mercredi 26 mars 2014

"Vivre selon la loi de l'UN"



Shahar Keren



Pour la troisième fois, j’ai passé une courte nuit mais j’ai lu un message des êtres de lumière, reçu par Monique Mathieu, hier, qui m’a confortée dans mes impressions, donc tout est bien. Je n’ai même pas parlé de mon rendez vous avec l’assistante sociale ! C’est plutôt significatif et très bon signe ! Je n’ai pas eu de stress trois jours avant comme l’année dernière, ni trop de colère comme il y a quelques mots, j’étais plutôt neutre. J’ai bien fait une petite crise de rébellion hier matin mais ça n’a pas duré. Je lui ai fait part de mon intention de me soigner avant d’envisager quoi que ce soit et le rendez-vous a pris un ton confidentiel. J’ai vraiment de la « chance » d’être tombée sur quelqu’un d’humain, compréhensive, très lucide qui en plus n’est pas du tout fermée à la foi et qui a même tenté la méditation za-zen. Je lui ai parlé de respiration consciente sans oublier de lui dire un détail très important, c’est le fait d’expirer par la bouche, afin de bien détendre le corps. Elle m’a parlé de sa vie avec une sincérité qui m’a beaucoup touchée. Rien de plaintif mais ça nous a sorties de la relation d’assistanat.


Cette situation est vraiment un cadeau de mon âme puisque j’apprends l'autonomie, le lâcher prise, les relations humaines hors compétition. Par effet miroir, je peux libérer le rôle de la victime puisque l'envie d'aller vers l'autonomie est accentuée par le fait d'être assistée. C'est une occasion de retrouver mon pouvoir d'être, en douceur, sans craindre de tomber dans l'abus de pouvoir. même si cette relation est un peu maternante, justement parce qu'il  y a cette notion, ça me permet de libérer les attaches affectives avec ma mère biologique, tout autant que par ma connexion intime à la terre mère. La vie est vraiment bien foutue!
Hier matin, en sortant la chienne, je suis tombée sur une voisine qui a un Jack Russel, un vrai paquet de speed, qui est le contraire de ma chienne, croisée husky berger allemand, à tous les niveaux ! Elle est plutôt grasse, au poil touffu et dense, du genre très relax, mollasse même et pourtant ils sont « copains » comme la plupart des animaux qui ne bloquent pas sur les apparences, les différences, mais honorent l’élan de vie en toute créature. 
Je collectionne les photos d’animaux qui manifestent cette amitié parfois étrange. Quelque fois, ce sont des montages mais l’idée me plait de voir leur capacité à ne pas s’arrêter sur l’image. Il est vrai qu’ils fonctionnent plus selon les odeurs, les phéromones, leur instinct naturel et en cela, ils nous indiquent la voie  suivre. 




actupus.com



L’idéal est toujours dans le dosage et d’ailleurs, c’était le propos des cours de cette nuit. Apprendre à accueillir les émotions, à aimer les « défauts » afin qu’ils révèlent leur qualité,  s’harmonisent et se dynamisent dans l’équilibre des polarités. 

La voie du juste milieu m’apparait comme la plus évidente et naturellement évolutive. Même si la phase d’acceptation, n’est pas facile à intégrer, j’en vois les bénéfices au quotidien. D’ailleurs, j’ai eu une montée de colère hier en publiant le message de Lise Bourbeau et je me suis agacée à devoir me calmer, faire un break pour retrouver l‘équilibre intérieur, bref à devoir faire le processus, une fois de plus. 
J’ai eu la bonne idée de laisser cette colère s’exprimer sans la commenter et ça m’a permis de passer à l’étape "pause respiration consciente" avec beaucoup de facilité et un résultat immédiat. 
On peut décortiquer le processus en trois temps :

Une «émotion arrive, je la laisse sortir sans retenue, sans commentaire, ce qui la vide au niveau énergétique, de sa surcharge. Ou rééquilibre l'énergie.

La charge « électrique »  libérée, je respire calmement et profondément en laissant aller toute pensée, sans m’arrêter dessus

Je peux m’aider par des visualisations de lumière dorée, violette, blanche ou rose, comme des supports, une façon de focaliser le mental sur quelque chose de lumineux, en même temps qu'une effusion énergétique. Un moyen de décrocher des pensées répétitives.

Une autre technique tout aussi valable, c’est de porter son attention sur les tensions du corps et d’essayer de ressentir comment elles se décrispent au fur et à mesure que j’inspire l’air par le nez et l’expire par la bouche.

Normalement à ce stade, la détente générale me calme et le mental apaisé commence à recevoir des réponses, à avoir des éclairs de lucidité.

C’est très simple comme processus mais cependant très efficace ! C'est un porte sur les dimensions de l'être, et forcément du divin. On se complique la vie à vouloir forcer le passage des mondes célestes, par le troisième œil en prenant le risque de diviser encore plus les choses puisque sans la vision du cœur, les objets observés peuvent prendre des allures de monstre, de démon et autres projections mentales. On cherche à entrer par la porte de derrière, par l'intellect, alors que celui-ci par son caractère imaginatif et créateur peut nous jouer des tours...Pareil si on veut entrer par la porte du cœur, si notre conception de l'amour est faussé par la notion de dualité, c'est le mental qui prévaudra et projettera ses croyances. La voie du divin intérieure est simple mais elle n'est pas facile, elle demande le courage de l'humilité, de l'honnêteté, qui amène la clarté. Jésus à bien insisté sur le fait qu'il nous fallait redevenir des enfants, retrouver la simplicité, la spontanéité du cœur...

Même quand on n’a pas la foi ou la connaissance de base des énergies, l'accueil de ce qui est, fait son effet puisque le mental n’est pas le corps qui œuvre. Il n’est pas non plus l’empêcheur de trouver la paix et la lumière mais ne fait que réagir selon son programme interne. Il n’y a pas à lui en vouloir mais juste à le réorienter, le déprogrammer. C’est en pratiquant cet exercice que ça se réalise naturellement, sans forcer, sans chercher à contrôler. 
Le contrôle renforce son côté robot et bien que ça puisse sembler illogique, lorsqu’on sait que ce système est un conditionnement, voulu par le divin et nos âmes, ce qui nous ramène à la notion de responsabilité et donc de souveraineté, quand on connait son mode de fonctionnement, ça devient clair que le lâcher prise est la solution. Tout comme le fait d’être présent à soi-même, c’est la meilleure façon de sentir le divin intérieur, d’accéder à une dimension beaucoup plus vaste de soi-même mais aussi réaliste. 





J’ai beaucoup apprécié le rapport écrit de l’assistante sociale à la fin de l’entretien qui peut se résumer en trois mots « priorité aux soins » ! Je lui ai parlé de mon intention de prendre contact avec l’association qui permet d’entrer à l’hôpital pour le sevrage. J’ai été honnête comme toujours, en lui disant que l’idée germait peu à peu et que j’avais demandé  à  la voisine dont je parle plus haut, si elle était d’accord pour s’occuper des animaux pendant deux ou trois jours. Il n’est pas question que je le fasse par peur ou par besoin et j’attends que l’élan vienne naturellement. Petit à petit, ça se concrétise mais tant que des peurs ou des doutes demeurent ça n’est pas la peine de forcer.

C’est vraiment important d’écouter son cœur, de suivre ses élans, ceux qui viennent spontanément, apparaissant comme une évidence, si on veut réussir toute entreprise quelle qu’elle soit. Elle m’a fait part de son point de vue à mon égard, comment elle m’avait vue passer de l’enfermement à l’ouverture et du fait qu’elle n’avait pas voulu « casser mon rêve » de proposer une aide. Elle m’a dirigée vers le stage de création d’entreprise comme une mise en situation pour que je puisse me rendre compte par moi-même, de la réalité. 
Puis nous sommes arrivées aux mêmes conclusions, du fait que le progrès se situait dans ma façon de sortir de la peur pour aller enfin vers l’autre, l’extérieur et d’acquérir plus de lucidité. Ce sont des phases essentielles pour devenir autonome. 
Avec du recul, je comprends pourquoi j’ai senti le soutien du divin intérieur lorsque je suis allée à l’entretien pour le stage, puis lorsque j’ai commencé. Tout s’est déroulé de façon à ce que je puisse intégrer plus de compréhension, de clarté et de confiance en soi. 

