Shahar Keren |
Pour la troisième fois, j’ai passé une courte nuit mais j’ai
lu un message des êtres de lumière, reçu par Monique Mathieu, hier, qui m’a
confortée dans mes impressions, donc tout est bien. Je n’ai même pas parlé de
mon rendez vous avec l’assistante sociale ! C’est plutôt significatif et
très bon signe ! Je n’ai pas eu de stress trois jours avant comme l’année
dernière, ni trop de colère comme il y a quelques mots, j’étais plutôt neutre.
J’ai bien fait une petite crise de rébellion hier matin mais ça n’a pas duré.
Je lui ai fait part de mon intention de me soigner avant d’envisager quoi que
ce soit et le rendez-vous a pris un ton confidentiel. J’ai vraiment de la « chance »
d’être tombée sur quelqu’un d’humain, compréhensive, très lucide qui en plus n’est
pas du tout fermée à la foi et qui a même tenté la méditation za-zen. Je lui ai
parlé de respiration consciente sans oublier de lui dire un détail très
important, c’est le fait d’expirer par la bouche, afin de bien détendre le
corps. Elle m’a parlé de sa vie avec une sincérité qui m’a beaucoup touchée.
Rien de plaintif mais ça nous a sorties de la relation d’assistanat.
Cette situation est vraiment un cadeau de mon âme puisque j’apprends l'autonomie, le lâcher prise, les relations humaines hors compétition. Par effet miroir, je peux libérer le rôle de la victime puisque l'envie d'aller vers l'autonomie est accentuée par le fait d'être assistée. C'est une occasion de retrouver mon pouvoir d'être, en douceur, sans craindre de tomber dans l'abus de pouvoir. même si cette relation est un peu maternante, justement parce qu'il y a cette notion, ça me permet de libérer les attaches affectives avec ma mère biologique, tout autant que par ma connexion intime à la terre mère. La vie est vraiment bien foutue!
Hier matin, en sortant la chienne, je suis tombée sur une
voisine qui a un Jack Russel, un vrai paquet de speed, qui est le contraire de ma
chienne, croisée husky berger allemand, à tous les niveaux ! Elle est plutôt grasse, au poil touffu et dense, du genre très relax,
mollasse même et pourtant ils sont « copains » comme la plupart des
animaux qui ne bloquent pas sur les apparences, les différences, mais honorent l’élan
de vie en toute créature.
Je collectionne les photos d’animaux qui manifestent
cette amitié parfois étrange. Quelque fois, ce sont des montages mais l’idée me
plait de voir leur capacité à ne pas s’arrêter sur l’image. Il est vrai qu’ils
fonctionnent plus selon les odeurs, les phéromones, leur instinct naturel et en
cela, ils nous indiquent la voie suivre.
actupus.com |
L’idéal
est toujours dans le dosage et d’ailleurs, c’était le propos des cours de cette
nuit. Apprendre à accueillir les émotions, à aimer les « défauts »
afin qu’ils révèlent leur qualité, s’harmonisent et se dynamisent dans l’équilibre
des polarités.
La voie du juste milieu m’apparait comme la plus évidente et
naturellement évolutive. Même si la phase d’acceptation, n’est pas facile à
intégrer, j’en vois les bénéfices au quotidien. D’ailleurs, j’ai eu une montée
de colère hier en publiant le message de Lise Bourbeau et je me suis agacée à
devoir me calmer, faire un break pour retrouver l‘équilibre intérieur, bref à devoir faire le processus, une fois de plus.
J’ai eu
la bonne idée de laisser cette colère s’exprimer sans la commenter et ça m’a
permis de passer à l’étape "pause respiration consciente" avec beaucoup de facilité et un résultat
immédiat.
On peut décortiquer le processus en trois temps :
Une «émotion arrive, je la laisse sortir sans retenue, sans
commentaire, ce qui la vide au niveau énergétique, de sa surcharge. Ou rééquilibre l'énergie.
La charge « électrique » libérée, je respire calmement et profondément
en laissant aller toute pensée, sans m’arrêter dessus
Je peux m’aider par des visualisations de lumière dorée,
violette, blanche ou rose, comme des supports, une façon de focaliser le mental
sur quelque chose de lumineux, en même temps qu'une effusion énergétique. Un moyen de décrocher des pensées répétitives.
Une autre technique tout aussi valable, c’est de porter son
attention sur les tensions du corps et d’essayer de ressentir comment elles se
décrispent au fur et à mesure que j’inspire l’air par le nez et l’expire par la
bouche.
Normalement à ce stade, la détente générale me calme et le
mental apaisé commence à recevoir des réponses, à avoir des éclairs de lucidité.
C’est très simple comme processus mais cependant très
efficace ! C'est un porte sur les dimensions de l'être, et forcément du divin. On se complique la vie à vouloir forcer le passage des mondes célestes, par le troisième œil en prenant le risque de diviser encore plus les choses puisque sans la vision du cœur, les objets observés peuvent prendre des allures de monstre, de démon et autres projections mentales. On cherche à entrer par la porte de derrière, par l'intellect, alors que celui-ci par son caractère imaginatif et créateur peut nous jouer des tours...Pareil si on veut entrer par la porte du cœur, si notre conception de l'amour est faussé par la notion de dualité, c'est le mental qui prévaudra et projettera ses croyances. La voie du divin intérieure est simple mais elle n'est pas facile, elle demande le courage de l'humilité, de l'honnêteté, qui amène la clarté. Jésus à bien insisté sur le fait qu'il nous fallait redevenir des enfants, retrouver la simplicité, la spontanéité du cœur...
Même quand on n’a pas la foi ou la connaissance de base des
énergies, l'accueil de ce qui est, fait son effet puisque le mental n’est pas le corps qui œuvre. Il
n’est pas non plus l’empêcheur de trouver la paix et la lumière mais ne fait que
réagir selon son programme interne. Il n’y a pas à lui en vouloir mais juste à
le réorienter, le déprogrammer. C’est en pratiquant cet exercice que ça se
réalise naturellement, sans forcer, sans chercher à contrôler.
Le contrôle
renforce son côté robot et bien que ça puisse sembler illogique, lorsqu’on sait
que ce système est un conditionnement, voulu par le divin et nos âmes, ce qui nous ramène à la notion de responsabilité et donc de souveraineté, quand on connait son mode de fonctionnement, ça devient
clair que le lâcher prise est la solution. Tout comme le fait d’être présent à
soi-même, c’est la meilleure façon de sentir le divin intérieur, d’accéder à
une dimension beaucoup plus vaste de soi-même mais aussi réaliste.
J’ai beaucoup apprécié le rapport écrit de l’assistante
sociale à la fin de l’entretien qui peut se résumer en trois mots « priorité
aux soins » ! Je lui ai parlé de mon intention de prendre contact
avec l’association qui permet d’entrer à l’hôpital pour le sevrage. J’ai été
honnête comme toujours, en lui disant que l’idée germait peu à peu et que j’avais
demandé à la voisine dont je parle plus haut, si elle
était d’accord pour s’occuper des animaux pendant deux ou trois jours. Il n’est
pas question que je le fasse par peur ou par besoin et j’attends que l’élan
vienne naturellement. Petit à petit, ça se concrétise mais tant que des peurs ou
des doutes demeurent ça n’est pas la peine de forcer.
C’est vraiment important d’écouter son cœur, de suivre ses
élans, ceux qui viennent spontanément, apparaissant comme une évidence, si on
veut réussir toute entreprise quelle qu’elle soit. Elle m’a fait part de son
point de vue à mon égard, comment elle m’avait vue passer de l’enfermement à l’ouverture
et du fait qu’elle n’avait pas voulu « casser mon rêve » de proposer
une aide. Elle m’a dirigée vers le stage de création d’entreprise comme une
mise en situation pour que je puisse me rendre compte par moi-même, de la réalité.
Puis
nous sommes arrivées aux mêmes conclusions, du fait que le progrès se situait
dans ma façon de sortir de la peur pour aller enfin vers l’autre, l’extérieur
et d’acquérir plus de lucidité. Ce sont des phases essentielles pour devenir
autonome.
Avec du recul, je comprends pourquoi j’ai senti le soutien du divin
intérieur lorsque je suis allée à l’entretien pour le stage, puis lorsque j’ai
commencé. Tout s’est déroulé de façon à ce que je puisse intégrer plus de
compréhension, de clarté et de confiance en soi.
On se fixe des objectifs en croyant en connaitre le sens et ça n’est
qu’avec du recul qu’on peut voir que le parcours n’amenait pas où on pensait aller
mais qu’en suivant en confiance notre inspiration, on en tirait toujours quelque chose.
Pour le cas présent, c’est
une préparation à devenir autonome puisque les rêves sont une chose mais ils doivent être considérés avec clarté.
Ce parcours
m’a donné confiance en moi, au niveau de mon intuition, de ma foi tant au divin
intérieur, qu'en la guidance, au processus de guérison, au lâcher prise, à l’équilibre
des polarités. A la nécessité d’accepter tout ce que nous sommes afin de devenir
entier, intègre et souverain.
Si je m’étais accrochée à l’idée première de
vouloir à tout prix concrétiser mon projet alors que je n’avais pas assez confiance
en moi, j’aurais dû lutter, forcer et finalement face à l’échec, j’aurai pu
être encore plus affaiblie, dégoutée de moi et perdre la confiance en soi, au
divin et l’amour en soi.
Si j’étais capable de suivre mon cœur sans aucun
doute, mon âme me guiderait vers le succès mais je n’aurai pas acquis les
qualités nécessaires pour devenir autonome, j’aurais dût dépendre totalement et
aveuglément du divin intérieur.
Je ne pense pas que ce soit la bonne voie parce
que nous sommes faits de façon à utiliser autant notre cœur que notre tête, le
tout, c’est de trouver l’équilibre.
photo montage mais l'idée me plait |
Par expérience, je constate que tant qu’on
n’accepte pas tout ce qui nous constitue, on est incomplet et le manque devra
être comblé. Vouloir mettre la personnalité de côté n’est vraiment pas une solution,
ça ressemble plus à une fuite, une démission, qui créera tôt ou tard, une forme
de rébellion, un déséquilibre, un conflit intérieur.
La foi peut aider à considérer que tout ce que créé la
source, est parfait, à nous de maintenir l’harmonie, d’aimer tout ce que nous
sommes pour que chaque aspect participe à notre réalisation.
De toute façon tant
qu’on veut se conformer à un idéal, on se renie, on se dépersonnalise et au bout
du compte, on devient un robot, un clone humain.
La désidentification ne veut
pas dire de se défaire de sa personnalité mais de l’unir au divin intérieur dans
un équilibre qui crée le mouvement.
En fait, parler de polarité masculine et
féminine est plutôt réducteur, il me semble que c’est beaucoup plus vaste et
les termes polarités associées me correspondraient plus maintenant.
Comment je me sens détendue de savoir que je dispose de tout
mon temps pour réaliser le parcours de guérison jusqu’au bout ! Le fait d’arriver
à demander de l’aide, les soins énergétiques, la voisine qui me gardera les
animaux, l’hospitalisation, constituent en soi, des actes thérapeutiques. Idem pour ce blog, tant que je pensais en faire une porte vers mon futur "métier", ça me limitait, m'empêchait d'être totalement transparente même si je ne cache pas grand chose, ça influençait mes propos. Maintenant, la liberté d'être est beaucoup plus large!
Puis pour mon projet de devenir autonome financièrement en faisant ce que j’aime,
ce qui compte le plus, ça n’est pas tant la forme mais plutôt les qualités qui
amènent à être capable de m’assumer, à vouloir me prendre en charge à tous les
niveaux et la gestion des pensées et des émotions est une étape essentielle.
Ce parcours qui consiste à faire des choix, à apprendre à
écouter son cœur puis à suivre son âme, tout autant que le fait de libérer l’attente,
de voir en l’échec, une expérience élévatrice, tout ceci participe à l’élaboration
de ma souveraineté et quand les énergies nécessaires seront portées, la façon
dont je les rayonnerais n’aura pas vraiment d’importance.
Les seules choses qui
comptent, c’est d’être capable d’être en paix et en amour avec soi, pour agir
de la même façon avec l’extérieur. Savoir communiquer avec son monde intérieur
de façon juste et d’y faire régner l’harmonie, permet d’aller dans le monde en
pouvant donner et recevoir librement.
La façon de communiquer, importe moins
que les énergies qu’on porte et diffuse, ça peut tout aussi bien se faire en
étant femme de ménage. Bien que ce ne soit pas du tout ma préférence, je ne le vois
plus de la même façon puisque ce que je veux, c’est transmettre l’énergie de la
source, de l’amour, de la joie, la paix et de l’harmonie, en toute
humilité, en considérant l’autre comme un frère.
L‘image qu’on a du monde extérieur
et des « rôles », dépend de la façon dont on se voit et dont on gère
son monde. Peut-être que vouloir aider se fera autrement que de la manière dont
je l’envisageais ? Je ne cherche plus à me projeter si loin !
Apprendre à vivre dans le moment présent, à aimer mon
quotidien, tous les aspects qui me composent, est pour le moment le seul objectif.
En fait le fond de mon projet repose sur un principe simple.
Comme nous sommes
tous des miroirs les uns pour les autres, je veux le faire en conscience de
façon à renvoyer aux autres leur propre lumière en étant dans l’amour inconditionnel
pour toute vie.
Bien que ça soit simple, c’est tout un parcours qui permet
de se réaliser tout en étant dans le service aux autres.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci