dimanche 23 mars 2014

"Permettre à l'ego de goûter l'amour divin"...puis, vidéo Darpan






Il est 4h et je suis debout depuis 3 heure du matin ! Je me suis levée reposée malgré la journée chargée d’hier mais comme je n’ai rein retenu émotionnellement, la fatigue n’était que physique. Je me suis laissée guider sans réfléchir et suis tombée sur une vidéo qui m’a parlé et permis de faire un exercice de tendresse vis-à-vis de mon ego protecteur, un retour éclairé et amoureux sur le passé, comme pour y apporter une énergie nouvelle, de guérison, de purification. Il est vrai que revenir sur des événements douloureux peut être perçu comme une forme de régression et même replonger dans la douleur et maintenir dans l’état de victime, enfermer dans des énergies lourdes, mais quand on sait accueillir ses émotions et qu’on a connaissance du pouvoir de l’amour, ça peut être une grande libération. Je ne l’ai pas fait dans l’idée de décortiquer les choses mentalement parce que ce « travail » est déjà fait et qu’il ne résout pas grand-chose au contraire, être conscient de ses souffrances et de leur origine peut ajouter au mal être, donner l’impression d’être coincé dans le temps. Prendre conscience de ce qui est caché en soi est important mais c'est une première étape. Chaque fois que je vois l’amour de mon ego pour ma personnalité, même si sa façon de me protéger a créé de lourds handicaps relationnels, je suis remplie d’une douce énergie par le constat que cette part de moi, contre laquelle je me bats encore parfois, a plus besoin de reconnaissance que de critiques.

Il n’est pas non plus question de tomber dans l'excès, de le glorifier, mais d'être honnête et de reconnaitre qu’il a su mettre en place des stratégies de défense qui nous ont maintenus en vie. Le temps n’étant pas figé, il est bon de projeter l’énergie d’amour sur le passé, d’entourer le bébé fragile que nous avons été afin de remplacer peu à peu les stratégies de protection. 
Je sais que l’être divin en moi, a tout pouvoir, que son amour peut tout guérir et en reprenant en charge mon enfant intérieur, celui qui a enregistré les traumas, qui porte encore des blessures, peut alors non seulement recevoir cet amour guérissant mais aussi peu à peu, permettre au cœur de s'ouvrir. L’ego lâchera la garde au fur et à mesure et la présence divine pourra dissoudre les stratégies pour que de nouveaux mécanismes soient mis en place.
Il n’est pas nécessaire de remonter dans le passé, puisqu’en accueillant les émotions présentes, dans la confiance au divin intérieur, son pouvoir et sa bienveillance, le processus de désintégration de la carapace se réalise. Mais lorsqu’une émotion s’accompagne d’une image du passé, lorsqu’on prend conscience qu’il n’y a pas d’ennemi à l’intérieur, qu’il n’y en a jamais eu, on peut alors décider de devenir son propre « gardien », informer l’ego de notre désir de le faire, en étant dans le lâcher prise chaque fois que c’est nécessaire. C'est-à-dire en prenant en charge les émotions suscitées dans les relations présentes et en n’usant pas des stratégies passées. En se rappelant que notre réaction est légitime pour une part de soi mais qu’elle n’est pas non plus la seule que nous puissions activer. 
Le pardon aux autres et à soi-même permet de casser les anciennes stratégies et d’en créer de nouvelles. 
C’est réalisable en apprenant à prendre en charge se qui se vit en soi, dans l’intimité, quand nous pouvons parler aux personnages intérieurs. Lorsque nous vivons des situations qui réactivent nos anciens modes de protection, il est essentiel de ne pas s’en vouloir, de ne pas se dire qu’on devrait réagir autrement, que ça n’est pas adapté à notre âge, notre compréhension actuelle…La part de nous qui réagit, fait ce qu’elle a toujours fait et son âge est celui de la mise en place de la stratégie. Si le trauma a eu lieu à 5 ans, cette stratégie a le « même âge ».
J’ai donc entouré d’amour l’enfant que j’étais, comme si un ange de lumière se tenait à ses côtés lors des moments douloureux du passé. Enfin les rares souvenirs que j’en ai parce que le mental envoie la scène, les émotions vécues alors, dans les profondeurs de l’inconscient. Disons plutôt que c’est comme si la part consciente de soi se débranchait. C’est un des mécanismes de survie enclenché par l’ego. 






Remercier ce baby sitter pour son rôle passé et prendre en charge la protection de sa propre vulnérabilité, de ses ombres est une voie de guérison qui demande de la patience parce qu’il ne prendra pas le risque que l’enfant qu’il protège depuis toujours, se retrouve en danger. Il faut en quelque sorte lui prouver que nous sommes capables de le remplacer, de prendre soin de nos aspects fragiles et qu’il puisse « sentir » la puissance de l’amour que nous utilisons pour ce faire. 
Plutôt que de l’incriminer, de le juger, d’imaginer qu’il nous empêche volontairement d’accéder à notre être divin, l’entourer d’amour, le baigner dans cette énergie lui permet de « prendre contact » avec notre présence divine, d’être reconnu pour son mérite, d’être valorisé de l’intérieur. 
Ainsi, il n’aura plus à quémander la reconnaissance extérieure, à attendre d’être reconnu par les autres, à chercher l’amour en dehors. Il se détendra à chaque fois que l’amour divin le touchera et finalement il pourra lâcher la garde. On peut éventuellement lui parler, essayer de l’éduquer mais l’entourer d’amour divin est beaucoup plus efficace puisque lorsque qu’on le prend de haut, il se rebellera légitimement. Il usera de stratégies de défense et un conflit peut s’installer alors que s’il ressent l’amour de la source, il en redemandera et deviendra un participant actif dans le processus d’accueil des émotions. Son attention se tournera plus facilement vers l’intérieur.
En écoutant cette vidéo, j’ai senti la tendresse m’envahir et c’est dans cette énergie que j’ai fait un retour en arrière par la reconnaissance de l’aspect amoureux, protecteur de mon ego. Mais si ça suscite en vous de la colère, en accueillant cette émotion, en la laissant s’exprimer, sans jugement ni retenue, quelque chose s’ouvrira et c’est à ce moment que l’énergie d’amour de la source pourra faire son effet en circulant sur toutes les zones contractées et en les décrispant.

"De quelle couleur est votre ego ?" Darpan



..."Qu'on ne peut pas faire voler en éclat" Il parle ici des barrières de protection créées par l'ego. On ne peut pas les exploser mais les dissoudre dans l'amour de la présence divine, OUI...

Quand on sent cet amour en soi, on peut le rayonner sur le passé, le présent et ainsi bouleverser le cours du temps comme le passé sera modifié, revisité dans l‘amour, le présent en bénéficiera aussi. Par plus d’ouverture, une facilité à lâcher prise, une envie de prendre véritablement soin de soi, de se faire passer en premier, de se sentir capable de gérer sa vie, de guérir…la défense est remplacé par l'amour.
Puisque la « mission » de l’ego est de protéger la personne, et que c’est une crispation qui indique qu’il est à l’œuvre, en relaxant le corps physique par la respiration, on lui permet de relâcher la garde et de pouvoir se détendre aussi.

Bon, je vais me recoucher et accueillir la raideur au plexus qui m’indique qu’une peur a déclenché le processus de défense de l’ego. L’occasion de prendre en charge l’émotion en association avec ce protecteur loyal !

Deux heures de relaxation, de détente, de tendresse intérieure pratiquement sans paroles ! J’ai repensé à la soirée d’hier quand j’entendais les portes des voisins claquer violemment accompagnés de quelques cris. C’est une spécialité ici, d’exprimer cette émotion de cette façon. Puis selon ma réaction à cette situation, je peux mesurer mon degré d’évolution intérieure, de paix. 
Au début que j’étais ici, j’avais peur pour Allister, l’enfant du bâtiment et vivais les symptômes de celle-ci, en étant crispée, j'imaginais les pires scénarios, parfois même, j'allais pleurer dans la chambre, comme si je me cachais. Puis ensuite, il y eu la colère et je gueulais, reprochais tout haut ce comportement sans craindre les retombées puisque je commençais à connaitre les personnages d‘ici et leur façon d’agir. Ensuite, j’y ai cherché ce que ça me renvoyait, j’ai supposé que je bloquais de la colère à l’intérieur puisque je ne réagissais plus mais c’était un comportement dicté par l’idéal que je m’étais fixé. 

Hier soir, comme dans la journée, j’ai accueillie les émotions violentes à l’intérieur, au fur et à mesure qu’elle venait, sans accuser l’extérieur qui l’activait et surtout sans culpabiliser de vivre ces émotions, les cris des autres n’ont pas eu d’effet sur moi. Même si j’ai gueulé la première fois, comme je n’ai pas jugé ce fait, la fois d’après, j’ai envoyé de l’amour après avoir ressenti la paix en dedans, l’idée m’est venue comme une évidence. 
Je ne peux pas changer le comportement des autres, je peux par contre changer ma réaction et je peux faire la différence en rayonnant la paix que je porte, sans penser que je sauve les autres, sans même espérer que les bruits, la violence cessent mais juste maintenir un espace préservé. Je ne pensais pas non plus à me protéger ni à m’isoler, mais à étendre mon état intérieur vers l’extérieur. Je n’ai pas entendu de bruit ensuite mais peut-être que je n’y ai plus prêté attention.
Si on agit en ayant des attentes, en général, on affirme quelque chose en soi qui manque d’équilibre, on amplifie le malaise parce qu’on tente de changer l’extérieur. Alors que si on se contente de revenir en son cœur par l’accueil de ses propres émotions/réactions, on ne fait que gérer son monde, avec amour et comme cette énergie est rayonnante, elle agira selon sa propre volonté.
J'ai décidé de ne plus bloquer mes élans d’amour, je ne réfléchirais plus si c’est "bien ou mal", de projeter l’amour, si je risque de tomber dans le piège de me croire "sauveur". Accepter ce fait, c’est aussi une forme de lâcher prise. Peu importe la raison profonde, si ça vient, c’est que ça doit se faire. 
Le "problème", c’est quand le mental y ajoute quelque chose, quand on cherche à y mettre une étiquette. La confiance en soi est aussi à acquérir à ce niveau là. Peut-être que ça soulage le justicier intérieur mais si je ne me focalise pas sur le fait, si je ne relève pas cet acte, je ne me l’approprie pas. 
Pour que le cœur s’ouvre, il faut que l’énergie circule et lorsque ça se fait de façon spontanée, en laissant faire, sans commenter, le processus se réalise et l’amour inconditionnel grandit en soi.  

J’ai proposé à mes corps d’honorer ensemble la vie, de s’unir pour créer en conscience une journée portée par l’amour en soi, l’amplification de cette énergie, sa libre circulation, par des gestes tendres, une écoute bienveillante et attentive aux messages intérieurs et une réponse appropriée afin de maintenir l’unité et l’harmonie. 




Voici une clef de sagesse trouvée sur le site de Monique Mathieu "du ciel à la terre", qui est encore en parfaite résonance avec mon état d’esprit du jour sauf que le terme "travailler" me semble inadapté. Je dirais plutôt "rester conscient de sa vraie nature", et "répondre" avec amour à tout ce qui s’en vient de l’intérieur ou de l’extérieur.

Clef 418
Travaillez sans relâche le lâcher prise, l’acceptation et la tolérance, travaillez sans relâche l’amour pour vous-même, la compassion, la compréhension. Travaillez sans relâche la connexion avec ce qu’il y a de plus sacré en vous et la connexion avec tout ce qui vous entoure. Travaillez sans relâche l’Amour, l’Amour pour vous, l’Amour pour toute vie.

A ce moment-là, soyez certain que partout où vous passerez vous génèrerez l’énergie de paix, et les êtres le sentiront. Vous n’aurez pas besoin de pancarte, vous n’aurez pas besoin de dire : je milite pour la paix, je veux que la paix soit dans ce monde ! Les êtres auront plaisir à être auprès de vous, et de ce fait vous les ferez évoluer tout simplement dans le silence et dans le rayonnement de ce que vous serez devenu.

J’ai envie de rajouter:
Je ne suis jamais victime des circonstances, j’ai toujours le choix de ma réaction aux cocréations qui se manifestent dans mon quotidien. 
Que ce soit entre mes corps ou avec l’extérieur, en revenant au centre, au point zéro, je change le cours des événements en accueillant ce qui est. 
Je suis responsable uniquement de ce que je vis et mon plus grand pouvoir et celui d’aimer. 
Je m’autorise à laisser cette énergie circuler en moi, à être un canal d’amour entre ciel et terre. 
Je m’autorise à recevoir l’amour de l’extérieur, et j’accueille les peurs que ça suscite, celle d’être abusée, de croire que l’autre veut me manipuler, qu’il y a un piège...

Je laisse le divin intérieur me guider en toute confiance, m’apprendre à aimer tout ce que je suis et tout ce qui est, en lui offrant chaque émotion agréable ou non, afin d’en être détachée, de ne pas m’y identifier sans pour autant renier quoi que ce soit. 

Ce que je créé ne m’appartient pas, c’est la vie en mouvement qui s’exprime à travers moi et je la laisse s’écouler librement, sans vouloir la retenir. J'en suis une expression particulière, unique, ici et maintenant. 



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci