mercredi 9 avril 2014

"Voir l'invisible"




Olivier Declercq "L'esprit du printemps"



Je ne sais pas si ce sons les soins, les énergies de la source, les messages spirituels du moment, mais je ressens beaucoup d’excitation dans l’air. Il y a aussi les énergies spécifiques du printemps qui éveillent la vie en soi après l’endormissement de l’hiver. Puis le sevrage mais là, je commence à être un peu plus à l’aise parce que je voie une certaine régularité dans le processus. Quand on comprend quelque chose, la peur s’en va et l’énergie de la confiance accélère alors le processus de guérison, d’intégration, que ce soit un concept, une vertu, un message, une loi…
A l’inverse, bien évidemment, quand le mental ne sait pas expliquer les choses, les cerner, leur donner du sens, il s’en suit un état de confusion et de panique. 
C’est là où savoir lâcher prise est d’un grand secours. 
C’est là qu’on se dit que les heures de méditation passées révèlent leur « puissance ». 
La capacité de faire confiance au divin est un trésor, une issue de secours et en ce moment, c’est peu de dire que c’est essentiel ! « Faire retour », « rentrer en soi », « revenir au centre », « se tenir en son cœur »…toutes ces expressions deviennent vivantes lorsque face au tumulte extérieur, on choisi de se fier à son ressenti, son intuition, d’aller en son espace intérieur où on y trouve la paix.

 Même si on ne sait pas faire taire le mental, comme moi, on peut arriver à prendre du recul, à s’en dissocier en étant simplement spectateur, en l’occurrence en se contentant de le laisser parler, sans se soucier ou chercher à donner un sens au défilé des mots. 
Il est comme un genre de logiciel, de programme dont le rôle consiste à analyser, comparer, compartimenter, résumer, traiter des infos, étiqueter, interpréter, traduire…
Lorsqu’il est face à une inconnue, c’est comme s’il tournait en boucle, comme si le CD était rayé. 
Quand on le considère comme un partenaire et qu’on connait ses limites, on peut alors avoir de la compassion pour lui ou du moins ne pas avoir de haine, de colère et ainsi, bénéficier du flux d’amour qui s’écoule alors librement en soi, qui va calmer les questionnements et apporter la détente aux corps mental et émotionnel. 
Ces deux là, fonctionnent ensemble et sont de parfaits indicateurs de l’état intérieur mais ils ne possèdent pas La connaissance, celle qui permet de ne même pas s’interroger sur quoi que ce soit, mais juste d’être confiant. Je parle de l’intelligence du cœur qui semble être directement reliée à la présence divine, l’âme et la source.

Tous les messages spirituels qui parlent d’un événement sans précédent, quelque chose d’extraordinaire qui serait sur le point d’arriver, me laissent très dubitative. Rien que par la forme, qui rappelle les prédictions données pour le 21 décembre. 
D’un côté, il y a tous les « artisans de la lumière » qui se fatiguent d’attendre et de l’autre, des chanels qui sont sensibles aux énergies de la source. Le problème, c’est toujours au niveau du mental, de l’interprétation des énergies reçues. Quand on perçoit les mondes subtils, on est forcément différent de la majorité de la population, plus relié à son cœur qu’à son mental et le fait de vivre une forme d’exclusion ou d’incompréhension peut pousser à chercher la reconnaissance extérieure. Ce n’est pas toujours conscient mais c’est bien réel et logique. 
Quand on est plus sensitif que mental, on est très souvent déconnecté de la réalité de la terre et c’est là que se situe le problème parce que de cette façon, on se coupe aussi de la réalité physique et des autres. 
Se couper de l’influence du monde, de ceux qui veulent le formater est une excellente chose mais il est nécessaire de rester connecter à la terre, à son corps physique et de chercher à unifier les deux hémisphères du cerveau, le mental et l'intuition afin de pouvoir percevoir l’entourage visible et invisible de façon objective, réaliste.  
 Selon le degré de souffrance due au rejet, selon sa capacité à rester lucide, à assumer ses différences, on aura tendance à vouloir fuir, ignorer la réalité de la terre, l’incarnation, à s’attacher aux visions et à les interpréter selon nos attentes, nos espoirs, nos besoins et nos manques.  
Pour ma part, je vois ce qui s’en vient comme une élévation vibratoire un peu plus forte ou concentrée que ce que nous vivons depuis la fin 2012. A cette période, les voiles de l’inconscience ont été en partie levés et nous pouvons « voir » les mondes de quatrième dimension, connecter l’invisible avec plus de facilité qu’auparavant. Les énergies sont perçues avec plus d’aisance puisqu’on est à l’écoute de notre monde intérieur invisible aussi. Les pensées et les émotions font partie des mondes subtils et le fait de les "voir", nous permet de nous en détacher, de prendre du recul. 
Les intrigues des gens de pouvoir sont révélées et créent un genre de dégoût, de stupéfaction, chez la majorité des gens et une tendance encore plus forte à vouloir s’évader, chez ceux qui sont attirés par la spiritualité. 



Katerina Plotnikova



L’envie d’aller vers la lumière pour ne pas voir ses ombres est très forte et amène inévitablement à espérer un sauveur extérieur. Pour beaucoup, la spiritualité est une forme d’échappatoire, une fuite et s’il n’y a pas d’ancrage, ça peut devenir une forme d’aliénation. 
Les êtres de l’invisible sont très variés, ils ne sont pas tous sur la fréquence de l’amour vrai et très souvent, leur peur du divin, due à la culpabilité, les maintient hors des sphères d'amour et de lumière. 
J’imagine ce que peut être la vie d’une âme désincarnée qui erre dans les mondes invisibles, trimballant sa peur du divin, son manque d’amour de soi…
Si celle-ci peut être captée par un humain qui se trouve dans le même état d’esprit, elle va se faire un plaisir de squatter la personne perchée dans l’éther. 
La quantité de gens qui reçoivent des messages des êtres de l’invisible va augmentant et il est clair que tous ne sont pas inspirés par des êtres de lumière.  

Contacter l’invisible, ses anges, les guides, les maitres, est maintenant à la portée de tous mais, ça ne garantit absolument pas la validité de ce qui est perçu. 
La perception humaine est très influencée par les désirs, besoins, peurs et manques et le mental projette tout ce qui se vit à l’intérieur, avec force, selon l’intensité des émotions.

Pour maitriser quelque chose il est nécessaire de pratiquer, de répéter l’exercice, de connaitre son instrument, sa fonction et ses limites. 
En cherchant à se connaitre honnêtement, c'est-à-dire sans mettre de côté ce qui nous dérange, on se rend compte de tout son potentiel. On comprend qu’il nous faut la patience, la persévérance, l’humilité de l’étudiant pour apprendre, connaitre les énergies et intégrer les leçons de la vie.  
La pureté de l’intention est nécessaire à celui qui veut connaitre l’invisible que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Les « mystères » nous sont révélés uniquement lorsque nous sommes prêts à les recevoir et surtout parce que ça nous permettra de progresser en vérité.
Vouloir contacter les mondes invisibles pour palier notre difficulté à assumer notre vie, par besoin affectif, pour avoir plus d’amour de soi au travers la reconnaissance, le contact avec des mondes qu’on considère supérieurs à soi, se sentir important ou privilégié, nous situe sur une fréquence où nous capterons des êtres de même « niveau ».

Un être de lumière n’a pas besoin d’être reconnu, flatté, vu, aimé, vénéré, il ne donne pas d’ordre, mais suggère ou nous montre la réalité crue, il nous inspire sans forcer, respecte notre libre arbitre, ne nous flattera pas, ne nous laissera pas imaginer que nous sommes mieux que les autres, plus aimant, pur ou méritant. 
Il ne jouera pas les sauveurs, ne communiquera pas de prédiction, de dates précises, rien de ce qui concerne l’avenir puisque rien n'est arrêté, tout se créé dans l'instant.

Nous sommes guidés, soutenus épaulés mais en aucun cas, les êtres de lumière ne font les choses à notre place, si ,c'était le cas, nous serions des marionnettes. 
Nous nous sommes créés de façon à pouvoir agir sur la matière, à travers nos mains, notre corps physique, à faire des choix selon la peur ou selon le cœur.

Même demander à ressentir l’amour est inapproprié. Souvent, je repense avec nostalgie à ce que j’ai ressenti au moment où j’ai cru en Jésus Christ. Cette sensation d’amour qui m’a alors enveloppée, me manque parfois et j’aimerais la retrouver. 
Puis, au fil du temps, de ma compréhension de ce qu’est l’amour et de ce que je suis, mon opinion change. 
A l’époque de cette magnifique expérience, j’avais une estime de soi si basse, un regard sur la vie si négatif, qu’il était urgent que ma vision soit changée, que mon regard fasse un demi tour afin de voir la vie de façon positive. Il y avait urgence parce que j’accumulais les tentatives de suicide mais surtout parce que je n’avais pas les moyens de sortir du cercle morbide dans lequel j’étais. Il a fallu une intervention divine pour bouleverser mon regard sur la vie et moi-même. Mon regard lucide sur le monde parce que focalisé sur ses horreurs, sur mes ombres et celle des autres, m’empêchait d’espérer une issue favorable, je ne croyais pas plus à l’humain qu’au divin.
Puis, les sensations se sont estompées une fois que le retournement a été effectué et j’ai été enseignée petit à petit à propos de moi-même, de ma vraie nature, de la vie et de l’amour. 



Andy Astbury


Plus on comprend et plus on devient capable de se débrouiller seul. Mon objectif principal étant l’autonomie, la souveraineté, il est évident que l’aide que je vais recevoir ira en ce sens, que tout ce qui me sera donné aura pour but de m’affranchir, de me rendre libre et capable de penser et d'agir par moi-même. 
Le contact avec l’âme, la capacité à accueillir les émotions, à se centrer, s’ancrer, le désir d’être responsable, de reconnaitre que je créé ce que je vis, font de moi une personne apte à utiliser ses propres capacités, ressources, moyens. 

L’amour étant une énergie, il me faut apprendre à la faire circuler en moi, par l’amour vrai de soi, l’acceptation de tout ce que je suis, l’unification de mes corps. 
Recevoir une vague d’amour pour combler un manque affectif me priverait de mon désir d’apprendre à aimer et de développer ces capacités, me rendrait dépendante de l’extérieur. 

Puisque je sais que c’est en ayant de l’amour pour moi-même, en prenant soin de mon corps physique, de mes pensées, en libérant les fausses croyances que je peux sentir effectivement cet amour tout en devenant autonome affectivement puisqu’alors, je ressens la paix, la joie et le bien-être en moi, je n’ai plus qu’à agir.

En lisant certains messages, je me suis dit, ils nous prennent vraiment pour des idiots puis « on se voit comme des êtres impuissants, incapables de réfléchir, de faire la part des choses, toujours en besoin de conseils… » 
Nous avons suffisamment de connaissance pour penser, pour choisir, pour agir par nous-même. 
Si je veux faire un choix, il me suffit de réunir mes deux hémisphères, d’associer le mental à l’intuition, de me calmer, de me poser, pour être éclairée de l’intérieur. 
Savoir que nous avons vécu des milliers de vies, permet d’être plus confiant, de se dire que nous avons l’expérience, la capacité à être autonomes et entiers, que tous les savoirs sont en nous.
Combien de choses savons nous faire instinctivement, sans jamais avoir appris ? Quand on est attentif à ce qui est en soi et autour de soi, quand on a foi en l’humain divin créateur de son quotidien, quand on est réceptif aux énergies et qu’on a conscience d’être inter-relié, de porter tout en soi, le soutien des énergies des guides, des anges…est alors une évidence. On le reconnait au quotidien sans en être dépendant, ainsi, on ne perd pas le sens de la responsabilité et on apprend à utiliser son pouvoir créateur pour subvenir à tous nos besoins. Il y a certes une aide des mondes invisibles mais elle est seulement une aide.
Notre corps physique et nos choix sont les « outils » d’expression du divin, la façon de se considérer, de se traiter et de traiter l’autre, sont la manifestation de notre essence divine. Nos capacités psychiques peuvent nous faire régresser tant que nous n’avons pas une juste estime de soi. 
Le processus qui consiste à amplifier l’amour en soi par l’acceptation de nos défauts, régule notre ego, nous empêche de basculer dans le sentiment de supériorité, dans l’amour mental/émotionnel, basé sur la comparaison.

Quand on veut voir l’invisible, nous devons nous interroger, chercher ce qui nous motive réellement. A quoi ça peut bien servir de voir ce que les autres ne voient pas ?  N’est-ce pas une demande qui nait du manque de confiance en soi, d’estime de soi qui amène à vouloir se sentir au-dessus des autres, privilégié de la source ? 
Même si mon élan n’est pas motivé par le besoin de pouvoir ou de contrôle,  s’il vient d’un manque d’amour, j’attirerais des êtres dans le même état. 

L’amour vrai de soi ne s’acquiert pas par comparaison, par « vampirisation », mais par nos actions, dans l’échange, le partage. Par le rayonnement de cette énergie qui émane de soi, du cœur et non d’une volonté mentale de satisfaire un besoin, un manque ou d’effacer une peur. Si nous dirigeons cet amour sur un objet particulier, notre désir n’est pas pur, nous avons des attentes et on peut être sûr qu’il ne s’agit pas d’amour divin.

La sensation de l’amour en soi ne ressemble pas à une forme de passion, un feu brûlant dans les tripes mais c’est un état de paix, de félicité, de douceur envers soi et l’extérieur. Le monde invisible, celui qui a atteint un degré de conscience et d’amour au-delà de la dualité, celui qu’on peut qualifier de lumineux, n’est jamais extravagant, au contraire, les signes, les voix, les inspirations sont très subtiles. 






Cette photo illustre la façon de communiquer de nos compagnons invisibles, de signaler leur présence. Je reconnais en la présence de ces fleurs, un clin d'oeil du divin parce qu'elles ont poussé uniquement sous mes fenêtres et la réverbération du soleil qui est pourtant de l'autre côté du bâtiment, met en lumière les gouttes de rosée, créant une image au matin accompagnée d'une sensation profonde et intime de connexion au divin. Pour vous, ça n'est que de l'herbe, des fleurs...La différence de perception réside dans le ressenti qui l'accompagne et son caractère intime en révèle l'origine. 
Mais là encore, il n’y a pas un personnage qui se montre, cette image me confirme ma foi, le fait que la vie me renvoie mes propres émanations et l'expérience rend réelle la présence des aides invisibles. 
Selon ce que je vibre, mon énergie « attire » des énergies de fréquence similaire et plus je m’élève dans l’amour et la reconnaissance du divin intérieur, plus j’accepte d’être responsable de ce que je créé et plus j’attire des "êtres" de fréquence élevée. Que ce soit des anges, des archanges ou des maitres, peu importe. Je peux les "percevoir" en sachant reconnaitre les énergies que je porte et émane, c’est suffisant pour amplifier ma foi, me donner le courage de continuer d’être sur terre et d’apprendre à aimer et à être aimée.

Mon rôle dans l’incarnation, c’est d’apprendre à reconnaitre qui je suis, les énergies qui me constituent et à choisir la fréquence sur laquelle je veux vibrer. 
L’extérieur se modèle selon mes choix, mes affinités, l’énergie que je porte et rayonne. 
Mes émotions, mes pensées m’indiquent la fréquence sur laquelle je suis et je peux ainsi rectifier ma position en revenant en mon cœur. 
Ces corps sont donc des guides invisibles. 
Selon cette perspective, je reconnais la perfection de la création de la source, de ce que je suis, de tout mon potentiel et le fait que je sois complète donc potentiellement libre et souveraine. 
Là est la reconnaissance du divin intérieur.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci