfère ne pas anticiper à propos de mon retour à Amélie lundi ! J’ai fait l’erreur de m’y projeter et bien évidemment, des peurs se sont montrées. J’ai pu les accueillir mais je préfère éviter ce genre de réflexe inconscient qui ne fait que saboter l’instant présent tout en limitant l’avenir. La fréquence de l’amour inconditionnel, de la confiance en la bienveillance de la vie, est la seule chose importante à maintenir. J’ai suffisamment de preuves et suis sortie des drames qu’un corps émotionnel chargé, bloqué peut provoquer, pour me laisser aller à être, en toute confiance.
J’admire la capacité de mon compagnon à contempler ! Bien que nous n’ayons pas le même rythme dans la façon de gérer le quotidien, les « travaux », plutôt que de critiquer son côté qui pourrait être
qualifié de laxiste, j’y vois l’occasion de freiner un peu mes élans trop souvent basés sur le besoin de faire, d’être appréciée par ma capacité à agir. Mon côté bélier rentre dedans a besoin d’être tempéré et
l’amour peut réaliser des miracles !
Je remercie la vie, la terre mère pour sa bienveillance, mon âme pour sa guidance, mon cœur qui se laisse réparer, restructurer et demande à s’ouvrir encore plus. La gratitude me remplit à nouveau
et quand le mental se plait à faire la liste des bénédictions, je le laisse s’éclater, là au moins, l’amour et la foi sont nourris !
C’est l’heure du centrage, de l’ancrage. Je m’épate d’arriver à faire les séances de soins de Reiki, avec régularité.
J’appelle tous mes corps à s’unir, à se servir mutuellement, à réaliser l’harmonie intérieure indispensable à la paix et la joie, à rester sur la fréquence de l’amour divin, inconditionnel,
pur, dépourvu de peur, de barrières, libre d’être et de s’épanouir.
Que l’amour soit éternellement en chaque cœur.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci