mardi 18 mars 2014

"Guérison et attraction vibratoire"...





7 heures de sommeil ! Remarque les deux heures de jardinage d’hier matin ont dû y faire parce qu’en plus de l'exercice physique, le soleil était chaud et j’ai bien éliminé les toxines ! Je sens que les soins énergétiques continuent de faire leur effet, je n’ai plus de douleur et je me sens enthousiaste quand les signes de manque sont présents. 
Les brûlures d’estomac ne durent pas puisqu’elles sont la conséquence d’une contraction du diaphragme et en respirant, ça s’en va très vite. Je prends une gélule de piloselle par jour, c’est à base de pissenlit. 

Cette phase semble être celle de la libération des déchets organiques en même temps que celle de fausses croyances. Ce n’est pas violent mais ça travaille en profondeur. Je ne saurais expliquer exactement l’effet des soins énergétiques mais je peux comparer les fois où j’ai tenté de me sevrer et celle-ci. Je suis bien motivée, déjà je ne doute plus de mon choix même si j’ai encore tendance à juger l’état de dépendance et si quelques craintes demeurent au niveau du plaisir que peut apporter cette prise médicamenteuse, ça n’est pas angoissant. 


Il semble que le fait de me sentir soutenue participe aussi à la guérison autant que les soins par eux-mêmes. Cette fois-ci, il n’y a pas de découragement ni d’impatience, du moins quand je commence à avoir ces impressions, ça se neutralise parce que j’y vois le sens, l’intérêt. 
Je vois le côté positif de l’impatience, le pourquoi de celle-ci, c’est lié, ente autre, à la peur de ne plus avoir de plaisir dans ma vie et aussi au fait que je veuille vivre le processus en conscience, connaitre tout ce que cette expérience de dépendance porte en elle-même. 

Je pourrais me libérer physiquement en deux jours en allant à l’hôpital mais j’ai besoin de vivre le processus de guérison entièrement, seule, afin de trouver ma souveraineté, par l’équilibre des forces contraires et la libération consciente des pensées, des croyances qui sont derrière ce geste. De gagner en force, en confiance en soi, en mes capacités et en la guidance indéfectible du divin. Les peurs du manque, de la liberté, de la puissance en moi, de ne pas pouvoir m’assumer seule, sont équilibrées dans la prise en charge que j'effectue, par le processus d'auto guérison.

Toutes ces questions ont en elles-mêmes, les réponses. Déjà, le fait d’avoir cette faiblesse, me préserve de l’arrogance, me permet d’être en empathie, de rester humble, de ne pas me sentir supérieure aux autres. La peur du manque ne peut pas disparaitre sans les prises de conscience nécessaires. 
Comme toute peur cache un secret, possède un trésor à découvrir, contient l’énergie de la solution, de l’équilibre et par la libération de la charge énergétique; la libre circulation de l’énergie de vie, je veux vivre ce processus en apprenant à la gérer dans l’instant. 

C’est une occasion d’apprendre la maitrise de ce qui est en soi, par l’accueil. Ce processus acquis permet d’accepter l’autre dans ses différences. En même temps, c’est un moyen de sentir la puissance du divin en soi, l’amour parfait de la source qui ne juge rien. 
Une façon de constater en direct live, la pertinence des choix de l’âme, les synchronicités et le sens caché de toutes choses ou parfois le lâcher prise. De libérer concrètement l’illusion de la séparation et de la notion de bien et de mal, le jugement, l’accusation, d’intégrer l’amour vrai de soi et de toute vie…




Libérer le rôle de la victime n’est pas évident parce qu’on s’attache à ses protections, à ses faiblesses, à ce que nous connaissons et même si c’est difficile à vivre parce que ça fait souffrir, nous sommes rassurés parce que nous sommes en terrain connu. 

Tout ceci est à réviser en douceur et c’est uniquement par les prises de conscience que ça peut se réaliser. Mais si chaque chose vue, libérée n’est pas remplacée par un autre comportement, équilibré au niveau énergétique, le sentiment de perte, de manque sera amplifié. 

Libérer une fausse croyance demande de remplir l’espace qu’elle occupait par une meilleure compréhension ou tout simplement la notion d’acceptation qui équivaut à l’énergie de la confiance. 
Il ne s’agit par pour moi de passer d’un conditionnement à un autre, de remplacer un comportement par un autre mais d’aller à l’origine du geste pour déraciner la croyance qu’il sous-tend. 
On ne guérit pas définitivement en remplaçant un objet par un autre sous prétexte qu’il est moins nocif et c’est ce qui se passe dans la plupart des cas, le vide ressenti amènera à compenser. Au lieu d’une cigarette, on mettra un bâton de réglisse dans la bouche alors que les deux sont similaires ils ne font que combler une carence affective, la peur du vide, du manque…

D’un autre côté, je ne suis pas non plus à vouloir comprendre mentalement les processus qui créent des comportements issus de la peur, je laisse la lumière se faire naturellement, par le lâcher prise. C’est très souvent quand j’accepte quelque chose sans plus chercher le pourquoi, que la réponse m’est donnée par des images, des schémas. 
Là aussi, c'est difficile d’expliquer comment on sait quelque chose. 
C’est un phénomène qu’on ressent, on sait tout simplement, sans avoir pesé le pour et le contre mais parce que ça apparait d’un coup comme une évidence.

J’ai prévu d’aller à Perpignan, 60km aller retour, pour ramener le domino. Le truc qui remplace la box en cas de panne. C’est une suggestion et j’irai si ça n’est pas porté par une énergie issue de la peur, de l'obligation, tout simplement si j'en ai envie le moment venu. 
Toute action motivée par la peur, nous maintient dans l’inconscience, nous coupe de la guidance et amplifie le problème.

Par exemple, pour la peur de la liberté qui se cache derrière la dépendance, je peux voir que celle-ci est reliée à la peur d’être responsable, tout comme le fait de continuer à jouer le jeu de la victime. Inconsciemment, je préfère être considérée comme victime donc irresponsable parce que ça me donne un semblant de liberté. Je ne suis pas obligée de m’assumer et je peux bénéficier de la bienveillance des autres. 

Maintenant que je comprends mieux ce qu'est en réalité le fait d'être responsable, les peurs s'effacent à mesure que j'intègre l'amour. Ce n’est qu’en vivant la sensation procurée par l’amour vrai de soi, que je me détache peu à peu du besoin d’approbation extérieure, de reconnaissance. L’amour vrai de soi c’est répondre soi-même à ses besoins vitaux, dont celui de l’amour. 
Petit à petit, en prenant en charge mes émotions, je deviens responsable de mon monde et comme le divin intérieur se manifeste, comme la source de vie coule sans entraves, cette sensation me nourrit affectivement tout en me donnant un sentiment de puissance par la gestion émotionnelle. 

J’acquiers plus de liberté mais celle-ci ne se compare pas, elle est la sensation intérieure procurée par l’équilibre retrouvé. Le fait de suivre ses élans, est aussi un moyen de se réapproprier la liberté d’être, non plus par le contrôle abusif du corps émotionnel en l’anesthésiant ou en sélectionnant les émotions en termes de bien et de mal, ce qui correspond à l’idée que le comportement doit se calquer sur cette fausse croyance. 
Vouloir se conformer à l’image qu’on se fait du bien, à un idéal, est une forme de violence par le déni de ses ombres qui amène un déséquilibre et participe au non amour de soi. 




Oser être soi-même libère de bon nombre de peurs, de l’idée de jugement, d’accusation puisque tout en soi est accepté, rien n’est rejeté, le même schéma se répercute vis-à-vis de l’extérieur. C'est une façon de réintégrer la notion de liberté, à petit pas.

J’ai publié hier soir le texte qui parle de l’origine de l’amour parce que le passage qui explique que chaque rencontre a un sens, que c’est un échange énergétique, je l’ai vérifié plusieurs fois et continue de le faire quand Allister, le gamin du quartier, vient me voir de plus en plus régulièrement. La complicité qui s’installe entre nous est une forme de guérison. Il me renvoie l'amélioration de l'état de mon enfant intérieur qui s'exprime maintenant dans ces aspects joyeux, spontanés, puisqu'il n'est plus forcé de se taire et que ses blessures cicatrisent. 

Je ressens aussi que les énergies qu’Allister porte, éveille les mêmes énergies en moi, celles que j’ai trop longtemps étouffées. Le fait de suivre l’élan, sans le juger, le cataloguer ou craindre qu’il ne sois pas approprié, la liberté d’être, est amplifiée en sa présence. 
Il reçoit de ma part, des énergies d’équilibre puisque le travail d’accueil des émotions que je fais en est le résultat, la paix intérieure qui en découle aussi, lui est profitable. 
Je voulais lui expliquer comment apprendre à gérer ses émotions mais en fait comme je constate que nous échangeons des énergies qui nous élèvent mutuellement seulement en étant ensembles, vrais, l’un avec l’autre, je ne cherche plus à jouer les enseignantes. 

D’ailleurs, j’ai constaté qu’il emmagasinait, du moins que le fait qu’il soit à mon contact, lui donnait accès à des connaissances que son âme lui restitue. Il m’a épaté hier soir en me donnant sa vision de l’amour, le fait qu'il ait compris que de vouloir plaire était une haute trahison de soi-même ! Je lui avais parlé de ça en des termes simples qu’il s’est approprié, qu’il a pu vérifier par lui-même. 
De temps en temps, je lui parle de ma foi, dans des situations concrètes et comme je le dis spontanément, sans faire de mystère, sans lui donner l’impression que je connais quelque chose qu’il ignore, il le vérifie par lui-même. 
Je lui ai beaucoup parlé de l’amour, du respect des autres et petit à petit, il en fait l’expérience et en goûte les bienfaits. J’ai dessiné la croix christique sur une ardoise dans la cuisine et il m’a demandé si je croyais en Jésus christ. Je lui ai dit que je croyais davantage au principe énergétique christique qui est en chacun. Je ne me suis pas étalée dans des explications complexes et il était tout content de me dire que lui aussi « le connaissait ». Il a essayé d’aller à l’église mais ça n’a pas duré, il a senti que l'amour n'était pas dans ces murs !

Il y a un bel échange énergétique entre nous et la sensation que j’aie de le connaitre bien avant l’incarnation se confirme de plus en plus. Il est un miroir qui me permet d’avancer grandement par la transparence qu’il porte. Même là, il fait écho à des connaissances que porte mon âme et qu’elle me restitue au fur et à mesure de façon plus claire. 
J’ai une façon de concevoir l’aide assez particulière et ça n’est pas par hasard si j’avais appelé le blog consacré à l’accompagnement « reflet de l’humain divin ».  
Je pense que tout se fait par effet miroir, dans les relations humaines, que chacun apporte à l’autre et que la guérison n’est qu’un échange vibratoire. 
Celui qui porte les énergies de guérison, permet à l’autre d’y accéder en lui-même, de s’autoriser à le faire. 
Par la transparence, la liberté d’être, l'amour vrai de soi que l’aidant communique, il invite l’aidé à s’accueillir pleinement et ainsi à trouver sa propre lumière. 



Bon je ne suis pas certaine d’être très claire sur ce coup là ! Je pense que la guérison vient quand on l’accepte en soi, quand les peurs ont été libérées au point de retrouver le contact avec son être véritable. 

Ce n’est jamais le "thérapeute" qui agit, mais la personne qui est aidée qui fait tout, en prenant conscience de Qui elle est véritablement tant au niveau humain que divin. Et l’aidant n’est que le reflet de ça. La seule chose qu’il fait, c’est d’aider l’autre à se souvenir de qui il est et à retrouver l’amour vrai de soi. 
Ce qui se réalise par synchronicité, par attraction vibratoire et pas par affinité, par raisonnement mental, par préférences intellectuelles...L'âme "dirige" une personne vers une autre selon des correspondances vibratoires et pour l'échange énergétique qui permettra une amplification en chacun. 

L'amie que j'ai rencontrée samedi, non seulement, ça n'a pas été le fruit du hasard puisque le fait que j'ai suivi mon envie du moment a permis la synchronicité de notre rencontre mais le fait qu'elle soit libérée de la dépendance alcoolique a eu un impact psychologique et énergétique sur moi. De son côté, elle a dû recevoir les énergies que je porte, celle de la foi au divin intérieur dont je lui ai parlé au travers de ma certitude qu'en chacun réside la sagesse pure, l'importance de s'aimer vraiment, de ne pas se juger, d'être patient avec soi...Nous sommes sorties grandies de cette rencontre, orchestrée au niveau de nos âmes.

Bientôt 10h! Bon, c'est grillé pour aujourd'hui, je ne vais pas m'obliger à courir pour ramener le domino. J'en ai pour plus d'une heure aller retour et j'apprécierai mieux le soleil depuis le jardin, à l'air libre, plutôt qu'enfermée dans la voiture d'autant plus qu'il commence à faire bien chaud ici. Des températures plus proches de l'été que du printemps, il y a intérêt à apprendre à s'adapter! 

Le fait d'accepter ce qui est, créé de la fluidité et donne cette capacité à suivre le mouvement, à lâcher prise naturellement et c'est une qualité qui sera de plus en plus utile! 

Même si ça n'est pas facile d'oser se faire confiance, ça vaut vraiment la peine de surmonter la peur du désordre et de se laisser aller à agir selon le désir du moment, il y a dans cette aptitude, une puissance, le pouvoir de rendre autonome et libre. 

Quand j'ai fini de faire un truc, je me pose la question, "de quoi j'ai envie maintenant", et j'y répond avec de plus en plus de facilité, sans culpabilité ou besoin de justifier mon désir. Cette liberté que l'on s'accorde dans les choix du quotidien, dans la façon de l'appréhender, participe à la guérison, la libération et ouvre la porte à la souveraineté. 

Ce n'est pas du tout comme ça que je faisais avant, j'avais plutôt tendance à croire que la liberté naissait de la révolte, de la prise de position vis à vis de l'extérieur. J'étais en plein dans les jeux de rôles dont je me défais peu à peu avec délectation! 

La liberté par comparaison, par rapport à l'enfermement, n'est qu'un conditionnement mental. La vraie liberté nait des libérations successives, de la peur, de l'inconscience, du fait d'accepter d'être responsable de soi, en faisant des choix qui correspondent à qui on est vraiment, en totalité. L'intégrité, c'est à dire le fait de s’accepter entièrement, le respect de sa vraie nature, tant humaine que divine, mène à la liberté de l'être complet. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci