mercredi 12 février 2014

Aujourd’hui, je suis ce que je suis !






En repensant à la journée d’hier, je "mesure" mon évolution et l’efficacité du lâcher prise, me motive à continuer de libérer les couches de l’oignon. L’image n’est pas très poétique mais elle est parlante puis vous aurez remarqué que je suis plutôt du style à ne pas me prendre trop au sérieux. D'autant que lorsqu'on épluche ce condiment (?), les larmes coulent d'elles-mêmes. La vie de toute façon ne me laisse pas l’occasion de me prendre pour quelqu’un d’autre même si j’ai longtemps porté des masques comme tout le monde. J’insiste sur « comme tout le monde » tant au niveau humain que divin parce que c’est d’une extrême importance !
Chacun porte en soi un aspect humain, composé d’une personnalité individuelle, fragile, instable, éphémère, sensible, et un aspect divin, éternel, omniscient, omnipotent, omniprésent…
La difficulté ou le jeu, tout dépend de notre point de vue, de l’endroit à partir duquel on observe la situation, c’est de faire cohabiter, voire fusionner ces deux aspects.
Maintenant, c’est devenu une aventure où chaque jour apporte son lot de surprise, de joie, de peine, de rire, de larmes, d’enthousiasme et d’ennui…



Toute une palette de fréquences qui font que je me sens vivante, proche de l’humain, comme en famille, ente frères et sœurs et le ton des commentaires, au bout d’un an de partage sur ce blog, devient très intime. C’est ce qui fait ma joie, de savoir que des humains, quelque part dans le monde, partagent ce même désir d’aller vers l’autre en ami, en égal, en toute sincérité, même si ça demande de se centrer.
Et oui, nous sommes « doubles » et ce qui en fait loucher certain, voir le monde comme un lieu de combat, en pousse d’autre à ajuster leur vision, à se situer dans le cœur afin de considérer ce qui est, avec neutralité. Je ne vais pas entrer dans le jeu nous contre eux mais je constate que la foi en l’humain divin n’a pas le même impact sur tout le monde.
 Ce n’est pas nouveau mais nous avons maintenant suffisamment de connaissances pour savoir que l’heure est venue de se traiter en frères et sœurs. Il ne s’agit pas de participer à des méditations mondiales pour la paix, ça n’est que du folklore même si ça constitue un pas dans l’apprentissage du respect mutuel. Il est question d’être soi et je ne l’écrit pas avec un « s » majuscule volontairement. 
Oui, au niveau de la conscience unitaire, nous sommes UN mais nous pouvons l’être tout autant au niveau humain, il suffit d’être vrai, sincère avec soi-même et avec les autres.






Il est évident que ce beau projet est réalisable uniquement si on se dépouille de tous les masques que la peur de l’inconnu, de l’autre, de soi-même en fait, nous pousse à fabriquer. 
Ce n’est qu’en voyant le monde, l’autre, à partir du cœur, lorsqu’on accepte ses propres faiblesses, ses « défauts », ses imperfections à tous les niveaux, que l’on peut savoir que l’autre est exactement comme nous, avec les mêmes attributs humains. 
Je parle là aussi volontairement d’attributs humains comme des dons du ciel, de notre présence divine omnisciente. Nos faiblesses, nos défauts, nous réunissent en plein cœur et c'est cette proximité, cette communion qui me rapproche et m'unit au divin que je suis aussi. Comment être en relation, proche, si on se croit meilleur que l’autre, si on tente de se cacher ses propres faiblesses pour se sentir tout puissant, invulnérable ?
La famille, les liens qui unissent des êtres qui se connaissent depuis l’enfance, depuis cette période bénie où chacun s’exprime dans la vérité de son être, où on ne craint pas d‘aimer parce qu’on ne doute absolument pas de sa valeur, où on se permet de pleurer, de vivre ses émotions, sans retenue, sans honte, sans chercher à plaire, est le le terrain idéal pour se former à être.

Seule notre peur nous fait croire que nous sommes séparés. Séparés intérieurement et extérieurement. On dissocie le divin de l’humain, on s’imagine que la personnalité est inférieure, que le divin est haut perché, et par le fait intouchable. Mais cette vision est selon mon expérience totalement fausse ! En plus, elle engendre des guerres, des souffrances interminables.

Notre esprit divin si éclairé, parfait, invulnérable, tout puissant, a choisi de venir s’exprimer à travers l’humain fragile que nous sommes et c’est ce qui fait la beauté de la création divine, cette capacité à venir sur le terrain, à vouloir goûter la vie à travers la palette émotionnelle, les pensées les plus belles au plus tourmentées, à venir infuser l’amour et la lumière dans des gestes simples et sincères, dans le quotidien totalement banal. 
L’extraordinaire incarné dans l’ordinaire, le sublime dans le commun. 
N’est-ce pas un projet de grande envergure, une œuvre divine ?

Je n’ai plus honte de mes limitations, de mes erreurs de jugement, de mon incertitude parfois, de ma vulnérabilité, j’y vois la beauté divine, l’amour de la source, son goût de l’aventure, de l’éphémère. 
Tout comme la fleur qui donne tout pour quelques jours, la vie révèle toute sa beauté dans ce mélange des extrêmes. 



Lydia Féliz



La fleur porte en elle son éternité, les graines qu’elle produit lui assurent le renouvellement, libérée de la peur, elle s’offre tout en sachant que sa mort est la porte de sa renaissance. J’ai eu cette « révélation » au jardin, une image, quelques mots portés par une énergie puissante et en même temps d’une immense simplicité. Je ne sais pas retranscrire cette vision mais c’est pour moi une clef. 

Lorsque la peur de l’éphémère, de la mort et de l’instabilité nous quitte, on trouve la paix dans la certitude que tout ne fait que passer, que tout se renouvelle et seul l’attachement à demeurer inerte, à ne pas vouloir changer, peut nous montrer la mort comme une fin tragique. 
Mais elle est renouveau, renaissance, nouvelle opportunité, de goûter, d’expérimenter, de s’offrir, de prendre une forme, habitée d’un esprit expansé par son expérience passée.

Alors aujourd’hui, je dis oui à mon humanité, à cet aspect béni qui me permet d’être proche de mes frères et sœurs dans la chair, à créer des ponts de cœur à cœur, à manifester l’amour dans toute sa splendeur. 

Je dis oui à cette vulnérabilité qui ouvre la porte de mon cœur et permet à la source de s’écouler éternellement, telle la fontaine d’eau vive qu’elle est éternellement.

Je dis oui à l’éphémère qui me donne de peindre ma vie à chaque instant et comme la vidéo du peintre intuitif Amano Amano, je me paie le luxe d’effacer, de refaire, d’inventer, de créer, de rater puis de recommencer, de me laisser porter par l’envie de l’instant. 

J’autorise mon mental à voyager sur les ailes de mon âme, à visiter les hauteurs autant que les profondeurs, à embrasser la vie, à embrasser l'esprit, à chérir cette enveloppe, véhicule, temple de mon esprit, que le divin vivifie, renouvelle à chaque fois que mon cœur s‘attendrit, que je suis émue, touchée dans ma sensibilité, au cœur de mon humanité.

Tout cet amour en moi, je le laisse rayonner à travers cette fragilité de l’humain que je suis, par les failles, les fissures de mon cœur dont je me réjouis qu’il soit intact, pur, malgré toutes les blessures. 
Il sait encore aimer, il veut encore donner, il ne se lasse pas de vouloir s’exprimer, de m’enseigner, de battre la mesure au rythme de la vie, harmonisant l’humain et le divin, la masculin et le féminin, le petit et le grand...



sac en cuir de ma confection




Le point zéro à partir duquel Tout se manifeste, le centre de l’infini, qui dessine des formes selon sa vibration unique, il est aussi en moi, au cœur de mon cœur, il est en chaque cœur qui bat. Et c'est cette union qui devient l'expression de l'un dans l'UN. Que ce cœur soit ouvert ou fermé, il bat, il est, il s’accorde au divin et possède les codes de la vie éternelle parce qu’il est la vie de toute éternité. 
Ce cœur je veux le laisser rayonner, illuminer et honorer l’écrin qui le porte.

J’en fais ma demeure éternelle, celle où je suis ce que je suis, l’humain et le divin réunis, associés, marchant main dans la main, en amis, en frères. Et c’est par cet accord, cette alliance, chaque jour renouvelée, que je peux vivre la même histoire d’amour avec toute vie.
Tout est manifesté par la source pour la gloire de la vie qu’elle soit ici ou ailleurs, en bas ou en haut, éphémère ou éternelle, en plein cœur du soleil ou au centre de la terre; elle est précieuse.

Je suis un père et une mère pour l’enfant intérieur et par les soins que je lui porte, il élève la fréquence de tout ce que je suis, à hauteur du cœur, il me redonne l’élan de vivre dans l’instant, de goûter la légèreté d’être tout simplement. Je retrouve la joie d’aller à la rencontre de tout ce qui est, avec les yeux du cœur, découvrant tout, sous son plus bel aspect, des formes spécifiques qui sont l’expression de la diversité, de l’immensité de la création.

Je suis libre d’être, d’exprimer, de chanter, ma fréquence vibratoire unique, et lorsque mon cœur en est la voix, la résonance atteint la source qui vibre en chacun. Les liens de cœur à cœur sont alors colorés, teintés de lumière dorée, formant une toile, un chef d’œuvre cosmique.
Je suis ce créateur qui peint sa propre vie selon les couleurs qu’il porte dans l’instant, qui utilise chaque teinte afin que le tableau ait du relief, du mouvement, de la profondeur, afin qu’il soit vivant.

Une nouvelle page blanche m’est offerte aujourd’hui, afin que je dessine ce que je vibre, ce que je ressens, ce que je goûte, dans l’instant. Afin que je donne et que je reçoive, dans un échange fluide, pour la joie du partage.

Je me lève en mon cœur et dans la communion, m’ouvre à tout ce qui est, à tout ce qui me croise sur ce chemin de vie. J’embrasse tout mes corps dans l’amour de Tout ce que je suis. Dans cette vibration naturelle du cœur et de l’esprit.

Aujourd’hui, je suis ce que je suis !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Allez! la police n'est pas la bonne, les images ne se présentent pas comme je veux... pas grave!