Un cœur, ce sont deux points d'interrogation face à face |
S’ouvrir à l’amour, sans retenue, sans complexe, sans
crainte d’être blessé. Cette énergie qui se mélange aux émotions, que
les blessures font naitre en réaction à l’appel de notre cœur, de notre essence,
est pure lumière divine.
Je commence à comprendre pourquoi j’ai tant résisté à l’appel.
Chaque fois que mon cœur s’ouvrait, des émotions
surgissaient, faisant "barrage" à ce flux d’amour. Les blessures, ayant été
imprimées lors des nombreuses fois où le rejet a été vécu dans l’incarnation,
se manifestaient.
L’amour a toujours été incompris, vécu de façon
totalement faussée, humaine, ce qui est logique lorsqu’on ne sait plus qui on
est vraiment.
A mesure que je cicatrise les blessures de l’âme, du cœur,
celui-ci recevant plus de lumière et d’amour, le mental est éclairé.
Comme je l’ai compris depuis peu, le corps émotionnel réagis
de la même façon que le mental, par comparaison, selon ce qu’il a imprimé dans
le passé.
Je savais depuis longtemps que ce dernier avait une vision réduite de
l’amour, qu’il pensait aimer lorsque l’objet de son amour répondait à des
critères bien spécifiques, des préférences issues de la notion de bien et de
mal, d’aimable ou pas aimable, bref qu’il s’agissait d’un amour conditionné, mais
je ne pensais pas que le corps émotionnel était aussi "falsifié". Je
pensais que l’émotion exprimait l’amour spontanément. L’émotion est toujours vraie, mais elle exprime autant ce qui
est dans l’inconscient, le mental, que ce qui lui est inspiré par le cœur.
Enfin, je suppose que c’est le cas lorsque le corps émotionnel est libéré des
énergies lourdes, liées au passé, il doit alors exprimer ce que le cœur ressent.
Facebook "Nombril de Vénus" |
Les blessures du cœur nées des souffrances de l’incarnation
ont, malgré toute la douleur vécue, créé des fissures qui ont permis à l’énergie
d’amour lumière, de s’infiltrer, éclairant le mental qui a pu élargir sa
compréhension de l’amour. Ainsi, j’ai pu sentir que tous les êtres, quels qu’ils
soient, recherchent l’amour, expriment l’amour même si au premier abord, on
peut croire le contraire.
Le pire criminel obéit au besoin d’être aimé parce qu’il
est blessé et ne peut s’imaginer que l’amour est en lui et comme c’est un
besoin vital, il va dépendre de l’amour des autres au point d’aller jusqu’à
tuer s’il se sent rejeté. Dans son désespoir, il est prêt à tout pour nourrir
son besoin d’amour parce qu’il sait au fond de lui, parce qu'il ressent fortement que cette énergie est
essentielle.
Le crime passionnel est l’expression de ce besoin qui
pousse un individu à choisir de tuer celle qu’il aime plutôt que de la voir en
aimer un autre. Ce n’est évidemment pas de l’amour mais c’est la seule "expression"
qu’il connaisse. Le problème vient du fait qu’il croit que la femme est l’objet
de cet amour alors qu’elle ne fait que réveiller, refléter celui qui est en lui-même.
Dans une moindre mesure, tout le monde agit par rapport à
son attachement à l’objet. Un amoureux est jaloux, possessif et celle qu’il
aime va jusqu’à croire que ce sont les signes d’un amour puissant et authentique.
Elle se dira « Il m’aime puisqu’il ne peut pas se passer de moi ».
Elle sera même rassurée de posséder ainsi son homme ! Oui, il s’agit bien
de vampirisation !
L’énergie d’amour est vitale puisqu’elle est notre
essence, celle qui nous anime mais tant qu’on croit qu’il nous faut la chercher
à l’extérieur, qu’il nous faut conquérir l’être aimé afin d’en être nourri, on
entrera alors dans des stratégies de séduction, de manipulation.
L’amour vrai est inconditionnel ou il n’est pas.
L’attachement est le résultat de la dépendance affective,
de l’amour distorsionnée qui créé des liens énergétiques et emprisonne deux
êtres. Tant qu’il y a attachement, on peut parler d’interdépendance mais pas véritablement
d’amour.
L’amour est libre puisque c’est une énergie.
Il circule où bon lui semble pour éveiller les
consciences et les cœurs.
L’énergie circule dès lors que nous commençons à nous
aimer véritablement.
Lorsque notre âme choisit des situations difficiles, c’est
parce qu’elle sait que les blessures ouvrent le cœur, que les énergies de la
source pourront y pénétrer et allumer l’étincelle divine. Un cœur brisé obligera
la personne à le regarder, à se regarder, à s’interroger sur le sens réel de
la vie et il aura les réponses à ses questions puisque celui qui demande
reçoit. L’âme est alors entendue et commencer à réaliser son but ; la
guérison de ses blessures, la libération et l’union, le retour à la source.
Bien souvent, c’est quand nous cessons de subir au nom de
l’amour, que nous disons stop à la manipulation, que l’énergie peut alors s’écouler
de l’intérieur. Nous découvrons ainsi que c’est en ayant du respect, de l’amour
pour soi-même que nous trouvons la force, la confiance en soi. Le pardon qui
vient ensuite libère du rôle de victime et d’accusateur en même temps.
Facebook "Jorge Lomar en français" |
J’ai très longtemps associé l’amour aux émotions que je
ressentais vis-à-vis de quelqu’un mais comme celles-ci étaient « polluées »
par celles qui venaient de mes blessures passées, j’étais toute chamboulée.
Pour cette raison j’ai vu en l’amour un danger, quelque chose qui me tombait
dessus et me privait de ma liberté puisque je devenais totalement dépendante de
celui qui avait provoqué cet état. Je souffrais le martyr à chaque histoire d’amour
et quand j’ai découvert un produit qui me permettait de ne plus sentir les
émotions douloureuses, je me suis jetée dessus comme la misère sur le pain.
Enfin, je pouvais prendre du recul et ne plus être aussi attachée à celui que j’aimais.
J’étais moins manipulée par mes peurs mais celle de souffrir d’aimer restait
ancrée et se manifestait en provoquant très souvent un affrontement à la
première rencontre. J’étais d’emblée sur un mode défensif et je passais ainsi de
victime abusée, par le passé, à celle qui dominait dans le couple.
C’est quand j’ai ressenti l’amour pur du Christ que ma
vision de l’amour et de moi-même ont complètement changé. Je pouvais le
ressentir dans tout mon être, dans toute sa puissance, sans souffrir, puisque l’objet
de cet amour était invisible, bien que très présent. La qualité de cet amour
surpassait tout ce que j’avais connu et c’était exactement ce que j’avais
toujours cherché, un amour pur, vécu dans la communion du cœur et de l’esprit.
C‘était un attachement au niveau du cœur et de l’esprit
qui me rendait plus autonome affectivement. J’ai su que je pouvais l’être
totalement quand j’ai compris que cet amour émanait de mon propre cœur, qu’il
était mon essence véritable, originelle.
Il m’a fallu apprendre comment ouvrir le robinet ! Comprendre que c’est en ayant de l’amour pour
moi-même, pour toutes ces parts blessées qui se manifestent par des émotions
douloureuses, qu’il rayonne et circule en tous mes corps et ainsi, restaure, guérit,
harmonise toutes les parts blessées. L’enfant intérieur qui représente les
blessures de l’âme, les exprime à travers le corps émotionnel est celui qui a
besoin de recevoir cet amour et c’est sa guérison qui permet de libérer le
passé, l’âme.
Tant que je voyais les choses en terme de mérite, de
récompense, de devoir, d’obligation, que je pensais qu’en étant du côté du bien
je serais privilégiée, j’étais dépendante de la vision de l’ego, de ses
stratégies et pas du tout dans l’amour vrai puisque je nourrissais le jugement,
l’accusation, la comparaison.
Une étape décisive, c’est celle où j’ai compris que je
créais ma vie selon mes croyances et que l’autre ne faisait que refléter celles-ci.
Accepter d’être responsable de sa vie n’est pas chose facile surtout quand on
vit des drames !
Facebook "cœur pour Gaïa" |
J’avais écrit un premier texte, d’une traite mais comme
ça bloquait au moment de le publier; la police qui apparaissait n’était pas
celle que j’avais utilisée, j’ai essayé d’arranger les choses mais devant la
persistance du problème, j’ai décidé de tout recommencer. J’ai essayé de
comprendre ce qui créait le malaise mais comme ça continue, je préfère arrêter
là.
Je me trouve devant une situation qui est l’illustration
de ces dernières lignes :
« Je sais que je créé ce que je vis. La vie me
montre que je ne suis plus dans le cœur, dans l’amour, lorsque les choses ne s’écoulent
pas naturellement et facilement ».
Donc, soit je cogite pour trouver ce qui bloque, soit je
m’abandonne en confiance. Je vais opter pour ce deuxième choix. Je pourrais
chercher une explication selon ma foi, passer des heures à démêler le vrai du
faux, est-ce que c’est l’effet du sevrage ? Est-ce que j’ai écrit quelque
chose qui n’exprime pas l’amour, où est-ce que j’ai merdé ? Ou encore faire
comme tout à l’heure, demander de l’aide à l’invisible…
Je vais me contenter de constater les faits : je n’arrive
pas à réécrire ce que je voulais exprimer ce matin, un hélicoptère a survolé à
ras du sol, juste au-dessus de moi, pendant que j’essayais de publier le
premier texte, de la colère monte, une envie de pleurer du fait de me sentir
impuissante et de ne pas comprendre, la frustration de me dire que j’ai
certainement la réponse aux questions et la tentation de vouloir chercher…,
mais,
je choisis la facilité, le lâcher prise et je vais m’allonger
pour respirer, en essayant de ne pas écouter mon mental. Je ne place pas la
barre trop haut là non plus, lâcher prise n’est pas se fixer un objectif comme :
faire silence ! C’est une chose dont je suis incapable de toute manière !
Je me sens déjà mieux rien qu’à l’idée de ne plus
chercher à ,comprendre et d’être authentique, c’est peut-être ce que la vie veut mettre en
évidence, ma façon de « jouer les enseignantes » mon ton « moi
je sais » !?
A tout à l’heure peut-être…
Vous pouvez diffuser
ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Bon, ça continue de déconner, la police qui apparait n'est pas la bonne...!