On se fixe des objectifs en croyant en connaitre le sens et ça n’est qu’avec du recul qu’on peut voir que le parcours n’amenait pas où on pensait aller mais qu’en suivant en confiance notre inspiration, on en tirait toujours quelque chose. 
Pour le cas présent, c’est une préparation à devenir autonome puisque les rêves sont une chose mais ils doivent être considérés avec clarté. 
Ce parcours m’a donné confiance en moi, au niveau de mon intuition, de ma foi tant au divin intérieur, qu'en la guidance, au processus de guérison, au lâcher prise, à l’équilibre des polarités. A la nécessité d’accepter tout ce que nous sommes afin de devenir entier, intègre et souverain. 
Si je m’étais accrochée à l’idée première de vouloir à tout prix concrétiser mon projet alors que je n’avais pas assez confiance en moi, j’aurais dû lutter, forcer et finalement face à l’échec, j’aurai pu être encore plus affaiblie, dégoutée de moi et perdre la confiance en soi, au divin et l’amour en soi. 
Si j’étais capable de suivre mon cœur sans aucun doute, mon âme me guiderait vers le succès mais je n’aurai pas acquis les qualités nécessaires pour devenir autonome, j’aurais dût dépendre totalement et aveuglément du divin intérieur. 
Je ne pense pas que ce soit la bonne voie parce que nous sommes faits de façon à utiliser autant notre cœur que notre tête, le tout, c’est de trouver l’équilibre. 



photo montage mais l'idée me plait


Par expérience, je constate que tant qu’on n’accepte pas tout ce qui nous constitue, on est incomplet et le manque devra être comblé. Vouloir mettre la personnalité de côté n’est vraiment pas une solution, ça ressemble plus à une fuite, une démission, qui créera tôt ou tard, une forme de rébellion, un déséquilibre, un conflit intérieur.

La foi peut aider à considérer que tout ce que créé la source, est parfait, à nous de maintenir l’harmonie, d’aimer tout ce que nous sommes pour que chaque aspect participe à notre réalisation. 
De toute façon tant qu’on veut se conformer à un idéal, on se renie, on se dépersonnalise et au bout du compte, on devient un robot, un clone humain. 
La désidentification ne veut pas dire de se défaire de sa personnalité mais de l’unir au divin intérieur dans un équilibre qui crée le mouvement. 
En fait, parler de polarité masculine et féminine est plutôt réducteur, il me semble que c’est beaucoup plus vaste et les termes polarités associées me correspondraient plus maintenant.
Comment je me sens détendue de savoir que je dispose de tout mon temps pour réaliser le parcours de guérison jusqu’au bout ! Le fait d’arriver à demander de l’aide, les soins énergétiques, la voisine qui me gardera les animaux, l’hospitalisation, constituent en soi, des actes thérapeutiques. Idem pour ce blog, tant que je pensais en faire une porte vers mon futur "métier", ça me limitait, m'empêchait d'être totalement transparente même si je ne cache pas grand chose, ça influençait mes propos. Maintenant, la liberté d'être est beaucoup plus large!
Puis pour mon projet de devenir autonome financièrement en faisant ce que j’aime, ce qui compte le plus, ça n’est pas tant la forme mais plutôt les qualités qui amènent à être capable de m’assumer, à vouloir me prendre en charge à tous les niveaux et la gestion des pensées et des émotions est une étape essentielle.
Ce parcours qui consiste à faire des choix, à apprendre à écouter son cœur puis à suivre son âme, tout autant que le fait de libérer l’attente, de voir en l’échec, une expérience élévatrice, tout ceci participe à l’élaboration de ma souveraineté et quand les énergies nécessaires seront portées, la façon dont je les rayonnerais n’aura pas vraiment d’importance. 
Les seules choses qui comptent, c’est d’être capable d’être en paix et en amour avec soi, pour agir de la même façon avec l’extérieur. Savoir communiquer avec son monde intérieur de façon juste et d’y faire régner l’harmonie, permet d’aller dans le monde en pouvant donner et recevoir librement. 
La façon de communiquer, importe moins que les énergies qu’on porte et diffuse, ça peut tout aussi bien se faire en étant femme de ménage. Bien que ce ne soit pas du tout ma préférence, je ne le vois plus de la même façon puisque ce que je veux, c’est transmettre l’énergie de la source, de l’amour, de la joie, la paix et de l’harmonie, en toute humilité, en considérant l’autre comme un frère. 
L‘image qu’on a du monde extérieur et des « rôles », dépend de la façon dont on se voit et dont on gère son monde. Peut-être que vouloir aider se fera autrement que de la manière dont je l’envisageais ? Je ne cherche plus à me projeter si loin !

Apprendre à vivre dans le moment présent, à aimer mon quotidien, tous les aspects qui me composent, est pour le moment le seul objectif. 
En fait le fond de mon projet repose sur un principe simple. 
Comme nous sommes tous des miroirs les uns pour les autres, je veux le faire en conscience de façon à renvoyer aux autres leur propre lumière en étant dans l’amour inconditionnel pour toute vie. 
Bien que ça soit simple, c’est tout un parcours qui permet de se réaliser tout en étant dans le service aux autres. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci